La Chanson de Roland/Léon Gautier/Édition critique/Table générale

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Anonyme, édition de
Alfred Mame et Fils (p. 479-508).


TABLE GÉNÉRALE
PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES


Les Chiffres romains se rapportent au volume qui contient l’Introduction, le Texte et la Traduction du Roland.

Les Chiffres arabes se rapportent au volume complémentaire qui renferme les Notes, les Variantes et le Glossaire.

Tous nos chiffres se rapportent aux pages de l’un ou de l’autre volume. C’est par exception que nous avons quelquefois renvoyé le lecteur à la note de tel ou tel vers, sans omettre d’ailleurs de lui indiquer la page cette note est insérée. Toute méprise est impossible.


A

A. Phonétique de l’a. Par quelles voyelles, par quelles diphtongaisons l’a latin a-t-il été traduit dans le dialecte du Roland, 5.

ACCENT. Du rôle de l’Accent tonique dans la formation de notre langue (exemples tirés des mots canonicus et monachus, etc.), 160 et passim dans le Glossaire, où nous avons toujours donné les étymologies immédiates de chaque mot français. ═ Du rôle de l’accent tonique dans la versification latine rythmique et dans la versification française, li, lii. ═ De son influence sur la formation des mots et des assonances en ier. (V. Assonances en ier.) ═ Déclinaisons des Noms qui déplacent l’accent : emperere, empereür ; sire, seignur, 4 et 129.

ACQUIN. Résumé complet de cette Chanson de la fin du xiie siècle, 37, 38.

ADDITIONS. Le manuscrit d’Oxford présente des lacunes considérables : nous avons essayé de les combler à l’aide du manuscrit de Venise et des Remaniements. De là des Additions importantes que nous n’avons pas osé insérer dans le texte même du Roland et que l’on trouvera aux notes des vers 136 (p. 56), 230 (p. 68), 319 (p. 82), 432 (p. 88), 501 (p. 91), 792 (p. 107), 814 (p. 109), 1412 (p. 139), 1439 (p. 141), 1449 (pp. 142, 143), 1483 (pp. 144 et 145), 1629 (p. 149), 1680 (pp. 152, 153), 2056 (pp. 166, 167), 2187 (p. 174), 2201 (p. 175), 2227 (p. 176), 2246 (p. 177), 2283 (p. 178), 2300 (p. 182). ═ Les Rajeunisseurs avaient fait d’importantes additions au texte de la version primitive. Étude sur ces additions du xiiie siècle, Introd., c et suiv. et Notes, 131, 132, 159, etc. Voy. Remaniements.

ADENÈS. Auteur des Enfances Ogier et de Berte. V. Berte et Enfances Ogier.

ADJECTIFS. Théorie des Adjectifs qui n’ont qu’une seule et même déclinaison pour le masculin et le féminin, tel, grant, etc., 15. ═ Des Adjectifs ou pronoms possessifs mes, mis, ses, sis, etc., 20. ═ De l’Adjectif tant, et comment il est employé au singulier avec la force du pluriel, 84, 85.

ADVERBES. Des Adverbes qui prennent un s final, lequel n’a rien d’étymologique : unches, alques, etc., 21, 86, 94, 96. ═ Distinction entre issi et ici, 22, 23 ; — entre cum et cume, 16. ═ Si venant de sic, 95, etc.

AIMERI DE NARBONNE. Résumé de cette Chanson qui appartient au premier tiers du xiiie siècle, 270.

AIX-LA-CHAPELLE. Description du palais de Charlemagne à « sa chapelle d’Aix », d’après les seuls textes poétiques, 22. ═ Importance de ce nom dans un poëme : il désigne des Chansons plus anciennes que celles où Laon d’abord, puis Saint-Denis sont considérés comme le séjour des rois de France, lv et suiv.

ALEXANDRINS. Vers de douze syllabes. On trouve dans les Remaniements des couplets entiers en alexandrins, ciii. ═ Comparaison entre une laisse en alexandrins et le couplet correspondant en décasyllabes, ciii, civ. ═ Dans le texte même de la Bodléienne on trouve çà et là quelques dodécasyllabes, 95, 137, 195, etc.

ALFONSE X, roi de Castille et de Léon (1252-1284). Comment, dans la Cronica general, il écrit un Roncevaux à l’honneur de l’Espagne, cxlii. V. aussi Cronica general.

ALISCANS. Poëme qui ne nous est parvenu que sous une forme de la fin du xiie siècle, xxiii.

ALLEMAGNE. Comment la littérature française a précédé la littérature allemande, et comme quoi la légende de Roland a eu notamment, de l’autre côté du Rhin, une influence considérable, cxx. ═ Trois œuvres capitales attestent cette influence : 1° Le Ruolandes Liet, œuvre du curé Conrad, écrite vers le milieu du xiie siècle et qui est un calque de notre Roland, cxxi, cxxii ; 2° le Karl du Stricker (1230), cxxii, cxxiii ; 3° le Karl Meinet, compilation du commencement du xive siècle, cxxiii. ═ Étude sur les statues de Roland dans la basse Saxe ou Rolandssaülen : bibliographie et résumé de la question, cxxiii. ═ La légende de Roland en Allemagne depuis la fin du moyen âge jusqu’à nos jours, cxxv.

ALMACE, épée de Turpin, 169.

ALTABISCAR (Chant d’). Œuvre d’un faussaire, clxxi, clxxii.

ALVES. Ce sont les côtés de la selle, bien distincts des arçons, 148.

AMI. De l’Ami considéré comme un des types qui se rencontrent dans les Épopées primitives, xi.

AMIS ET AMILES. Résumé de ce poëme du xiie siècle, 272.

ANGLETERRE. La légende de Roland en Angleterre. Le Roland en vers anglais du xiiie siècle. Fragments publiés par Fr. Michel (1re édit. du Roland, pp. 279-284), cxxix-cxxx. ═ The Lyf of Charles the Great (1485) n’est pas, comme on l’a cru, une œuvre originale due au fameux Caxton : ce n’est que la traduction de notre Conqueste du grant Charlemaigne des Espaignes, cxxx.

ANALES IMPERII BRUNSVICENCES de Leibnitz. Leur valeur critique au point de vue de notre légende, cliv. V. Leibnitz.

ANNALES PETAVIANI. Citation du passage de ces Annales qui se rapporte à Roncevaux, xix.

ANSEÏS DE CARTHAGE. Résumé de ce poëme du xiiie siècle, 265. ═ L’auteur fait mourir Marsile longtemps après Roncevaux, en France, à la cour de Charlemagne, à la suite d’un refus obstiné du baptême, 12.

ANSEÏS LE JEUNE ou ANSEÏS DE CARTHAGE. Notice, 53.

ANSEÏS LE VIEUX. L’un des douze Pairs ; notice, 53.

AOI. Exposé des différentes opinions sur le sens de ces trois lettres : Fr. Michel, Alexandre de Saint-Albin, Génin, Lehugeur, G. Paris, lviii-lx.

ARCHÉOLOGIE. v. les mots Armures, Vérone, Chartres, etc.

ARÇONS. Définition et étymologies, 133.

ARÉTIN (l’). Son Orlandino (s. d.), cxxxvii.

ARIOSTE (l’). Son Orlando furioso (1516). Critique et longue citation de ce poëme, cxxxvii-cxxxviii.

ARLES. Prise légendaire d’Arles, d’après la Kaisercronik, 273.

ARMOIRIES. Leur origine dans les ornements de l’écu, 124.

ARMURES. Description complète de toutes les armures dont il est question dans le Roland et qui sont contemporaines de l’époque où ce poëme fut écrit. Cette description est accompagnée de neuf dessins d’après les sceaux des Archives nationales, 116-127. A. Armure offensive. 1° L’épée, 116-118 (Cf. 95). 2° La lance et l’espiet, 118-120. 3° Les flèches, dards, etc., 120-121. B. Armure défensive : 1° Le heaume, 121, 122. 2° Le haubert, 122, 123. 3° L’écu, 123, 124. C. Le cheval et son équipement, 125, 126 (Cf. 133). ═ Conclusion générale sur la date du Roland d’après la date de ces armures, 126, 127.

ARTICLE. L’article neutre le, 58. ═ Pour la déclinaison de l’article, voy. le Glossaire.

ASPREMONT. Résumé complet de cette Chanson du xiiie siècle, 29, 30 et surtout 60. ═ Aspremont considéré comme une imitation du Roland, 130. ═ Ce qu’on y trouve sur les Enfances de Roland, 60 ; sur Durendal, 114 ; sur Turpin, 75, 76, etc.

ASPROMONTE. Septième livre des Reali. C’est le premier de ceux qui ont été, en 1835, découverts par M. Ranke, 61. V. Reali.

ASSONANCES. Des règles qui gouvernent l’Assonance dans l’Épopée française du moyen âge, et en particulier dans le Roland, xlix. ═ Distinction entre l’Assonance et la Rime, lii-liv. ═ L’Assonance est faite pour l’oreille, à l’époque où l’on chante nos vieux poëmes ; la Rime est faite pour les yeux, à l’époque où on les lit, liii, et lxxxix et suiv. ═ Dictionnaire des assonances du Roland, xlix-li. (Il en faut supprimer tout ce qui concerne les couplets en ier et en er, et remplacer ce qui se rapporte aux laisses en u masculines ou féminines, par notre note du v. 96, p. 52.) ═ Nous avons dans notre texte critique « scrupuleusement respecté » les formes orthographiques des mots qui terminent les vers et contiennent l’assonance, 24. ═ Il n’en faut pas moins rétablir partout les assonances en ier, fort distinctes de celles en er. Nous avons donné, à l’errata de notre premier volume, une liste complète des laisses qui doivent être écrites en ier. V. cet Errata. ═ Les mots qui servent d’assonances en ces couplets doivent être partout, même dans le corps des vers, rétablis avec une terminaison en ier. Id., ibid. — Supprimer absolument, à ce point de vue, nos notes des vers 34, 58, 76, 133 et 136, et les lignes 6-11 de la page 52. V. l’Errata du second volume. ═ Cette distinction des couplets en ier et en er est fondée sur une loi philologique. Reçoivent l’i les mots qui ont en latin un i atone soit avant (repatriare, etc.), soit après la tonique (primarius, caballarius, melius). Et, aussi, d’autres mots monosyllabiques en français, tels que bien, ies. Id., ibid. V. aussi Bien, etc.

ASTRONOME LIMOUSIN. Citation du passage de la Vita Hludovici qui est relatif à Roncevaux, xix. ═ Autres passages de la même Chronique, concernant les deux nouvelles trahisons des Gascons, en 812 et 824, et la mort des comtes Eble et Asinaire, xxiii.

AUTEUR du Roland. Discussion des systèmes qui attribuent notre vieux poëme à Théroulde,... à un certain « Gilie », etc...Exposé de notre système. ═ Roland peut-il être l’œuvre de deux auteurs, Introd. lxiv et 96, 97.

AVEIR (verbe). De la 3e personne de l’ind. ad, 7. ═ De la locution i ad et du régime qui la suit, 7, 8.

AVRIL (d’). Sa traduction de la Chanson de Roland, clxxxv. ═ Son Introduction, clxxix. ═ Son appréciation littéraire de notre vieux poëme, lxxviii. ═ Sa doctrine sur le héros « central » dans l’Épopée indo-européenne, xx. ═ Ses idées sur l’inspiration « romaine et pontificale » de notre épopée, xxviii. — Son opinion sur les couplets similaires ou répétitions épiques, li. ═ Son système sur le théâtre du désastre de Roncevaux, qu’il place en Cerdagne, et non pas en Navarre, 100-103.

AYE D’AVIGNON. Résumé de ce poëme, 271.

B

BALANT. Ancien poëme français, dont l’existence est avec raison supposée par M. Gaston Paris, 39.

BALIGANT. Le Beligandus de la Chronique de Turpin. C’est, d’après ce document, un frère de Marsile, 197.

BATAILLE DE RONCEVAUX. Œuvre populaire néerlandaise du xvie siècle, cxxvi.

BATON. Est, avec le gant, le signe d’investiture d’une charge, d’une fonction, 83, 84.

BARTSCH (Karl). Son édition du Karl du Stricker, en 1857, clxxxii. ═ Son beau travail, en 1861, sur le Karl Meinet, clxxxii. ═ Son opinion sur la date du Roland, lx, et sur l’origine du décasyllabe, lii. ═ Dans le fragment de notre poëme que l’érudit allemand a publié en sa Chrestomathie française, il a introduit, le premier, des vers et des couplets empruntés aux autres versions, cxc.

BASQUES. V. Gascons.

BEKKER (Immanuel). Il publie, dès 1829 : Der Roman von Fierabras provenzalisch, et y donne quelques fragments d’Aspremont, clxvii. ═ Son Mémoire sur les Manuscrits français de la Bibliothèque Saint-Marc (1839), clxxvi.

BENEDICTI CHRONICON. Œuvre d’un moine du mont Soracte, mort en 968. C’est là que se trouve la falsification du texte d’Eginhard qui a donné naissance à la fable du Voyage de Charlemagne à Jérusalem et à Constantinople, 36.

BÉRENGER. Un des douze Pairs. Notice, 107.

BERNARD DEL CARPIO. C’est un rival que l’imagination espagnole a donné à Roland, 48. ═ Son rôle dans la Cronica Hispaniæ et la Cronica general, cxlii.

BERTE AS GRANS PIÉS. Résumé complet de la chanson d’Adenès (vers 1275), 25. ═ Variantes et modifications de cette légende d’après la Chronique saintongeaise (commencement du xiiie siècle), le Charlemagne de Venise (xiiie siècle), Philippe Mouskes (1240), le Karl du Stricker (1230), la Gran conquista de Ultramar (fin du xiiie siècle), les Reali (vers 1350), le roman de Berte en prose (première moitié du xve siècle), la Chronique de Weihenstephan (xive siècle) et la Chronica Bremensis de Wolter (xve siècle), 25, 26.

BIBLIOTHÈQUE BLEUE. Son origine, ses caractères. Citation d’un chapitre de Galien, cxvii-cxix, et d’un fragment des Conquestes du grant Charlemaigne des Espaignes qui donneront une idée de ces remaniements de nos remaniements, 74, 75.

BIBLIOTHÈQUE DES ROMANS de M. de Paulmy. Volumes de novembre-décembre 1777, qui renferment toute une histoire poétique de Roland. La Chanson de Roland restituée par M. de Tressan, clvii-clix.

