Contes en vers (Voltaire)/Les Trois Manières

La bibliothèque libre.
Œuvres complètes de VoltaireGarniertome 10 (p. 30-40).


LES TROIS MANIÈRES[1]


Que les Athéniens étaient un peuple aimable !
Que leur esprit m’enchante, et que leurs fictions
Me font aimer le vrai sous les traits de la fable !
La plus belle, à mon gré, de leurs inventions
Fut celle du théâtre, où l’on faisait revivre
Les héros du vieux temps, leurs mœurs, leurs passions.
Vous voyez aujourd’hui toutes les nations
Consacrer cet exemple, et chercher à le suivre.
Le théâtre instruit mieux que ne fait un gros livre[2].
Malheur aux esprits faux[3] dont la sotte rigueur
Condamne parmi nous les jeux de Melpomène !
Quand le ciel eut formé cette engeance inhumaine,
La nature oublia de lui donner un cœur.

Un des plus grands plaisirs du théâtre d’Athène
Était de couronner, dans des jeux solennels,
Les meilleurs citoyens, les plus grands des mortels :
En présence du peuple on leur rendait justice.
Ainsi j’ai vu Villars, ainsi j’ai vu Maurice[4],

Qu’un maudit courtisan quelquefois censura,
Du champ de la victoire allant à l’Opéra,
Recevoir des lauriers de la main d’une actrice.
Ainsi quand Richelieu revenait de Mahon
(Qu’il avait pris pourtant en dépit de l’envie[5]),
Partout sur son passage il eut la comédie ;
On lui battit des mains encor plus qu’à Clairon.

Au théâtre d’Eschyle, avant que Melpomène
Sur son cothurne altier vînt parcourir la scène,
On décernait les prix accordés aux amants.
Celui qui, dans l’année, avait pour sa maîtresse
Fait les plus beaux exploits, montré plus de tendresse,
Mieux prouvé par les faits ses nobles sentiments,
Se voyait couronné devant toute la Grèce.
Chaque belle plaidait la cause de son cœur,
De son amant aimé racontait les mérites,
Après un beau serment, dans les formes prescrites,
De ne pas dire un mot qui sentît l’orateur,
De n’exagérer rien, chose assez difficile
Aux femmes, aux amants, et même aux avocats.
On nous a conservé l’un de ces beaux débats,
Doux enfants du loisir de la Grèce tranquille.
C’était, il m’en souvient, sous l’archonte Eudamas.

Devant les Grecs charmés trois belles comparurent :
La jeune Églé, Téone, et la triste Apamis.
Les beaux esprits de Grèce au spectacle accoururent.
Ils étaient grands parleurs, et pourtant ils se turent,
Écoutant gravement, en demi-cercle assis.
Dans un nuage d’or Vénus avec son fils
Prêtait à leur dispute une oreille attentive.
La jeune Églé commence, Églé simple et naïve.
De qui la voix touchante et la douce candeur
Charmaient l’oreille et l’œil, et pénétraient au cœur.


ÉGLÉ.


Hermotime, mon père, a consacré sa vie
Aux muses, aux talents, à ces dons du génie

