Histoire de l’abbaye d’Hautecombe en Savoie/II-CHAPITRE XIII

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CHAPITRE XIII


Administrations diverses de l’abbaye d’Hautecombe dans la ville de Lyon. — Jean de Faverges lui donne la maladrerie de Sainte-Marie-Madeleine. — Jacques, abbé, succède à Étienne. — Contestations au sujet de la juridiction de Lavours et de Lignin. — Inhumation d’Agnès, comtesse de Genevois.

Une étude intéressante pourrait être faite sur l’extension successive des droits de la Maison de Savoie dans le Lyonnais. Elle devint une des familles puissantes de cette province, soit par l’influence de ses membres appelés à en occuper le siège métropolitain, soit par les guerres, soit par l’hommage que lui offrirent volontairement divers monastères et seigneurs laïques. L’abbaye d’Hautecombe, constamment favorisée de sa protection, participa à cette prospérité et eut des droits à exercer dans Lyon même, depuis une époque reculée. Nous devons laisser de côté ce qui concerne spécialement l’histoire de cette dynastie, et nous nous bornerons à exposer ce qui se rattache directement à notre monographie.

Vers la fin du xiie ou dans le courant du xiiie siècle, l’administration de l’Aumône générale de Lyon, établissement destiné aux pèlerins, et la charge attachée à cet établissement d’entretenir le pont voisin jeté sur le Rhône, auraient été confiées aux moines d’Hautecombe[1]. Plus tard, en 1308, sous la prélature de l’abbé Conrad, Pierre de Savoie, archevêque de Lyon[2], y ajouta l’administration du Grand-Hôpital ou Hôtel-Dieu.

Fondé, de 542 à 546, par le roi Childebert et son épouse Ultrogothe, cet hôpital avait été placé sous la direction de Sacerdos, archevêque de Lyon, qui avait beaucoup contribué à sa création. Les successeurs de Sacerdos choisiront pour l’administrer des personnes laïques. Ce ne fut qu’en 1182 que l’archevêque Bellemain, cédant à l’usage, généralement établi à cette époque, de confier à des religieux les établissements hospitaliers, appela des moines cisterciens pour remplacer l’administration laïque. De quel monastère dépendaient-ils ? Nous l’ignorons. Mais ils furent, à leur tour, remplacés par des religieux du couvent d’Hautecombe, à la date ci-dessus. Étienne de Verdet, successeur de l’abbé Conrad, « considérant que le pont du Rhône, reconstruit par ses religieux, partie en pierres, partie en bois, menaçait ruine de tous côtés ; que sa réparation devenait trop coûteuse pour le monastère ne possédant aucune forêt dans les environs ; et qu’en outre, l'Aumône et l’Hôpital de Lyon étaient grevés de dettes, obtint l’autorisation de se décharger de cette double administration et de la transmettre à l’abbaye, de la Chassagne, plus voisine de Lyon. Pour accomplir cette cession, Jean de Braissy, abbé de la Chassagne, donna à celui d’Hautecombe 1,100 livres viennoises, monnaie de Savoie, ce qui équivaudrait à 28,930 fr. de notre monnaie[3]. »

Quelques années plus tard, le monastère d’Hautecombe était appelé à prendre, dans la même ville, la direction d’un autre établissement hospitalier.

À cette époque, des maisons de refuge, appelées léproseries, recluseries, maladreries ou maladières, destinées à enfermer les lépreux et même des ermites volontaires, s’élevaient autour des villes. La lèpre, maladie de l’Orient, déjà connue en Europe sous les rois lombards, s’y répandit surtout au temps des croisades. Elle se développa avec tant d’intensité, que, dans le xiiie siècle, dix-neuf mille léproseries existaient dans la chrétienté. En outre, beaucoup d’infortunés, atteints de cette maladie, erraient dans les campagnes, repoussés de porte en porte, se cachant dans les montagnes. Rien n’égale l’affreuse peinture que nos aïeux nous ont laissée de ce terrible fléau, aujourd’hui presque disparu. « La face ressemblait à un charbon demi-éteint ; elle était parsemée de pustules très dures, à la base verte, à la pointe blanche. Le front était sillonné de plaies profondes, d’une tempe à l’autre. Les yeux étaient sanguinolents, le nez rongé et ulcéré ; la voix ressemblait à l’aboiement d’un chien enrhumé[4]. »