BIEN. Théorie de ce mot et de l’i qui s’y trouve. Supprimer absolument la note du vers 34 et du vers 136. ═ Ce mot se trouvant uniquement dans les laisses en ier, doit partout s’écrire bien et non pas ben. V. l’Errata du premier volume.

BIRE (terre de). Mot obscur. D’après la Keiser Karl Magnus’s Kronike, nous proposons En tere de Libie, 246.

BLIALT. Dans le Roland, c’est le vêtement de dessous, 174.

BODLÉIENNE (bibliothèque) à Oxford. C’est dans cette bibliothèque qu’est conservé le manuscrit du Roland (Digby, 23). Description de ce manuscrit, xlii et suiv.

BOIARDO. Son Orlando innamorato (1486), cxxxvi, cxxxvii.

BOILEAU. Combien nous a été fatale son ignorance de notre poésie du moyen âge, cl.

BOLLANDISTES. Intérêt qu’ils attachent à nos anciens poëmes, dont ils réclament la publication, cliii.

BORMANS. Son livre intitulé : La Chanson de Roncevaux, fragments d’anciennes rédactions thioises (1864), cxxvi et clxxxviii.

BOUCLE de l’écu. Gravures qui en font comprendre la forme, 124.

BOURDILLON (J.-L.). Ses travaux sur un remaniement de notre poëme. Son Poëme de Roncevaux (1840), et son Roncisvals mis en lumière (1841), clxxvi, clxxvii.

BRAMIDONIE, BRAMIMUNDE. Argument tiré de cette double forme en faveur de la théorie des deux scribes ou des deux auteurs du Roland. Réfutation de cet argument, lxx, 96, 97.

BRONIE, BRUNIE. V. Haubert, 122, 123.

BRUNI (fer), 149.

C

C et CH, 95, etc. Il est très-difficile de préciser une règle sur l’emploi du ch dans le dialecte du Roland, puisque notre scribe emploie le même mot tantôt avec, tantôt sans le ch. Et cela parfois dans le même vers. D’où l’on peut conclure, ou qu’il copiait fort mal le manuscrit original placé devant ses yeux, ou qu’il n’y avait encore rien de fixe dans ce dialecte relativement à l’usage du ch et du c. V. le Glossaire.

CAMBRIDGE (manuscrit de) qui renferme un remaniement du Roland (xvie siècle), xlv.

CANTILÈNES. Exposé des différents systèmes qui ont pour objet les Cantilènes ou Chants lyrico-épiques : 1o D’après M. Paul Meyer, les Chansons de geste ont été composées directement d’après la tradition. 2o Suivant MM. Guessard, G. Paris et l’auteur du présent livre, la Légende, avant de recevoir la forme des Chansons de geste, a d’abord donné lieu à des Chants populaires, à des Cantilènes, xxxii, xxxiii et suiv. ═ Arguments en faveur de la préexistence des Cantilènes, tirés : 1o du chant de Saint-Faron et 2o de la Vie de saint Guillaume (xie siècle). D’après ces deux textes, il a très-évidemment existé des Chants populaires, courts et vivement rhythmés, lesquels étaient chantés par tout un peuple et non par des chanteurs de profession. Donc, ce n’étaient pas des Chansons de geste, mais des Cantilènes, xxxv et suiv. ═ Caractères des Cantilènes primitives. Langue dans laquelle elles ont été chantées. Leur caractère germanique, xxxviii. ═ Passage des Cantilènes aux Chansons de geste, et comment on peut dire que celles-ci dérivent de celles-là, xxxix et suiv. ═ Il n’est pas vrai, littéralement parlant, que les premières Chansons de geste aient été des assemblages, des « chapelets de Cantilènes ». Nos premiers épiques n’ont pas fondu matériellement des Cantilènes préexistantes, mais se sont seulement inspirés de ces Chants populaires, xl. ═ Des Cantilènes sur Roland qui existaient sans doute avant la composition de notre vieux poëme, xxxix.

CARCASSONNE. Prise de Carcassonne par le Charlemagne de la légende, 273, et par Roland, 86.

CARLES. Des différentes formes de ce mot, 24.

CATALOGUE DE LA BIBLIOTHÈQUE DE M. AMBROISE-FIRMIN DIDOT. On y trouve tout un Traité sur les Chansons de geste, dont on propose un nouveau classement. Opinion de l’auteur sur le sens d’aoi, lx.

CAXTON. N’est pas l’auteur de The Lyf of Charles the Great (1485), qui est tout simplement une traduction de notre Fierabras de 1478, ou plutôt de notre Conqueste du grant Charlemaigne des Espaignes, cxxx.

CELTES. Comment ils étaient incapables de créer une Épopée, au moment où s’est formée la nôtre, xxxi.

CERDAGNE. C’est la Navarre, et non pas la Cerdagne, qui a été le théâtre de la défaite et de la mort de Roland, 100, 101. Cf. 110.

CHABAILLE (A.). Les Épopées chevaleresques (1837), clxxvi.

CHALCONDYLAS (Laonicus). Allusion à la mort de Roland dans son De Rebus Turcicis, cxxxi.

CHAMPIONS. Ce qu’ils sont dans le Roland, ce qu’ils sont dans les Lois germaines, 237.

CHANSON DE SAINT ALEXIS, lxi.

CHANSON DE ROLAND. V. Roland.

CHANSON DES SAISNES. Résumé complet de ce poëme des dernières années du xiie siècle, 265, 266.

CHANSONS DE GESTE. Leur origine et leur formation, ix-xxxii. ═ Elles ont été précédées par les Cantilènes, xxxii-xli. ═ Mais les premières Chansons de geste ne sont pas uniquement des assemblages, des « chapelets de Cantilènes ». Nos premiers épiques se sont inspirés de ces chants populaires, mais ne les ont pas servilement copiés, xl, xli. ═ Quelles sont les plus anciennes Chansons de geste ? Quelles sont celles notamment qui existaient avant le Roland ? xli, xlii, 98.

CHANT. Roland est fait pour être chanté, et non pour être lu. Dès qu’on ne chante plus nos vieux poëmes, il est nécessaire de remplacer les Assonances qui sont pour l’oreille par les Rimes qui sont pour les yeux, lxxxix et suiv.

CHANTS LYRICO-ÉPIQUES. V. Cantilènes.

CHARLEMAGNE considéré comme personnage épique, xii. ═ Comment, sans lui, l’Épopée française n’aurait pas été, xv, xvi. ═ Histoire poétique de Charlemagne exposée d’après le texte de toutes les chansons de geste et d’après toutes les sources latines, françaises et étrangères, 24-51, 264-273. ═ Cette longue monographie est divisée en six parties : 1° Naissance, jeunesse et premiers exploits de Charlemagne, 25-28 ; 2° Expédition en Italie, Rome délivrée, 28-30 ; 3° Luttes de l’Empereur contre ses vassaux, 30-35 ; 4° Avant la grande expédition d’Espagne, 35-40 ; 5° L’Espagne, 40-49 ; 6° Fin du grand règne, depuis la mort de Roland jusqu’à celle de Charles, 264-270. ═ Épisodes de cette légende qui se trouvent dans les Chansons des autres Gestes, 270-273. Épisodes qui n’ont pas donné lieu à des Chansons de geste parvenues jusqu’à nous, 272, 273. ═ Tableau par ancienneté, des sources de l’histoire poétique de Charlemagne, 49-51.

CHARLEMAGNE. Poëme de Girard d’Amiens (premier quart du xive siècle). Notice bibliographique, cx. ═ Résumé de cette compilation poétique en ce qui concerne les « Enfances » de Charlemagne, avec les variantes et les modifications de la légende, 26, 27. ═ Ce qu’on trouve dans le Charlemagne de Girart d’Amiens touchant les « Enfances » de Roland, 61 ; le voyage de Charles en Orient, 37 ; la légende de Marsile, 8 ; l’épée Joyeuse, 190, et enfin l’expédition d’Espagne, 47. ═ Si nous n’avons rien cité de cette dernière partie, c’est que Girart d’Amiens y suit très-servilement le faux Turpin, 47.

CHARLEMAGNE. Poëme conservé dans le manuscrit français xiii de la Bibliothèque Saint-Marc à Venise (fin du xiie siècle ?). Résumé de Berte, 25, et des Enfances Rolant qui forment la troisième branche du Charlemagne, 59, 60.

CHARLEMAGNE ET ANSEÏS. Roman en prose du xve siècle. Notice bibliographique, cxiv. Cf. 48.

CHARTRES. Vitrail de Charlemagne. Reproduction d’un médaillon de ce vitrail qui représente Roland sonnant du cor et frappant le rocher, 67.

CHATEAUBRIAND. Heureuse influence du Génie du christianisme sur la réhabilitation de notre poésie du moyen âge, clx-clxi.

CHEVAL. Le cheval, d’après nos Chansons de geste (avec figures gravées), 125 et suiv. ═ Amour que lui portent les chevaliers, 125. ═ Portrait idéal du cheval de guerre, 125, 126. ═ Distinction entre le sommier et le palefroi d’une part, et, de l’autre, le destrier, 126.

CHEVALERIE OGIER DE DANEMARCHE. Résumé complet de ce poëme du xiie siècle, attribué à Raimbert de Paris ( ?), 28, 29 ; 33, 34. ═ Ce qu’on y trouve relativement aux douze Pairs, 74, et à Turpin, 76.

CHIFFLART, auteur des douze eaux-fortes qui illustrent le t. I du Roland (ces gravures ont été achevées par Foulquier), cxcix.

CHRISTIANISME. Origines chrétiennes et catholiques de l’Épopée française, xxvi-xxviii.

CHRONICA HISPANIÆ. C’est l’œuvre de Rodrigue de Tolède, mort en 1247. Il y a abaissé la gloire française de Roland devant la gloire espagnole de Bernard del Carpio (le vrai titre de cette chronique est le suivant : Rerum in Hispania gestarum Chronica), cxlii. ═ Ce qu’on lit dans cette Chronique au sujet de l’expédition d’Espagne, 46, 47 ; de Roland en Espagne, 65 ; de Marsile, 11, etc.

CHRONIQUE DE JACQUES D’ACQUI. Rôle qu’y joue Roland, 62.

CHRONIQUE DE TURPIN. Les chapitres i-v sont l’œuvre d’un moine de Compostelle, écrivant vers le milieu du xie siècle. Les autres chapitres sont dus à un moine de Saint-André de Vienne, écrivant entre les années 1109-1119, lxxxi, lxxxiii et suiv. ═ Traité sur cette Chronique, lxxxiii-lxxxvi. — Résumé complet de notre dissertation des Épopées françaises, lxxxi-lxxxiii, 75 du De Pseudo Turpinio de M. Gaston Paris, lxxxii-lxxxvi, 75. ═ Énumération des manuscrits du faux Turpin, de ses cinq éditions, de ses six ou sept traductions au moyen âge, lxxxvii-lxxxviii. ═ Résumé complet, chapitre par chapitre, de la Chronique elle-même, 30, 43, 44. ═ C’est, avec notre Roland, l’une des deux sources entre lesquelles se sont partagées toutes les littératures poétiques de l’Europe au moyen âge, 44. ═ Pour donner une idée de ce document important, nous en avons cité in extenso et traduit tout un chapitre, lxxx-lxxxi. V. Turpin.

CHRONIQUE DE WEIHENSTEPHAN. (Le manuscrit est du xve siècle ; l’original est peut-être du xive.) Ce qu’on y trouve relativement la grande expédition d’Espagne, 49 ; aux douze Pairs, 74, et à la fable de Berte, 26.

CHRONIQUE DU MANUSCRIT DE TOURNAI. (Commencement du xiiie siècle.) Sa version sur l’expédition d’Espagne, 45.

CHRONIQUE DU MANUSCRIT 5003. (Original remontant tout au plus au xive siècle ; manuscrit du xvie.) C’est un calque du faux Turpin, 48, 49.

CHRONIQUE SAINTONGEAISE. (Commencement du xiiie siècle.) Ce qu’on y lit sur la fable de Berte, 25 ; sur les enfances de Roland, 61 ; sur l’expédition d’Espagne, 65 et 45.

CHRONIQUES DE SAINT-DENIS. Rôle qu’elles donnent à Roland ; leur version sur l’expédition d’Espagne, 45, 47.

CICLATON. Définition, 54.

CID (poëme du), cxl.

CIZE. Le pays de Cize. V. Sizer.

COMMUNION SYMBOLIQUE par l’herbe, 164, 165.

COMPARÉ (art). « Nous nous sommes attaché (disions-nous dans notre Introduction), à faire ici de l’art comparé, et c’est dans ce but que nous avons voulu offrir à nos lecteurs toute une série de fragments littéraires de toutes les époques et de toutes les langues, dont Roland fut le héros et que l’on pût facilement comparer l’un avec l’autre, cxxxvii. » ═ Voici la liste de ces fragments cités et traduits : 1° Un extrait d’un des remaniements du Roland qui donnera l’idée de ces rifacimenti, cvii-cix. 2° Un chapitre de la Chronique de Turpin, où l’on surprendra le clerc du xiie siècle en flagrant délit de corruption de notre légende, lxxix-lxxx. 3° Un fragment de la Chronique de Philippe Mouskes, cxii. 4° Des passages importants du Ruolandes Liet qui nous montreront notre légende en Allemagne, 180-182 ; cxxi, cxxii. 5° Tout le Roncevaux de la Keiser Karl Magnus’s Kronike, qui nous fera suivre Roland en Danemark, 252-264. 6° Nous remonterons plus haut, vers le nord, en lisant la dernière partie de cette branche de la Karlamagnus Saga qui est consacrée à Roncevaux, 247-252. 7° Nous comprendrons mieux ce qu’est devenue notre légende en Italie quand nous aurons lu un fragment de l’Arioste, cxxxvii, cxxxviii, et des vers de Pulci, cxxxviii. 8° La romance : En Paris esta dona Alda, nous fera voir comment notre légende a pu être espagnolisée sans cesser d’être française, cxlii. 9° Pour donner une idée de nos Romans en prose et de la Bibliothèque bleue, nous citerons un chapitre de Galien, cxviii, cxix. 10° Arrivés à la Renaissance et au xviie siècle, nous suivrons Roland sur la scène lyrique, en lisant une scène du Roland de Quinault, cl-clii. 11° Nous saurons comment le xviiie siècle a compris notre légende, en étudiant la « Chanson de Roland restituée par M. de Tressan », clviii, clix. 12° Et Rouget de Lisle, dans son Roland à Roncevaux, nous conduira jusqu’au delà de la Révolution, clxi, clxii. 13° Pour la Restauration, nous citons un passage de la Gaule poétique de M. de Marchangy, le « Chant funèbre en l’honneur de Roland », clxiii, clxiv. 14° Le Cor, d’Alfred de Vigny (1835), clxxiv, et 15° Une scène du Roland à Roncevaux, de Mermet (1865), clxxxv, nous amènent jusqu’à nos jours. ═ Avec ces quinze citations, nous pouvons faire une étude comparée assez complète sur toutes les formes qu’a partout reçues notre légende.

