Livre:Ossip-Lourié - La Psychologie des romanciers russes du XIXe siècle.djvu

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TitreLa Psychologie des romanciers russes du XIXe siècle
AuteurOssip-Lourié Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionFélix Alcan
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1905
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INTRODUCTION
I. — Origines de la littérature russe. — Traditions mythologiques. — Chants et ballades épiques. — Bogatyris. — Cyrille et Méthode. — L’alphabet slave. — Les langues et dialectes slaves. — Introduction du christianisme. — Littérature religieuse. — Nestor. — Récit de la campagne d’Igor. — Domination tartare. — L’imprimerie. — La première école russe. — Le xvie siècle. — Ivan le Terrible. — Kourbsky. — Tchet-Mineï. — Influence petite-russienne, — Le premier roman russe : L’Histoire du gentilhomme Flora Scobéev. — Pierre le Grand. — L’alphabet civil. — L’Académie des sciences. — Lomonossov. — Première Université. — Catherine II. — Von Vizine. — Premier théâtre russe. — Un précurseur de Bakounine : Raditchev. — Karamzine. — Pouchkine. — Avant et après 1830. — Le Roman russe du xixe siècle est le tableau fidèle de la société russe de cette époque i
II. — Rôle de la psychologie critique. — Danger de tout dogmatisme. — Le moment et le milieu. — L’homme et l’œuvre. — But de cet ouvrage : étudier chaque romancier, individuellement, sous les différents aspects de sa personnalité, de son œuvre et des idées qui se dégagent de cette dernière xii
I
GOGOL
I. — Enfance. — Adolescence. — Au collège de Niéjine. — À Saint-Pétersbourg. — Débuts littéraires. — Gogol acteur. — Premier voyage. — Gogol employé dans le département des apanages. — Premiers succès littéraires : Soirées de Dikaneka. — Gogol professeur d’histoire à l’Université de Saint-Pétersbourg. — Première représentation du Revizor. — Voyages en Europe. — Jugement de Gogol sur les Français. — Rôle des voyages dans la vie de Gogol. — Publication des Âmes mortes. — Gogol brûle la seconde partie des Âmes mortes. — Le mysticisme de Gogol. — Visite de Tourgueniev. — L’état mental de Gogol. — La folie dans l’œuvre de Gogol : Mémoires d’un fou ; Le manteau ; Le portrait. — Gogol à Jérusalem. — Naissance et développement de la maladie de Gogol : Mania religiosa. — Mort 1
II. — L’œuvre de Gogol. — « Continuateur de Pierre le Grand ». — Taras Boulba. — Le Révizor. — Âmes mortes. — La dualité de Gogol. — Antinomies. — L’intuition artistique de Gogol le conduit inconsciemment à la morale sociale. — Gogol et son milieu. — Correspondance. — Confession d’auteur. — Rôle historique de Gogol. — Phénomène linguistique : Petit-Russien de naissance et d’esprit, Gogol crée la langue littéraire russe. — Gogol et la Petite-Russie. — Chevtchenko. — L’humour de Gogol. — Gogol a préparé la voie à ses successeurs : Tourgueniev, Dostoïevsky, Tolstoï, etc. 28
II
TOURGUÉNIEV
I. — Enfance. — Famille. — Origines de l’amour de Tourguéniev pour la nature. — Études. — Premier voyage à l’étranger. — Débuts littéraires. — Les idéalistes de 1840. — Nicolas Tourguéniev. — Tourguéniev attaché au ministère de l’Intérieur. — Publication des Récits d’un chasseur. — Tourgueniev et la libération des serfs. — Arrestation de Tourguéniev. — Les Viardot. — Tourguéniev et Ilerzen. — Tourguéniev en France. — Voyages en Russie. — Publication de Pères et enfants. — Tourguéniev, Flaubert, George Sand, Zola. — Maladie. — Mort. — Le cerveau de Tourguéniev, — Tourguéniev. Lavrov, les nihilistes et les panslavistes. 47
