Livre:Ardouin - Étude sur l’histoire d’Haïti, tome 11.djvu

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TitreÉtude sur l’histoire d’Haïti
VolumeVolume 11
AuteurBeaubrun Ardouin Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionDezobry et E. Magdeleine, Lib.-éditeurs
Année d’édition1853
BibliothèqueBibliothèque nationale de France
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Série 1  -  2  -  3  -  4  -  5  -  6  -  7  -  8  -  9  -  10  -  11 

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TABLE DES MATIÈRES

CONTENUES DANS CE VOLUME.


PÉRIODE HAÏTIENNE.




SIXIÈME ÉPOQUE.




LIVRE SIXIÈME.


1838. — La session législative est ouverte. — La Chambre des communes déclare au Président d’Haïti qu’elle répondra à son discours par une adresse. — Élection d’un sénateur, quoique le Sénat n’ait pas avisé la Chambre de cette vacance dans son sein. — H. Dumesle prononce un discours pour préparer la Chambre au vote de son adresse. — La Chambre ajourne l’élection d’un nouveau sénateur, parce que le Sénat ne lui a pas donné avis de cette vacance. — Le 27 avril, elle vote son adresse et la fait porter au Président d’Haïti par une députation ; Boyer promet d’y répondre. — Examen de cet acte, — Pétition adressée à la Chambre par trois jeunes Haïtiens qui, de Paris, demandent l’érection d’une statue à Pétion. — La Chambre la prend en considération et charge son président d’en entretenir Boyer ; il promet de donner suite à ce projet. — Complot formé pour assassiner Boyer a la fête de l’agriculture ; le 2 mai, le général Inginac est assassiné. — Révolte dans la commune de Léogane ; elle est étouffée. — Les assassins sont arrêtés et jugés ; six d’entre eux subissent la peine de mort, et les autres sont condamnés a la réclusion. — La Chambre des communes envoie a Boyer une députation à cette occasion ; cette députation se rencontre au palais avec une autre envoyée par le Sénat. — Discussion entre leurs membres : Boyer la fait cesser, les invite à se modérer et à garder le silence sur cet incident. — H. Dumesle en rend compte à la Chambre qui fait publier son rapport. — Irritation de Boyer à ce sujet. — Projet d’expulsion de quelques représentans, déjoué par Boyer. — La Chambre s’ajourne pendant huit jours. — La députation du Sénat lui rend compte de la discussion survenue au palais ; le Sénat fait publier son rapport. — Le général Inginac tente vainement de rétablir l’harmonie entre le Sénat et la Chambre. — Lettres anonymes adressées au consul français et à la Chambre contre Boyer. — Il soupçonne le sénateur Pierre André d’en être l’auteur, et le dénonce publiquement. — Le Sénat prononce son expulsion et informe Boyer et la Chambre de cet acte afin qu’il soit remplacé. — Boyer s’abstient de proposer des candidats, et arrête une poursuite judiciaire dirigée contre Pierre André ; il lui paye ses appointemens de sénateur. — Proposition et discours de D. Saint-Preux à la Chambre, pour l’envoi d’une députation auprès de Boyer. — Le Président propose un projet de loi sur les douanes ; la Chambre vote la loi comme si elle émanait de son initiative. — Le Sénat décrète la loi, en rétablissant le fait par la formule d’usage : la rupture est complète entre les deux corps. — Diverses circulaires adressées aux autorités, et arrêté du Président d’Haïti. 3


