Nobiliaire et armorial de Bretagne/Tome I

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NOBILIAIRE

ET

ARMORIAL

DE BRETAGNE

PAR

POL POTIER DE COURCY,

Auteur du Dictionnaire Héraldique, des Itinéraires descriptifs et historiques de Bretagne, et des volumes complémentaires de l’Histoire des grands Officiers de la Couronne.


3e Édition originale, revue, corrigée et augmentée.

TOME I


Et majores vestros et posteros cogitate.

Tacite.




RENNES

J. PLIHON ET L. HERVÉ, LIBRAIRES-ÉDITEURS

5, rue Motte-Fablet, 5

M.DCCCXC


VANNES

IMPRIMERIE EUGÈNE LAFOLYE


AVIS DES ÉDITEURS


L’ouvrage que nous rééditons se recommande de lui-même par deux éditions depuis longtemps épuisées et dont un exemplaire est devenu introuvable. Ce motif nous détermine à ne rien modifier au plan suivi précédemment par l’auteur ; nous ferons seulement entrer dans le corps de l’ouvrage, en outre des additions et corrections rejetées à la fin du dernier volume de réédition de 1862, toutes les annotations que l’auteur, toujours en quête de nouveaux documents et désireux de donner plus de perfection à son œuvre, a faites depuis vingt-huit ans au texte primitif.

Partisan avant tout de la vérité historique, écrivait M. Pol de Gourcy (Préface de l’édition de 1862, p. x), sans transaction comme sans favoritisme, mais sans parti pris d’exclusion, nous avons cherché à nous séparer à la fois des deux classes bien tranchées entre lesquelles se divisent les généalogistes, les austères et les complaisants. Nous n’avons d’ailleurs qualité ni pour reformer des jugements souverains, ni pour suppléer à ceux qui n’ont point été rendus ; notre rôle, beaucoup plus modeste, est celui de rapporteur impartial et en même temps bienveillant. Nous méprisons et les auteurs envieux et les auteurs faméliques, pamphlétaires ou adulateurs, suivant le prix qu’ils trouvent de leur plume vénale. — La vérité, rien que la vérité, mais pas toute la vérité, si elle a quelque chose de blessant pour des familles respectables.

Il paraît que le public a jugé ce programme scrupuleusement rempli, puisqu’il a déjà enlevé deux éditions de cet ouvrage, apprécié en ces termes par une voix des plus compétentes :

« Presque toutes les provinces de France possèdent leur nobiliaire ou armorial particulier ; la Bretagne elle-même en est déjà pourvue d’une demi-douzaine pour son compte, et il pourrait sembler superflu de la doter d’un nouveau livre sur cette matière, s’il ne se distinguait complètement de ses devanciers.

Tous les ouvrages de ce genre se divisent en deux catégories bien distinctes : les uns donnent les généalogies des familles, les autres se bornent à enregistrer leurs noms et leurs armes. Le recueil complet des généalogies d’une grande province est un travail aussi impossible à faire qu’à publier ; exécuté en partie, il ne trouverait aucun éditeur. D’un autre côté, la sèche nomenclature des familles et de leurs blasons est tout à fait insuffisante, elle ne satisfait à aucun désir raisonnable et donne lieu à des méprises continuelles, à cause des homonymes.

C’est entre ces deux extrêmes que M. de Courcy a fort heureusement inauguré un plan tout à fait nouveau et qui consiste à donner sur chaque famille un résumé succinct, suffisant néanmoins pour faire connaître son origine, son ancienneté, ses principales possessions et illustrations, enfin ses armoiries ; en un mot, tout ce qu’il importe généralement de savoir pour en juger sainement.