Quoique située à l’extrême occident de l’Europe, la France ne fut pas exempte de ce fléau. On comptait sur son sol deux mille léproseries. Onze, dont les titres furent constatés par de Colonia, s’élevaient autour de Lyon ; mais cet historien estime qu’il en a existé un bien plus grand nombre. Trois de ces onze maisons étaient réservées aux femmes : les léproseries de Sainte-Madeleine, de Sainte-Marguerite et de Sainte-Hélène[5]. Jean de Faverges, habitant de Lyon, mu par un sentiment de piété et d’humanité, demanda à Louis de Villars, archevêque de Lyon, l’autorisation de créer, « dans la maison de la maladrerie de la bienheureuse Marie-Madeleine, située au-delà du Rhône, » à la Guillotière, un hôpital où il y aurait, indépendamment du logement des personnes de service, treize lits garnis[6], destinés aux pauvres et spécialement aux colporteurs, qui recevraient, pendant la nuit, au moins une réfection. Il constitua d’abord, dans ce but, à ladite maison de la maladrerie de Sainte-Marie-Madeleine, en sus des autres rentes de cet établissement, 20 livres viennoises, sans préjudice de ce qu’il donnerait s’il obtenait la faculté de construire un hôpital ; et il se réserva, pour lui et pour ses successeurs universels, jusqu’au troisième inclusivement, l’administration de cette maison et du futur hôpital, tant lui que ses successeurs, ne voulant cesser d’améliorer ce double établissement.

Ce pieux désir fut bien accueilli. Sur le conseil du cardinal Guillaume, de Pierre d’Esthalon, chanoine de Saint-Just, official de Lyon, les concession et organisation de cet hôpital furent ratifiées par le doyen et le chapitre de l’église primatiale de Lyon, par Pierre de Savoie, archevêque élu et consacré de cette ville, avec la condition que chaque archevêque de Lyon recevrait, après sa consécration, 2 florins d’or pour la reconnaissance qu’il ferait de cet hôpital.

Jean de Faverges construisit cet établissement et l’administra pendant quelque temps ; puis, voulant se décharger de cette administration, il la confia aux moines d’Hautecombe.

L’acte par lequel il la leur délégua est assez long et fort curieux par la prolixité exubérante des formules dont se servaient à cette époque les notaires impériaux et apostoliques. Le publiant en entier au n° 22 des Documents, nous n’en donnerons ici que le résumé.

Amédée le Grand, oncle de l’archevêque Pierre, régnait alors sur les États de Savoie. Il avait, dans le Viennois, des droits assez étendus pour qu’il eût un juge de cette province. Aussi, l’acte de concession aux moines d’Hautecombe est reçu par deux notaires, mandataires : l’un, de Girta d’Herbey (de Herbesio), juge dans le Viennois, pour le comte de Savoie ; l’autre, de Pierre d’Esthalon, officier de la curie lyonnaise. C’est devant eux que « Jean de Faverges, le 13 mai de l’année pascale 1319[7] et la troisième année du pontificat de Jean XXII, par une pieuse et constante affection pour l’ordre cistercien, et spécialement pour le monastère d’Hautecombe, l’abbé et les autres religieux qui l’habitent ; par la confiance qu’il a en leurs messes, prières et autres bonnes œuvres, qui, jour et nuit, dans cette maison, s’élèvent vers Dieu, et dont la participation est libéralement accordée à ceux qui la demandent ; considérant, en outre, que les religieux d’Hautecombe administreront les revenus et les droits de cet hôpital et de la maladrerie de la manière la plus profitable au regard de Dieu et du peuple, et que ces établissements ne pourront que prospères, dorme à Dieu, pour lui et ses successeurs, et transmet à l’abbé et au couvent d’Hautecombe, par donation pure, spontanée et irrévocable, la maladrerie située au delà du Rhône, du côté du château de Bechivelleyn[8], et l’hôpital, soit xenodochium, qu’il a déjà fait construire, et tous les biens et droits quelconques dépendant de cette maladrerie.