1839. — Prorogation de la session législative au 12 août. — Refus d’impôts à Jérémie. — Négociations pour un traité de commerce et de navigation entre la Grande-Bretagne et Haïti. — La République prend des arrangemens avec les porteurs de titres de son emprunt de 1825. — Ouverture de la session législative. — H. Dumesle et David Saint-Preux font deux motions qui sont adoptées et insérées dans l’adresse de la Chambre. — Boyer lui propose des candidats au sénatoriat. — Son message au Sénat sur le système monétaire du pays. — Le Sénat réintègre le sénateur Pierre André dans ses fonctions. — Discussion de l’adresse de la Chambre ; elle l’envoie au Président d’Haïti. — Compte-rendu de la députation sur l’accueil qu’elle a reçu. — La Chambre élit un sénateur pour cause de décès. — H. Dumesle fait publier un article sur la question de la loi des douanes. — Boyer fait rectifier le compte-rendu de la députation de la Chambre. — Il lui propose trois nouveaux candidats au sénatoriat. — Elle refuse l’élection et demande une liste générale des candidats pour cinq sénateurs à élire. — Boyer soumet la question au Sénat. — Son message et celui du Sénat à ce sujet. — Message de la Chambre concernant des bruits sinistres et insistant pour avoir la liste générale. — Boyer lui demande des explications sur ces bruits ; ensuite il lui répond sur la question de la liste générale, en lui envoyant copie du message du Sénat à ce sujet. — Publication de toute cette correspondance. — Le 4 octobre, la Chambre discute de nouveau la question des listes de candidature ; discours véhément de D. Saint-Preux à cette occasion. — La Chambre décide de protester préalablement à l’élection des sénateurs. — 31 de ses membres font scission et protestent contre cette décision ; ils adressent leur protestation à Boyer et en demandent la publication. — Séance orageuse du 6 octobre au palais de la présidence, allocution de Boyer aux officiers militaires, destitutions prononcées. — 37 représentans reconstituent le bureau de la Chambre, et élisent un sénateur sur une liste de trois candidats. — Une députation va annoncer ce résultat à Boyer ; elle se rencontre au palais avec une députation du Sénat ; accord et félicitations entre les deux députations qui rétablissent ainsi l’harmonie entre le Sénat et la Chambre. — La Chambre somme six représentans opposans de se rétracter, sinon ils seront éliminés de son sein. Ils persévèrent dans leurs opinions et envoient leur déclaration motivée. — Le 9 octobre, la Chambre déclare qu’ils sont éliminés. — Elle informe le Président d’Haïti et le Sénat de cette résolution. — Destitutions de fonctionnaires publics au Port-au-Prince et à Jérémie, dans ce dernier lieu à cause d’une médaille en or décernée à H. Dumesle. — Boyer rétablit dans leurs emplois ceux qui font leur soumission. — H. Dumesle et D. Saint-Preux sont arrêtés et emprisonnés au Petit-Goave ; Boyer les fait relaxer. — Sa proclamation du 10 octobre. — Adresse à Boyer par les officiers supérieurs du Port-au Prince, suivie de beaucoup d’autres dans toute la République. — Réflexions sur tous les faits précédens. — La Chambre rend diverses lois. — Message du Sénat au Président d’Haïti sur le système monétaire, et mesures qu’il propose pour l’améliorer. — Mission envoyée à Jérémie ; le colonel Frémont en devient commandant. 55


1840. — Mesures administratives en faveur de l’agriculture et du commerce national. — Session législative : loi sur l’érection d’une chapelle destinée à recevoir les restes d’A. Pétion ; loi portant modifications au code civil. — Message du Président d’Haïti exposant les motifs de ces modifications : leur examen. — Le Sénat reçoit communication des traités conclus avec la Grande-Bretagne et la France, pour faciliter la répression de la traite. — 1841. — Affaire de T. B. Smith, anglais qui prétend être citoyen d’Haïti : rapport d’une commission à ce sujet. — Le Sénat sanctionne les traités ci-dessus qui sont publiés. — Projet de traité entre Haïti et la Belgique ; pourquoi il n’aboutit pas. — Session législative ; diverses lois rendues sur différentes matières ; sur les délits commis par la voie de la presse, sur la police urbaine, etc., — Publication du journal le Manifeste et d’autres. — M. Granier de Cassagnac arrive au Port-au-Prince ; ce qui s’ensuit. — Affaire du faux monnayeur Charles Touzalin. — Conduite de M. Levasseur, consul général de France, à cette occasion. — Le Manifeste publie contre lui un article outrageant ; condamnation prononcée contre M. Dumai Lespinasse, rédacteur du journal et auteur de l’article. — Ce qu’exigeait M. Levasseur. — Il rompt toutes relations officielles avec le gouvernement et se retire à bord de la corvette le Berceau. — Il requiert que l’amiral commandant la station des colonies françaises vienne au Port-au-Prince avec des forces maritimes. 111


1842. — Proclamation du Président d’Haïti qui convoque les électeurs pour le renouvellement de la Chambre des communes. — Publications à ce sujet par le Manifeste. — Lettres de M. Lartigue au secrétaire d’État Imbert, et réponses. — Arrivée de plusieurs navires de guerre et de l’amiral Arnous-Dessaussays, appelé par M. Levasseur. — Entrevue de cet amiral avec Boyer. — Il désapprouve la conduite du consul général et sollicite du Président la reprise de ses fonctions. — Boyer y consent, sous la promesse que lui fait l’amiral de conseiller son rappel au gouvernement français. — Elections générales : un grand nombre d’opposans sont élus représentans. — Dispositions où se trouve Boyer ; conseils qui lui sont donnés. — Publication des journaux le Temps et le Patriote. — Arrivée d’un légat du Pape ; il arrête un projet de concordat pour régler les affaires religieuses, et se rend à Rome : ce qui en empêche la conclusion. — M. Imbert est révoqué de la charge de secrétaire d’État et remplacé par M. Pilié. — Promotions de généraux ; réflexions à ce sujet. — Convocation extraordinaire du Sénat. — Message du Président d’Haïti à ce corps, à propos de la réélection des représentans éliminés de la Chambre en 1839. — Réflexions à ce sujet. — Réponse du Sénat, suivie de considérations sur la situation politique. — Projet du retrait intégral des billets de caisse, combattu en conseil ; Boyer y renonce. — Condamnations judiciaires contre MM. Devimeux Rinchère et David Saint-Preux. 160