II. — L’œuvre de Tourgueniev. — Récits d’un chasseur. — Opinion de Biélinsky. — Le portrait d’Eremeï Loukitch. — Les Récits d’un chasseur et l’esclavage. — Analyse psychologique de Dirnitri Roudine. — Roudine et Don Quichotte. — Autres personnages du roman. — La race des Roudine. — La veille. — Insarov et Hélène. — L’égoïsme de Schoubine et l’idéalisme de Bersénev. — Pères et enfants. — Deux générations en face l’une de l’autre. — L’apparition du nihilisme. — Le matérialisme de Bazarov. — La psychologie de Bazarov. — Nove. — Le nihilisme à l’œuvre. — Nejdanov et Markelov. — Le peuple. — Pourquoi Tourgueniev fait échouer les nihilistes. — Forces sacrifiées. — Solomine. symbole d’énergie et de foi. — Le nihilisme et les sectes religieuses. — Sipiaguine et Kalomeïtsev. — Fumée. — Psychologie du caractère russe. — Le Français, l’Anglais, l’Allemand et le Russe. — Potouguine. — L’impartialité de Tourguéniev. — Les femmes dans les romans de Tourgueniev : Madame Koukchine. Anna Vassilievna, Madame Sipiaguine, Madame Oudintsov, Irène, Maria Nikolaïevna. — Femmes nihilistes : Hélène, Marianne, Machourina. — Jugement de Renan sur Tourguéniev. — Les personnages des romans de Tourguéniev ne sont pas essentiellement russes. — Le cosmopolitisme, le romantisme et l’idéoréalisme de Tourguéniev. — Objectivisme individualiste. — La forme littéraire. — Tourgueniev est l’un des rares romanciers russes sachant composer. — Le style. — Absence de grands caractères. — Bonté. — La psycho-pathologie dans l’œuvre de Tourguéniev. — Pessimisme apparent 71
III
GONTCHAROV
Trilogie : Histoire ordinaire. — Oblomov. — Abîme. — Gontcharov et Biélinsky. — L’art pour l’art est la base de l’œuvre de Gontcharov. — Tolstoï, Tourguéniev et Gontcharov. — Le gentilhomme russe. — Le chef-d’œuvre de Gontcharov. — La psychologie d’Oblomov. — Paralysie de l’intelligence et de la volonté. — Traits essentiels du caractère russe. — Indifférentisme de l’auteur. — Oblomov et Roudine. — Beautés de la langue et du style de Gonteharov 119
IV
DOSTOÏEVSKY
I. — Deux faits dominent la vie de Dostoïevsky : la misère et l’épilepsie. — Racine, Corneille, George Sand. — Pauvres gens. — Dostoïevsky et Biélinsky. — Arrestation de Dostoïevsky. — Lettres inédites de la forteresse. — Procès, condamnation à mort, simulacre d’exécution, commutation de peine. — Opinion de Dostoïevsky sur la peine de mort. — L’affaire Pétrachevsky. — La défense de Dostoïevsky. — Le fouriérisme. — Dostoïevsky en Sibérie. — Mœurs. — Les camarades. — Fustigation. — Influence du séjour au bagne sur Dostoïevsky. — Lettre inédite de Dostoïevsky à Alexandre II. — Dostoïevsky à Saint-Pétersbourg et à l’étranger. — La misère. — La roulette. — Réaction politique. — Le panslavisme. — Guerre turco-russe. — Discours sur Pouchkine. — Crises d’épilepsie. — Mort 129
II. — Les romans de Dostoïevsky. — Les deux chefs-d’œuvre : Souvenirs de la Maison des Morts et Crime et Châtiment. — La psychologie de Raskolnikov. — Son crime. — L’irresponsabilité individuelle devant la responsabilité sociale. — Le droit au crime. — Le mysticisme de Raskolnikov. — L’impulsion chez lui est plus puissante que la conception. — Raskolnikov et Zarathoustra de Nietzsche. — La division des hommes en « ordinaires » et « extraordinaires ». — La psycho-pathologie et l’anthropologie criminelle dans l’œuvre de Dostoïevsky. — Formes de névrose, d’épilepsie, d’obsession, de dégénérescence. — Krotkaïa. — L’Idiot. — Béssy. — Humiliés et offensés. — Frères Karamazov. — L’état mental de Dostoïevsky et les antinomies de son œuvre. — Journal d’un écrivain. — Bonté, mysticisme et patriotisme morbides. — Dostoïevsky ei Tolstoï. — L’œuvre de Dostoïevsky est géniale, mais l’auteur lui-même n’est pas un génie. — Qu’est-ce que le génie ? — Dostoïevsky voit clairement les éléments nécessaires à la construction de son œuvre sans apercevoir les causes qui font mouvoir son activité personnelle. — Le savoir et l’intelligence. — Puissance créatrice et intelligence naturelle. — Dostoïevsky est artiste, non par la forme extérieure qu’il dédaigne, mais par les idées qui se dégagent de ses romans, malgré lui. — Dostoïevsky et Rodin. — L’antagonisme de deux principes contradictoires : le Bien et le Mal 163
