Livre:Taine - Les Philosophes classiques du XIXe siècle en France, 1868.djvu

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TitreLes Philosophes classiques du XIXe siècle en France Voir l'entité sur Wikidata
AuteurHippolyte Taine Voir l'entité sur Wikidata
Maison d’éditionLibrairie de L. Hachette ET Cie
Lieu d’éditionParis
Année d’édition1868 (3e éd. revue et corrigée)
Publication originale1857
BibliothèqueInternet Archive
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TABLE DES MATIÈRES.


CHAPITRE PREMIER.



I. Comment périt le sensualisme. — II. M. Laromiguière professeur ; sa politesse, sa grâce, son art. — III. M. Laromiguière philosophe ; sa doctrine sur l’attention active et sur l’origine des idées ; sa méthode. — Portée et limite de l’analyse française 
 1


CHAPITRE II.



I. Comment naquit le spiritualisme. — Le style de M. Royer-Colard ; son talent pour dominer et convaincre ; son penchant pour réprimer et discipliner. — II. Sa théorie de la perception extérieure. — Qu’il ne faut pas choisir les croyances d’après leur utilité. — Preuve par les découvertes des sciences positives. — Que nos idées sont représentatives. — La perception extérieure est une hallucination vraie 
 21


CHAPITRE III.



I. La première lecture. — Qu’on peut traduire M. de Biran. — II. La seconde lecture. — Puissance des méditatifs. — M. de
Biran amateur du style abstrait. — Selon lui, la volonté est l’âme ; selon lui, le monde est un système de monades. III. Réfutation. — Ni la résolution, ni la volonté, ni l’efficacité de la résolution ne sont des êtres. — Nature des forces. — Rapport de la résolution et de la contraction musculaire. — Suppression des êtres métaphysiques 
 49


CHAPITRE IV.



I. Style oratoire de M. Cousin. — Les vérités moyennes. — Noblesse et perfection de ses phrases. — Plan oratoire. — Imagination oratoire. — II. Style philosophique de M. Cousin. — Les fautes de langue produisent les fautes de doctrine. — Obscurités et équivoques. — M. Cousin orateur et poète en philosophie 
 79


CHAPITRE V.



I. Pourquoi M. Cousin s’est-il passionné pour le dix-septième siècle — Caractère et imperfections du dix-septième siècle. — Un panégyrique n’est pas un tableau. — II. Un panégyrique n’est pas un portrait. — Différence de l’orateur et du peintre. — M. Cousin amoureux et professeur. — Ses syllogismes numérotés. — Ses grands gestes dans le style. — Inconvénients d’un talent dépaysé 
 105


CHAPITRE VI.



I. Première philosophie de M. Cousin. — Abrégé du panthéisme, — M. Cousin panthéiste. — II. M. Cousin spiritualiste. — Différence de l’orateur et du philosophe. — Conversion de M. Cousin. — M. Cousin prédicateur et chef d’une croisade. —
Sa philosophie instrument de pédagogie et de gouvernement. — Construction du spiritualisme 
 129


CHAPITRE VII.



Définition de la raison par M. Cousin. — Ses arguments. — Dieu sujet des vérités nécessaires. — Réfutation. — Première pétition de principe. — Deuxième pétition de principe. — Première équivoque. — Deuxième équivoque. — II. Comment on découvre les vérités nécessaires en mathématiques. — Comment on découvre les vérités nécessaires en métaphysique. — Comment on découvre les infinis en mathématiques. — Comment on découvre les infinis en métaphysique 
 153


CHAPITRE VIII.



I. Les éditions de M. Cousin. — Documents ajoutés à l’histoire de la philosophie. — Pédanterie, lourdeur et froideur de l’esprit bibliophile. — Conquête des manuscrits rares. — Belles études sur Pascal et Rousseau. — Utilité et perfection des monographies. — L’éloquence dans l’érudition. — II. M. Cousin, né en 1640, théologien, prédicateur, homme du monde, orateur de Mme de Longueville et disciple de Bossuet 
 179


CHAPITRE IX.



I. En quoi M. Joufïroy diffère de M. Cousin. — Comment M. Joufïroy devint philosophe. — Passion, originalité, tristesse des hommes intérieurs. — II. Méthode de M. Jouffroy.
— Ses précautions. — Sa franchise. — Son demi-christianisme. — Son goût pour le style abstrait. — Ses faiblesses et sa force. — Comparaison des philosophes et des savants. 
 203


CHAPITRE X.



I. La psychologie est la philosophie des hommes intérieurs, — Travaux de M. Jouffroy pour organiser la psychologie. — Preuves qu’elle est utile et possible. — Découvertes en esthétique. — II. Notations vagues. — Erreurs qu’elles produisent. — Exemples. — Les facultés et le moi considérés comme des êtres réels et distincts. — Nature des facultés et du moi. — Comparaison de la psychologie et des sciences naturelles 
 229


CHAPITRE XI.



I. La morale est le but de la philosophie pour les hommes intérieurs. — Recherche de la destinée humaine. — II. Hypothèse et déductions de M. Jouffroy. — III. Réfutation. — Double sens du mot destinée. — Mécanisme des conceptions morales. — IV. M. Jouffroy né en 1680, Anglais, protestant, philosophe et bien portant 
 259


CHAPITRE XII.


(Conclusion.)


Résumé de l’éclectisme ; ses deux causes. — Esprit du dix-huitième siècle : la critique et la défiance. — Esprit du dix-neuvième siècle : le rêve et l’abstraction. — La philosophie poétique et la poésie philosophique. — M. Cousin soutenu par le patriotisme, le libéralisme et par la popularité de l’histoire. — M. Cou
sin servi par ses variations. — L’éclectisme devient le spiritualisme. — Forces qui le soutiennent ; forces qui le menacent. — Avenir des novateurs 
 289


CHAPITRE XIII.



Deux philosophes. — Un analyste. — I. L’analyse des mots. — Dans le monde physique. — Exemples ; la force vitale. — Dans le monde moral. — Exemples ; le génie et la destinée d’un peuple. — II. L’analyse des choses. — Dans le monde physique ; la digestion. — Dans le monde moral ; Rabelais ; Albert Durer. — Objet, procédés et prévisions de l’analyse des mots et de l’analyse des choses 
 317


CHAPITRE XIV.


(Suite.)


Un systématique. — Nature des causes. — De la déduction. — I. Dans le monde physique ; le corps vivant. — II. Dans le monde moral ; histoire de Rome. — Objet, procédés et prévisions de la déduction. — Idée de la Nature 
 345


FIN DE LA TABLE.