Contes populaires de Basse-Bretagne/Les Compagnons qui viennent à bout de tout

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VIII


LES COMPAGNONS
QUI VIENNENT À BOUT DE TOUT


OU


LE MANGEUR, LE BUVEUR, LE COUREUR,
LE TIREUR ET FINE-OREILLE
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IL y avait une fois un vieux seigneur, qui avait trois fils. Il avait aussi un peu de bien, pas beaucoup. L’aîné de ses fils, qui se nommait Fanch, dit un jour à son père :

— Je veux voyager, pour chercher fortune.

— J’y consens, répondit le vieillard ; mais, je ne puis te donner que dix écus.

— Donnez-moi-les et je tâcherai de faire en sorte de me tirer d’affaire.

Et le voilà parti avec ses dix écus.

En arrivant à Rennes, il vit un homme qui bannissait, au son du tambour, sur les places et dans les carrefours de la ville, que le roi cherchait un homme pour lui construire un navire qui irait par eau et par terre. Sa récompense serait la main de la princesse, sa fille unique, à la condition pourtant qu’il la prît à court avec trois paroles, de manière à ce qu’elle ne pût lui répondre.

— Si je pouvais faire cela !... se dit Fanch ; je veux toujours essayer ; qui ne risque rien ne gagne rien.

Et il cria au bannisseur : — Je suis votre homme !

On le conduisit au palais du roi.

Le lendemain matin, on lui donna une cognée pour abattre, dans la forêt voisine, le bois nécessaire pour la construction du navire. Arrivé dans la forêt, il vit qu’on y avait déjà abattu beaucoup de bois, mais, qu’on l’avait enlevé, et il se dit :

— Je vois que je ne suis pas le premier à tenter l’aventure, et que beaucoup d’autres m’ont précédé ici.

Il se mit pourtant courageusement à l’ouvrage.

A midi, il s’assit sur le gazon, à l’ombre d’un vieux chêne, pour manger un morceau, du pain et du beurre et une crêpe de sarrazin, avec une bouteille de cidre. Une pie sautillait de branche en branche, au-dessus de sa tête, en disant :

— Part pour moi aussi ! part pour moi aussi !

— Laisse-moi tranquille, Margot-la-Pie, lui dit Fanch, impatienté, et va ailleurs chercher ton dîner.

— Quel travail fais-tu là ? reprit la Pie.

— Des cuillères, peut-être !... répondit Fanch, ironiquement.

— Des cuillères ? soit. Des cuillères ! des cuillères ! !... répliqua la Pie.

Et elle s’envola.

Quand il eut terminé son frugal repas, Fanch se remit à la besogne. Mais, à chaque coup de cognée, il détachait, à présent, une cuillère de l’arbre qu’il voulait abattre.

— Voici qui est étrange ! se dit-il ; il faut qu’il y ait de la sorcellerie là-dedans !

Et il jeta sa cognée et s’enfuit, en courant, vers la maison de son père.

En le voyant revenir, le vieillard lui dit :

— Ton voyage n’a pas été long, mon fils.

— Non, mon père, j’ai réfléchi que je ferais mieux de rester à la maison avec vous, et je suis revenu.

Il ne dit rien à personne de ce qui lui était arrivé.

Le second fils, nommé Hervé, voulut partir aussi. Son père ne lui donna que cinq écus.

En arrivant à Rennes, il entend aussi bannir, dans les carrefours et les rues de la ville, que le roi promet la main de sa fille unique à l’homme, quel qu’il soit, qui lui construira un navire pour aller sur terre comme sur mer. Il veut tenter l’aventure, comme son aîné, et le lendemain, après avoir passé toute la matinée à abattre des arbres dans la forêt, comme il mangeait un morceau, assis contre le tronc d’un chêne, il entendit une voix qui disait, au-dessus de sa tête :

— Part pour moi aussi ! Part pour moi aussi !