V
TOLSTOÏ
I. — Les trois étapes évolutives de la vie de Tolstoï : Jeunesse. Âge mûr. Vieillesse. — L’Université. — Rêveries et contradictions. — Première tentative de vie rustique. — Le Caucase. — Les Cosaques. — Jérochka et Marianna. — Débuts littéraires. — Guerre de Crimée. — Voyages. — Activité pédagogique. — Mariage et vie de famille. — Recherche de la foi. — Idée de suicide. — Nouvelle conception de l’existence. — Tolstoï se dégage des intérêts matériels. — Mme Tolstoï prend tout entre ses mains : elle administre les domaines et édite les œuvres de son mari. — Manière d’écrire de Tolstoï. — Il proclame la vanité et le mensonge de la vie et, entouré de soins jaloux, se laisse vivre, doucement, à Isnaïa-Poliana. — Excommunication. — Absence de symptômes pathologiques dans les doutes de Tolstoï. — Psychologie du doute. — Sa conversion n’est pas la solution définitive des problèmes que Tolstoï s’était posés. — « Revenir à la terre » n’est pas accessible à tout le monde. — Sénilité. — Mysticisme. — Antinomies entre la théorie de la vie et la vie même de Tolstoï. — Théorie de Tolstoï sur l’hérédité. — Le tolstoïsme est une méthode de critique sociale. 197
II. — L’œuvre de Tolstoï. — L’étude de sa philosophie proprement dite ne rentre pas dans le cadre de cet ouvrage. — Dostoïevsky, Tourguéniev et Tolstoï. — Division des romans de Tolstoï en deux cycles. — Guerre et Paix. — Le prince André. — Pierre Rezoukhov. — Flaubert. — La psychologie d’Anna Karénine. — Anna Karénine et Madame Rovary. — Anna Karénine, chef-d’œuvre de Tolstoï. — La Sonate à Kreutzer. — La psychologie de Pozdnichev. — La femme, la jalousie, l’adultère et la dégénérescence du mariage. — La vie sexuelle, les fraudes dans le mariage et le divorce. — Les enfants. — Tolstoï, Renan et Schopenhauer. — Résurrection. — Maslova et Nekhloudov. — Supériorité morale de Maslova. — À propos de la fin de Résurrection. — « Le remords du pêcheur n’est rien s’il n’y joint la réparation. » — La prison et les prisonniers. — Documentation. — Nihilistes. — Un tolstoïsant. — La formation psycho-sociale d’un révolutionnaire russe. — Femmes nihilistes. — Les paysans de Tolstoï : Deux vieillards. Histoire vraie. Le moujik Pakhom. — Puissance des Ténèbres. — La psychologie du moujik. — L’idée de la mort dans l’œuvre de Tolstoï. — La mort d’un soldat. — La mort du prince André. — La mort d’Ivan Ilitch. — La mort d’un cheval. — La vie raisonnable doit consister à vivre de façon que la mort ne puisse pas anéantir la vie. — Impression générale. — L’imagination. — Facilité merveilleuse d’évocation et absence de composition. — Aucune unité d’action. — Descriptions minutieuses. — Longueurs. — Détails. — L’œuvre de Tolstoï ressemble à un édifice architectural. — Langue. — Style. — Mots nouveaux. — Absence d’ironie. — Optimiste dans son œuvre abstraite, Tolstoï est pessimiste dans ses romans. — Analyse de cette antinomie psychologique apparente. — Le stoïcisme. — Dans son déisme comme dans son pessimisme, Tolstoï n’a pas dépassé Spinoza et Schopenhauer. — Critique des phénomènes sociaux. — Tolstoï appartient à la catégorie des beaux génies qui ont honoré l’humanité 238
VI
GARCHINE
Le peintre du désespoir. — Vie de Garchine. — L’attentat contre le général Loris Mélikov. — Mort prématurée. — La guerre turco-russe. — Quatre jours. — La psychologie de la guerre — Nikita. — L’officier Ventzel. — Nadéjda Nikolaïevna. — Alalia Princeps. — La fleur rouge. — Le symbolisme. — Garchine et Maupassant. 307
VII
TCHÉKHOV