Qui des humains jadis ont adouci les mœurs ;
Tout entier aux beaux-arts, il a fui les honneurs ;
Et sans ambition, caché dans sa famille,
Il n’a voulu donner pour époux à sa fille
Qu’un mortel comme lui favorisé des dieux,
Cultivant tous les arts, et qui saurait le mieux
En vers nobles et doux élégamment décrire,
Animer sur la toile, et chanter sur la lyre
Ce peu de vains attraits que m’ont donné les cieux.
Lygdamon m’adorait. Son esprit sans culture
Devait, je l’avouerai, beaucoup à la nature :
Ingénieux, discret, poli sans compliment ;
Parlant avec justesse, et jamais savamment ;
Sans talents, il est vrai, mais sachant s’y connaître ;
L’Amour forma son cœur, les Grâces son esprit.
Il ne savait qu’aimer ; mais qu’il était grand maître
Dans ce premier des arts que lui seul il m’apprit !
Quand mon père eut formé le dessein tyrannique
De m’arracher l’objet de mon cœur amoureux,
Et de me réserver pour quelque peintre heureux
Qui ferait de bons vers, et saurait la musique,
Que de larmes alors coulèrent de mes yeux !
Nos parents ont sur nous un pouvoir despotique ;
Puisqu’ils nous ont fait naître, ils sont pour nous des dieux.
Je mourais, il est vrai, mais je mourais soumise.
Lygdamon s’écarta, confus, désespéré,
Cherchant loin de mes yeux un asile ignoré.
Six mois furent le terme où ma main fut promise :
Ce délai fut fixé pour tous les prétendants.
Ils n’avaient tous, hélas ! dans leurs tristes talents,
À peindre que l’ennui, la douleur, et les larmes.
Le temps qui s’avançait redoublait mes alarmes.
Lygdamon tant aimé me fuyait pour toujours :
J’attendais mon arrêt, et j’étais au concours.
Enfin de vingt rivaux les ouvrages parurent :
Sur leurs perfections mille débats s’émurent.
Je ne pus décider, je ne les voyais pas.
Mon père se hâta d’accorder son suffrage
Aux talents trop vantés du fier et dur Harpage :
On lui promit ma foi, j’allais être en ses bras.
Un esclave empressé frappe, arrive à grands pas,
Apportant un tableau d’une main inconnue.

Sur la toile aussitôt chacun porta la vue.
C’était moi : je semblais respirer et parler ;
Mon cœur en longs soupirs paraissait s’exhaler ;
Et mon air, et mes yeux, tout annonce que j’aime.
L’art ne se montrait pas ; c’est la nature même,
La nature embellie ; et, par de doux accords,
L’âme était sur la toile aussi bien que le corps.
Une tendre clarté s’y joint à l’ombre obscure,
Comme on voit, au matin, le soleil de ses traits
Percer la profondeur de nos vastes forêts,
Et dorer les moissons, les fruits, et la verdure.
Harpage en fut surpris ; il voulut censurer :
Tout le reste se tut, et ne put qu’admirer.
Quel mortel ou quel dieu, s’écriait Hermotime,
Du talent d’imiter fait un art si sublime !
À qui ma fille enfin devra-t-elle sa foi ?
Lygdamon, se montrant, lui dit : « Elle est à moi !
L’Amour seul est son peintre, et voilà son ouvrage.
C’est lui qui dans mon cœur imprima cette image ;
C’est lui qui sur la toile a dirigé ma main.
Quel art n’est pas soumis à son pouvoir divin ?
Il les anime tous. » Alors, d’une voix tendre,
Sur son luth accordé Lygdamon fit entendre
Un mélange inouï de sons harmonieux :
On croyait être admis dans le concert des dieux.
Il peignit comme Apelle, il chanta comme Orphée.
Harpage en frémissait ; sa fureur étouffée
S’exhalait sur son front, et brillait dans ses yeux.
Il prend un javelot de ses mains forcenées ;
Il court, il va frapper. Je vis l’affreux moment
Où le traître à sa rage immolait mon amant,
Où la mort d’un seul coup tranchait deux destinées.
Lygdamon l’aperçoit, il n’en est point surpris ;
Et de la même main sous qui son luth résonne,
Et qui sut enchanter nos cœurs et nos esprits,
Il combat son rival, l’abat, et lui pardonne.
Jugez si de l’amour il mérite le prix,
Et permettez du moins que mon cœur le lui donne.

Ainsi parlait Églé. L’Amour applaudissait,
Les Grecs battaient des mains, la belle rougissait ;
Elle en aimait encor son amant davantage.

Téone se leva : son air et son langage
Ne connurent jamais les soins étudiés ;
Les Grecs, en la voyant, se sentaient égayés.
Téone, souriant, conta son aventure
En vers moins allongés, et d’une autre mesure,
Qui courent avec grâce, et vont à quatre pieds.
Comme en fit Hamilton[6], comme en fait la nature.