Impatienté, il lui dit :

— Laisse-moi tranquille, Margot-la-Pie, et va-t’-en au diable.

— Qu’es-tu venu faire ici ? demanda la Pie.

— Des fuseaux, peut-être !... répondit Hervé.

— Des fuseaux ? soit, reprit l’oiseau, qui s’envola en criant : — Des fuseaux ! des fuseaux !..,

Quand Hervé se remit au travail, à chaque coup de cognée dont il frappait le tronc d’un arbre, il en jaillissait un fuseau.

— C’est, pour sûr, de la sorcellerie ! s’écria-t-il, effrayé.

Et il jeta là sa cognée et s’en retourna aussi à la maison, comme son aîné.

Le plus jeune, un enfant chétif et maladif, et que l’on nommait Cendrillon (Luduenn), dit alors :

— Moi, je veux partir aussi.

— Mon pauvre enfant ! lui dit son père, tu espères réussir, là où tes deux aînés ont échoué ?

— Laissez-moi partir, mon père, à la grâce de Dieu ; peut-être serai-je plus heureux ; qui sait ?

On lui donna un écu de six livres, seulement, et il se mit en route.

A Rennes, il entendit aussi bannir ce qu’avaient entendu ses frères, et voulut, comme eux, tenter l’aventure.

Le voilà dans la forêt. Il travaille courageusement, toute la matinée, et à midi, il s’assit sur le gazon, contre le tronc d’un vieux chêne, pour manger un morceau et se reposer un peu. La Pie se fit encore entendre, au-dessus de sa tête :

— Part à moi aussi ! Part à moi aussi ! Il leva les yeux, l’aperçut et dit :

— Oui, chère bête du bon Dieu ; tu auras aussi ta part.

Et il lui jeta quelques miettes de pain, sur le gazon. La Pie les mangea, puis demanda :

— Qu’es-tu venu faire ici ? lui demanda la pie.

— J’ai entendu bannir, dans la ville voisine, que le roi donnerait sa fille en mariage à l’homme, quel qu’il fût, qui lui construirait un navire propre à aller par terre et par eau. J’ai voulu tenter l’aventure, pour venir en aide à mon père, qui n’est pas riche, et je mets ma confiance et mon espoir en Dieu.

— Bonne réussite et bon navire ! dit la Pie.

— Que Dieu t’entende, chère bête du bon Dieu !

Luduenn se remit à l’ouvrage, et, à chaque coup de cognée, il jaillissait des arbres qu’il frappait une pièce propre à entrer dans la confection d’un navire et admirablement travaillée. Et ces pièces se rapprochaient, s’ajustaient et prenaient d’elles-mêmes la place qui leur convenait, de telle sorte, qu’avant le coucher du soleil, le navire était terminé et parfait. Il monta sur son navire, et il le dirigeait à sa volonté, et sur terre et sur l’eau. Il rencontra sur sa route un homme qui léchait et rongeait des os, dans une douve.

— Que fais-tu là ? lui demanda-t-il.

— Je me meurs de faim, et je ronge ces os abandonnés ici par les chiens.

— Viens avec moi, et je te procurerai à manger.

— Je ne demande pas mieux.

Et l’homme monta dans le navire, et les voilà deux.

Un peu plus loin, ils rencontrèrent un autre homme, près d’une fontaine.

— Que fais-tu là ? lui demanda Luduenn.

— Je viens de tarir cette fontaine, en y buvant, répondit-il, et j’attends qu’elle se remplisse, pour la tarir de nouveau, car j’ai encore soif.

— Viens avec nous, et tu auras à boire, à discrétion.

— Je ne demande pas mieux, répondit il.

Et il monta aussi dans le navire, et les voilà trois, à présent.

Ils se remirent en route et rencontrèrent, un peu plus loin, un autre individu, qui avait une pierre meulière attachée à chacun de ses pieds, et qui courait néanmoins.

— Que signifie cet exercice ? lui demanda Luduenn.

— Je cherche à prendre un lièvre, qui va passer par ici.

— Et tu t’attaches des pierres meulières aux pieds, imbécile ?

— Oui, car je vais trop vite, et, malgré mes pierres meulières, je devance toujours le lièvre

— Veux-tu venir avec nous et partager notre sort ?

— Je ne demande pas mieux.

Et il entra aussi dans le navire, et les voilà quatre.

Ils se remirent en route, et rencontrèrent bientôt un autre individu tenant à la main un arc tendu et visant un objet invisible pour eux.

— Que fais-tu là ? lui demanda Luduenn.

— Je vise un lièvre que je vois là-bas, sur la montagne de Bré ; ne le voyez-vous pas vous-mêmes ?

— Comment veux-tu que nous voyions un lièvre, sur la montagne de Bré, à quatre lieues d’ici ?

En ce moment, la flèche partit et le tireur dit :

— Voilà ! je l’ai tué roide. Mais, il y a loin d’ici à la montagne, et je crains que le lièvre n’ait été emporté par un autre, quand j’arriverai, comme cela m’arrive presque toujours.

— Allons ! l’homme aux pierres meulières, dit Luduenn, va nous chercher le lièvre.

Et l’homme aux pierres meulières partit, plus rapide que le vent, et rapporta le lièvre, en un instant.

— Tu es un fin tireur, dit Luduenn ; viens avec nous et tu partageras notre sort.

— Je veux bien, répondit le tireur.

Et il monta sur le navire, et les voilà cinq. Plus loin, ils rencontrèrent un autre individu, l’oreille appliquée contre terre.

— Que fais-tu là, dans cette posture ? lui demanda Luduenn.

— J’ai semé de l’avoine par ici, hier, répondit-il, et je l’écoute pousser.

— Il faut donc que tu aies l’ouïe bien fine pour entendre l’herbe pousser ; si tu veux venir avec nous, tu partageras notre sort, et je crois que tu n’auras pas lieu à regrets, car six hommes comme nous doivent venir à bout de tout.

— Je veux bien, dit Fine-Oreille.

Et il monta aussi sur le navire.

Les voilà six, à présent, et six gaillards. Ils se remirent en route, et rencontrèrent bientôt une vieille femme, qui allait au marché vendre des œufs, qu’elle portait dans un panier.

— Combien la douzaine, grand’mère ? lui demanda Luduenn.

— Six sous, Messieurs, répondit la vieille.

— Donnez-m’en un, seulement, et prenez cet écu de six livres.

— Que Dieu vous bénisse, mon bon seigneur, répondit la vieille.

Tôt après, ils passèrent par un champ où des paysans traçaient des sillons, à la charrue. Luduenn leur demanda :

— Combien voulez-vous de votre évêque[1] ?

— Deux réales (dix sous), lui répondit-on.

— Donnez-le-moi, voilà un écu de six francs. Et il leur jeta un écu de six francs, et prit le bâton de charrue.

— Quand vous en voudrez d’autres, à ce prix, lui crièrent les laboureurs, vous n’aurez qu’à le dire.

Comme ils approchaient de la ville, ils virent un jeune garçon qui se disposait à faire (sauf votre respect) ce que le laquais du roi ne peut pas faire pour lui.

— Ponds là-dedans, mon garçon, lui dit Luduenn, en lui présentant son chapeau.

— Ne vous moquez pas de moi, répondit l'enfant.

— Je ne me moque pas de toi ; fais ce que je te dis, et je te donnerai un écu de six livres ; tiens le voilà !

Et il lui jeta un écu de six livres. Le gars, séduit par une telle générosité, fit ce qu’on lui demandait et dit, en tendant son chapeau à Luduenn : — Quand vous en voudrez d’autre, pour le même prix, songez à moi.

Les six compagnons se remirent en route et entrèrent, tôt après, avec leur navire, dans la cour du palais royal.

La première partie de l’épreuve était heureusement accomplie ; la seconde allait commencer.

La princesse était sur son balcon, l’air farouche, et toute rouge. Elle craignait peut-être que ce chétif et malingre rustre ne vînt à bout de son entreprise.

— Vous avez la crête bien rouge, là-haut, princesse, lui dit Luduenn.

— C’est que probablement j’ai le cul chaud, répondit-elle.

— Assez chaud pour y cuire un œuf ?

— Peut-être bien, si vous en aviez un ?

— Voici !...

Et il lui montra l’œuf qu’il avait achète à la vieille femme qui se rendait au marché.

— Et un bâton recourbé pour le retirer ? reprit la princesse.

— Aussi !... répondit Luduenn, en lui montrant le bâton de la charrue.

— Merde !... dit-elle, dépitée.

— A votre service, princesse !

Et il lui tendit son chapeau, qui ne contenait pas des roses, comme on sait.

La princesse ne trouva pas de réponse, cette fois, et, tournant le dos, elle rentra dans sa chambre, fort irritée.

— Votre fille m’appartient, sire, dit Luduenn au roi ; voici le navire que vous m’avez demandé, qui marche sur terre comme sur l’eau, et la princesse s’en est allée, vaincue et ne trouvant plus de réponse.

— Cela ne suffit pas, et il te faudra faire bien autre chose, avant d’avoir ma fille, répondit le roi, furieux.

— J’ai rem.pli toutes les conditions, sire ; à vous de tenir votre parole, à présent, car un roi ne doit jamais manquer à sa parole... Mais, je ne veux pas y regarder de si près ; que vous faut-il encore ? Dites, et ce sera fait.

— Eh bien ! j’ai dans mes étables quarante bœufs gras, et il faut que toi ou un de tes compagnons les mange, seul, en huit jours.

— Ce sera fait, sire, soyez tranquille à ce sujet.

Et s’adressant à son compagnon Mange-Tout :

— Tu as entendu, Mange-Tout ?

— Quarante bœufs en huit jours, s’écria Mange-Tout ; quelle chance ! Je vais donc enfin pouvoir manger mon content ! Il y a assez longtemps que je me serre le ventre ! Je veux commencer tout de suite.

Et il ouvrit une bouche large et profonde comme un antre, et munie de grandes dents, d’une blancheur éclatante. En quatre jours, les quarante bœufs eurent disparu dans ce gouffre, et il disait encore : — C’est déjà tout ?...

Le roi était très contrarié d’avoir ainsi perdu ses quarante bœufs gras, qu’il réservait pour un grand festin, qu’il devait donner.

— Ce n’est pas tout, dit-il à Luduenn ; après manger, il faut aussi boire. J’ai là cinquante tonneaux de vin aigri, dont je ne sais que faire, et il faut que toi ou un des tiens les boive, seul, eu cinq jours, afin que j’en aie de meilleur.

— C’est ton affaire, Bois-Tout, dit Luduenn, en s’adressant à son second compagnon.

— Qu’on me mène à la cave, dit Bois-Tout, et vous allez voir si je me fais prier pour boire du vin !...

Pour le soir du troisième jour, les cinquante tonneaux étaient vides.

— Qu’est-ce donc que cet homme et ses compagnons ? se disait le roi, inquiet, et ne sachant comment s’en débarrasser. Un de ses ministres lui dit :

— Vous avez sire, dans votre cuisine, une servante qui n’a pas son égale au monde, à la course. En une demi-heure, elle va puiser de l’eau à une fontaine, qui est à trois lieues d’ici, et revient avec trois pichets pleins, un sur la tête et un autre à chaque main. Dites à cet homme qu’il lui faudra, demain matin, accompagner la servante à la fontaine, et être de retour aussitôt qu’elle, avec trois pichets pleins d’eau.

— C’est vrai, répondit le roi.