Rien du grand art aux larges envolées. — Peintre d’une partie de la vie russe. — Personnages à peine différenciés : malades, neurasthéniques, fous, ratés, impuissants. — La salle n° 6. — La vie de province. — Stigmates de la dégénérescence mentale. — Paralysie de la volonté. — Amyosthénie. — Hypertrophie du moi. — Pessimisme et fatalisme. — La misère morale des intellectuels ne diffère pas de celle des paysans. — Les moujiks. — La nature paraît à Tchékhov aussi malade que les hommes. — Le cercle d’observations de l’auteur est borné par les étroites limites de la petite existence de petites gens et de petites choses. — Absence de profondeur. — Objectivisme et impersonnalisme excessifs. — L’homme dans un étui. — L’ensemble est plus intéressant que le détail. — La raison du succès de Tchékhov : son œuvre morne est la peinture exacte de l’état d’âme d’une grande partie des Russes pendant les vingt dernières années du xixe siècle. — La vie intellectuelle et sociale est bâillonnée. — Les maisons de fous et les prisons regorgent. — Tchékhov et Nadson 321
VIII
KOKOLENKO
I. — Romancier-poète qui n’élève aucune barrière entre l’art et la vie. — Enfance et jeunesse. — L’Institut technologique et l’Académie agronomique. — Korolenko correcteur d’imprimerie. — Bourse d’études. — Exil à Vologda. — Déportation en Sibérie. — « Vous êtes politiquement suspect ». — Refus de prêter serment à Alexandre III. — Débuts littéraires. — Rousskoïé-Bogatstvo. — Korolenko et l’Académie des Sciences de Saint-Pétersbourg. — Korolenko et les massacres de Kichinev 339
II. L’œuvre de Korolenko. — Peintures de la Petite-Russie et de la Sibérie. — L’évadé de Sakhaline. — Le forçat Bouran. — Vassily — L’idée de liberté dans Nuit de Pâques. — L’idée de justice dans Le rêve de Makar. — La psychologie du Musicien aveugle. — Objections au point de vue de l’évolution psycho-physiologique d’un aveugle. — L’aveugle et le sourd-muet. — L’audition colorée. — Impression musicale du Musicien aveugle. — Korolenko et Beethoven. — L’art de Korolenko 345
IX
DIVERS
PISSEMSKY. — HERZEN. — TCHERNICHEVSKY. — POMIALOVSKY. — RÉCHETNIKOV. — LÉVITOV. — OUSPENSKY. — SALTYKOV. — LESKOV. — BOBORIKINE. — ROMANCIÈRES 367
X
GORKI
I. — La famille de Gorki. — Gorki, apprenti cordonnier. — Chez les vagabonds. — Premières lectures. — Dans une boulangerie. — Konovalov. — Tentative de suicide. — Nouveau vagabondage. — Débuts littéraires. — Premières impressions. — Fécondité littéraire 381
II. — Romantisme réaliste de Gorki. — Langue. — Style. — Faculté d’évocation. — La nature dans l’œuvre de Gorki. — Introduction des vagabonds dans la littérature russe. — L’art des déchus. — La haine du marchand et du bourgeois. — Le fatalisme. — La Famille Orlov. — Nobles aspirations. — Les trois. — Ilia. — Qualités et défauts des ex-hommes de Gorki. — Alcoolisme. — Claustrophobie. — Dégénérescence. — Les stigmates sociologiques complètent les stigmates psycho-physiques. — Les sans-travail. — Le moujik et la terre. — Le paupérisme. — Victimes de l’état social. — Le vagabond, le petit bourgeois et la classe dirigeante. — Causes des tristesses de la vie russe. — Les mérites de Gorki. — Gorki est artiste et non écrivain révolutionnaire. — Sa tâche de romancier est terminée. — L’œuvre de Gorki est la fin logique du mouvement littéraire et social du xixe siècle en Russie 388
CONCLUSION
Il n’y a pas de traces dans le Roman russe d’un caractère discipliné et constant. — Par contre, les cas de pathologie de la volonté y abondent. — Causes. — Psychologie des classes. — Les dirigeants. — Le peuple. — Les libéraux. — Les partis avancés. — Enthousiasme et réaction. — Gaspillage d’intelligences et de volontés. — L’absence du rire dans le Roman russe. — Le rire, la liberté et la critique sociale. — Souffle nouveau. — Besoin universel de lumière, de liberté, de justice. — Nécessité d’une union de toutes les forces vives de la Russie. — Devoir de l’Europe. 419