Livre:Schopenhauer - Essai sur le libre arbitre, 1880, trad. Reinach.djvu

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TitreEssai sur le libre arbitre
AuteurArthur Schopenhauer Voir l'entité sur Wikidata
TraducteurSalomon Reinach Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionLibrairie Germer Baillière et Cie
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1880 (2e éd.)
BibliothèqueInternet Archive
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 V-VIII
CHAPITRE PREMIER. — Définitions. 1° De la liberté. Distinction entre trois genres de libertés. Réduction du concept de la liberté au concept général de l’absence de nécessité. — Définition de la nécessité. Distinction entre trois genres de nécessités. Affirmation fondamentale de la liberté morale. — 2° De la conscience. — Distinction entre la conscience et la perception extérieure. La volonté est l’objet essentiel et même exclusif de la conscience. 
 1-22
CHAPITRE II. — La volonté devant la conscience. — Chaque volition a un objet qui en est la cause et la matière. — Le témoignage de la conscience nous atteste, non pas notre libre arbitre, mais notre pouvoir personnel sur nos organes. C’est une affirmation hypothétique de notre pouvoir d’agir, et non une affirmation catégorique de notre pouvoir de vouloir. — L’examen de ce témoignage nous autorise donc à répondre négativement à la question de l’Académie Royale : reste à confirmer cette réponse par une conclusion à non esse ad non posse, en démontrant la non-existence de la liberté morale 
 23-48
CHAPITRE III. — La volonté devant la perception extérieure. — Le principe de causalité, considéré comme la forme la plus générale de notre entendement. — Trois formes de ce principe, la causation, l’excitation et la motivation. Leurs caractères distinctifs. — Différenciation progressive de la cause et de l’effet à mesure qu’on s’élève dans la série des êtres. — La volonté, instrument de cette transformation chez les animaux supérieurs. Nécessité absolue de tous les effets. — Croyance implicite des hommes à l’action nécessitante des motifs. — Origine psychologique de l’illusion qui nous fait croire au libre arbitre. Si l’on admet le libre arbitre, chaque action humaine est un effet sans cause. — Tout phénomène est le produit de deux facteurs : la cause et le caractère de l’objet modifié. — Application de cette loi générale à l’homme : le caractère et les motifs. — Le caractère de l’homme est individuel, invariable et inné. Les vices et les vertus sont innés. — Le libre arbitre implique l’hypothèse d’une existence sans essence. — Sophisme de Buridan. — Témoignages du Dante et d’Aristote. — Inconséquence de Leibniz et de ses imitateurs. — L’anticipation de l’avenir rendue impossible par le libre arbitre 
CHAPITRE IV. — Tous les grands penseurs se sont rangés à l’idée déterministe. — Jérémie. — Luther. — Aristote. — Cicéron. — Le Livre des Macchabées. — Passage de saint Clément d’Alexandrie. — Opinion de saint Augustin. — Vanini. — Hume. — Kant. — Retour sur saint Augustin. — Citations de Hobbes. — Spinoza. — Passages de Hume et de Priestley. — Voltaire. — Distinction de Kant entre le caractère empirique et le caractère intelligible. — Critique du livre de Schelling. — Invectives contre la philosophie de son temps. — Philosophie française : Maine de Biran et Victor Cousin. — Opinion des poètes : Shakespeare. — Walter Scott. — Gœthe. — Schiller 
CHAPITRE V. — Conclusion et considération plus haute. — Sentiment de la responsabilité morale. — Ce sentiment porte sur le caractère et non sur les actes. — La responsabilité comme la liberté résident dans l’Esse et non dans l’Operari. — Exposition de la doctrine de Kant. — Transcendantalité de la liberté morale 
APPENDICE I. — De la liberté intellectuelle. — La liberté intellectuelle consiste dans la possibilité de l’action des motifs sur la volonté. — Cas où elle est supprimée. — Fondement rationnel de la pénalité. Conciliation des peines légales et du déterminisme 
APPENDICE II. — Exposition de la théorie de Kant sur la liberté, empruntée à la Dissertation sur les Fondements de la Morale, par Schopenhauer. — Passage très-important de Porphyre, cité par Stobée 
FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES.