La Géologie et la Minéralogie dans leurs rapports avec la théologie naturelle/Planche 42

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Planche 42, t. 1, p. 306 et 307, note.


1. Relief de l’intérieur d’une chambre isolée du nautilus hexagonus. On y voit la courbure simple du bord des cloisons transversales, et la position qu’occupe le siphon. (D’après nature.)
2. Moule intérieur d’une chambre de l’ammonites excavatus, pour faire voir la complication des bords dentelés des lames transversales. (D’après nature.)
3. Moule intérieur de trois des chambres de l’ammonites catena, avec la membrane du siphon sur la face dorsale.

Les cloisons transversales passent en dessous des portions déprimées et les plus faibles de la coquille externe, et semblent éviter en quelque sorte les bosses que l’on voit en c, d, c, et qui tirent de leur forme beaucoup de solidité. (D’après nature.)

4. Ammonites varicosus du sable vert de Earl Stoke. De grandeur naturelle. Voyez t. I. p. 308, note. (D’après nature.)
5, 6. Portions de la même coquille dans lesquelles les cloisons transversales et le siphon sont convertis en calcédoine. Voyez t. I, p. 306-308, note. (D’après nature.)

7. Ammonites variocostatus (nob.), espèce non décrite, de l’argile d’Oxford, trouvé à Hawnes, quatre milles au sud de Bedfort. Diamètre, 9 pouces.
Je lui ai donné le nom de variocostatus, pour rappeler le changement remarquable qui a lieu dans le caractère des côtes à mesure que les chambres aériennes se rapprochent davantage de l’ouverture extérieure.
Sur les tours intérieurs de spire, ces côtes sont étroites, fort saillantes, très rapprochées entre elles, et se bifurquent vers la face dorsale de la coquille (de d en c) ; au contraire, aux environs de la chambre extérieure (de6 en a), elles s’élargissent et s’éloignent entre-elles, et n’offrent plus aucune bifurcation dorsale.
Les bords des cloisons transversales sont devenus apparens par suite de la destruction de la coquille de c en b ; et l’on voit aussi le bord d’une de ces lames en a. d. (D’après nature.)