Agitation au Port-au-Prince. — Ordonnances de police y relatives. — Réunion des représentans. — Protestation de 20 d’entre eux contre l’admission des éliminés de 1839. La Chambre, en majorité, les admet dans la vérification des pouvoirs, et élit président M. Landun. — Le 12 avril, une nouvelle majorité annule cette élection et nomme président M. J.-B. Tassy. — Tous les opposans se retirent de l’assemblée. — La Chambre prononce l’exclusion des éliminés de 1839 et de six autres représentans et de leurs suppléans. — Le Président d’Haïti ouvre les travaux de la session. — La Chambre accorde un délai de vingt jours aux opposans pour revenir dans son sein, sinon ils seront considérés comme démissionnaires ; ils n’optempèrent pas. — Elle appelle leurs suppléans ; ceux-ci refusent de siéger. — Elle fait poursuivre M, Dumai Lespinasse, qui est condamné à une année d’emprisonnement et qui part pour la Jamaïque. — Réflexions au sujet de ces actes. — Projet de loi sur l’instruction publique, retiré bientôt par Boyer ; pourquoi ? — Deux lois sont rendues et sept sénateurs élus par la Chambre ; fin de la session. — Tremblement de terre du 7 mai ; son effet dans l’Artibonite, le Nord et le Nord-Est. — Reproches faits à Boyer en cette occasion. — Capture illégale de deux bâtimens espagnols, et ce qui s’ensuit. — Manœuvres de l’Opposition sur divers points de la République. — Mesure intempestive ordonnée par Boyer. — Décès de plusieurs généraux. 207


1843. — Article officiel du Télégraphe concernant les patentes des étrangers. — Décès du général Bonnet à Saint-Marc. — Incendie au Port-au-Prince. — À cette occasion, les opposans de cette ville provoquent une insurrection aux Cayes. — Manifeste révolutionnaire de la « Société des droits de l’homme et du citoyen. » — Elle nomme Charles Hérard ainé (Rivière), « chef d’exécution des volontés du peuple souverain et de ses résolutions, » en lui confiant la dictature. — Le général Borgella veut en vain prévenir, par ses conseils, un attentat contre le gouvernement. — Le 27 janvier, les opposans des Cayes se réunissent en armes sur l’habitation Praslin. — R. Hérard écrit à Borgella à ce sujet ; celui-ci en informe le Président d’Haïti et prend des mesures militaires contre les insurgés. — Proclamation du Président qui investit Borgella du commandement du Sud ; paroles qu’il prononce. — Réflexions à ce sujet. — Ordres du jour de Borgella. — Les insurgés en fuite, se rendent dans la Grande-Anse. — Insurrection dans cette partie. — Suite des événemens.— Influence de Fabre Geffrard sur les succès de l’insurrection. — L’armée révolutionnaire, grossie par la défection des troupes, marche contre la ville des Cayes. — Propositions faites pour sa soumission et conditions posées par Borgella ; elles ne sont pas acceptées. — La défection de deux régimens facilite l’entrée de l’armée révolutionnaire. — Conduite de R. Hérard : actes qu’il proclame. — Le colonel Toureaux fait sauter l’arsenal. — Appréciation de la défection de Fabre Geffrard en faveur de l’insurrection. 239


Sentimens éprouvés par le président Boyer, en apprenant l’insurrection de Praslin ; son dégoût du pouvoir. — Cette disposition intime influe sur les mesures qu’il ordonne — Promotions dans les rangs militaires. — La défection des troupes à l’Anse-à-Veau occasionne l’alarme au Port-au-Prince. — La garnison de cette ville sort et marche sur Léogane. — Elle revient à Gressier et marche de nouveau pour attaquer Léogane. — Défection de l’arrondissement de Jacmel. — Disposition de Boyer à abdiquer le pouvoir et à se retirer à l’étranger ; offres que lui fait à cet effet le Consul de S. M. B. — Combat à Léogane ; défection des troupes, excepté la garde du Président. — Acte d’abdication remis au président du comité permanent du Sénat. — Boyer s’embarque sur la corvette Scylla. — Le comité permanent du Sénat dresse procès-verbal de la réception de l’acte susdit et l’envoie au secrétaire d’État Pilié. — Ce grand fonctionnaire le fait publier avec une adresse aux Haïtiens. — Deux actes révolutionnaires rendus après le départ de Boyer. — Jugement sur ce chef. — Résumé de la sixième Epoque. 304


FIN DE LA TABLE DES MATIERES DU TOME ONZIEME.

ÉTUDES

SUR

L’HISTOIRE D’HAÏTI

PAR B. ARDOUIN

ANCIEN MINISTRE D’HAÏTI PRÈS LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS
ANCIEN SECRÉTAIRE D’ÉTAT DE LA JUSTICE, DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE
ET DES CULTES



TOME ONZIÈME.





PARIS

DEZOBRY, E. MAGDELEINE E Cie, LIBRAIRES-ÉDITEURS
RUE DES ÉCOLES, 78
(près du Musée de Cluny et de la Sorbonne)
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1860