CONFESSION au plus proche parent, 164, 165.

CONJONCTIONS. Se venant de si, 95 ; cum et cume, 16, etc.

CONQUESTE DU GRAND CHARLEMAIGNE DES ESPAIGNES. C’est le titre de cette compilation en prose qui, en 1478, s’appelait Fierabras à cause du roman qui en était le principal élément. Notice bibliographique, cxiv, cxv. ═ Persistance de ce livre, qui est un des Romans les plus populaires de la « Bibliothèque bleue », clvii. ═ Il est traduit en anglais (The Lyf of Charles the Great), 1485, cxxx, et en espagnol : Historia del emperador Carlomagno e de les doce Pares de Francia, cxlii. ═ La traduction espagnole est elle-même traduite en portugais, et ornée de deux suites également portugaises, Id. ═ Ce qu’on trouve dans la Conqueste touchant l’expédition d’Espagne, Turpin, 48 ; les douze Pairs, 74, 75 ; Marsile, 11, etc.

CONQUESTES DE CHARLEMAGNE de David Aubert (1458). Notice bibliographique, cxiv. ═ Pour l’expédition d’Espagne, David Aubert suit Turpin et surtout les remaniements du Roland, 4. ═ Ce qu’on y lit sur les enfances d’Ogier, 29 ; sur le Voyage à JérusaIem, 37 ; sur Marsile, 11, etc.

CONRAD (le curé), auteur du Ruolandes Liet. V. ce mot.

CONTES universels qui se rencontrent dans la poésie populaire de toutes les races, xii.

CORDRES. Est-ce Cordoue ? 99, 100. ═ De la Chanson de geste, inédite, intitulée la Prise de Cordres, 23.

COUPLET. Théorie complète du Couplet épique et de l’Assonance, xlix-li. ═ Couplets féminins et masculins, xlix, liii-liv. ═ Couplets similaires : théorie des répétitions épiques dans le Roland, liv-lx. ═ Travaux des remanieurs qui ont le couplet pour objet, xcii et suiv. ═ Couplets ajoutés par eux à la version originale. V. Additions. ═ Comparaison entre un de ces couplets et le couplet antique, cvii, cviii, etc. ═ Couplets dont l’ordre a été interverti par M. Th. Müller d’après les Remaniements, et que nous avons rétablis conformément au texte d’Oxford, 77. ═ Autres couplets dont l’ordre a été légitimement interverti par Müller, 143. ═ Pour les couplets en ier et en er, voy. le mot Assonances et ier. ═ Pour les couplets en u et en e, voy. ces deux lettres.

COURONNEMENT LOOYS. Résumé du commencement de ce poëme (deuxième partie du xiie siècle), 269. Cf. 191.

CREUZÉ DE LESSER. Son Roland (1839), clxxvi.

CRONICA BREMENSIS de Wolter (xve siècle). Comment elle rapporte la fable de Berte, 26.

CRONICA GENERAL. Ce que l’on trouve dans la Cronica general d’Alfonse X (1252-1284), touchant les enfances de Charlemagne, 27, 28 ; l’expédition d’Espagne et Roland, 46, 65 ; sur Marsile, 11 ; Durendal, 113 ; Joyeuse, 190, etc. ═ Roncevaux raconté à l’Espagnole, cxlii.

D

D pour t, 7, 55.

DAMAS-HINARD. Dans la préface de son édition du Cid (1858), il compare la versification du Roland à celle du poëme espagnol, clxxxii.

DANEMARK. Notice sur la Keiser Karl Magnus’s Kronike, livre populaire danois qui renferme un abrégé de la Karlamagnus Saga, cxxix. ═ Traduction de toute la branche de cette chronique qui est consacrée à Roncevaux, 252-264.

DARDS, flèches, armes offensives autres que la lance et l’épée, 120, 12.

DÉCASYLLABES. Traité du Décasyllabe qui est le vers du Roland, xlvii et suiv. ═ Le décasyllabe français est né du dactylique trimètre hypercatalectique qui, de plus en plus déformé, avait été ramené, dans la poésie rhythmique latine, à un vers de dix syllabes, avec pause après la quatrième syllabe accentuée, lii. ═ Comparaison entre une laisse en alexandrins et le couplet correspondant en décasyllabes, ciii, cix.

DÉCLINAISON ROMANE. 1° Règles générales, 4, 5. Théorie des Neutres, 12, 13. Théorie du Vocatif, 14. ═ 2° Règles particulières. Troisième déclinaison, sujet singulier, 95, 3. Sujet pluriel, 16.

DE LA RUE (l’abbé). Ses Essais historiques sur les bardes, les jongleurs et les trouvères anglo-normands, 1834. Ses idées sur la rhythmique de Roland. Il s’occupe de Thérould ou Turold, qu’il considère comme un poëte normand, et cite quelques couplets du texte d’Oxford, clxxi.

DELÉCLUZE : Roland et la Chevalerie, 1845. Le second volume de cet ouvrage renferme une traduction du Roland, clxxvii.

DEMAY, archiviste aux Archives nationales. A dessiné les neuf figures qui accompagnent notre note sur les Armures, cxcix et 127.

DENIER DE SAINT PIERRE. Histoire abrégée de son origine, 85.

DIEZ. Nous nous sommes servi, pour notre Glossaire, de la dernière édition de son Lexique étymologique (Etymologisches Wœrterbuch der romanischen Sprachen, 1869, chez Ad. Marcus, à Bonn).

DIGBY. C’est dans le fonds Digby (n° 23) qu’est classé à la Bodléienne le plus ancien manuscrit de notre Chanson, xlii et suiv.

DISSERTATION SUR LE ROMAN DE RONCEVAUX, par H. Morin (1832), clxviii et suiv.

DOOLIN DE MAYENCE. Roman en prose de la fin du xve siècle. Ce qu’on y trouve sur Durendal, 113, 114, etc.

DOON DE MAYENCE. Chanson de geste de la seconde moitié du xiiie siècle, 271.

DROIT. Le Droit et la Procédure exposés dans le Roland sont d’origine germanique, xxxi, 235 et suiv.

DROMONDS, 197.

DUCANGE. Cite dans son Glossaire un remaniement du Roland, cliv.

DUCHINSKA (Mme). V. Pruszak.

DUEL ou CAMPUS, 237. ═ Messe chantée pour les Champions, 238.

DUJARDIN (MM.). Ont gravé notre fac-simile d’après une photographie exécutée à Oxford, cxix. V. ce fac-simile à la p. xlii.

DURENDAL. L’épée de Roland. Notice, 113. Cf. 60, etc.

DUVAL (Amaury-). Sa Notice sur « Turold, auteur du Roman de Roncevaux », dans le tome XVIII de l’Histoire littéraire, clxxi.

E

E. Phonétique de l’e, 5. ═ Couplets en e ouvert, couplets en e fermé, 70.

ÉCARTÈLEMENT (Supplice de l’), 239, 240.

ÉCU. Notice sur l’écu d’après les sceaux (cette notice est accompagnée de figures gravées), 123, 124.

ÉDITIONS du Roland. V. Roland. ═ Plan détaillé de la présente édition, cxcii et suiv.

EGINHARD. Citation in extenso de ses deux textes relatifs à Roncevaux (Vita Karoli, ix, et Annales, à l’année 778), xviii, xix. Cf. viii, ix. ═ Texte des Annales rapportant une nouvelle trahison des Gascons, en 824, xxiii. ═ Un passage de la Vita Karoli (cap. xvi), relatif aux messages que Charles envoie en Orient, est falsifié, à la fin du xe siècle, par un moine du mont Soracte, et donne lieu à la fable du voyage à Jérusalem et à Constantinople, xiii, 36.

EHRAHD. A lithographié la carte qui sert de frontispice au second volume, cxcix.

ÉLISION. Règles générales et particulières de l’Élision dans la poésie épique du moyen âge, et en particulier dans le Roland, xlviii et suiv.

ENFANCES CHARLEMAGNE. Deuxième branche du Charlemagne de Venise (commencement du xiiie ou fin du xiie siècle). Résumé complet ; variantes et modifications de la légende, 26, 27. Cf. 113, 114.

ENFANCES GUILLAUME. Résumé de ce poëme du commencement du xiiie siècle, 270, 271.

ENFANCES OGIER. Remaniement par Adenès (seconde moitié du xiiie siècle), de la première partie de la Chevalerie Ogier (xiie siècle). Résumé, 29.

ENFANCES ROLAND. Troisième branche du Charlemagne de Venise (commencement du xiiie ou fin du xiie siècle). Résumé, 59, 60.

ENTRÉE EN ESPAGNE. Chanson de geste du commencement du xive siècle, renfermant certaines parties du xiiie siècle. Résumé complet, 40, 41 ; 62-64. ═ Ce qu’on trouve dans l’Entrée en Espagne touchant Olivier, 72 ; Turpin, 76 ; les douze Pairs, 73 ; Ganelon, 80 ; Marsile, 9, 10, etc.

ÉPÉE. Petite monographie de l’Épée, avec une gravure reproduisant neuf types d’épée d’après les sceaux des Archives nationales, 126-128.

ÉPERONS. Leur forme aux xie-xiie siècles ; figures, 114, 115.

ÉPITHÉTES HOMÉRIQUES dans notre épopée du moyen âge, lxxiii. ═ Un certain nombre de vers sont plusieurs fois répétés dans le Roland. Nous en publierons la liste.

ÉPOPÉE. De l’Épopée en général. ═ M. Gaston Paris la définit « une narration poétique fondée sur une poésie nationale antérieure », ix, xii. ═ Comment naît un poëme épique ? Quatre conditions sont nécessaires à cette naissance. Il faut à l’Épopée : 1° un moment spécial (ce sont les époques sincèrement primitives) ; 2° un milieu particulier (l’Épopée est essentiellement nationale, et elle exige un peuple religieux, militaire, naïf et chanteur) ; 3° un fait central (c’est surtout un événement douloureux, une défaite, une mort) ; 4° un héros enfin, qui soit le résumé vivant de sa race et de son temps, ix, x. ═ Doctrine de M. Gaston Paris sur la formation de l’Épopée, qui, suivant lui, se compose essentiellement de quatre éléments : les faits, l’idée, les personnages, la forme, xii. ═ Quelle est la part de la Réalité, quel est le rôle de l’Imagination dans la formation de l’Épopée, x. ═ Des personnages typiques qui occupent une place importante dans les époques primitives : l’Ami, le Traître, le Roi, le Vengeur, etc., xi. ═ De certains Contes universels qui se retrouvent également dans la poésie épique de tous les peuples, xi, xii. ═ Résumé sur la naissance et la formation de l’Épopée, xii. ═ Comment toutes les conditions nécessaires à la production et au développement d’une Épopée nationale se sont trouvées réalisées dans la légende de Roland. Conclusion, xii.

ERRATA. 1° On trouve un Errata sommaire à la fin de chacun de nos volumes. ═ 2° Pour un Errata motivé et détaillé, voir nos Notes et Variantes 1-247. ═ Et enfin, nous faisons imprimer en ce moment notre texte critique avec toutes nos corrections et additions. C’est en quelque manière un errata vivant.

ESCUALDUNACS (Chant des). Œuvre d’un faussaire, clxxi, clxxii.

ESPAGNE. Histoire abrégée de notre légende en Espagne. Première période. C’est celle des Jongleurs, qui chantent cette légende avec un esprit et un cœur français, cxl. ═ Deuxième période. Il y a une réaction espagnole qui se fait jour très-violemment dans la Chronica Hispaniæ, de Rodrigue de Tolède, mort en 1247, et dans la Cronica general d’Alfonse X. C’est alors qu’est imaginé Bernart del Carpio, ce rival espagnol de la gloire française de Roland, cxli. ═ 3° Époque des Romances, qui sont les unes d’inspiration française, les autres d’inspiration espagnole, cxli-cxlii. ═ 4° Période des livres populaires, tels que l’Historia de Carlomagno, laquelle est une traduction de notre Conqueste du grand Charlemaigne des Espaignes, cxliii. ═ 5° Période des poëmes italiens sur Roland, lesquels sont traduits en espagnol, etc., cxlii-cxliv.

ESPIET. Mot synonyme de « lance » dans notre Roland, 118-120.

ESTHÉTIQUE. Un chapitre d’esthétique. De la beauté du Roland, lxxi-lxxviii.

ÉTRIERS. 126.

EULALIE (Cantilène de sainte), xxxiv.

F

FAC-SIMILE. Le fac-simile du manuscrit d’Oxford (Bodléienne, Digby, 23) se trouve placé entre les pages xlii et xliii de notre Introduction.

FARON (Chant de saint). Rapporté par Helgaire, en sa Vie de saint Faron (ixe siècle). ═ Comment il était chanté par tout un peuple, et jusqu’à quel point il peut être regardé comme une véritable cantilène, xxxv et suiv.

FAUCHET. Son Recueil de l’origine de la langue et de la poésie françoises (1581), cxlviii. ═ Ses Antiquitez et histoires gauloises et françoises (édition de 1611), cxlviii.

FAURIEL. Ses leçons au Collége de France sur l’Épopée chevaleresque du moyen âge. Elles sont publiées dans la Revue des Deux Mondes. La seconde est consacrée à Roland (15 septembre 1832), clxx. ═ Opinion de Fauriel sur les Couplets similaires ou répétitions épiques, lv.

FÉODALITÉ. Esquisse rapide de la société féodale, lxxi et ss.

FICHOT. A reporté sur bois les dessins de MM. Quicherat et Demay (sauf la vue d’Ibagneta), et a dessiné le médaillon du vitrail de Chartres, 127.

FIERABRAS. Chanson de geste du xiiie siècle. Notice bibliographique, cxiv. ═ Résumé complet, 38, 39. ═ Variantes et modifications de la légende, 39. ═ Le vrai héros de ce poëme, c’est Olivier, 72. ═ Le Fierabras incunable de 1478 est la même compilation poétique sur Charlemagne, qui prend plus tard le nom de Conquestes du grand Charlemaigne des Espaignes, 11, 14, etc.