Le Nobiliaire et Armorial de Bretagne laisse bien peu à désirer, et l’on ne sait trop ce que l’on doit le plus admirer de l’immensité des recherches ou de la scrupuleuse véracité de l’auteur. Ce qui le distingue particulièrement de tous les ouvrages de ce genre, c’est le soin avec lequel sont traitées les familles éteintes depuis longtemps ; bienveillant pour toutes, il est sans complaisance pour aucune et n’accepte jamais que les faits suffisamment justifiés…

M. de Courcy a eu sur tous ses devanciers le grand avantage de parler la langue bretonne. C’est, en effet, une particularité fort remarquable qu’aucun des historiens ou armoristes de la Bretagne n’ait connu sa langue ; Guy le Borgne, quoique bailli de Lanmeur, dans la Bretagne bretonnante, et D. Morice, bien que né à Quimperlé, n’en savaient pas un mot. Cette ignorance a donné lieu, pour tous, à un grand nombre de méprises, parce que, dans les actes anciens, les familles sont désignées tantôt par leur nom breton, tantôt par ce nom traduit en latin ou en français, en sorte qu’on voit les mêmes individus nommés alternativement Beuzit ou la Boëssière, Plessis ou Quenquis, Enez ou de l’Isle, Launay ou Guern, Penfeunteniou ou Cheffontaines, Penhoat ou Chefdubois, Minihy ou du Refuge, Kergaro ou Apreville, etc., etc. Toutes ces correspondances sont soigneusement indiquées dans l’ouvrage de M. de Courcy …[1] »

Nous espérons que les améliorations apportées à notre nouvelle édition lui vaudront le même accueil bienveillant qu’aux éditions antérieures, dont le prix de vente n’a fait qu’augmenter progressivement jusqu’à l’écoulement du dernier exemplaire[2].

Les Éditeurs : J. Plihon et L. Hervé.
EXPLICATION DES ABRÉVIATIONS

Anc. Ext. Ancienne extraction.
Ext. Extraction.
Chev. Chevalier.
Sr Seigneur ou Sieur.
Réf. Réformation.
Gén. Générations.
Orig. Originaire.
Maint. Maintenu.
Maint. a l’intend. Maintenu à l’intendance.
Déb. Débouté.
Par. Paroisse.
Ress. Ressort.
Év. Évêché.
Arrêt du Parl. Arrêt du parlement.
Accomp. Accompagné.
(Cab. Courtois) Chartes latines de 1191 à 1249 relatives aux croisés, provenant du cabinet Courtois.
(Arm. de l’Ars) Armorial de Bretagne, manuscrit de 1630 à la Bibliothèque de l’Arsenal.
G. le B Armorial breton de Guy le Borgne, publié en 1667.
(Arm. 1696) Armorial général de France de 1696, manuscrit de la Bibliothèque nationale.
(Mss. Gaignières) Manuscrits fonds Gaignières, à la Bibliothèque nationale.
(Blancs-Manteaux) Portefeuille du fonds des Blancs-Manteaux, à la Bibliothèque nationale.
(La Ch. Des B.) Dictionnaire généalogique de la Chênaye des Bois.
(Protest. 1788) Protestations de la noblesse de Bretagne en 1788.
(B. L.) Armorial général de Bretagne, par L. Briant de Laubrière, 1844.
(G. G.) Armorial de Bretagne, par A.-P. Guérin de la Grasserie, 1848-1856.
Mort en …


* L’astérisque devant un nom, indique les familles et les branches existantes ; mais plusieurs autres non précédées d’un astérisque * ont encore des représentants.

NOBILIAIRE

ET

ARMORIAL DE BRETAGNE


INTRODUCTION DE LA PREMIÈRE ÉDITION

publiée en 1846.



Aujourd’hui que la noblesse n’a plus de privilèges, la publication d’un ouvrage héraldique peut sembler un anachronisme. Nous avons à dire quels motifs nous ont déterminé à tenter celle d’un Nobiliaire de Bretagne et à quelles conditions nous en avons compris l’utilité.

L’abolition des privilèges, dont on oublie trop souvent que la noblesse fit elle-même le généreux abandon dans la fameuse nuit du 4 août 1789, n’a pu effacer tout un passé de gloire et d’honneur, et les esprits les plus exigeants en fait d’égalité sociale ne sauraient repousser ces souvenirs de famille, ces hommages à la mémoire des aïeux, que résume en quelque sorte un Nobiliaire. Il y a plus : l’histoire particulière d’un corps illustre, que les anciennes constitutions de la Bretagne ont appelé pendant plusieurs siècles à exercer sur la société une influence prépondérante, est assurément essentielle à connaître pour l’intelligence de l’histoire générale de notre province. Aussi est-ce une tâche sérieuse que nous avons entreprise. On ne trouvera dans notre travail, tout de patience et d’érudition, rien de frivole, rien d’asservi à des intérêts actuels ; nous n’avons pas voulu flatter les amours-propres, spéculer sur les vanités, ou chercher par des révélations malveillantes un succès de scandale. Notre but est plus élevé, et consiste à présenter le tableau historique de la noblesse bretonne. Nous avons donc cru devoir traiter avec le même soin les articles consacrés aux familles éteintes même depuis plusieurs siècles, et ceux relatifs aux familles existantes.