TÉONE.

Vous connaissez tous Agathon ;
Il est plus charmant que Nirée ;
À peine d’un naissant coton
Sa ronde joue était parée.
Sa voix est tendre : il a le ton
Comme les yeux de Cythérée,
Vous savez de quel vermillon
Sa blancheur vive est colorée ;
La chevelure d’Apollon
N’est pas si longue et si dorée.
Je le pris pour mon compagnon
Aussitôt que je fus nubile.
Ce n’est pas sa beauté fragile
Dont mon cœur fut le plus épris :
S’il a les grâces de Pâris,
Mon amant a le bras d’Achille,
Un soir, dans un petit bateau,
Tout auprès d’une île Cyclade,
Ma tante et moi goûtions sur l’eau
Le plaisir de la promenade,
Quand de Lydie un gros vaisseau
Vint nous aborder à la rade.
Le vieux capitaine écumeur
Venait souvent dans cette plage
Chercher des filles de mon âge
Pour les plaisirs du gouverneur.
En moi je ne sais quoi le frappe ;
Il me trouve un air assez beau :
Il laisse ma tante, il me happe ;
Il m’enlève comme un moineau,

Et va me vendre à son satrape.
Ma bonne tante, en glapissant,
Et la poitrine déchirée,
S’en retourne au port du Pirée
Raconter au premier passant
Que sa Téone est égarée ;
Que de Lydie un armateur,
Un vieux pirate, un revendeur
De la féminine denrée,
S’en est allé livrer ma fleur
Au commandant de la contrée.
Pensez-vous alors qu’Agathon
S’amusât à verser des larmes,
À me peindre avec un crayon,
À chanter sa perte et mes charmes
Sur un petit psaltérion ?
Pour me ravoir il prit les armes :
Mais n’ayant pas de quoi payer
Seulement le moindre estafier,
Et se fiant sur sa figure,
D’une fille il prit la coiffure,
Le tour de gorge et le panier.
Il cacha sous son tablier
Un long poignard et son armure,
Et courut tenter l’aventure
Dans la barque d’un nautonier.
Il arrive au bord du Méandre
Avec son petit attirail.
À ses attraits, à son air tendre,
On ne manqua pas de le prendre
Pour une ouaille du bercail
Où l’on m’avait déjà fait vendre ;
Et, dès qu’à terre il put descendre,
On l’enferma dans mon sérail.
Je ne crois pas que de sa vie
Une fille ait jamais goûté
Le quart de la félicité
Qui combla mon âme ravie
Quand, dans un sérail de Lydie,
Je vis mon Grec à mon côté,
Et que je pus en liberté
Récompenser la nouveauté

D’une entreprise si hardie.
Pour époux il fut accepté.
Les dieux seuls daignèrent paraître[7]
À cet hymen précipité ;
Car il n’était point là de prêtre :
Et, comme vous pouvez penser,
Des valets on peut se passer
Quand on est sous les yeux du maître.
Le soir, le satrape amoureux,
Dans mon lit, sans cérémonie,
Vint m’expliquer ses tendres vœux.
Il crut, pour apaiser ses feux,
N’avoir qu’une fille jolie,
Il fut surpris d’en trouver deux.
« Tant mieux, dit-il, car votre amie,
Comme vous, est fort à mon gré.
J’aime beaucoup la compagnie :
Toutes deux je contenterai,
N’ayez aucune jalousie. »
Après sa petite leçon,
Qu’il accompagnait de caresses,
Il voulait agir tout de bon ;
Il exécutait ses promesses,
Et je tremblais pour Agathon.
Mais mon Grec, d’une main guerrière,
Le saisissant par la crinière,
Et tirant son estramaçon,
Lui fit voir qu’il était garçon,
Et parla de cette manière :
« Sortons tous trois de la maison,
Et qu’on me fasse ouvrir la porte ;
Faites bien signe à votre escorte
De ne suivre en nulle façon.
Marchons tous les trois au rivage ;
Embarquons-nous sur un esquif.
J’aurai sur vous l’œil attentif :
Point de geste, point de langage ;
Au premier signe un peu douteux,