FRANCE. Nation religieuse, militaire, naïve et chanteuse, la France était essentiellement épique, xiv, xv. ═ Dès le ixe siècle, tout au moins, la France peut être considérée comme une nationalité puissante, et capable de produire une Épopée, xiv, xv. ═ La France existait, la France était une et aimée il y a 800 ans tout autant qu’aujourd’hui, lxxvi. ═ Sens exact du mot « France » dans la Chanson de Roland, 54, 55. ═ Comment la littérature française a précédé toutes les autres, cxix et suiv.

FRANCO-ITALIENS (Romans). La Prise de Pampelune, l’Entrée en Espagne, l’Aspremont, le Roland (manuscrit iv, de Venise), etc., cxxxii, cxxxiii.

FUNÉRAILLES. Usage de laver les corps, 210.

G

GALIEN. Roman en prose, du xve siècle, formant la suite du Voyage à Jérusalem et à Constantinople, 36. ═ Notice bibliographique, cxiii, cxiv. ═ Résumé d’après le manuscrit B. L. F. 226 de l’Arsenal, 36. ═ Ce qu’on y trouve sur Olivier, 72, 73 ; sur le désastre de Roncevaux, 48, etc. ═ Galien passe dans la « Bibliothèque bleue », clvii. ═ Nous en citons un chapitre pour donner une idée et de la Bibliothèque bleue et des Romans en prose, cxviii, cxix.

GALLAND. Son Discours sur quelques anciens poëtes et sur quelques romans gaulois ( ?) peu connus. Il y parle de Girart d’Amiens et de sa compilation sur Charlemagne, dont il ne sait préciser ni le titre ni la valeur, clv.

GALLO-ROMAINS. Comment ils étaient incapables de créer une Épopée, au moment où s’est formée la nôtre, xxxi.

GALNE, ou GAILNE, GELNE. Ville inconnue entre Saragosse et les Pyrénées, 98, 100.

GANELON. Origine de ce nom, 81. ═ Notice complète sur Ganelon, 78-81 : 1° Sa généalogie, sa famille, 78, 79. 2° Sa vie et sa mort, 79-81. ═ Ganelon, considéré comme « le Traître » de notre Épopée. Ce n’est pas un portrait, ce n’est pas même un souvenir de Wenilo, archevêque de Sens, xxiv, xxv. ═ Il n’est pas vrai que le mot « Ganelon » dérive du mot francique gamalo (le vieux, le loup) ; réfutation de M. Hugo Meyer, xxix. ═ En résumé, Ganelon n’est point un type particulier, mais le type général du Traître, xxv.

GANT. Avec le bâton, le Gant est le signe spécial de l’investiture d’une charge, d’une fonction, 83, 84.

GARIN DE MONTGLANE. Résumé de cette Chanson, ou plutôt de ce Roman du commencement du xiiie siècle, 270. Cf., 113.

GASCONS. Ils sont les véritables auteurs de la catastrophe de Roncevaux en 778, et aussi de plusieurs autres surprises dont les Français ont également été les victimes (en 812 et en 824), et qu’on a confondues plus tard avec Roncevaux, xx, xxii, xxiii. ═ Comment et dans quelle mesure les Sarrasins ont pu être à Roncevaux les alliés des Gascons, xx.

GAUFREY. Résumé de cette Chanson du xiiie siècle, 271. ═ Généalogie de la race des Traîtres, 78. V. Ganelon.

GAULE POÉTIQUE. Œuvre de M. Marchangy (1815 et années suivantes). ═ Citation du « Chant funèbre en l’honneur de Roland », clxiii et suiv.

GAYDON. Chanson de geste du commencement du xiiie siècle. Résumé complet, 264, 265. Cf. 47.

GÉNIN (F.). Son édition et traduction de la Chanson de Roland (1850), clxxviii et suiv. ═ Son opinion sur la date de notre vieux poëme, lx ; sur le sens d’aoi, lix, etc. ═ Sa théorie des Couplets similaires ou répétitions épiques, lv, lvi.

GEOFFROI D’ANJOU. Notice sur ce personnage de Roland, 53, etc.

GÉOGRAPHIE de la CHANSON DE ROLAND. I. Note générale, divisée ainsi qu’il suit : 1° Positions occupées par les deux armées au début de la Chanson ; Saragosse et Cordres, 99, 100. ═ 2o Itinéraire de Charles, depuis Cordres jusqu’aux Pyrénées, 100. ═ 3o Le désastre de Roncevaux a eu lieu dans la Navarre, et non pas dans la Cerdagne, 100-103. ═ 4o Le retour de Charlemagne en France, 103, 104. — II. Notes particulières sur les lieux suivants : Summum Pyrenæum (Somport), et Imum Pyrenæum (Saint-Jean-Pied-de-Port), 109, 110. ═ Les ports de Sizer, 93, 94. ═ Balaguet, 23. ═ Cordres, 23, 24. ═ Valterne, Tuele, Sezilie, 66. ═ Galne, 98. ═ Puillanie, 184, et Puillain, 208, etc. etc. ═ Les trente « échelles » des Sarrasins : quelques souvenirs historiques, beaucoup d’imagination et de fantaisie, 217, 218. V. la Carte qui sert de frontispice au second volume.

GERER, GERIN. Deux des douze Pairs. Notice, 53, 54.

GERMAINS, GERMANISME. De toute antiquité, les Germains ont possédé des Chants populaires ; c’est ce qui est attesté par des textes célèbres de Tacite, de Jordandès, d’Eginhard, xv. ═ Des origines germaniques de notre épopée. Trois écoles : l’une, celle de M. Hugo Meyer, veut que la lettre même et les traditions positives de notre poésie épique soient germaines et scandinaves. Exposé et réfutation de ce système. ═ La seconde école est celle de M. Paul Meyer. D’après elle, « l’Épopée française est sortie d’un milieu roman, d’où l’élément germanique n’était pas absent, mais où il ne dominait pas. » ═ La troisième école, qui est la nôtre, résume ses idées en cette proposition de M. Gaston Paris : « L’Épopée française du moyen âge peut être définie : L’esprit germanique dans une forme romane. » Défense de ce dernier système, xxviii et suiv. ═ La Procédure et le Droit de Roland sont d’origine barbare, 235 et suiv.

GESTE, GESTE FRANCOR. Du vrai sens de ce mot, et, en particulier, dans le dernier vers du Roland, lxvi.

GILIE. Li ber Gilie n’est pas l’auteur de la Chanson de Roland, 169-171. V. le suivant.

GILLES (Saint) considéré dans ses rapports avec la légende de Charlemagne et avec la Chanson de Roland, 169-171.

GIRARS DE VIANE. Chanson du commencement du xiiie siècle. Résumé complet, 30, 31. ═ Ce qu’on y trouve concernant les enfances de Roland, 61 ; Olivier, 71, 72, et Renier de Gennes, son père, 175, 176.

GIRART DE ROUSSILLON. L’un des douze Pairs. Notice, 108.

GIRART D’AMIENS, auteur d’une compilation en vers (commencement du xive siècle), où il se propose d’exposer toute l’histoire poétique de Charlemagne. V. Charlemagne.

GLOSSAIRE de notre édition annoncé cxcvii. ═ Il commence à la p. 275.

GONFANON. Ce qu’était le gonfanon ou l’enseigne, à extrémité de la lance. Figures gravées d’après les sceaux, 119, 120.

GRAMMAIRE. On pourrait composer ainsi qu’il suit une « Grammaire sommaire » de notre Roland : Chapitre i. Phonétique, pages 5 et suivantes. Cf. 7, 21, 55, etc. ═ Chapitre ii. Les noms et la déclinaison romane, 3, 4, 5, 12, 13, 16, 95, etc. ═ Chapitre iii. L’article, 58 et suiv. ═ Chapitre iv. Le pronom, 14, 20, 58, 97, 98, 146. ═ Chapitre v. L’adjectif, 15, 20, 84, 85, etc. ═ Chapitre vi. Le verbe, 15, 20, 21, 66, 92, 97, 104, 135, 162. ═ Chapitre vii. Le participe, 89, 99, 189. ═ Chapitre viii. La préposition, V. dans le Glossaire les mots à, de etc. ═ Chapitre ix. La conjonction, 16, 95. ═ Chapitre x. L’adverbe, 16, 21, 22, 23, 86, 94, 95, 96, etc. etc.

GRAN CONQUISTA DE ULTRAMAR. (Fin du xiiie siècle.) Reproduit la légende de Berte, 25, et celle des Enfances de Charlemagne, 28.

GRAAL (Saint). Résumé rapide des légendes y relatives, et en particulier de Parceval le Gallois, 192-194.

GRÈCE. Allusion à la mort de Roland dans le De Rebus Turcicis, de Laonicus Chalcondylas, cxxxi.

GRIFON D’HAUTEFEUILLE, père de Ganelon, 78, 80.

GRIMM (W.) publie en 1838 le Ruolandes Liet de Conrad, clxxvi. ═ Nous avons emprunté à cette publication les deux planches, tirées d’un des manuscrits du vieux poëme allemand, qui se trouvent à nos pages 179 et 188.

GUERIN DE MONTGLANE. Roman en prose, ou plutôt recueil de romans, dont le type premier existe dans le manuscrit 226 de l’Arsenal, cxv. ═ Les Guerin de Montglane incunables contiennent un « Roncevaux » extrait et traduit des textes latins, 48.

GUESSARD (F.). Dirige, depuis 1856, le Recueil des anciens poëtes de la France, clxxxi. ═ Ses idées sur la préexistence des Cantilènes, xxxiii. ═ Sa polémique contre Génin ; sa lettre sur les Variantes de la Chanson de Roland (30 avril 1851), clxxix.

GUI DE BOURGOGNE. Chanson de geste de la seconde moitié du xiiie siècle ; résumé complet, 42, 64. ═ Ce qu’on y trouve sur Turpin, 76 ; sur les douze Pairs, 74 ; sur Marsile, 11, etc.

GUI DE NANTEUIL. Résumé rapide de ce poëme de la fin du xiie ou du commencement du xiie siècle, 272.

GUIGE. Courroie pour porter l’écu au cou, 124.

GUILLAUME DE GELLONE (Saint). Comment la glorieuse défaite du comte Guillaume à Villedaigne-sur-l’Orbieu, en 793, a contribué à former la légende de Roncevaux, xxii, xxiii. ═ La Vie de saint Guillaume de Gellone, document du xie siècle, établit clairement la préexistence des Cantilènes, xxxvii.

H

H aspirée et non aspirée, 7, 21.

HALTECLERE. Notice sur l’épée d’Olivier, 136, 137.

HANSTE de la lance, 118, 119.

HAUBERT. Notice sur le vêtement de mailles : figures gravées d’après les sceaux, 122, 123.

HEAUME. Notice sur le heaume, avec figures d’après les sceaux, 121, 122.

HÉROS. Il faut à l’Épopée un Héros central, qui soit le résumé vivant d’une époque et d’un peuple, ix, x. ═ Le Héros de l’Épopée indo-européenne est rarement le Roi. Doctrine de M. d’Avril, xx.

HERTZ. Sa traduction allemande de la Chanson de Roland (1861), clxxxiii et cxxv.

HILDEBRANDSLIED, ou Chant d’Hildebrand et d’Hadebrand (viiie-ixe siècle). Son caractère exclusivement germanique, xxxiv.

HISTOIRE LITTÉRAIRE, œuvre des Bénédictins. Dans le sixième volume (1744), Dom Rivet exagère l’ancienneté du Roland, mais estime comme il convient notre vieille littérature épique, clvi. ═ Le quatorzième volume renferme une Notice sur Geoffroi, prieur de l’abbaye de Vigeois, clxv. ═ On lit, dans le tome XVI, quelques pages de Daunou sur nos anciens poëmes, clxvi. ═ Le tome XVIII enfin nous offre une notice détaillée d’Amaury-Duval sur « Turold, auteur du roman de Roncevaux », clxxi, etc.

HISTORIA DEL EMPERADOR CARLOMAGNO (1528). C’est une traduction espagnole de notre Conqueste du grand Charlemaigne des Espaignes, cxliii.

HOFFMANN. On annonce de lui (1870) une nouvelle édition de la Chanson de Roland, où le texte de Venise sera mis en regard de celui d’Oxford, cxcii.

HONGRIE. Comment Matthias Corvin aimait les Chants où était célébré Roland, cxxx.

HUGO (Victor). Heureuse influence des Ballades et surtout de Notre-Dame de Paris, et comment ces œuvres ont contribué à la réhabilitation de notre vieille épopée, clxi. ═ La Légende des Siècles : Aymerillot et le Mariage de Roland, belles imitations d’Aimeri de Narbonne et de Girart de Viane, clxxxiv.

HUON DE BORDEAUX. Chanson de geste, composée entre les années 1180-1200, 268. Cf. 113.

HUREL (Alex.). A gravé les quinze dessins du tome II, cxcix.

I

I. Phonétique de l’i, 6.

IBAGNETA. Théâtre présumé de la défaite de Roland. Dessin de M. J. Quicherat, 12.

ICONOGRAPHIE de Roland. Les statues de Roland ( ?) et d’Olivier à la cathédrale de Vérone (deux dessins de M. J. Quicherat), 65, 66, 67. ═ Un médaillon d’un vitrail de Chartres (dessin de M. Fichot), 66, 67. ═ Les Rolandssaülen, cxxiii et suiv.

IER (couplets assonances en). Les laisses en ier sont fort distinctes de celles en er. Exposé de cette théorie et rectification d’un passage de notre Introduction, 51, 52. ═ Autre note rectificative sur cette question, au vers 1500, p. 146. V. aussi l’Errata du premier volume. ═ Comment les assonances en ier ont leur raison d’être dans une loi philologique. Sont en ier un certain nombre de monosyllabes et surtout les mots français dérivés de vocables latins qui avaient un i atone, soit avant, soit après la tonique. V. Assonances. — Dans les Remaniements aussi, les couplets en ier sont, fort naturellement, distincts de ceux en er, vers 342, p. 84.

IMAGINATION. Quel est le rôle de l’imagination dans la formation d’une légende épique, x, xi. ═ Quel a été son rôle spécial dans la formation de la légende de Roland, xxii, xxiii.