Les nombreuses clauses qui accompagnent cette libéralité ont été consenties, et leur exécution a été promise, la main sur les saints évangiles, par le donateur et par son épouse Mathias, par Jean de Burgond, moine et représentant de l’abbaye d’Hautecombe. On y lit :

1° Que le donateur sera enseveli dans un tombeau qu’il a fait construire dans la chapelle de ladite léproserie ;

2° Qu’à cette chapelle, deux ou, tout au moins, un religieux d’Hautecombe seront constamment attachés, pour célébrer les offices divins à l’autel de la Sainte-Croix du bienheureux Lazare[9] pour le salut de l’âme du donateur, de ses ancêtres et de ses bienfaiteurs ; et si ces religieux ne pouvaient pas y dire la sainte messe tous les jours, il y sera suppléé dans le monastère d’Hautecombe ;

3° Dans l’hôpital qu’il a construit et qu’il pourra, sa vie durant, améliorer et augmenter, le donateur veut que lesdits religieux reçoivent et entretiennent des pauvres voyageurs[10] ou même d’autres pauvres, si cela leur paraît opportun, ainsi que le donateur l’a fait jusqu’alors ;

4° Les lépreux ou autres infortunés recueillis dans la maladrerie seront affranchis de toute servitude et de toute dette, selon le mode suivi jusqu’à ce moment par Jean de Faverges et par ses prédécesseurs[11] ;

5° Les 20 livres dues annuellement à la maladrerie par le donateur seront garanties par une affectation spéciale sur son tènement de Larden, proche de ladite maladrerie, et seront, au besoin, payées par ses successeurs ;

6° Tous les animaux qui se trouveront dans ladite léproserie, au décès du donateur, appartiendront à ses héritiers, moins 8 paires de bœufs et 60 moutons, que les religieux prélèveront et qui seront, au besoin, complétés par lesdits héritiers ;

7° Si son épouse lui survit, elle aura droit annuellement, sur les revenus de l’hôpital, à 10 ânées[12] de froment et 3 de farine de pur froment ;

8° Le donateur se réserve, pendant sa vie, l’usufruit des biens de ladite maladrerie et leur gestion, comme il l’a fait jusqu’à présent ; mais il ne pourra point les aliéner ; il veut, néanmoins, que lesdits religieux entrent en possession desdits biens et en assument les charges ;

9° Son domaine de Bolmont, donné en emphytéose aux enfants d’Henri de Faverges, reviendra à l’établissement après la mort du deuxième et dernier dudit Henri ;

10° Après la mort de son neveu, Jean de Faverges, chanoine de Saint-Nizier, la dîme sur Macerola, qu’il lui a octroyée, reviendra à la maladrerie ; 11° Si le donateur vient à mourir deux mois ou environ avant la fête de saint Jean-Baptiste, les trois quarts de la récolte appartiendront à la maladrerie et l’autre quart aux moines qui y résideront, pour en faire l’usage qu’ils estimeront.

Le donateur se dessaisit de tous les droits ci-dessus et en investit l’abbé et le couvent, qui sont ainsi substitués à lui et à ses trois successeurs, sous la réserve des conditions posées : de telle sorte que l’abbé et le couvent d’Hautecombe deviennent les véritables recteurs et maîtres de la maladrerie.