Et il fit appeler Luduenn et lui dit ce qu’il aurait à faire, le lendemain matin,

— Ce sera fait, répondit-il tranquillement,

Et il dit à son coureur, qui dormait, au pied d’une meule de foin :

— Allons, debout, Attrape-Tout ! Voici une occasion de te dégourdir les jambes.

— Qu’y a-t-il pour votre service, maître ? demanda-t-il, en se redressant de toute sa hauteur.

— Le roi a, dans sa cuisine, une servante qui est, paraît-il, une bonne coureuse. En une demi-heure, elle va puiser de l’eau à une fontaine, qui est à trois lieues d’ici, et s’en retourne avec trois pichets remplis d’eau. Demain matin, tu l’accompagneras à la fontaine, d’où tu rapporteras aussi trois pichets pleins d’eau, et j’espère bien que tu seras de retour avant elle, et ne te laisseras pas vaincre par une femme.

— Dormez tranquille, là-dessus, répondit le coureur.

Le lendemain matin, la servante et le coureur Attrape-Tout partirent ensemble pour la fontaine. Quand ils eurent rempli leurs pichets, la servante dit à son compagnon :

— Asseyons-nous, un peu, sur l’herbe, et causons ; nous avons bien le temps, n’est-ce pas ?

Et ils s’assirent. Mais, comme elle était sorcière, elle endormit Attrape-Tout, en le regardant, et partit, après lui avoir mis sous la tête, en guise d’oreiller, la tête décharnée et blanchie d’un cheval mort, qui se trouvait là, près de l’eau[2]. Fine-Oreille avait entendu les paroles de la servante, il entendait aussi ronfler Attrape-Tout, et il dit à Luduenn :

— La servante et Attrape-Tout se sont assis, pour causer, auprès de la fontaine, puis Attrape-Tout s’est endormi, et je l’entends ronfler.

— Vite, Bon-Œil, regarde un peu du côté de la fontaine, et dis-nous ce qui s’y passe.

Bon-Œil regarda du côté de la fontaine, et dit :

— Je vois Attrape-Tout qui dort, près de la fontaine, avec la carcasse d’une tête de cheval sous la tète, en guise d’oreiller ; je vois aussi la servante qui revient, en toute hâte, avec ses trois pichets pleins.

— Prends ton arc, lui dit Luduenn, et, d’un coup de flèche, chasse la tête de cheval qui est sous la tête d’Attrape-Tout, afin de le réveiller ; et vise bien, et prends garde de le tuer.

Et Bon-Œil, le bon tireur, prit son arc, visa et chassa, avec sa flèche, la tête de cheval de dessous la tête d’Attrape-Tout. Celui-ci se réveille du coup, saisit ses pichets pleins et part, avec une telle vitesse, qu’il arriva encore avant la servante, au grand étonnement du roi et de ses courtisans.

— J’ai encore gagné, sire, dit Luduenn au roi, et je réclame le prix de la victoire, la main de la princesse, votre fille.

— C’est juste, répondit le roi, et, comme j’aime mieux t’avoir pour ami que pour ennemi, tu seras mon gendre, et le mariage sera célébré, sans autre délai.

Les noces eurent lieu, en effet, dans la huitaine, et il y eut, à cette occasion, de grands festins et de belles fêtes.

Le vieux roi mourut, peu de temps après, et Luduenn lui succéda sur le trône. Il appela auprès de lui son vieux père et ses frères, et ils vécurent tous heureux ensemble.


Conté par Catherine Doze, femme Colcanab, maçon,
à Plouaret. — Janvier 1869.





  1. Nos paysans bretons appellent ainsi un bâton dont un bout est recourbé comme la crosse d’un évêque, et qu’ils emploient pour débarrasser le soc de la charrue des pierres et des herbes qui en ralentissent la marche.
  2. Cet épisode de la tête de cheval mort servant d’oreiller au coureur, pendant son sommeil, et de l’habile tireur qui le réveille, se retrouve mot pour mot dans le conte des frères Grimm : Les six compagnons qui viennent à bout de tout.