IMPARISYLLABIQUE (Déclinaison). Nom impropre donné à la déclinaison des Substantifs qui déplacent l’accent, 4.

IMPHE. Nom géographique que personne n’a pu restituer, 246.

IRASQUETA, 109, 110.

ITALIE. Histoire de notre légende en Italie. Première époque. Les traditions orales, les Jongleurs, cxxxi. ═ Deuxième époque. Les Romans franco-italiens, le Roland de Venise (manuscrit iv), la Prise de Pampelune, etc. Faut-il voir un dialecte spécial dans la langue de ces poëmes ? cxxxii, cxxxiv. ═ Troisième époque. Les traductions ou imitations italiennes en prose. Les Reali (1350, environ), cxxxiv-cxxxvi. ═ Quatrième époque. Les poëmes italiens faits sur les Reali, et en particulier la Spagna istoriata, « prototype de l’Épopée italienne », cxxxvi. ═ Cinquième époque. Les poëmes originaux : a. Pulci (Morgante maggiore, 1485) ; b. Boiardo (Orlando innamorato, 1486) ; c. l’Arétin (Orlandino) ; d. l’Arioste (Orlando furioso, 1516). Imitations de ces poëmes jusqu’au commencement de notre siècle, cxxxvi-cxxxix.

ITINÉRAIRE de Charlemagne dans la Chanson de Roland. V. notre Note géographique, 99-103, et la Carte qui sert de frontispice au deuxième volume, et où cet itinéraire est marqué.

ISLANDE. La légende de Roland dans la littérature islandaise : la Karlamagnus Saga, cxxvii et suiv. V. Karlamagnus Saga.

IVON et IVORIE. Deux des douze Pairs, 161.

J

JACQUES D’ACQUI. Sa Chronique (fin du xiiie siècle) ; sa légende d’Ottonnel, 40.

JAZERENC. Explication de ce mot, 123. V. aussi le Glossaire.

JEHAN DE LANSON. Résumé complet de cette Chanson de geste (commencement du xiiie siècle), qui n’a aucun fondement historique ni traditionnel, 34, 35. ═ Du rôle qu’y joue Roland, 62, 114.

JONAIN. Sa traduction du Roland en vers de dix syllabes (1861), clxxxiii, clxxxiv.

JONGLEURS, lxxi-lxxiii. Ils chantent en Italie les exploits de Charles, de Roland et d’Olivier ; texte à l’appui de ce fait, cxxxii. ═ Ce sont aussi des juglares qui popularisent notre légende en Espagne, cxl.

JORNANDÉS. Texte célèbre sur les habitudes poétiques des Germains (De Gothis cap. iv), xxiv.

JOSUÉ. Le miracle de Josué arrêtant le soleil a été imité par l’auteur du Roland, xxiv.

JOURDAIN DE BLAIVES. Chanson de geste, 273.

JOYEUSE. Notice sur l’épée de Charlemagne, 190, 191.

K

KAISERCRONIK, poëme allemand du xiie siècle. Dans ces deux mille vers on trouve quelques légendes qui ne sont pas ailleurs, cxx, cxxx. 44, 45. ═ La Kaisercronik a été publiée, en 1849, par Massmann, clxxviii.

KARL. Poëme allemand du Stricker (1230). Notice sur cette œuvre postérieure au Ruolandes Liet, antérieure au Karl Meinet, cxxii, cxxiii. ═ Ce qu’on y trouve sur la guerre d’Espagne, 44 ; sur Berte, 26 ; sur Marsile, 8, etc. ═ Le Karl a été publié, en 1857, par Bartsch, clxxxii.

KARL MEINET. Compilation allemande du commencement du xive siècle, analogue au Charlemagne de Girart d’Amiens. Notice, cxxiii. ═ Ce qu’on y trouve sur les enfances de Charles, 27 ; sur l’expédition d’Espagne, 47 ; sur Roland, 62, 114. ═ Légende d’Ospinel et de Magdalie, sœur de Marsile, 39, 40, 72. ═ Le Karl Meinet, publié par Ad. Keller en 1858, est, en 1861, l’objet d’un travail important de M. Bartsch, clxxxii.

KARLAMAGNUS SAGA. Histoire islandaise de Charlemagne (xiiie siècle). Notice bibliographique, cxxvii et suiv. ═ L’auteur de la Saga ne raconte pas les faits qui sont contenus dans le Roland d’Oxford du vers 2570 au vers 2844 ; il omet également le récit de la grande bataille de Saragosse, 196. ═ Mais, dans les différentes branches de la compilation islandaise, qui sont une traduction ou une imitation très-exacte de nos anciennes Chansons de geste, on trouve les détails les plus intéressants sur les enfances de Charlemagne, 27 ; sur le Voyage en Orient (dont la Saga nous offre deux récits différents), 37 ; sur les enfances d’Ogier, 29, et de Roland, 61 ; sur la guerre d’Espagne, 46 ; sur le rôle qu’y joue Roland, 65 et 209 ; sur Turpin, 75 ; les douze Pairs, 74 ; Marsile, 11, et la guerre des Saisnes (la cinquième branche est intitulée Guitalin), 266 ; sur l’épée Durendal, 113, et l’épée Joyeuse, 190, etc. ═ La Karlamagnus Saga a été publiée, en 1860, par M. Unger, clxxxii. ═ Nous avons eu lieu d’en faire usage pour éclaircir et commenter notre texte, etc., 191, 195, 196, 205, 209, 234, etc. ═ Traduction complète des chapitres xxxvii-xli, 247-252.

KAROLELLUS. Poëme latin en 2100 vers, traduit du faux Turpin (fin du xiie siècle). On en trouve des fragments dans Fr. Michel (première édition du Roland, p. 224), lxxxvii.

KAROLINUS. Poëme historique, composé par Gilles de Colonna pour l’éducation de Louis VIII : il renferme fort peu de traits légendaires, cxxxvii.

KEISER KARL MAGNUS’S KRONIKE. Livre populaire danois du xve siècle, renfermant un abrégé de la Karlamagnus Saga. Ce qu’on y trouve sur la légende du voyage à Jérusalem, 37, et sur les commencements de la guerre d’Espagne, 46. ═ Nous nous en sommes servi pour éclaircir et commenter notre texte aux pages 7, 8, 24, 84, 89, 94, 105, 111, 149, 151, 153, 166, 183, 184, 191, 205, 209, 210, 234, 246, 247. ═ Édition nouvelle de la Kaiser Karl Magnus’s Kronike, par Carl Elberling (Copenhague, 1867), clxxxvii. ═ Traduction complète du « Roncevaux » danois, 252-264.

KELLER (Ad.). Publie dans le Romwart (1844) quelques extraits des Manuscrits français de Venise, clxxvii.

L

LACUNES du manuscrit d’Oxford, qui ont été comblées à l’aide du texte de Venise IV et des autres manuscrits. V. Additions. ═ Utilité des Remaniements pour combler ces lacunes, cviii, cix.

LAISSE. C’est le nom du « couplet épique ».V. Couplet.

LANCE. Notice sur la lance dont on se servait au temps où fut écrit le Roland (avec figures gravées d’après les sceaux des Archives), 118-120. ═ Légendes sur la lance dont Jésus-Christ fut percé sur la croix, 191-194. ═ De la lance de Charlemagne, 194.

LATINS (poëmes). Relatifs à la légende de Roland : 1° Le Karolellus, traduction du faux Turpin en 2100 vers (fin du xiie siècle) ; 2° le Karolinus, œuvre historique, composée par Gilles de Colonna pour l’éducation de Louis VIII, lxxxvii.

LÉGENDE. 1° De la légende en général et de la place qu’elle occupe dans la formation de toute épopée, ix et suiv. V. Épopée. ═ 2° De la légende de Roncevaux. Origine, naissance et formation de cette légende, xix-xxv. ═ Les textes d’Eginhard et de l’Astronome limousin considérés comme le germe de la légende rolandienne, xviii-xx. ═ D’ailleurs, toutes les conditions nécessaires à la naissance et au développement d’une Épopée nationale se trouvaient réalisées pour la formation de notre légende, xii. ═ Comment elle a reçu une nouvelle force des invasions des Sarrasins en France, et notamment de la terrible invasion de 792-793, xxii, xxiii. ═ Nouveaux développements de la tradition. En 824, les Français sont de nouveau surpris par les Gascons dans les défilés des Pyrénées. Mort des comtes Eble et Asinaire, xxiii. ═ État de la légende aux ixe et xe siècles, avant qu’elle soit fixée par l’écriture, xxxii et suiv. ═ Les ixe et xe siècles sont, par excellence, les siècles de la légende. Exemple tiré du prétendu voyage de Charlemagne à Jérusalem. Suivant Eginhard, Charles avait envoyé des messagers au Saint-Sépulcre. Un moine de Saint-André au mont Soracte, un faussaire nommé Benoît, applique ce passage à Charles lui-même. De là la légende du voyage de l’Empereur en Orient, xiii. ═ Que la légende de Roland ne dérive pas du mythe du dieu scandinave Hruodo ou Roldo. Réfutation de M. Hugo Meyer, xxix, xxx. ═ Résumé sur les véritables éléments de notre légende. 1° Élément humain. Ce sont les types universels du Traître, de l’Ami, du Vengeur, etc. 2° Élément indo-européen. C’est l’idée de la lutte entre le Bien et le Mal, l’ébauche de la Chevalerie, le respect de la femme. 3° Élément catholique. C’est l’idée de Dieu, le monothéisme ; la Foi à la Providence, au Surnaturel, à la vie future ; l’amour purifié ; la chevalerie. 4° Élément germanique. Ce sont les habitudes poétiques des Germains, leur caractère primitif, leur idée de la Royauté, leur Droit et leur Procédure, etc., xxviii-xxxii. ═ De la première forme positive qu’a reçue la légende de Roncevaux, xxxii, xxxiii. ═ Théorie de la préexistence des Cantilènes. Il a circulé sur Roland un certain nombre de chants lyrico-épiques, véritablement populaires et chantés, non par des chanteurs de profession, mais par tout un peuple. Ces Cantilènes sont la première forme qu’ait reçue notre légende. L’auteur de la Chanson de Roland n’a pas eu d’ailleurs qu’à les souder matériellement pour en composer son poëme ; mais il s’est inspiré de ces chants populaires, xxxii-xli. ═ « Les Chansons de geste », telle est, après les Cantilènes, la seconde forme que la légende rolandienne ait revêtue, xli et suiv. ═ Mais si la légende se condense un jour en un chef-d’œuvre qui est notre Chanson de Roland, elle subit tour à tour trois outrages dont nous avons longuement parlé : 1° la « Chronique de Turpin », lxxviii et suiv. ; 2° les Remaniements, lxxxix et suiv. ; et 3° les Romans en prose, cix et suiv. ═ Voyages de la légende. Elle a été accueillie, comprise, reproduite, copiée et corrompue par tous les peuples, cxix et suiv. ═ Histoire de ses pérégrinations en Allemagne, cxx-cxxv ; aux pays Néerlandais, cxxv-cxxvi ; aux pays Scandinaves, cxxvii-cxxix ; en Angleterre, cxxix-cxxx ; en Pologne, en Hongrie, en Grèce, en Turquie et jusqu’en Sibérie, cxxx-cxxxi ; en Italie, cxxxi-cxxxix ; en Espagne et au Portugal, cxl-cxliii. ═ Avec le moyen âge finit la gloire de notre légende : la Renaissance la méconnaît et l’oublie, cxlvi et suiv. ═ Son histoire au xvie siècle, cxlvi-cxlix ; au xviie, cxlix-clv ; au xviiie, clv-clix ; au xixe, clix et suiv. ═ De nos jours cette histoire peut se diviser en quatre époques bien distinctes : 1° la période de Préparation, jusqu’en 1832, clxi-clxix ; 2° la période d’Invention (1832-1837), clxix-clxxiv ; 3° la période de Vulgarisation (1837-1863), clxxiv-clxxxv ; et enfin 4° la période de la Critique, clxxxvi-cxcii. V. Roncevaux et Roland.

LEHUGEUR. Sa traduction en vers de la Chanson de Roland, clxxxvii. — Son opinion sur le sens d’aoi, lix.

LEIBNITZ. Son beau travail et plein de sens critique, dans les Annales de l’Empire (la première édition a paru en 1707), sur le taux Turpin, les Rolandssaülen, Wenilo, etc., cliv.

LOOS (Fragments néerlandais de), publiés par M. Bormans en 1864, cxxvi et clxxxviii.

LOMBARDE (Langue). A-t-il existé une langue spéciale, celle des Romans franco-italiens ? cxxxii-cxxxiv.

LORRAIN (Fragment) d’un Remaniement de Roland (xiiie siècle), xlv.

LUDWIGSLIED ou Cantilène de Saucourt, composée en 881-882, à l’occasion de la victoire de Louis III sur les Normands envahisseurs, xxxv.

LYON (Manuscrit de). Description de ce manuscrit (n° 984), qui renferme un remaniement du Roland, xive siècle, xlv. ═ Où commence le manuscrit de Lyon, 133. ═ L’auteur de ce remaniement a omis à dessein les faits racontés dans les vers 2570-2844 de notre texte, et il a laissé également de côté tout le récit de la bataille de Saragosse, 196.

M

MACAIRE. Poëme de la fin du xiie siècle ; résumé complet, 267.

MAGNIN. Ses articles sur le Roland de Génin, dans le Journal des savants de 1852 et 1853, clxxix. ═ Son opinion sur la date de notre vieux poëme, lx.

MAILLES. Le vêtement de mailles, c’est le haubert, que nous avons décrit aux pages 122, 123.

MAIRET. Nous avons omis de signaler, en 1635, son Roland furieux, tragédie représentée en 1635, et publiée en 1640, à Paris, chez Sommerville.

MALA VISTEIS, FRANCESES. Romance espagnole dont une imitation, suivant Depping, serait ( ?) chantée en Sibérie, cxxx, cxxxi.

