Livre:Œuvres de Walter Scott, Ménard, traduction Montémont, tome 28, 1838.djvu

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TitreHistoire d’Écosse
Volume28 (IIe Tome)
AuteurWalter Scott Voir l'entité sur Wikidata
TraducteurAlbert Montémont Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionMénard
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1838
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TABLE DES MATIÈRES.

Proclamation des magistrats provisoires d’Édimbourg — Conduite modérée des Anglais.— Réunion des états. — Le duc d’Albany est proposé pour régent. — Mariage du comte d’Angus avec la reine douairière. — Il cherche à obtenir la régence du chef de sa femme, mais Albany lui est préféré. — Son caractère. — Angus et la reine-mère se sauvent en Angleterre.— Impopularité d’Albany. — Jugement et exécution de lord Home. — Albany retourne en France. — Meurtre du sieur de La Bastie. — Querelle entre les Hamilton et les Douglas. — Escarmouche dite le Nettoiement de la voie publique. — Albany revient de France et reprend les rênes du gouvernement ; il tente un infructueux effort pour envahir l’Angleterre et se retire de nouveau en France. — Surrey s’empare de Jedburgh. — Troisième retour d’Albany en Écosse ;il assiège Wark. — Après avoir honteusement abandonné ce siège, il repasse la frontière, congédie son armée et quitte l’Écosse pour toujours. — Intrigues de Henri VIII parmi les nobles écossais. — La reine Marguerite est de nouveau élevée au pouvoir. — Le roi Jacques gouverne l’état sous la tutelle de sa mère. — Haine de cette princesse pour son mari Angus, et son imprudente affection pour lord Methven. — Angus revient et se saisit de l’autorité suprême. — Il se montre tyrannique dans son administration. — Bataille de Melrose. — Bataille de Kirkliston. — Souverain pouvoir des Douglas. — Le roi s’évade de Falkland.— Les Douglas sont bannis de la présence royale, et forcés de fuir en Angleterre. — Comparaison entre la chute de la maison d’Angus et celle de la branche aînée des Douglas.
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Jacques châtie les habitants des frontières, favorise l’agriculture, établit l’ordre partout, et institue une cour suprême de justice. — Guerre de courte durée avec l’Angleterre. — Rétablissement de la paix. — Jacques temporise avec Henri.— Il épouse Magdelaine de France — Mort prématurée de cette princesse. — Second mariage du roi avec Marie de Guise.— Exécution de lady Glamis. — On brûle plusieurs hérétiques. — Ambassade de Sadler. — Sage gouvernement de Jacques. — Ses défauts ; sévérité de son caractère ; son goût pour les favoris — Son expédition contre les îles écossaises. — Sir James Hamilton de Draphrane ; sa fin. — Mort des deux fils encore enfants de Jacques ; elle est regardée connue de mauvais augure. — Lois rigides contre l’hérésie. — Position critique de Jacques à l’approche de la guerre entre la France et l’Angleterre.— Il offense Henri en ne se rendant pas à une entrevue promise. — Guerre avec les Anglais. — Bataille de Haddon-Rig. — Les nobles écossais refusent à Fala Nuss de marcher avec le roi. — Incursion sur la frontière de l’ouest. — Déroute de Solway-Moss. — Jacques V meurt de chagrin.
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{{table|titre= Projet de mariage entre Marie d’Écosse et Édouard, prince de Galles. — Régence du comte d’Arran. — Formation d’un parti anglais. — Demandes de Henri VIII. — Succès des intrigues du cardinal Beaton.— Rupture du traité avec l’Angleterre. — Incursion des Anglais. — Bataille d’Amaram-Moor. — Martyre de Wislieart.— Meurtre du cardinal Beaton.— Fiançailles de Matie et du dauphin de France.— La jeune princesse est envoyée dans ce royaume. — Arran se démet de sa régence et est remplacé par la reine-mère. — Paix avec l’Angleterre. — Partialité de la reine régente pour la France.— Ses querelles avec les nobles écossais.— Sa proposition au sujet d’une armée permani’nte est rejetée. — Progrès des doctrines protestantes. — Ilaiiiillon, archevêque de Saint-André. — Prétention de la reine. Marie à la couronne d’Angleterre. — Réponse hardie des protestants à une citation de la régente.— Mort de quatre commissaires envoyés en France. — La reine forme la résolution de soumettre les protestants j ils prennent les armes. — Accommodements sans cesse conclus avec eux et sans cesse violés.— Les réformateurs détruisent les bâtiments monastiques. — Violation du traité de Perth ; les protestants reprennent les armes.— Ils marchent sur Édimbourg.— La reine régente fortifie Leilh. — Les chefs de la réforme promulguent un arrêté qui la déclare déchue de la régence.|nodots|page= 34}}