L’acte de concession est passé dans le verger de la recluserie de Saint-Marcel, en présence du frère Étienne de Ruynel, reclus de cette maison ; de Jacquemet de Faverges, neveu du donateur, et d’Acharia de Sorisio, notaire de Lyon. Il est scellé, à la réquisition du donateur, de sa femme et du procureur d’Hautecombe, par l’official, qui y appose le sceau de la curie lyonnaise, et par le juge du Viennois, qui y appose le sceau du comte de Savoie. Il est signé par Étienne Marchisius, clerc, notaire du Saint-Siège apostolique et du saint empire romain, et par Pierre de Belley, clerc et notaire du saint empire romain, intervenant au nom du comte de Savoie, seigneur de Viennois, où se trouvait une partie des biens cédés.

L’abbaye conserva l’administration de cet établissement jusqu’au règne d’Henri IV, qui attribua à l’ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel toutes les léproseries de son royaume.

Vers la même époque où Jean de Faverges affermissait les droits de l’abbaye d’Hautecombe dans la cité lyonnaise, Louis II, sire de Vaud, lui confirmait[13] les libéralités octroyées par son père sur Lavours et Lignin[14], libéralités qui devinrent l’occasion de nombreux et interminables conflits entre l’abbaye et les juges des châtellenies et bailliages de la contrée. Les archives de Turin nous ont conservé de nombreux dossiers relatifs à ces conflits de juridiction.

Le 11 juillet 1325, Jean de Foraz, juge de Louis II, sire de Vaud, dans le Bugey et le Vairomey, provinces comprises dans l’apanage de ce prince, avait condamné, aux assises de Châteauneuf, Monin Blosius et son fils Jeannet, habitants de Lignin, à une peine pécuniaire. Richard d’Humilly, moine d’Hautecombe, métral, procureur et syndic de l’abbaye, représenta au juge qu’en vertu du testament de Louis Ier l’abbaye d*Hautecombe avait le mère et le mixte empire sur les hommes de Lavours, de Lignin, et lui exhiba les lettres patentes de confirmation de ces droits, signés par Louis II lui-même, l’année 1320, en présence de ses trois conseillers : Jacques, évêque de Belley ; François, official de Belley, et Albert Ruffi, son procureur. Sur la présentation de ces lettres, le juge révoqua sa sentence et défendit au châtelain de Châteauneuf de poursuivre les inculpés à raison de cette condamnation, ainsi qu’il résulte d’une autre décision rendue à Belley, le 15 juillet de la même année[15], mais qui ne fut cependant mise à exécution que l’année suivante, par Jacques de Saint-André, prieur de Belley, et Jean de Foraz, juge du sire de Vaud.

Vers la même époque, une autre difficulté surgit entre les officiers seigneuriaux et l’abbaye d’Hautecombe. Celui-ci a, de nouveau, recours aux lettres patentes de 1320, et Louis II confirme les droits du monastère, entre autres, celui de signer les mesures de blé et de vin, droit contesté par le châtelain de Rochefort[16].

En 1332, Humbert, prévôt de Viry, juge du Bugey et du Valromey pour Louis, seigneur de Vaud[17], ordonne au châtelain de Châteauneuf de ne point molester certains particuliers de Lignin à l’occasion de divers procès intentés contre eux, mais de les remettre à l’abbé d’Hautecombe.

Cette persistance des châtelains de Châteauneuf à ne point respecter la juridiction du monastère, se continua jusque dans le siècle suivant. Ce ne fut point, du reste, de leur part seulement que provenaient les difficultés qu’eut à éprouver cette maison religieuse dans cette partie de ses possessions. Elle eut aussi à lutter contre les habitants des paroisses voisines, qui empiétaient sur ses pâturages, dont Louis II, par autres patentes de 1320, avait réglé les limites contradictoirement avec les paroisses de Pollieu, Cressins, Rochefort, etc.

