Contes bretons/Le filleul de la Sainte Vierge

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LE FILLEUL DE LA STE-VIERGE.
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Un fermier breton allait, un jour, payer son seigneur. Comme il se dirigeait vers le noble manoir, tout joyeux d’avoir ses cent écus dans sa poche, et songeant au bon dîner qui l’attendait, après les écus livrés, — des voleurs sortirent tout-à-coup d’un bois, au bord de la route, le renversèrent à terre et lui enlevèrent son argent. — Il se désolait et se lamentait, quand vint à passer un seigneur inconnu et d’un aspect étrange qui lui dit :

— Qu’avez-vous pour vous désoler de la sorte, mon brave homme ?

— Hélas ! monseigneur, je suis ruiné, un homme perdu !

— Et pourquoi cela ?

— J’allais payer ma Saint-Michel, au manoir que vous voyez là bas, et je ne songeais point à mal, quand des voleurs sont sortis tout-à-coup de ce bois et, me jetant à terre, m’ont enlevé les cent écus que j’ai eu tant de peine à ramasser, et que je portais dans une bourse de cuir. Je suis un homme perdu. Mon seigneur va vendre tout ce que je possède, et je serai réduit à mendier de porte en porte, avec ma femme.

— Allons ! ne vous désolez pas tant, car tout peut encore s’arranger. Promettez-moi de me livrer, dans douze ans, ce que votre femme porte présentement de plus précieux, et je vous donnerai cent écus à l’instant même.

Le paysan promit imprudemment, ne se doutant pas de ce que lui coûterait un jour un tel engagement. L’inconnu lui compta alors cent écus, et le fermier alla payer son seigneur, sans autre souci.

Au retour, il raconta à sa femme ce qui lui était arrivé.

— Ah ! malheureux, qu’as-tu fais ? lui dit celle-ci. Ce seigneur inconnu ne peut être que le Diable, et tu lui as vendu ton enfant, car je suis enceinte !

Et les voilà de se désoler et de pleurer ensemble.

— Et que faire, mon Dieu ?

— Il faut consulter M. le recteur (le curé).

Et ils se rendirent tous les deux au bourg, et racontèrent tout à leur recteur. Celui-ci, après avoir réfléchi, leur dit : Il faudra me donner pour parrain à l’enfant, quand il sera né ; la Sainte-Vierge sera sa marraine, et peut-être parviendrons-nous, de la sorte, à annuler le pacte fatal.

L’enfant vint au monde, quand son temps fut arrivé. C’était un superbe garçon. Il fut baptisé, et on lui donna pour parrain le curé de la paroisse, et pour marraine la Sainte-Vierge, comme c’était convenu. Il fut nommé Pipi. On le mit en nourrice, et il venait à merveille. À l’âge de huit ans, on l’envoya à l’école, chez des moines qui étaient dans le voisinage. Il apprenait bien et l’on était très content de lui. Mais on s’aperçut bientôt qu’il devenait triste et qu’il maigrissait d’une façon alarmante. Ses parents avaient beau l’interroger, lui demander s’il était malade, pourquoi il était si triste et ne prenait pas de part aux jeux des enfants de son âge ; l’enfant répondait toujours qu’il n’était pas malade, et qu’il n’avait aucun sujet d’être triste. Son parrain dit que tout cela ne lui paraissait pas naturel et qu’il voulait en avoir le cœur net. Il se mit donc à surveiller Pipi de près, et un jour il se cacha sur le bord du chemin qu’il suivait tous les jours, pour se rendre à l’école. Il fut bien étonné, quand il passa, de le voir accompagné d’un barbet noir qui le roulait sur la route et lui mangeait son pain. Il se montra aussitôt, fit le signe de la croix sur le barbet noir, et celui-ci s’enfuit alors en grognant et en lui montrant les dents. L’enfant raconta alors à son parrain que ce barbet noir le roulait ainsi tous les jours sur la route et lui arrachait son pain de la main.