Au clignement d’une paupière,
À l’instant je vous coupe en deux,
Et vous jette dans la rivière. »
Le satrape était un seigneur
Assez sujet à la frayeur :
Il eut beaucoup d’obéissance :
Lorsqu’on a peur on est fort doux.
Sur la nacelle, en diligence,
Nous l’embarquâmes avec nous.
Sitôt que nous fûmes en Grèce,
Son vainqueur le mit à rançon :
Elle fut en sonnante espèce.
Elle était forte, il m’en fit don :
Ce fut ma dot et mon douaire.
Avouez qu’il a su plus faire
Que le bel esprit Lygdamon,
Et que j’aurais fort à me plaindre,
S’il n’avait songé qu’à me peindre,
Et qu’à me faire une chanson.


Les Grecs furent charmés de la voix douce et vive,
Du naturel aisé, de la gaîté naïve,
Dont la jeune Téone anima son récit.
La grâce, en s’exprimant, vaut mieux que ce qu’on dit.
On applaudit, on rit : les Grecs aimaient à rire.
Pourvu qu’on soit content, qu’importe qu’on admire ?

Apamis s’avança les larmes dans les yeux :
Ses pleurs étaient un charme, et la rendaient plus belle.
Les Grecs prirent alors un air plus sérieux,
Et, dès qu’elle parla, les cœurs furent pour elle.
Apamis raconta ses malheureux amours
En mètres qui n’étaient ni trop longs, ni trop courts ;
Dix syllabes par vers, mollement arrangées,
Se suivaient avec art, et semblaient négligées.
Le rhythme en est facile, il est mélodieux.
L’hexamètre est plus beau, mais parfois ennuyeux.


APAMIS.

        L’astre cruel sous qui j’ai vu le jour
        M’a fait pourtant naître dans Amathonte,
        Lieux fortunés où la Grèce raconte

        Que le berceau de la mère d’Amour
        Par les Plaisirs fut apporté sur l’onde ;
        Elle y naquit pour le bonheur du monde,
        À ce qu’on dit, mais non pas pour le mien.
        Son culte aimable et sa loi douce et pure
        À ses sujets n’avaient fait que du bien,
        Tant que sa loi fut celle de nature.
        Le rigorisme a souillé ses autels ;
        Les dieux sont bons, les prêtres sont cruels.
        Les novateurs ont voulu qu’une belle
        Qui par malheur deviendrait infidèle
        Allât finir ses jours au fond de l’eau
        Où la déesse avait eu son berceau,
        Si quelque amant ne se noyait pour elle.
        Pouvait-on faire une loi si cruelle ?
        Hélas ! faut-il le frein du châtiment
        Aux cœurs bien nés pour aimer constamment ?
        Et si jamais, à la faiblesse en proie,
        Quelque beauté vient à changer d’amant,
        C’est un grand mal ; mais faut-il qu’on la noie ?
            Tendre Vénus, vous qui fîtes ma joie
        Et mon malheur ; vous qu’avec tant de soin
        J’avais servie avec le beau Bathyle,
        D’un cœur si droit, d’un esprit si docile ;
        Vous le savez, je vous prends à témoin
        Comme j’aimais, et si j’avais besoin
        Que mon amour fût nourri par la crainte.
        Des plus beaux nœuds la pure et douce étreinte
        Faisait un cœur de nos cœurs amoureux.
            Bathyle et moi nous respirions ces feux
        Dont autrefois a brûlé la déesse.
        L’astre des cieux, en commençant son cours,
        En l’achevant, contemplait nos amours ;
        La nuit savait quelle était ma tendresse.
            Arénorax, homme indigne d’aimer,
        Au regard sombre, au front triste, au cœur traître,
        D’amour pour moi parut s’envenimer,
        Non s’attendrir : il le fit bien connaître.
        Né pour haïr, il ne fut que jaloux.
        Il distilla les poisons de l’envie ;
        Il fit parler la noire calomnie.
        Ô délateurs ! monstres de ma patrie,

        Nés de l’enfer, hélas ! rentrez-y tous.
        L’art contre moi mit tant de vraisemblance
        Que mon amant put même s’y tromper ;
        Et l’imposture accabla l’innocence.
            Dispensez-moi de vous développer
        Le noir tissu de sa trame secrète ;
        Mon tendre cœur ne peut s’en occuper,
        Il est trop plein de l’amant qu’il regrette.
        À la déesse en vain j’eus mon recours,
        Tout me trahit ; je me vis condamnée
        À terminer mes maux et mes beaux jours
        Dans cette mer où Vénus était née.
            On me menait au lieu de mon trépas :
        Un peuple entier mouillait de pleurs mes pas,
        Et me plaignait d’une plainte inutile,
        Quand je reçus un billet de Bathyle ;
        Fatal écrit qui changeait tout mon sort !
        Trop cher écrit, plus cruel que la mort !
        Je crus tomber dans la nuit éternelle
        Quand je l’ouvris, quand j’aperçus ces mots :
        « Je meurs pour vous, fussiez-vous infidèle. »
        C’en était fait : mon amant dans les flots
        S’était jeté pour me sauver la vie.
        On l’admirait en poussant des sanglots.
        Je t’implorais, ô mort, ma seule envie,
        Mon seul devoir ! On eut la cruauté
        De m’arrêter lorsque j’allais le suivre ;
        On m’observa : j’eus le malheur de vivre ;
        De l’imposteur la sombre iniquité
        Fut mise au jour, et trop tard découverte.
        Du talion il a subi la loi ;
        Son châtiment répare-t-il ma perte ?
        Le beau Bathyle est mort, et c’est pour moi !
            Je viens à vous, ô juges favorables !
        Que mes soupirs, que mes funèbres soins,
        Touchent vos cœurs ; que j’obtienne du moins
        Un appareil à des maux incurables.
        À mon amant dans la nuit du trépas
        Donnez le prix que ce trépas mérite ;
        Qu’il se console aux rives du Cocyte,
        Quand sa moitié ne se console pas ;
        Que cette main qui tremble et qui succombe,

        Par vos bontés encor se ranimant,
        Puisse à vos yeux écrire sur sa tombe :
        « Athène et moi couronnons mon amant. »

            Disant ces mots, ses sanglots l’arrêtèrent :
        Elle se tut, mais ses larmes parlèrent,
                Chaque juge fut attendri.
                Pour Eglé d’abord ils penchèrent ;
                Avec Téone ils avaient ri ;
                J’ignore, et j’en suis bien marri,
                Quel est le vainqueur qu’ils nommèrent.

                    Au coin du feu, mes chers amis,
                C’est pour vous seuls que je transcris
                Ces contes tirés d’un vieux sage.
                Je m’en tiens à votre suffrage ;
                C’est à vous de donner le prix ;
                Vous êtes mon aréopage.



  1. Voltaire, dans sa lettre à d’Argental, du 30 décembre 1763, dit être toujours occupé à faire des Contes de ma Mère l’Oie, et envoie une correction pour celui des Trois Manières ; voyez ci-après la note de la page 36. (B.)
  2. Voltaire a dit depuis, dans la Guerre civile de Genève, chant V (tome IX, page 547) :
    Mieux qu’un sermon l’aimable comédie
    Instruit les gens, les rapproche, les lie.
  3. Les jansénistes.
  4. Maurice de Saxe.
  5. Voyez le chapitre xxxi du Précis du siècle de Louis XV.
  6. Voyez, dans les Œuvres d’Antoine Hamilton, le début du conte intitulé le Bélier.
  7. D’après la lettre à d’Argental, du 30 décembre 1763, il paraît que l’auteur avait d’abord mis :
    Les dieux seuls purent comparaître.