Si nous sommes parvenu au but que nous nous proposions, notre recueil sera aussi bien consulté par les archéologues et les historiens qui s’occupent de nos origines, que par les gentilshommes dont les noms y sont consignés. Il nous a semblé, de plus, qu’à une époque où l’absence de toute pénalité a favorisé les usurpations nobiliaires les plus audacieuses, un tableau complet de l’aristocratie bretonne, depuis ses commencements jusqu’à nos jours, aurait au moins le mérite de l’opportunité, et nous sommes fondé à croire, qu’en n’admettant dans notre travail que des faits prouvés par actes authentiques ou puisés à des sources toujours indiquées, nous aurons contribué, autant qu’il était en notre pouvoir, à rétablir la vérité si souvent altérée par de fausses et vaniteuses prétentions, que le ridicule ne suffit pas toujours à arrêter.

Si ces usurpations ne peuvent plus préjudicier aux intérêts généraux, il n’en a pas toujours été de même, et, à différentes époques, les souverains faisant droit aux justes doléances de ceux de leurs sujets sur lesquels retombait la charge de l’impôt, ordonnèrent des Réformations ou recherches des usurpateurs de noblesse[3].

Ces recherches avaient pour but de découvrir les personnes qui s’étaient indûment affranchies du paiement des fouages, tailles, subsides et autres levées de deniers, dont la noblesse était exempte à cause de son obligation du service militaire.

En interrogeant dans chaque paroisse des témoins choisis parmi les collecteurs, fabriqueurs ou autres paroissiens, les commissaires parvenaient à établir, d’après la notoriété publique, le rôle des personnes et des terres sujettes à l’impôt.

De là une meilleure répartition des charges entre les contribuants, dont le nombre s’augmentait de tous ceux dont les droits à l’exemption étaient mal fondés. D’un autre côté, les souverains, qui profitaient des amendes dont on frappait les usurpateurs, trouvèrent dans ces mesures une source de revenus dont ils n’abusèrent que trop souvent.

La première réformation connue en Bretagne fut commencée en 1423, sous le règne du duc Jean V, et continuée pendant plusieurs années dans les neuf évêchés.

Une nouvelle recherche générale eut lieu sous le duc François Ier en 1440 et son successeur Pierre, et se continua jusqu’en 1483 pour les évêchés de Rennes, Nantes, Saint-Malo et Dol.

La reine Anne, sous l’autorité de Louis XII, en ordonna une autre en 1513, qui fut effectuée dans les évêchés de Rennes, Nantes, Saint-Malo, Vannes, Saint-Brieuc et Dol et dans quelques paroisses de Tréguier.

François Ier fit réformer, de 1535 à 1543, les évêchés de Saint-Brieuc, Vannes, Cornouaille, Léon et Tréguier

Enfin, Louis XIV, à l’instigation du grand Colbert, ordonna une recherche générale pour toute la France.

Cette mesure, venant dans notre province après une longue paix qui avait succédé aux troubles religieux du XVIe siècle, devait atteindre surtout deux classes de personnes : les pauvres gentilshommes ruinés par les guerres de la Ligue, et mis dans l’impuissance pécuniaire de faire à leurs frais les recherches nécessaires à la production de leurs titres dispersés, sinon détruits, et les bourgeois enrichis par le commerce, et devenus possesseurs des fiefs des familles éteintes, auxquelles ils voulaient se substituer.