Désavantages des protestants.— Us reçoivent des fonds d’Angleterre ; une forte partie en est interceptée par le comte de Bothwcll. — Les réformés sont repoussés devant Leith et se retirent fort découragés à Siirliug.— Ils reprennent courage aux exhortations de John Knox, et envoient Leihington à la cour d’Angleterre. — Aide est accordée aux protestants par Elisabeth.-Dn détachement de Français ravage la côte de Fife. — Les protestants escarmoucheiit avec eux. —.Arrivée inattendue de la flotte d’Angleterre.-Les Français baltent en retraite.
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Pétition au parlement écossais de la part des réformés. — Le parlement abolit le culte catholique romain, et prohibe sous des peines sévères la célébration de la messe. — Ces mesures ne rencontrent aucun obstacle du côté des évêques

et des prélats catholiques, mais odensenl beaucoup François et Marie qui ne reçoivent qu’avec froideur un envovédu parlement. — Le système ecclésiastique de l’Kcosse est modelé sur celui des calvinistes et des presbytériens — Les membres du nouveau clergé sont à peine rétribués ; ce sont les nobles qui gardent la majeure partie des dépouilles de l’église catholique.-Débats

a ce sujet. — Caractère de l’église presbytérienne d’Écosse.— Destruction des édilices religieux. — hetour de la reine Marie en Écosse ; son accueil à Édimbourg. — Zcle intolérant des réformés ; il se manifeste par des mascarades et des émeutes et par les furibondes prédications de John Knox. — Ces troubles sont apaisés par la modération de lord James Stuart, prieur de Saint-André. — Rapports avec l’Angleterre. — Correspondance des deux reines.
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{{table|titre= Folie du comte d’.^rran.— Le prieur de Saint— André est nommé comte de Mar ; cette nomination blesse le comte de lluntley. — Son fils sir John Gordon viole la tranquillité publique.— La reine visite le nord de l’Écosse, mais elle y est froidement accueillie, et le château d’Inverness refuse de lui ouvrir ses portes. — Le comté do. Murray est conféré à lord James en place de celui de Mar. — Rébellion de Uuntley. — Bataille de Corrichie — Prétendants à la main de Marie Stuart. — Elle se décide à consulter Elisabeth. — La reine d’Angleterre se comporte sans sincérité et lui conseille de prendre le duc de Leicester pour époux. — Les Écossais jelient les yeux sur sir ilenri Darnley. — Ses titres du chef de sa mère au trône d’Angleterre. — Il vient eu Écosse et plait à la reine. Vlarie.— Caractère de la reine à cette époque.— Son goût pour la vie privée — Élévation de Rizzio à la cour écossaise. — II remplace le secrétaire français de la reine et devient son favori — Méconteuteuie. d’Elisabeth à la nouvelle du prochain mariage de Marie avec Darnley. — Elle intrigue auprès du parti protestant d’Écosse. — Le comte de. Vlurray abandonne la cause de la reine, et embrasse celle des nobles réformés. — Complots de Darnley et de Murray Tun contre l’autre ; ils Page:Œuvres de Walter Scott, Ménard, traduction Montémont, tome 28, 1838.djvu/397 Page:Œuvres de Walter Scott, Ménard, traduction Montémont, tome 28, 1838.djvu/398 Page:Œuvres de Walter Scott, Ménard, traduction Montémont, tome 28, 1838.djvu/399 Carey la disculper auprès du roi d’Ecosse. — L’ambassadeur n’est pas admis en présence de Jacques, mais il lui fait parvenir les excuses de sa maîtresse. Elisabeth met tout le blâme sur le comte de Davidson, pour qui c’est une cause de ruine.— Jacques nourrit d’abord des idées de vengeance, mais les abandonne bientôt. — Sir William Stuart accuse Gray qui est reconnu coupable et banni. — L’Ecosse en proie à de sanglantes querelles féodales — Jacques s’efforce de les apaiser. — Fête donnée à cette occasion par la ville d’Edimbourg — Les efforts du roi échouent en grande partie. — Querelle de Mar avec les Bruce et d’autres gentilshommes du district de Stirling. — Statut concernant les biens ecclésiastiques, autre relatif à la représentation des barons dans le parlement. — L’Armada espagnole. — Offres de l’Espagne. — Avis de Maitland. — Sort de l’Armada. — Ambassade de sir Henri Sidney. — Insurrection des lords catholiques d’Ecosse. — Députation du Danemarck insultée par le comte d’Arran ; la sagesse de sir James Melville apaise les envoyés. — Négociations au sujet d’un mariage entre Jacques et une princesse Danoise, Elisabeth s’y oppose, mais en vain, et il finit par se conclure. — Jacques fait voile pour le Danemarck. — Il s’en justifie par une proclamation singulière. — Il se marie à Upsal et revient en Ecosse avec sa jeune épouse.|nodots|page= 272}}

Anne de Danemarck. — Enfants qu’elle a donnés à Jacques. — Son couronnement comme reine. — Bonne intelligence du clergé et du roi. — Bothwell consulte des magiciens. — Il est emprisonné. — Il s’évade. — Il attaque le palais d’Holyrood, mais est repoussé. — Huntley brûle le manoir de Dunnibirsel, et tue le comte de Murray. — Mécontentement général. — Bothwell attaque Falkland, mais est battu. — Evasion de Wemyss de Logie — Progrès du catholicisme. — Affaire des blancs-seings espagnols. — Le clergé intervient, et exhorte le roi à une plus sévère persécution des catholiques. — Bothwell surprend le roi, et le force de souscrire un arrangement avec les insurgés. — Un parlement réuni à Stirling en déclare les articles non obligatoires. — Bothwell est de nouveau chassé de la présence du roi. — Les seigneurs catholiques sont excommuniés, et Jacques se trouve réduit à de grands embarras. — Bothwell marche contre Édimbourg. — Il se retire devant Jacques, mais bat le comte d’Home. — Il est contraint de gagner la frontière. — Querelles de Johnstone et des Maxwell. — Bataille de Dryffe Sands. — Le soin de combattre les seigneurs catholiques est confié à Argyle. — Il est battu à Gleulivet par Huntley et Errol. — Le roi est plus heureux. Bothwell passe sur le continent et y meurt dans la misere — Mort du capitaine James Stuart — Jacques charge de l’administration de ses revenus huit officiers appelés Octaviens. — Ils opèrent partout des économies — Clameur populaire contre eux. — Ils encourent le déplaisir du roi lui-même, et abdiquent.
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{{table|titre= Les anglais font Kinmont Willie prisonnier. — Le gardien de la frontière écossaise attaque le château de Carlisle et délivre le captif. — Elisabeth demande qu’on lui livre Buccleugh, ce que le parlement écossais refuse. — Il visite l’Angleterre de son plein gré, et y est honorablement reçu. — Les seigneurs catholiques causent de nouveaux troubles, Jacques cherche à les réconcilier avec l’église presbytérienne. — Le clergé prend l’alarme, et établit à Edimbourg un comité permanent. — Black prononce un sermon tout à fait insultant pour le roi. — Il est cité devant le conseil. — Ses confrères l’excitent à nier la compétence des juges civils. — Reconnu coupable, il est banni dans le Nord. — Mésintelligence entre le roi et l’église.— Grand tumulte à Edimbourg. — Jacques quitte la capitale, et ordonne aux tribunaux de le suivre. — Le clergé demande, mais en vain l’appui de lord Hamilton. — Le roi revient à Édimbourg accompagné par les dans de la frontière et plusieurs de ceux d’autres provinces. — Panique des citoyens qui craignent d’être pillés. — Jacques entre en accomodement avec eux et leur pardonne. — Il conçoit le désir de reconstituer l’église d’Ecosse en y introduisant l’épiscopat ; mais il est obligé de procéder avec de grandes précautions. — L’ordre des Evêques est établi, mais avec un pouvoir fort restreint.|nodots|page= 326}}

Conspiration. — Caractère de Gowrie et de son frère Ruthven. — Ruthven raconte au roi une bizarre histoire pour lui persuader de se rendre à Perth, dans l’hôtel de son frère — Jacques s’y rend, et est froidement reçu. — Ruthven l’attire dans une pièce écartée, et veut attenter à ses jours. — Le roi par ses cris, donne l’alarme aux gens de sa suite. — Les deux frères sont tués. — Jacques se voit au moment d’être victime de l’irritation de la populace. — Il ne peut convaincre le clergé que le péril qu’il a couru soit réel, et n’en obtient qu’avec beaucoup de peine des actions de grâces pour sa conservation. — Différentes manières d’envisager cet événement : celle qui tend à absoudre les frères Gowrie ou l’ainé des deux est de beaucoup la plus improbable. — Lettres de Sprot ; comment elles furent découvertes. — Elles permettent de conjecturer à ne pas s’y méprendre quel était le but de la conspiration. — Logan, quoique mort, est jugé. — Exécution capitale de Sprot le notaire. —Jacques essaie de civiliser les Hébrides ; essai qui reste infructueux.
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Prétentions du roi Jacques à l’héritage de la couronne d’Angleterre. — Elles obtiennent l’assentiment des deux contrées. — Pourquoi la nation anglaise voyait avec plaisir que le sceptre dût passer entre les mains d’un homme. — De plus vastes vues d’intérêt national ressortent de la réunion des deux couronnes. — Les catholiques anglais sont favorables à Jacques. — Mystérieuses relations entre Balmerino, ministre de Jacques, et le pape. — Les prétentions de l’Espagne, de la France et de lady Arabella Stuart, sont jugées moins valables que celles du roi d’Écosse, même par les catholiques. — Il entretient un parti écossais à la cour d’Elisabeth. — Les défauts et les ridicules de la reine augmentent avec l’âge. — Chevaleresque caractère de son favori Essex. — Il est à sa cour le chef des gens d’épée. — Robert Cecil y devient celui des gens de robe. — Il refuse de se liguer avec Jacques, mais évite de se montrer favorable à aucun autre prétendant. — Inimitié de Walter Raleigh et d’Essex. — Fautes de ce dernier en Irlande. — Sa disgrâce. — Il participe à une téméraire insurrection ; — échoue ; — est fait prisonnier, jugé, condamné à mort, et exécuté. — Anecdote de la comtesse Nothingham. — Le comte de Mar et Bruce de Kinloss sont envoyés par Jacques à Londres avec des instructions particulières pour servir sa cause. — Le comte de Northumberland et les catholiques proposent des mesures violentes, que Jacques désapprouve. — Cecil se range de son parti, mais avec beaucoup de précautions. — Ses intrigues avec l’Écosse manquent d’être dévoilées. — Les adversaires des prétentions de Jacques ne sont ni nombreux ni unis. — L’Écosse semble jouir d’une parfaite tranquillité. — Elisabeth découvre la fraude de la comtesse de Nottingham et tombe mortellement malade. — Elle meurt. — Carey porte cette nouvelle en Écosse, où elle est bientôt confirmée authentiquement. — Jacques prend congé de ses anciens sujets et part pour l’Angleterre. — Il rencontre le convoi funèbre de lord Seaton. — Un vieux gentilhomme se mêle au cortège du roi, et pour quelle raison. — Jacques est reçu en triomphe à Berwick. — Ici se termine l’histoire d’Écosse.
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FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES DU TOME IIe ET DERNIER.

IMPRIMERIE DE MOQUET ET Cie, RUE DE LA HARPE, 90.