Fables d’Ésope (trad. Chambry, 1927)/Le Charbonnier et le Foulon

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Traduction par Émile Chambry.
FablesSociété d’édition « Les Belles Lettres » (p. 28r).
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LE CHARBONNIER ET LE FOULON


Un charbonnier qui exerçait son métier dans une certaine maison, ayant vu un foulon établi près de lui, alla le trouver et l’engagea à venir habiter avec lui, lui remontrant qu’ils en seraient plus intimes et qu’ils vivraient à moins de frais, n’ayant qu’une seule demeure. Mais le foulon lui répondit : « C’est pour moi totalement impossible : car ce que je blanchirais, tu le noircirais de suie. »

La fable montre qu’on ne peut associer des natures dissemblables.