L’abbé Étienne, qui eut à subir ces premières contestations, eut pour successeur Jacques, dont le nom apparaît en 1327. Dans les dernières années de la prélature d’Étienne[18] ou pendant les premières de celle de Jacques, eurent lieu les funérailles d’Agnès, fille d’Amédée V. Elle avait épousé Guillaume III, comte de Genevois. Les conventions pour son futur mariage, retardé à cause du jeune âge des fiancés, avaient eu lieu, le 31 août 1297, au château d’Espéranche, en Dauphiné, résidence favorite d’Amédée V et de son fils Édouard[19]. Elle mourut, d’après la chronique d’Hautecombe, le 28 novembre 1322, et fut déposée à côté de sa mère, Sibylle de Baugé[20].

L’année suivante, eurent lieu les magnifiques funérailles du père de cette princesse, Amédée V. Son règne fut trop important et glorieux pour que nous ne nous y arrêtions pas quelques instants.

  1. Ce pont est aujourd’hui celui de la Guillotière. — Voir bulles de 1243, 1265 et 1268. (De Colonia, Histoire littéraire de Lyon.)
  2. Fils de Thomas III.
  3. Cibrario, Altac. — Dagier, Hist. de l’ Hôtel-Dieu de Lyon.
  4. De La Mare, Traité de la police. — Cibrario, Écon. polit., t. II, p. 103.
  5. Il en existait onze dans le décanat de Savoie, autant dans celui d’Annecy, dans les autres, à proportion. (Costa, Mém. hist., p. 195.)
  6. L’acte de donation porte : Lectos munitos cultura relsaltem materato lineaminibus et coopertorio dicto vulgariter Flacerata. — Voir Documents, n° 22.
  7. Sur les différentes époques dû l’on faisait commencer l’année au moyen-âge, voir, aux Notes additionnelles, le n° 2.
  8. Aujourd’hui Bechevelin. Châtellenie dont le chef-lieu était situé sur les bords du Rhône, au-dessous de la Guillotière, à l’endroit où l’on a construit une vitriolerie. (Bernard, Cartulaire de Savigny et d’Ainay.)
  9. Lazare, le lépreux de l’Évangile, devint le protecteur ou le patron des lépreux. De là vient aussi le nom de Lazaret.
  10. Colerios, littéralement, colporteurs. — Colerii, qui merces suas ad collum portant. (Dugange.)
  11. D’après une disposition de lois lombardes, les lépreux ne pouvaient ni vendre ni céder leurs biens.
  12. Annata : ce qu’un âne peut porter. Cette mesure était en usage dans certaines localités de la Savoie, et Bailly la mentionne dans son Traité des Lods.
    Aujourd’hui, elle existe encore sous le nom de sommée, du mot italien somaro, expression qui a passé dans le patois de notre province avec une légère modification.
  13. Par acte passé à Pierre-Châtel, le dimanche avant la fête de saint Laurent de l’année 1320. — Documents, n° 24.
  14. Communes situées au-delà du Rhône, entre Culoz et Belley, dans le Bugey.
  15. Voir Documents, n° 24.
  16. Archives de Cour, Abb., mazzo I, n° 8.
  17. Trois ans auparavant (1329), Guillaume de Moudon était juge du Bugey et du Valromey, comme l’indiquent ses lettres de remise, à l’abbé d’Hautecombe, d’un dossier criminel contre des habitants de Lignin.
  18. Vers cette époque (1316), fut enseveli à Hautecombe, dans le cloître, Guy de Seyssel, seigneur de Bourdeau, de la Serraz et de Cusy, mort sans enfants, et qui avait épousé Béatrix de Graisin. Son tombeau se voyait encore en 1657, au dire de Comnène.
    Nous avons là une nouvelle preuve que l’abbaye n’était pas une nécropole réservée exclusivement à la famille de Savoie.
  19. La dot fut de 10,000 livres, que son mari affecta sur les châteaux de Rumilly, d’Hauteville, d’Alby et de Charosse. — Parmi les témoins de ces conventions, figure un Guy de Seyssel, seigneur de Bourdeau. (Guichenon, Savoie, Preuves, p. 155.)
  20. Cette date est douteuse, car la notice nécrologique de cette princesse est inscrite dans la chronique ou obituaire d’Hautecombe, après celle d’Amédée V, mort en 1323.