Le roi nomma, pour la recherche des usurpateurs en Bretagne, une commission composée du premier président au parlement de cette province, d’un président à mortier, du procureur-général et de seize conseillers. Les moyens que cette commission employa pour la vérification de la noblesse, bien qu’incomplets, ne laissaient pas que d’être bons, si elle ne s’était pas écartée elle-même des principes qu’elle avait posés.

Mais d’abord, parmi ces commissaires exclusivement pris dans la robe, plus de la moitié appartenaient à des familles anoblies par charge. De là, la partialité qu’ils montrèrent contre la noblesse d’épée, de là aussi leur refus d’admettre les montres militaires comme preuves. Ils commencèrent par être juges et parties dans leur propre cause, et se donnèrent invariablement la qualité de chevalier, quoique cette qualité, regardée comme héréditaire en Bretagne, ne dût appartenir qu’aux plus anciennes maisons, à celles qui avaient partagé à bienfait et viage, c’est-à-dire suivant l’assise du comte Geoffroy, établie en l’an 1185 pour le règlement des partages nobles.

Après s’être montrés pour eux-mêmes si généreux, l’esprit de corps porta encore les commissaires à favoriser de la même manière tous les membres du parlement. Non-seulement ceux-ci furent décorés du titre de chevalier, mais on donna à la grande majorité d’entre eux la qualification d’ancienne extraction, quoique plusieurs ne fussent pas encore à leur premier partage noble, le partage noble n’ayant lieu qu’après trois générations d’exercice de la charge qui conférait la noblesse.

On fit plus encore, on accorda souvent à une branche d’une famille la qualité d’ancienne extraction en la refusant à une autre, quoique ces deux branches eussent une souche commune. Il est donc évident que les commissaires eurent moins égard à la vraie ancienneté des familles qu’à des raisons particulières d’alliance, de parenté et peut-être d’intérêt.

Nous appuyant sur les principes posés par la chambre elle-même, mais dont nous ne nous sommes jamais départi, et sur deux déclarations des États, postérieures à la réformation, nous avons accordé la qualité d’ancienne extraction à toutes les familles qui ont prouvé, par une filiation suivie jusqu’en 1668, leur attache, sans trace d’anoblissement connu, aux réformations du XVe siècle. Mais ces réformations n’ayant point eu lieu dans toutes les paroisses, particulièrement dans celles situées dans les Marches communes de Bretagne et de Poitou, qui étaient exemptes de fouages, nous avons néanmoins conservé l’ancienne extraction, aux familles possessionnées dans ces paroisses, qui ont produit un partage noble au XVe siècle ; le partage noble supposant, dit avec raison Chérin, dont l’opinion doit faire autorité, une possession antérieure de cent ans de noblesse, au moins.

Nous avons compris dans la même catégorie les familles absentes de leurs paroisses dans le temps de ces mêmes réformations, lorsque nous trouvons leurs noms cités à la même époque ou antérieurement dans des montres militaires ou des rôles de gens d’armes, avec la qualité de noble, écuyer ou chevalier. Enfin, il est des familles qui négligèrent d’articuler aucun degré de généalogie en 1668, parce que l’ancienneté de leur race était notoire, et qui furent aussi déclarées d’ancienne extraction, quoiqu’elles n’eussent pas de charge au parlement ; nous avons dû leur conserver cette qualification, lorsque leurs noms se trouvent aussi employés dans les réformations du XVe siècle, et toujours sans trace d’anoblissement.

Nous avons encore maintenu le titre de chevalier à toutes les maisons auxquelles les commissaires l’avaient donné et à celles qui, à raison du montement de leur fief, avaient comparu en équipage d’hommes d’armes aux montres militaires des XVe et XVIe siècles, en exceptant toutefois les familles dont le principe de noblesse était aperçu.

Les familles dont les noms se trouvent mentionnés dans les réformations de 1513 à 1543, et dans celle de 1668, ou qui ont justifié à cette dernière époque, au moins de trois générations nobles, sont comprises dans notre recueil sous la qualification de nobles d’extraction.

C’est ici le lieu d’expliquer une contradiction apparente. Nous citons quelquefois, comme ayant figuré dans les réformations du XVIe siècle, des familles anoblies postérieurement. La raison en est qu’à l’époque de ces réformations, ces familles possédaient des terres nobles ou prétendaient comme nobles à des exemptions qui leur étaient contestées.

Il arriva souvent que, dans ce dernier cas, on coupa court à tout débat soit par l’acquisition de charges conférant la noblesse, soit en obtenant du souverain des lettres recognitoires ou de surannation, nommées aussi relief de noblesse.

Nous venons d’indiquer qu’à la noblesse militaire et féodale vint se mêler une noblesse de robe, qui dut son origine aux privilèges attachés à l’exercice de certaines charges. Bien que ce mode d’anoblissement, fondé le plus souvent sur la vénalité, puisse à bon droit être considéré comme abusif, les familles qui en ont profité ont irrévocablement pris rang dans un corps que beaucoup d’entre elles ont honoré.

Les charges d’audienciers, contrôleurs et secrétaires du Roi près la chancellerie de Bretagne, celles de trésoriers-payeurs des gages des officiers de la chancellerie, donnaient, après vingt ans d’exercice ou la mort en charge du titulaire, la noblesse transmissible ou héréditaire, sous la condition expresse que les titulaires prissent des lettres d’honneur ou de vétérance[4].

Une déclaration du Roi, de 1669, accorda les mêmes privilèges aux référendaires, qui n’avaient eu jusqu’alors que la noblesse personnelle.

Les charges du parlement de Bretagne et celles de la chambre des comptes de Nantes n’avaient d’abord conféré qu’une noblesse graduelle, c’est-à-dire qu’elle n’était acquise aux descendants d’un anobli par charge, qu’autant que le père et l’aïeul eussent successivement rempli la charge qui donnait naissance à leur noblesse. On nommait pour cela cette noblesse a patre et avo consulibus.

Une déclaration du Roi, de 1659, confirmée par un édit de 1704, accorda la noblesse, au premier degré, aux officiers de chaque cour des parlements, après vingt ans d’exercice ou aux enfants de ceux décédés revêtus de leurs offices.

Un édit de 1669 accorda aussi la noblesse, au premier degré, aux présidents procureurs-généraux, maîtres et correcteurs de la chambre des comptes de Nantes ; un autre édit de 1692 étendit cette faveur aux auditeurs et à leurs descendants.

Ce serait cependant une grande erreur de supposer que l’ancienne noblesse dédaignât de faire partie du parlement ou de la chambre des comptes ; nous y retrouvons souvent, au contraire, les noms les plus illustres de la province.

Une autre espèce de noblesse héréditaire, mais qui ne fut jamais reçue à partager noblement, était celle des maires, échevins, procureurs-syndics et greffiers de la ville de Nantes, qui furent déclarés écuyers, en conséquence des privilèges attachés à ces charges, par lettres du roi François II, de 1559, privilèges révoqués par deux ordonnances de Louis XIV, de 1667 et 1669, qui disposent qu’à l’avenir les maires seuls seront anoblis après trois ans d’exercice[5]. Les mêmes ordonnances enjoignaient aux commissaires de confirmer dans leur noblesse tous les descendants de maires et échevins, moyennant le paiement d’une somme de 1,000 livres, dont furent seulement exemptés ceux dont les ancêtres avaient exercé ces fonctions avant l’an 1600.

Les anoblis par lettres patentes, à dater du 1er janvier 1610, furent atteints également par cette mesure fiscale, et eurent à opter entre l’abandon de droits acquis et le paiement d’une semblable somme de 1,000 livres.

Les désastres qui marquèrent la fin du règne de Louis XIV, la pénurie du trésor, ne sauraient justifier les édits de 1696, 1702 et 1711, portant création de lettres de noblesse moyennant finance.

Plus difficilement encore on trouverait une excuse aux édits postérieurs qui révoquaient tous ces anoblissements, sans restituer aux familles les sommes qu’elles avaient payées, ou ne les maintenaient qu’en leur imposant de nouveaux sacrifices.