Dès lors on connut la cause de la tristesse de Pipi et de son état maladif. À partir de ce jour aussi, son parrain l’accompagnait jusqu’à la porte du cloître et le ramenait, chaque soir, chez ses parents. Ils voyaient bien encore le barbet noir qui montrait les dents, mais à distance, car il n’osait pas approcher du prêtre. Pipi était un garçon éveillé, et il apprenait tout ce qu’il voulait. Cependant il approchait de l’âge de douze ans et ses parents ainsi que son parrain devenaient de jour en jour plus soucieux. La veille du jour où il atteignait ses douze ans, son père, sa mère et le recteur passèrent toute la nuit à prier pour lui. Le lendemain matin, son parrain célébra à son intention une messe à laquelle l’enfant assista aussi, puis il l’envoya, je ne sais sous quel prétexte, sur la route, à l’endroit où le marché fatal avait été conclu et où il devait être livré, le jour où ses douze ans seraient accomplis. Mais il lui recommanda de ne pas oublier d’entrer dans une chapelle dédiée à la Vierge, qui se trouvait sur le bord de la route, pour prier sa marraine de le protéger dans le danger. Pipi partit sans se douter de rien. Arrivé près de la chapelle de la Vierge, il y entra et fit sa prière à sa marraine, à deux genoux sur les dalles froides. En se relevant, il fut bien étonné de voir les larmes qui coulaient le long des joues de la mère de Dieu.

— Comment, ma bonne marraine, lui dit-il, est-ce donc moi qui vous cause de la peine, pour vous faire pleurer ainsi ? Je ne passe jamais devant aucune de vos saintes maisons sans vous faire ma visite, vous le savez bien, et si j’ai manqué en quelque chose, je vous serais obligé de vouloir bien me le faire savoir.

— Hélas ! mon pauvre enfant, tu ne connais pas le danger qui te menace en ce moment, et tu ignores où tu vas.

— Mon parrain m’envoie lui faire une commission.

— Tu vas te livrer au Diable, mon pauvre enfant !

— Jésus, mon Dieu, que dites-vous, ma marraine ?

— Hélas ! tu lui appartiens par un marché fatal qui a été conclu par ton père, avant ta naissance. Mais ta marraine que tu as toujours aimée et honorée, ne t’abandonnera pas dans le danger. Prends ce petit livre et ne t’en sépare jamais, et pendant que tu l’auras sur toi, n’aie aucune crainte, sois tranquille, car rien ne pourra te faire du mal en aucune façon. Quand tu arriveras à l’endroit où t’envoie ton parrain, tu verras là un seigneur inconnu, avec deux chevaux. C’est le Diable qui t’atttend, pour t’emmener dans l’enfer. Il te priera de monter sur un de ses chevaux ; mais garde-toi bien d’obéir ; dis lui que s’il veut que tu l’accompagnes, il faudra qu’il te porte lui-même. Il te dira alors de monter sur son dos. Tu le feras ; mais, par la vertu de mon petit livre, tu lui seras si lourd, si lourd, qu’il s’enfoncera dans la terre jusqu’aux genoux. Il se débarrassera alors de toi et te jettera en l’air ; mais tu retomberas à terre, sans aucun mal, toujours par la vertu de mon petit livre. Il te reprendra une seconde fois sur son dos, et s’enfoncera encore dans la terre, jusqu’à la ceinture : il te rejettera en l’air, bien plus haut ; mais tu retomberas comme la première fois, sans mal. Il tentera un troisième essai, et, cette fois, il s’enfoncera en terre jusqu’au cou. Se voyant contraint de renoncer à toi, par un pouvoir supérieur au sien, il appellera sur ta tête mille malédictions et te jettera encore en l’air, mais si haut, si haut, cette fois, que tu iras tomber dans un bois, à plusieurs lieues de là. Alors tu seras sauvé du Diable : Mais garde toujours précieusement mon petit livre, car tu en auras encore besoin.

Pipi prit le petit livre des mains de sa marraine, la remercia du milieu de son cœur, puis, il se dirigea vers le lieu du rendez-vous, non sans trembler un peu, vous le pensez bien, malgré le petit livre et les conseils de sa marraine. Quand il y arriva, il vit un seigneur, d’un aspect étrange, qui vint à lui et lui dit : — Ah ! te voilà ! tu as bien fait d’être exact au rendez-vous, car s’il m’avait fallu aller te chercher, tu aurais eu à t’en repentir ; monte sur ce cheval.

— Excusez-moi, monseigneur, mais je ne monte jamais à cheval.

— Tu ne peux pas me suivre à pied, car nous allons loin d’ici ; il faut que tu montes sur ce cheval, il ne te fera pas de mal.

— Je ne monterai pas sur votre cheval, je ne marcherai pas non plus, et si vous voulez m’emmener, il faudra me porter sur votre dos.

— Allons ! monte sur mon dos, alors, et partons.

Et il monta sur le dos du Diable ; et celui-ci s’enfonça dans la terre jusqu’aux genoux ; et il lança Pipi en l’air, en disant :

— Qu’as-tu donc sur toi, pour être si lourd ?

— Je n’ai rien sur moi, vous le voyez bien.

— Viens encore, pour voir.

Et Pipi remonta. Le Diable s’enfonça dans la terre jusqu’à la ceinture, et il rejeta son fardeau en disant :

— Je n’ai jamais rien vu d’aussi lourd ! il faut que tu aies sur toi quelque relique de saint ?

— Non, je vous assure, je n’ai rien de semblable.

— Remonte, alors, car il faut en finir.

Pipi remonta, et, cette fois, le Diable s’enfonça dans la terre jusqu’au cou. Il poussa un cri épouvantable, et, renonçant à sa conquête, il rejeta Pipi en l’air, si haut, si haut, qu’on ne le voyait plus. Il alla retomber à plusieurs lieues de là, au milieu d’un grand bois. Il retomba sur ses pieds, comme un chat, sain et sauf, et se mit à se promener dans le bois. Il arriva auprès d’une fontaine. L’eau était si limpide et si belle, qu’il ne put résister à la tentation d’en boire. Aussitôt il s’endormit sur la mousse, au murmure du ruisseau, pressant son petit livre sur son cœur. Une jeune demoiselle, qui se promenait seule dans le bois, vint à passer par là en ce moment. Elle vit Pipi, dormant profondément, et serrant de sa main droite son petit livre sur son cœur. Ce petit livre excita sa curiosité, et s’approchant tout doucement du dormeur, elle parvint à le lui enlever, sans qu’il se réveillât, puis elle s’enfuit en l’emportant.

Quand le pauvre Pipi se réveilla, son premier soin fut de s’assurer s’il avait encore son petit livre. Hélas ! il avait disparu ! Le voilà désolé, et de le chercher partout dans le bois. Mais il chercha en vain, vous le pensez bien. Il finit par se trouver dans une belle avenue de grands chênes, et, en suivant cette avenue, il arriva à la porte d’un vieux château. La porte était ouverte, et il entra et se trouva dans une vaste cour, où il ne vit personne. Il entra dans une salle dont la porte était également ouverte, et là, il vit une belle demoiselle lisant fort attentivement un livre, qu’il reconnut tout de suite pour être le sien.

— Bonjour, belle demoiselle, lui dit-il.

— Bonjour, répondit-elle,

— C’est mon livre que vous tenez-là, et je vous prie de vouloir bien me le rendre.

— Oui, c’est votre livre ; mais je ne vous le rendrai qu’à une condition.

— Et laquelle, s’il vous plaît ?

— C’est que vous m’emmeniez hors de ce château, et que vous m’épouserez un jour, plus tard.

— Rendez-moi toujours mon livre, puis nous verrons.

— Je vous en prie, promettez-moi de faire ce que je vous demande, car à présent que j’ai lu dans votre petit livre, j’ai appris des choses qui me font désirer vivement de quitter ce château, le plus tôt possible.

— Si ce que vous dites est vrai, je veux bien vous aider à sortir d’ici, et vous conduire chez mon père.

— Eh ! bien, fuyons tout de suite. Mon père et ma mère sont sorciers et prennent toutes les formes qu’ils veulent ; mais je vous dirai ce qu’il faudra faire pour leur échapper, car j’ai aussi lu leurs livres, et j’en ai profité. Ils dorment tous les deux, en ce moment. Nous allons charger deux mulets d’or et d’argent ! car il n’en manque pas ici, prendre deux chevaux à l’écurie, puis partir, sans perdre de temps.

Et ils chargèrent deux mulets d’or et d’argent, prirent les deux meilleurs chevaux de l’écurie, et les voilà partis.

Quand le vieux sorcier et sa femme se réveillèrent, ils virent tout de suite que leur fille était partie, emmenant deux mulets chargés d’or et d’argent et les deux meilleurs chevaux de l’écurie.

— Cours à la poursuite de notre fille, dit la sorcière au sorcier ; elle n’est pas partie seule et malheur à celui qui l’a enlevée !

Cependant Pipi et sa compagne fuyaient, avec la rapidité du vent. La jeune sorcière s’attendait bien à être poursuivie, aussi disait-elle de temps en temps à son libérateur :

— Regarde derrière toi ; ne vois-tu rien venir ?

— Si ! je vois le chemin rempli d’une fumée épaisse qui s’avance sur nous !

— C’est mon père ! Nos chevaux, les mulets avec l’or et l’argent vont être changés en une glace, dont une extrémité touchera la terre, et l’autre ira se perdre dans les nuages, pour arrêter la fumée ; et nous deux nous serons à nous chauffer au soleil de l’autre côté de cette glace. —

Ce qui fut fait sur le champ, comme elle l’avait dit. La fumée, — c’est-à-dire le vieux sorcier, — arrivée à la glace, s’arrêta un moment, ne pouvant aller plus loin, puis elle rétrograda.

— Poursuivons notre route, dit alors la jeune sorcière.

Et les voilà aussitôt rendus tous à leurs formes premières, et de poursuivre leur route, sans perdre de temps.

Quand le vieux sorcier revint au château : — comment, lui dit sa femme, tu ne les ramènes donc pas ?

— J’ai trouvé tout-à-coup une glace immense, dont une extrémité touchait la terre et l’autre se perdait dans les nuages ; elle barrait complètement le passage et je n’ai pas pu aller plus loin.

— Imbécile ! cette glace c’était les chevaux et les mulets chargés d’or et d’argent, et eux se chauffaient au soleil, de l’autre côté ; Retourne, vite, et ramène-les, cette fois.

Et le vieux sorcier se remit en route.

— Regarde derrière toi, dit encore la jeune sorcière à Pipi ; ne vois-tu rien venir !

— Si !…

— Que vois-tu ?

— Toujours une grande fumée qui s’avance rapidement sur nous !

— C’est encore mon père ! — Nos mulets et nos chevaux chargés d’or et d’argent vont être changés en fontaine, et nous deux, nous serons au fond de l’eau, sous la forme d’un miroir resplendissant.

Ce qui fut fait aussitôt. — Le vieux sorcier fut tout étonné de trouver une fontaine qu’il n’avait jamais vue, sur une route qui lui était si bien connue. Qu’est-ceci ? s’écria-t-il. Et il s’arrêta pour examiner la fontaine. — Comme cette eau est claire ! on dirait un miroir resplendissant ! — Et il ne se lassait pas de s’y mirer. Mais, au bout de quelque temps, ne voyant pas autre chose, il retourna sur ses pas.

Dès qu’il fut parti, Pipi et la jeune sorcière, les chevaux et les mulets reprirent leur forme naturelle, et ils se remirent en route.

La sorcière, voyant son mari revenir encore seul, s’écria en colère :

— Comment, encore seul !…

— Ma foi, je n’ai trouvé qu’une fontaine au bord de la route, et dans cette fontaine, qui m’était inconnue, l’eau brillait comme un miroir, et je ne pouvais en détacher mes yeux.

— Triste sorcier que tu fais, en vérité ! — Les pierres de la fontaine, c’étaient les chevaux et les mulets chargés d’or et d’argent ; l’eau, c’était l’or et l’argent ; et ce beau miroir, — car c’en était bien un, — c’était notre fille et son ravisseur ! Il faut que j’aille, à présent, avec toi, car tu ne fais que des bêtises !

Et les voilà de partir tous les deux ensemble.

— Regarde derrière toi, dit la jeune sorcière, à Pipi ; ne vois-tu rien venir !

— Si !…

— Que vois-tu ?

— De la fumée et du feu, plein le chemin ! —

— Ah ! c’est ma mère qui vient, à présent, avec mon père ! Cette fois, nous aurons plus de peine à nous tirer d’affaire. Nos chevaux et nos mulets vont être changés en pont ; l’or et l’argent, en rivière ; toi, en saule, au bord de la rivière, et moi, en anguille, au fond de l’eau. Ma mère ne sera pas aussi facile à dérouter que mon père, et il me faudra lui livrer un combat terrible ; mais si nous l’emportons, nos peines seront finies, et ils n’auront plus aucun pouvoir sur nous.

Et aussitôt, voilà une rivière, un pont sur la rivière, un saule au bord et une anguille au fond de l’eau.

Le sorcier et la sorcière arrivèrent, avec un vacarme épouvantable. La sorcière, qui était sous la forme d’une flamme, reconnut sa fille, devenue anguille au fond de l’eau. Elle se changea aussitôt en une grosse truite, pour la poursuivre, et voilà un combat terrible entre la mère et la fille. Le vieux sorcier, qui était arrivé sous la forme de fumée, reconnut le ravisseur de sa fille, devenu saule, et il se changea en cognée pour frapper le saule. Mais la cognée ne put l’entamer, et, à chaque coup, elle rebondissait et s’émoussait. C’était son petit livre qui protégeait encore Pipi.

Le combat entre la truite et l’anguille fut long et avec des chances diverses. Mais l’anguille finit par enlacer si fortement la truite, qu’elle allait l’étouffer, si elle ne se fut avouée vaincue.

Alors le vieux sorcier et la vielle sorcière s’en retournèrent chez eux, sous forme de fumée et de flamme, avec un bruit épouvantable, au milieu du tonnerre et des éclairs et en maudissant leur fille.

Pipi, la jeune sorcière, les chevaux et les mulets chargés d’or et d’argent, ayant repris leur forme première, continuèrent leur route, tranquilles sans et aucune inquiétude désormais.

Pipi conduisit la jeune sorcière chez son père et sa mère. Ceux-ci, ne le voyant pas revenir, portaient déjà son deuil, car ils le croyaient au pouvoir du Diable. Grande fut leur joie, vous pouvez le penser, de le revoir. Avec l’or et l’argent dont étaient chargés les mulets, ils étaient maintenant riches comme des princes, et un beau château s’éleva bientôt à la place où était auparavant leur pauvre chaumière.

La jeune sorcière fut baptisée par le parrain de Pipi ; puis, quand celui-ci eut atteint l’âge de vingt ans, ils se marièrent ensemble, et il y eut des noces et des festins magnifiques, pendant un mois entier.

Le grand père de la grand’mère de mon grand père, qui était un peu parent de Pipi, fut invité des noces, et c’est ainsi qu’il en vint des nouvelles dans ma famille, et que nous en avons gardé le souvenir, jusqu’aujourd’hui.


Conté par Barba Tassel, du bourg de Plouaret.
Novembre 1869.