MANUSCRITS du Roland. Il convient de les diviser en deux familles, suivant que nous avons affaire à la Version primitive ou à ses Rajeunissements. I. L’ancien texte de Roland nous a été conservé par deux manuscrits : 1° par le manuscrit d’Oxford (1150-1160), que nous avons décrit fort longuement, xli et suiv. ; et 2° par celui de Venise IV (1230-1240), mais en partie seulement, xliii et suiv. ═ II. Le texte remanié de Roland est reproduit, avec des variantes nombreuses et importantes, par six manuscrits que nous allons énumérer : 1° Paris, B. N., fr. 860, anc. 72255 (deuxième moitié du xiiie siècle). — 2° Versailles, xiiie siècle (aujourd’hui à la bibliothèque de Châteauroux ; mais il en existe une copie moderne à la B. N. fr. 15108). — 3° Venise (Bibliothèque Saint-Marc, manuscr. fr., vii), exécuté vers 1250. — 4° Lyon (n° 964), xive siècle. — 5° Fragments lorrains du xiiie siècle. — 6° Manuscrit de Cambridge, xvie siècle. ═ La fin du manuscrit de Venise IV est conforme aux autres rifacimenti, xlv. ═ Utilité de ces remaniements pour combler les lacunes du manuscrit d’Oxford, cviii-cix.

MARCHANGY (De). De sa Gaule poétique en général, et en particulier de son « Chant funèbre en l’honneur de Roland », clxiii et suiv.

MARINE. Vers curieux pour l’histoire de la marine. Ce sont les vv. 2632-2637. V. la note de la page 198.

MARSILE. Histoire poétique de Marsile. Résumé complet de cette légende, d’après nos Chansons de geste et les sources latines et étrangères, 8-12.

MARTYROLOGES qui contiennent au 3 mai, au 31 mai, au 16 juin, la mention de la mort de notre Roland et de ses compagnons considérés comme martyrs, lxxxviii.

MAUGIS D’AIGREMONT. Chanson de geste, 272.

MERMET. Son opéra : Roland à Roncevaux (1865), clxxxv, clxxxvi.

MEYER (Hugo). Son Abhandlung über Roland (1868), cxci. ═ Exposé de ses doctrines sur l’origine germaine ou scandinave de la légende de Roland, xxviii-xxx. V. Légende.

MEYER (Paul). Ses Études sur l’Épopée française (27e et 28e années de la Bibliothèque de l’École des Chartes), cxc. ═ Son argumentation contre les origines germaines de notre Épopée, xxxi, xxxii. ═ Sa théorie sur les Cantilènes. Suivant lui, les Chansons de geste ont été composées directement d’après la tradition, xxxiii. ═ Son opinion sur la versification latine rythmique, lii.

MICHEL (Francisque). Son Examen critique de la Dissertation de M. H. Monin (1832), clxix, clxx. — Son Rapport à M. le ministre de l’Instruction publique sur les anciens monuments de l’histoire et de la littérature de la France qui sont conservés dans les Bibliothèques de l’Angleterre et de l’Écosse (1838), clxxvi. ═ Sa première édition de la Chanson de Roland (1837), clxxiii et suiv. ═ Sa seconde édition, en 1869, clxxxvii. ═ Son opinion sur la date du vieux poëme, lx, et sur le sens d’aoi, lviii, lix.

MICHEL-DU-PÉRIL (Saint-). Histoire de ce pèlerinage, 18, 19. V. Mont-Saint-Michel.

MONIN (H.) Sa Dissertation sur le Roman de Roncevaux (1832), clxviii et clxix. ═ Ses Corrections et Additions, clxx.

MONT-SAINT-MICHEL. Histoire de ce pèlerinage, 18, 19. ═ Importance de Seint Michiel de l’Peril dans notre poëme. Comment on en peut inférer que l’auteur du Roland était Avranchin, lxviii, lxix.

MORGANTE MAGGIORE de Pulci (1485), cxiv et cxxxvi.

MORGANT LE GÉANT. Notice sur cette œuvre, dont la première édition est de 1519, cxiv.

MOUSKES (Philippe). Notice sur sa « Chronique rimée » (milieu du xiiie siècle), et sur les sources auxquelles il est remonté, cxi, cxii. ═ Fragment cité et traduit, cxii. ═ Ce qu’on y trouve sur la légende de Berte, 25 ; sur Marsile, 11 ; sur l’Espagne et Roncevaux, 46, etc.

MÜLLER (Théodore). Sa première édition de la Chanson de Roland (1851), clxxix. ═ Son édition de 1863, clxxxvii et suiv. ═ On annonce de lui, pour paraître prochainement, une édition nouvelle, qu’il fera sans doute précéder de son Introduction depuis si longtemps attendue, et d’un Glossaire, déjà imprimé, cxcii.

N

NAIMES, duc de Bavière, conseiller de Charlemagne. Notice, 68, 69.

NARBONNE. Prise de Narbonne, racontée par le Philomena, 273. ═ Charlemagne a-t-il passé par Narbonne en revenant de Roncevaux ? 103. ═ Rapprochement entre Narbonne et Arbonne près de Saint-Jean-de-Luz, 233.

NASEL, partie du heaume. Figures gravées d’après les sceaux, 121, 122.

NAVARRE. L’action de Roncevaux a eu la Navarre pour théâtre, et non pas la Cerdagne. Réfutation de M. d’Avril, 100-103.

NÉERLANDAIS (Pays). Notre légende y voyage. Quatre fragments de Roncevaux néerlandais (xiiie et xive siècles) ont été publiés par M. Bormans : deux se rapportent au texte d’Oxford, deux autres suivent le faux Turpin, cxxvi. Cf. 11 et 47.

NEPI. Inscription de Nepi, où le nom de Ganelon est maudit, où sa trahison est rappelée (1131), cxxxi.

NEUTRES. Théorie des neutres, 12, 13.

NOBLES. Ville légendaire fort célèbre dans toute notre Épopée, 155-157.

NOMS. Théorie de la Déclinaison romane : 1° Règles générales, 4, 5. Théorie des Neutres, 12, 13, et des Vocatifs, 14. ═ 2° Règles particulières. Troisième déclinaison, sujet singulier, 95 et 3 ; sujet pluriel, 16. ═ Noms qui déplacent l’accent (sire, seignur ; emperere, empereür, etc.), 4 et 129. ═ Noms dérivés des substantifs latins en arius : ils doivent prendre un s au s. s. m., 57.

NOMS DE NOMBRE. Théorie sur mil et milie, etc., 14. V. aussi le Glossaire.

NOTES ET VARIANTES de notre édition, cxcvii, cxcviii, et 1-273.

O

O. Phonétique de l’o, 6. Cf. 17, 21, 22, 90, 91, 117.

OE. Notation oe, 20.

OFFICE DE CHARLEMAGNE À GIRONE (1345). Variantes précieuses sur l’expédition d’Espagne, 47.

OGIER LE DANOIS. Notice, 105, 106. ═ Qu’il était véritablement du Danemark, et non point des Ardennes, 106. V. Chevalerie Ogier.

OI. Notation oi, 82, 87, 88, 97, 112, 154, 228.

OLIVIER. Notice, 71. ═ Sa statue à Vérone ( ?), 67.

OR. D’Arabe, ou Or arabiant, 58.

ORDALIES. Épreuves judiciaires. Le campus ou duel, 237. V. Procédure.

ORLANDINO, de l’Arétin (s. d.), cxxxvii.

ORLANDO FURIOSO, de l’Arioste (1516), cxxxvii-cxxxviii. ═ Nous en avons cité un passage important.

ORLANDO INNAMORATO, de Boiardo (1486), cxxxvii.

ORTHOGRAPHE au moyen âge, cxciv.

OTAGES (Théorie des), 239.

OTES. Un des douze Pairs, 107.

OTINEL. Résumé complet de cette Chanson du xiiie siècle, 39. ═ Variantes et modification de cette légende dans le Karl Meinet et dans la Chronique de Jacques d’Acqui, 39, 40. ═ Cf. 8, 9, 62, 72, 74.

P

PAIRS. Notice sur les douze Pairs, 73-75. ═ Seize listes des douze Pairs, d’après autant de documents divers, 73-75.

PALIE. Étymologie de ce mot ; sa signification, 198, 199.

PARCEVAL LE GALLOIS. Résumé complet de ce poëme de Chrestien de Troyes (xiie siècle), 194, 195.

PARIS (Paulin). La Chanson de Roland, Critique de l’édition de M. Génin, articles de M. P. Paris, dans la Bibliothèque de l’École des Chartes (C. ii, pages 297 et 393), clxxix. ═ Sa théorie des Couplets similaires ou répétitions épiques, lv. ═ Son système sur les Romans de la Table Ronde, et en particulier sur le Graal, 193.

PARIS (Gaston). Son Histoire poétique de Charlemagne (1865), clxxxviii, clxxxix. ═ Sa définition du Poëme épique ; sa doctrine sur la formation de l’Épopée, xii. ═ Son système sur les origines germaniques de l’Épopée française, qui, dit-il, peut être ainsi définie : « L’esprit germanique dans une forme romane », xxix. ═ Ses idées sur la préexistence des Cantilènes, xxxiii, xxxiv ; — sur la versification rythmique latine et française, et en particulier sur le rôle qu’y joue l’accent tonique, li, lii ; — sur les Couplets similaires ou répétitions épiques, lv ; — sur le sens d’aoi, lix ; — sur la langue des romans franco-italiens : réfutation de ce dernier système, cxxxiii, cxxxiv. ═ Opinion de M. Gaston Paris sur la date du Roland, lx ; son appréciation littéraire de notre vieux poëme, lxxviii. ═ Résumé de son De Pseudo-Turpino (1865), lxxxiii-lxxxvi. ═ Ses études sur la Karlamagnus Saga (Bibliothèque de l’École des Chartes, 1863-1864), clxxxviii. ═ Il prend la Chanson de Roland pour objet de son Cours pendant l’année 1870-1871. ═ Nous lui devons un grand nombre de précieuses indications pour notre chapitre intitulé : Les Voyages de la Légende, cxix et ss.

PARIS (Manuscrit de). Description de ce manuscrit.(xiiie siècle. — B. N. Fr., 860, anc. 72255), où est renfermé le plus précieux remaniement de notre Roland, xlv. ═ Où commence ce manuscrit ? Appréciation critique de ce texte rajeuni, 128.

PARISE LA DUCHESSE. Chanson de geste où Charlemagne n’est nommé qu’une fois, où il ne joue aucun rôle, 272.

PARTICIPES (Théorie des), 99. Lorsqu’ils sont employés avec le verbe avoir pour former des temps composés, tantôt ils prennent l’accord avec le régime, quelle qu’en soit la place ; tantôt ils ne prennent pas l’accord, et restent au singulier neutre, 89. ═ Participes de seconde formation, 189.

PAULMY D’ARGENSON (De), et la Bibliothèque des Romans (novembre-décembre 1777), clvii et suiv.

PAYS-BAS. V. Néerlandais (pays).

PELLETAN (Camille). Sa Thèse à l’École des Chartes, « sur la forme et la composition des Chansons de geste », et en particulier du Roland, cxc. ═ Son opinion sur la préexistence des Cantilènes, xxxix, et sur les Couplets similaires ou répétitions épiques, lv.

PÉRIL (Saint-Michel-du-). Histoire de ce pèlerinage, 18, 19. V. Mont-Saint-Michel.

PETERBOROUGH. Manuscrits du Roland conservés autrefois dans la cathédrale de Peterborough, xlv.

PHILOMENA, 273.

PHONÉTIQUE du Roland (voyelles), 5, 6.

PIERRE (Denier de Saint-), 85. V. Denier.

PLACITUM PALATII, plaid du Roi, 236, 237.

POËME DE RONCEVAUX (Le), par J.-L. Bourdillon (1840), clxxvii.

POËTE SAXON. Il reproduit le texte des Annales d’Eginhard (anno 778), relatif à la catastrophe de Roncevaux, xix.

POLOGNE. Roland et sa légende y ont été peu connus. Traduction récente de notre vieux poëme, par M. Pruszak, cxxx.

PORTS. Sens exact de ce mot, 97, 98.

PORTUGAL. Roland et sa légende en Portugal. L’Historia del imperador Carlomagna, traduction espagnole de notre Conqueste du grand Charlemaigne des Espaignes, est traduite en portugais, et ornée au xviiie siècle de deux Suites, également portugaises, cxliii.

POTT. Le livre de Pott, que nous avons cité dans notre Glossaire, porte le titre suivant : Die Personnenamen, insbesondere die Familiennamen und ihre Entstehungsarten auch unter Berücksichtigung der Ortsnamen ; Leipzig, 1859. L’auteur cite Fœrstemann, et l’a mis à profit.

PRISE DE PAMPELUNE. Chanson de geste franco-italienne (premier quart du xive siècle.) Résumé, 64, et surtout 41, 42. Cf. 10 et 80.

PROCÉDURE. Que la procédure de nos Chansons est germanique, xxxi. ═ Exemple tiré du procès de Ganelon dans la Chanson de Roland ; longue étude, 235 et suiv.

PRONOMS. l° Pronoms relatifs, 94. ═ 2° Pronoms ou adjectifs démonstratifs, 146. ═ 3° Pronoms ou adjectifs possessifs, 20. ═ Pronoms neutres : le, venant d’illud, et que, de quod, 58, etc.

PROSE. 1° Des romans en prose in genere, cix et suiv. ═ Les premiers Romans en prose ont été le plus souvent calqués sur nos derniers Romans en vers, et ils doivent un jour être reproduits par l’imprimerie sans autre modification importante que celle de leur langue, et cela jusqu’à la Bibliothèque bleue, jusqu’à nos jours, cix, cx. ═ Leur valeur littéraire et morale ; leurs caractères extrinsèques et intimes, cxiv-cxix. ═ Leur utilité pour l’érudit : ils peuvent combler certaines lacunes des Romans en vers, cxviii. ═ 2° Des romans en prose dans leurs rapports avec le Roland. Il n’a pas existé à notre connaissance de roman en prose intitulé Roland, ou spécialement consacré à notre héros, cxiii. ═ Mais six fois au moins notre vieille légende a été mise en prose dans le corps d’une autre compilation ou d’un autre roman : 1° dans Galien ; 2° dans les Conquestes de Charlemagne, de David Aubert ; 3° dans Morgant le Geant ; 4° dans Charlemagne et Anséis ; 5° dans Fierabras et la Conqueste du grand Charlemaigne des Espaignes, et 6° dans Guerin de Montglane. (V. chacun de ces mots.) ═ Et nous ne parlons pas ici des traductions de la Chronique de Turpin, ni des Chroniques de Saint-Denis, cxiii et suiv. ═ Pour donner au lecteur quelque idée de nos Romans en prose, nous avons cité un chapitre de Galien, cxviii, cxix.

PRUSZAK. Sa traduction polonaise de Roland, clxxxvii.

PULCI. Le Morgante maggiore (1485), cxxxvi. ═ Critique et citation de ce poëme, cxxxviii.

Q

QUICHERAT (J.) Dessins que nous lui devons, cxcix. V. ces dessins aux pages 67 (statues de Roland et d’Olivier à Vérone), et 102 (vue d’Ibagneta).

QUINAULT. Son Roland (1185), cl et suiv. ═ Cinquante ans auparavant, Mairet avait fait représenter une tragédie intitulée : Roland furieux, dont nous avons omis de parler. ═ Le Roland de Quinault, emprunté, comme l’œuvre de Mairet, aux sources italiennes, à l’Arioste, fut représenté le 18 janvier 1685, et repris le 12 février 1705, le 15 novembre 1709, le 15 décembre 1716, le 11 novembre 1727 et le 19 novembre 1743. Il obtint les honneurs de la parodie. (Roland, parodie en un acte, en vers, de MM. Sticotti et Panard, représentée pour la première fois le lundi 20 janvier 1744, et au Théâtre de la foire. — Pierrot furieux ou Pierrot-Roland, parodie en un acte de M. Fuzelier, non imprimée, et représentée au Jeu-de-Paume d’Orléans, à la foire de Saint-Germain, 1717.) Nous avons également omis de placer ces détails à leur place.

R

RAIMBERT de Paris. V. Chevalerie Ogier.

RAYMOND (P.). Son article sur la Question de Roncevaux, dans la Revue de Gascogne (1869), cxci. ═ Le « Mémoire géographique », qu’il a bien voulu nous communiquer, se trouve aux pages 66, 97, 98, 109, 110, 112, 219 et 233. ═ M. P. Raymond a écrit, dans notre carte, la portion qui comprend le pays basque, etc.

RAYNOUARD. Son examen de la Dissertation de M. H. Monin dans le Journal des savants (juillet 1832). Il y étudie notre légende, et traite la question des Cantilènes, clxx. ═ Sa discussion avec l’abbé de la Rue, sur la rythmique de la Chanson de Roland (Journal des savants, juillet 1833), clxxi.

REALI. Notice complète sur cette œuvre italienne, qui fut composée vers le milieu du xive siècle, et en particulier sur le livre huitième, intitulé la Spagna, cxxxiv-cxxxvi, 48. ═ Ce qu’on trouve dans les Reali, touchant la légende de Berte, 25, 26 ; les enfances de Charles, 28, et les débuts de Roland, 61. On s’arrête spécialement à l’Aspromonte des Reali, 30. Cf. 11.

REINE SIBYLLE. Résumé de ce roman d’après le manuscrit 226 de l’Arsenal, 267, 268.

RELIGION, IDÉES RELIGIEUSES dans la Chanson de Roland, lxxiv, lxxv. ═ Roland dans les Martyrologes ; ses « reliques », lxxxviii. V. Communion et Confession, etc.

RELIQUES de la Passion, d’après le Voyage à Jérusalem et à Constantinople et une légende latine anonyme de 1060-1080. Résumé de ces deux documents légendaires, 35-37. ═ Histoire de cette fable, sur laquelle vient encore broder Philippe Mouskes, 37. ═ Des reliques que les chevaliers plaçaient dans le pommeau de leurs épées, 117, 118.

REMANIEMENTS. 1° Il y a eu des Remaniements, des rifacimenti dans la littérature poétique de tous les peuples, lxxxix. ═ 2° Origine des Remaniements en ce qui concerne particulièrement nos Chansons de geste. Ces Chansons, comme leur nom l’indique, étaient faites pour être chantées et écoutées. Dès qu’on ne les chante plus, dès qu’on les lit, tout change. Il faut dès lors modifier le système primitif des « assonances pour l’oreille », et le remplacer par le système des « rimes pour les yeux. » Or ce premier changement entraîne tous les autres. Démonstration de cette thèse, lxxix et suiv. ═ 3° Énumération complète des remaniements de Roland ; description exacte des manuscrits qui nous les ont conservés (a. Paris, b. Versailles, c. Venise vii, d. Lyon, e. les fragments lorrains, f. Cambridge. — a, b, c, sont du xiiie siècle ; d est du xive, et f du xvie. Les fragments lorrains sont du xiiie siècle), xlv. ═ Ordre d’importance dans lequel il faut classer ces rifacimenti, xlvi. ═ On étudie spécialement le manuscrit de Paris, 227. Pour les autres, voyez Lyon, Venise, Versailles, Lorrains (fragments), 24. ═ 4° Résumé complet de la dernière partie des nos Remaniements, 230-233. — Exposé de toutes les différences qu’ils offrent avec la version originale, 45, 46. ═ 5° Le Remanieur à l’œuvre ; ses différents travaux, xc et suiv. — Le premier travail du Rajeunisseur consiste à « remplacer toutes les assonances d’un couplet par un système de rimes nouvelles », xci, xcii. — Par un second travail, « il change une à une les assonances de tel ou tel vers, afin de leur donner la rime voulue, » xcii-xciv. — Troisième travail. « Remplacer, parce qu’on y est contraint, un vers du texte original par deux ou trois vers nouveaux, » xciv-xcv. — Quatrième travail. « C’est le même que le précédent ; mais sans nécessité aucune, et par fantaisie pure, » xcv-xcvi. — Cinquième travail. « Modifier un hémistiche, un mot seulement dans un vers du texte primitif, » xcvii-xcviii. — Sixième travail. « Suppressions dans la version originale, » xcix-c. — Septième travail. « Additions au vieux poëme : » a Vers, et : b Couplets ajoutés, ciii, 83, 87, 109, 111, 140, 142, 161. — Huitième travail. « Rédaction à nouveau de certaines parties, de certains épisodes plus ou moins considérables, » ciii. — Neuvième et dernier travail. « Rédaction en vers d’une autre mesure, en alexandrins, » ciii, civ. ═ Importance scientifique des rifacimenti, et comment ils servent à combler certaines lacunes du texte primitif, xlv, xlvi, xci-xcii, cvii-cix, 150, 151, 166-168, 171, 172, 227. ═ Leur caractère littéraire, politique, moral et religieux. Comment et en quoi ils diffèrent de la version originale, civ-cvi. ═ Pour donner au lecteur une idée plus nette des rifacimenti du Roland, nous en citons et traduisons un long fragment, cv-cvii. V. aussi xcix, 73, 168. ═ Pour les Remaniements en prose, voy. ce dernier mot.

RENAISSANCE. Jugement sur cette époque littéraire, cxlvi et suiv.

RENAUS DE MONTAUBAN. Poëme qui nous est parvenu sous une forme du xiiie siècle ; mais dont il a existé des versions antérieures. Résumé complet, 31, 32, 33. ═ Ce qu’on y trouve sur les enfances de Charles, 27 ; sur celles de Roland, 61 et 114 ; sur Turpin, 76, et sur les douze Pairs, 74.

RENIER DE GENNES. Roman en prose du xve siècle, 176. ═ Notice sur le héros de ce Roman dont il a existé une version en vers, 175, 176.

RÉPÉTITIONS ÉPIQUES dans le Roland ; théorie des Couplets similaires, liv-lx.

RICHARD DE NORMANDIE. Un des héros du Roland. Notice, 212, 213.

RIME. Elle est distincte de l’Assonance, et a été introduite dès que nos Romans ne furent plus chantés et écoutés, mais lus, liii, lxxxix.

RODRIGUE DE TOLÈDE, mort en 1247. Écrit à l’espagnole une relation de Roncevaux, où Roland est détrôné par Bernard del Carpio. Le vrai titre de son livre est : Rerum in Hispania gestarum Chronica, cxlii.

ROI. Le Roi, considéré comme un des Types qui se rencontrent dans les Épopées primitives, xi.

ROLAND. I. Roland, considéré comme personnage réel. Textes historiques relatifs à sa défaite et à sa mort dans les Pyrénées : a et b, d’Eginhard et du poëte saxon ; c, de l’Astronome limousin ; d, des Annales Petaviani, xviii-xx. ═ II. Roland, considéré comme personnage légendaire. Histoire poëtique de Roland d’après toutes les sources latines, françaises et étrangères, et surtout d’après toutes nos Chansons de geste, 58-66. 1° Sa naissance et ses enfances, 58-62. 2° Sa vie et ses exploits jusqu’à la trahison de Ganelon, 62-64. 3° Sa mort, 64-66. ═ Portrait de Roland d’après nos textes épiques, et surtout d’après celui de notre vieille Chanson, xx-xxii. ═ Iconographie de Roland, 65-67 et cxxiii et suiv. ═ Sa taille gigantesque ; distique de la ville de Spello ; témoignage de Gryphiander ; récit du prince palatin Frédéric II, xx, xxi. ═ Roland considéré comme Martyr ; son nom dans les Martyrologes ; ses « reliques », etc., lxxxviii. ═ Roland considéré comme le type le plus exact de la race française, xx-xxii. ═ Popularité de notre héros en Allemagne, cxx ; aux Pays-Bas, cxxv ; aux pays Scandinaves, cxxvii ; en Angleterre, cxxix ; en Italie, cxxxi ; en Espagne, cxl, et en France, cxliv, cxlv. ═ On trouvera fort longuement au mot Légende tout ce qui a rapport à la légende de notre héros et aux destinées de cette légende depuis le ixe siècle jusqu’à nos jours...

ROLAND ou CHANSON DE ROLAND. 1° Origine, formation et développements de la légende de Roland, qui, sortie d’un texte d’Éginhard, reçut une première forme dans ces Chants populaires auxquels nous avons laissé le nom de Cantilènes, ix-xxxix. (V. notre mot Légende.) ═ 2° La seconde forme qui est donnée à la légende est précisément celle de notre Chanson de geste. Comment l’auteur de ce vieux poëme s’est inspiré des Cantilènes, mais sans les reproduire servilement, xxxix et suiv. ═ 3° Résumé rapide du Roland, 42, 43. ═ 4° Des manuscrits où est conservée l’antique version de notre Épopée : a, Oxford (Bodléienne, Digby, 23) et b, Venise (Bibliothèque Saint-Marc, manusc. franç., iv), xlii et suiv. — Le manuscrit d’Oxford n’est pas l’œuvre de deux scribes. Arguments en faveur de cette thèse, lxix, lxx. ═ 5° Date du Roland. Arguments tirés de la langue, de la versification et de l’archéologie. Nouvel argument tiré d’un passage trop peu remarqué de la Chanson, lx-lxii, et aussi 126, 127. ═ La Chanson que nous possédons aujourd’hui n’a pas été en réalité le plus ancien de nos poëmes épiques, xli, xlii ; mais on peut la considérer comme le plus ancien de tous les grands monuments littéraires de l’Europe chrétienne, cxix, cxx. ═ Conclusion : « Le Roland est certainement antérieur au règne de Philippe-Auguste, et probablement à la première croisade ; il n’est pas impossible enfin qu’il ait été écrit dans le courant du xie siècle, » xl-xlii. ═ 6° L’auteur du Roland. Ce n’est pas li ber Gilie, 169-171 ; ce n’est pas Théroulde, lxiv, lxv. — Le Roland est, suivant nous, l’œuvre d’un poëte normand du pays d’Avranches. Développement de cette thèse, lxviii-lxix. ═ 7° Versification du Roland, Traité complet, xlvii et suiv. ═ 8° Sa beauté littéraire, lxxi-lxxviii ; sa profonde unité, lxxiv, 96, 97. ═ 9° Des trois outrages qu’a reçus successivement notre vieux poëme : a, la Chronique de Turpin, lxxviii et suiv. ; b, les Remaniements, lxxxix et suiv. ; c, les Romans en prose, cix et suiv. ═ 10° Voyages et popularité de notre Chanson : a, en Allemagne, cxx-cxxv ; b, aux Pays-Bas, cxxv, cxxvi ; c, aux pays Scandinaves, cxxvii-cxxix ; d, en Angleterre, cxxix, cxxx ; e, en Pologne, Turquie, Grèce, Hongrie, Sibérie, etc., cxxx, cxxxi ; f, en Italie, cxxxi-cxxxix ; g, en Espagne et au Portugal, cxliii. ═ Comment elle fut oubliée par la Renaissance, cxlvi et suiv. ═ Son histoire au xvie siècle, cxlvi-cxlix ; au xviie, cxlix-clv ; au xviiie, clv-clix ; au xixe, clix et suiv. ═ De nos jours, cette histoire peut se diviser en quatre époques : a, de Préparation (jusqu’en 1832), clxi-clxix ; b, d’Invention (1832-1837), clxix-clxxiv ; c, de Vulgarisation (1837-1863), clxxiv-clxxxvi ; d, de Critique, clxxxvi-cxcii. ═ 11° Éditions et traductions du Roland. Les éditions sont celles : a, de F. Michel ; b, de Génin ; c, de Müller. V. ces trois noms. — Les traductions sont celles : a, de Delécluze ; b, de Vitet (c’est une analyse très-développée) ; c, de Jonain (en vers) ; d, d’Avril (en vers blancs) ; e, d’Alexandre de Saint-Albin ; f, de Lehugeur (en vers). V. tous ces noms.

ROLAND anglais, du xiiie siècle, 47. Cf. 11.

ROLAND. Opéra de Quinault (1685), cl-clii. V. Quinault.

ROLAND ET LA CHEVALERIE. De Delécluze (1845). Le deuxième volume est une traduction de notre vieux poëme, clxxvii.

ROLAND À RONCEVAUX. Chant de Rouget de Lisle, cité in extenso, clxi, clvii.

ROLAND À RONCEVAUX. Opéra de Mermet (1865), cxxxv, cxxxvi.

ROMANCES ESPAGNOLES. Notice sur celles de ces Romances qui sont consacrées à Roncevaux et à Roland, cxlii. ═ Les unes sont d’inspiration espagnole, les autres toutes françaises, cxlii, cxliii. ═ Romance sur le roi « Marcim », 11. Romance : « C’était le dimanche des Rameaux », 48. En Paris esta dona Alda, cxlii, cxliii. Cf. 65.

ROMANS DE LA TABLE RONDE. Exposé des deux systèmes de M. de la Villemarqué et de M. P. Paris, 192-194. ═ Analyse de Parceval le Gallois, 192-194, etc.

RONCEVAUX. Description de Roncevaux d’après M. P. Raymond, 112. ═ Pour tout ce qui concerne la légende de Roncevaux, se reporter au mot Légende. ═ D’après l’hypothèse de M. Reinaud (Invasions des Sarrasins en France, p. 96), les musulmans d’Espagne auraient bien pu historiquement prendre leur part à la catastrophe de Roncevaux, xviii-xx.

RONCISVALS MIS EN LUMIÈRE, de J.-L. Bourdillon (1841), clxxvii.

RONSARD. Son influence funeste à nos vieux poëmes ; sa Franciade, cxlix.

ROSENBERG. Travail de cet auteur danois sur la légende et la Chanson de Roland (1860), lxxxiii.

ROUGET DE LISLE. Son Roland à Roncevaux, cité in extenso, clxi-clxii.

ROYAUTÉ. L’idée de la Royauté et du Roi, dans le Roland, est d’origine germanique, xxxi.

RUOLANDES LIET. Poëme allemand principalement calqué sur un texte français analogue à celui d’Oxford. Époque à laquelle il a été écrit (le milieu du xiie siècle) ; son auteur (le curé Conrad) ; son caractère littéraire (la religiosité), cxxi-cxxii. ═ Nous n’avons pas assez insisté sur l’originalité de certaines parties du Ruolandes Liet. Telle est « la Communion », tel est le « Miracle de la rosée », que nous avons cité, in extenso, dans notre second volume, 180-182. ═ Le Ruolandes Liet a été publié, en 1838, par W. Grimm, clxxvi. ═ Nous en avons cité plusieurs fragments traduits par G. Paris, cxxi, cxxii, 180-182 ; et nous avons aussi emprunté à l’édition de Grimm la reproduction de deux miniatures du xiie siècle, 179 et 188.

S

S. Exposé de la règle de l’s et des règles de la Déclinaison romane, 3, 4, 5. ═ L’s est souvent la caractéristique de la troisième personne du singulier des parfaits simples. V. le Glossaire.

SAINT-ALBIN (Alexandre de). Sa traduction du Roland (1865), clxxxvi. — Son opinion sur la date de notre vieux poëme, lx, et sur le sens d’aoi, lix.

SAINTETÉ ET MIRACLES DU BIEN-HEUREUX CHARLEMAGNE. Compilation latine de 1165, dédiée à l’empereur Frédéric Barberousse. V. Chronique de Turpin.

SAINT-FARON (Monument de), 234, 235.

SAINT-MAUR (François). Cinq jours d’un Parisien dans la Navarre espagnole (1862), clxxxiv. — Roncevaux et la Chanson de Roland. Simple réponse à une question de géographie historique (1870), cxci.

SAINT-MICHEL-DU-PÉRIL. Histoire de ce pèlerinage. Large place qu’il tient dans notre Chanson. Conclusion qu’on en peut tirer pour l’histoire littéraire de notre Roland, qui a peut-être été composé au mont Saint-Michel, ou probablement près de là, 18, 19.

SAMSON. Un des douze Pairs de Charlemagne, duc de Bourgogne, père de Gui. Notice, 52, 53. ═ Nous avons eu tort de dire que le s. s. devait être Sanses. C’est, en effet, le nom que ce personnage porte dans les Remaniements ; mais notre poëte avait tiré ce vocable de l’indéclinable Samson.

SANGLES du cheval de guerre au xiie siècle, 126.

SARRASINS. Suivant Eginhard et l’astronome Limousin, ils n’auraient pas pris part historiquement à la catastrophe de Roncevaux, xx. ═ Cependant, d’après l’hypothèse de M. Reinaud (Invasions des Sarrasins en France, p. 96), les musulmans d’Espagne auraient pu y jouer quelque rôle, xvii-xx. ═ D’ailleurs, leur terrible invasion de 792-793, et la grande bataille de Villedaigne-sur-l’Orbieu, ont quelque peu contribué à former la légende de Roncevaux et se sont confondues avec elle, xx-xxii. ═ Nos vieux poëtes mettent sur le compte des Sarrasins toutes les défaites qu’ont subies les Français et les chrétiens, xxiii.

SAUCOURT (Cantilène de), ou Ludwigslied, composée en 881, 882, à l’occasion de la victoire de Louis III sur les Normands envahisseurs, xxxiv, xxxv.

SCANDINAVES. D’une prétendue origine scandinave de notre épopée : réfutation de M. Hugo Meyer, xxix, xxx. ═ La légende et le poëme de Roland ont voyagé aux pays scandinaves ; deux ou trois œuvres considérables ont résulté de ces voyages : 1° La Karlamagnus Saga, histoire islandaise de Charlemagne (xiiie siècle), cxxvii-cxxviii. 2° Cette même Saga traduite en suédois, et 3° la Keiser Karl Magnus’s Kronike, résumé populaire en danois (xve siècle). Notice sur ces différentes formes de la légende française, cxxix.

SCRIBES. La Chanson de Roland (texte d’Oxford) a-t-elle été écrite par un ou plusieurs scribes ? 96, 97. ═ Comme quoi le scribe qui a copié ce manuscrit est fort négligent, et comment il nous a donné cent preuves de cette négligence, 143, etc.

SCEAUX des xie et xiie siècles, conservés aux Archives nationales. MM. Demay et Fichot ont dessiné d’après eux, et M. Hurel a gravé les neuf figures qui accompagnent notre Notice des Armures, 116-127.

SELLES du xiie siècle ; figures, 126.

SIBÉRIE. M. Depping prétend y avoir entendu chanter par des paysans un chant populaire sur Roncevaux, lequel serait calqué sur la romance espagnole : Mala visteis, Franceses, cxxx, cxxxi.

SIÉGE DE NARBONNE. Resumé rapide de ce poëme du xiiie siècle, 271.

SIMON DE POUILLE. Poëme de la fin du xiiie ; résumé complet, 37. Cf. 74.

SIMROCK. Son Recueil de légendes carolingiennes, Kerlingisches Heldenbuch. (1855), cxxv.

SIZER. Les ports ou défilés de Sizer ; note géographique, 93, 94, 101.

SOSTEGNO DI ZANOBI, auteur de la Spagna istoriata (xive siècle), cxxxvi.

SPAGNA (La). Huitième livre des Reali (vers 1350), 48 et cxxxv.

SPAGNA ISTORIATA de Sostegno di Zanobi (xive siècle), considérée comme le prototype de l’Épopée italienne, cxxxvi et 48.

SPELLO. Distique de la ville de Spello sur la taille gigantesque de Roland, xx, xxi.

STRICKER. Le Stricker (c’est-à-dire l’Arrangeur) auteur du Karl (1230), cxxii, cxxiii. V. Karl.

SUBJONCTIFS. Embarras de nos pères pour distinguer nettement l’indicatif présent du subjonctif au même temps, 110, 111, 15, etc.

SUBSTANTIFS. Déclinaison romane.1° Règles générales, 4, 5. Théorie des Neutres, 12, 13, et des Vocatifs, 14. — 2° Règles particulières. Troisième déclinaison, sujet singulier, 95 et 3 ; sujet pluriel, 16. — Noms qui déplacent l’accent, 4, 129. — Noms dérivés des substantifs latins en arius ; ils prennent un s au s. s. m., 57.

SUÈDE. Voyage en Suède de notre légende. Les branches viii et ix d’une traduction suédoise de la Karlamagnus Saga (xiiie siècle) sont parvenues jusqu’à nous. Mais tout avait été traduit, cxxix.

T

T et d, 55.

TABLEAU, par ancienneté, des différentes sources de l’histoire poétique de Charlemagne, 49-51.

TABLE RONDE. V. Romans de la Table ronde.

TACITE. Texte célèbre de Tacite sur les habitudes poétiques des Germains : Celebrant carminibus antiquis originem gentis conditoresque, xv.

TARGE. V. Écu.

TEXTE CRITIQUE de notre édition ; but que nous nous sommes proposé, cxciii. ═ C’est au Texte critique que se rapportent la plupart des corrections de notre Errata.

THEROULDE, TUROLDUS n’est pas l’auteur de la Chanson de Roland, lxv, lxvi. ═ Comme quoi ce nom est commun en Angleterre et en Normandie, lxvii.

TRADUCTION dont nous avons accompagné notre texte. Comment nous l’avons comprise, cxcvi.

TRAÎTRE. Le Traître est un de ces personnages-types qu’on trouve dans toutes les Épopées primitives, xi. ═ De Ganelon considéré comme le Traître de notre épopée nationale, xxiv, xxv. Cf. 79. ═ La Geste des traîtres, 78, 79.

TRESSAN (De). La Bibliothèque des Romans (novembre-décembre 1777). La « Chanson de Roland restituée, par M. de Tressan », clvii-clix.

TUROLDUS. V. Theroulde.

TURPIN. Notice sur Turpin, 75.

TURPIN (Faux) ou CHRONIQUE DE TURPIN. V. ce mot.

TURQUIE. Un ermite turc (?) montre (??) à Thevenot l’épée (???) et le tombeau (????) de Roland à Burse en Natolie, cxxxi.

TUTOIEMENT du héros dans le Roland et dans nos autres poëmes, 68.

TYPES. Personnages typiques qui jouent un rôle dans toutes les Épopées primitives : le Traître, l’Ami, le Vengeur, le Roi, xi. ═ Les Types de Roland, lxxvi-lxxvii.

TYRWHITT, dans les Canterbury’s tales of Choucer, signale le manuscrit d’Oxford où est conservé notre Roland, xlii, xlvi, clxv.

U

U. Phonétique de l’u, 6. Cf. 17, 21, 22, 90, 91, 115. ═ De l’u qui se prononçait ou. Preuve, 136, 141. ═ Couplets en u masculin, distincts de ceux en un, ur, 106. ═ Couplets en u féminins ; théorie rectificative, 70.

UNGER. Son édition de la Karlamagnus Saga, en 1860, clxxx.

V

VAL-CARLOS. Note géographique, 101, 102 ; 109, 110.

VEILLANTIF, cheval de Roland, 172.

VELAND. Le forgeron, 113.

VENGEUR. Le Vengeur est un de ces personnages types qu’on trouve dans toutes les Épopées primitives, xi.

VENISE. Deux manuscrits de Roland sont conservés à Venise : 1° Celui qui porte parmi les manuscrits français le n° iv. Il est, dans sa première partie, analogue au texte d’Oxford, et son texte est violemment italianisé, xliii, xliv. 2° Le manuscrit vii, au contraire, est un remaniement qui se rapproche beaucoup de celui de Versailles, xlv. ═ Pour donner une idée du premier et du plus précieux de ces deux manuscrits, nous en avons cité trente à quarante vers, xliii, xliv. ═ M. Hoffmann a publié le texte de Venise iv en regard du texte d’Oxford dans son édition de Roland, cxciii.

VENTAILLE, 123.

VERBES. Théorie des premières personnes du pluriel, 20, 21. ═ La première personne sing. du présent de l’indicatif ne prend pas l’s ni le z, 162. ═ Des imparfaits de l’indicatif en ei et ou, 66. ═ L’s intérieur caractéristique de la 3e pers. sing. des parfaits. V. le Glossaire. ═ Parfaits en iet à la 3e p. s. (respundiet, abatied, survesquiet), 52. ═ Du prés. du subjonctif et de ses multiples formes, 15. ═ Quelques observations sur le verbe estre, iert et ies, 92, 97, 104.

VÉRONE. Statues prétendues de Roland et d’Olivier à la cathédrale de Vérone, cxxxi. ═ Dessins de M. J. Quicherat, 67.

VERSAILLES. Description du manuscrit dit de Versailles qui contient un remaniement du Roland. Ce manuscrit est aujourd’hui conservé à la bibliothèque de Châteauroux ; mais il en existe une copie moderne à la B. N. (Fr. 15108), clxv et 128. Voy. Bourdillon.

VERS épique. V. le suivant. ═ Le vers est aussi un des noms du Couplet épique, xlix. V. Couplet.

VERSIFICATION. I. De la versification rhythmique en général, et du rôle qu’y joue l’accent tonique. Chacun des vers latins rhythmés dérive d’un vers antique de plus en plus déformé, et nos vers français sont nés d’une imitation grossière de ces vers latins rhythmiques, li, lii. ═ II. De la versification du Roland en particulier. Traité complet, xlvii-lx. — Il faut rectifier ce que nous y avons dit : 1° des couplets en er et en ier, qui sont distincts dans notre poëme comme dans toutes les autres chansons, et 2° des laisses masculines et féminines en u, etc. On trouvera la rectification à l’errata du tome I et aux pages, 51-52, 69, 70. ═ N’a-t-il pas existé des laisses féminines en iée, 222. ═ Vers de douze syllabes qu’on trouve çà et là dans le Roland, 95.

VERSION PRIMITIVE du Roland. Comment elle a été modifiée par les Remanieurs, xc et suiv.

VIGNY (Alfred de). Le Cor (1835), clxxiv, clxxv.

VILLEDAIGNE-SUR-L’ORBIEU. La grande invasion des Sarrasins en 792-793, et la bataille de Villedaigne-sur-l’Orbieu, ont contribué à former la légende de Roncevaux, xxii, xxiii.

VILLEMARQUÉ (Hersard de la). Son système sur les Romans de la Table Ronde, et en particulier sur le Graal, 192.

VITET. Son analyse de Roland (Revue des Deux Mondes, 1er juin 1852), clxxix.

VOCATIF (Théorie du) dans la déclinaison romane, 14.

VOLTAIRE. Son Essai sur la poésie épique, clvii. ═ Son influence sur le sort de notre poésie du moyen âge, clv.

VOYAGE À JERUSALEM ET À CONSTANTINOPLE. Fabliau épique de la première partie du xiie siècle. Résumé complet, 35, 36. Cf. 62, 72, 74. ═ Origine de cette légende. ═ Benoît, moine du Soracte à la fin du xe siècle, attribue à Charlemagne lui-même un passage d’Éginhard relatif aux messagers de l’Empereur. De cette falsification est née la fable du Voyage et le poëme, xi. ═ Version en prose du Voyage dans le manuscrit 226 de l’Arsenal (xve siècle), 37.

W

WENILO, archevêque de Sens, condamné au concile de Savonières, en 859. C’est à tort qu’on l’a considéré comme le type de Ganelon, xxiv, xxv.

WEY (Fr.). Ses Révolutions du langage en France (1848) renferment tout un essai sur le Roland, clxxvii, clxxviii.

WOLF (Ferd.). Ce qu’il écrit, en 1833, de la Chanson de Roland (Über die neuesten Leistungen der Franzosen für die Herausgabe ihrer national Heldengedichte), clxxi.

Z

Z. Le Z équivaut principalement à ts et s’emploie, en certains cas déterminés, après l’l et l’n. Voy. passim le Glossaire.