Louis XV, en établissant, par son édit de 1750, la noblesse graduelle en faveur des militaires, comprit bien mieux les intérêts d’un corps qu’on avait semblé vouloir déconsidérer. La principale disposition de cet édit portait que trois générations de capitaines et chevaliers de Saint-Louis conféreraient la noblesse héréditaire. Mais une ordonnance royale du 22 mai 1781 ne tarda pas à en arrêter les effets, en établissant pour la première fois que nul ne pourrait devenir officier dans les armées françaises, s’il n’était noble ou fils de chevalier de Saint-Louis. Les armes de l’artillerie et du génie furent toutefois exemptées de cette obligation qui fut étendue à la marine, par ordonnance du 1er janvier 1786.

La réformation de Bretagne, terminée en 1671 par les commissaires nommés par le Roi, fut reprise en 1696 et années suivantes jusqu’en 1727, par les intendants et les commissaires départis. Beaucoup de familles précédemment condamnées firent réviser leur procès, rassemblèrent de nouveaux titres à l’appui de leurs prétentions et obtinrent des arrêts favorables. N’y eut-il encore aucun abus dans cette nouvelle manière de procéder ? On assure qu’il s’en glissa beaucoup, et que si les premiers juges s’étaient montrés trop sévères, les nouveaux ne le furent pas assez. En effet, les intendants, très étrangers à de telles vérifications, furent obligés de les confier à des subalternes de leur choix, d’autant moins incorruptibles que, s’il y avait appel contre les déboutements, il n’existait aucun contrôle pour les admissions.

Nous n’avons donc pas toujours enregistré avec une foi bien vive les jugements des intendants, et nous leur préférons de beaucoup les arrêts du parlement que plusieurs familles, d’abord interloquées ou condamnées, obtinrent postérieurement à la Réformation, après avoir recouvré leurs titres égarés ou dispersés lors de la production ou induction de 1668 et années suivantes.

Une ordonnance de l’intendant donnait droit aux exemptions fiscales ; mais pour entrer aux États, il fallait un arrêt au parlement.

L’admission aux États de Bretagne est donc une preuve irrécusable de noblesse ; l’article 2 des lettres de Louis XV, de 1736, pour régler la constitution des États, le fait voir clairement. Il est ainsi conçu :

« N’auront entrée et séance dans l’ordre de la noblesse, que ceux qui auront au moins cent ans de noblesse et de gouvernement noble non contestés, et dont l’aïeul et le père auront partagé, ou été en droit de partager noblement, à peine, contre les contrevenants, d’être exclus de l’assemblée et d’avoir leurs noms rayés sur les registres. »

Nous avons eu soin de mentionner, pour les familles maintenues depuis la dernière réformation, et pour celles qui, à cette époque, n’étaient point fixées en Bretagne, leur présence aux dernières tenues d’États ; nous avons aussi admis, comme présomptions plausibles, sinon comme preuves, les arrêtés, mémoires et protestations de la noblesse de Bretagne au Roi, en 1788, contre les édits portant atteinte aux droits, franchises, privilèges, libertés et immunités de la province. Nous ferons seulement observer que plusieurs des signataires de ces protestations avaient une noblesse d’une date trop récente, pour avoir encore entrée aux États, ou seulement la noblesse graduelle militaire ou de robe ; aussi leurs noms ne se trouvent pas tous, dans les procès-verbaux de ces assemblées.

Si les ordonnances des intendants laissent subsister des doutes sur l’extraction des familles, les arrêts du conseil d’État sont plus suspects encore. En effet, quand on avait le parlement, son juge naturel, sous la main, on ne devait recourir au conseil, moyen beaucoup plus dispendieux, que dans l’impossibilité de réussir au parlement. Le Roi, séant en son conseil, suppléait par sa toute-puissance au défaut de titres, et les arrêts rendus comportaient toujours l’anoblissement en tant que besoin. Aussi, quand on examine attentivement ces arrêts, on demeure convaincu que la plupart ne reposent sur aucune base solide, et que des généalogies évidemment fabuleuses y ont été acceptées.

Il nous reste à parler des terres titrées et à expliquer pourquoi, dans notre ouvrage, les titres sont si rares, tandis qu’on les prodigue avec une si grande facilité aujourd’hui, et même depuis deux siècles, dans les actes publics, malgré les défenses contraires[6].

Pour être marquis ou comte, il ne suffisait pas de posséder une terre érigée en marquisat ou en comté, il fallait encore : 1o ou que la terre eût été érigée en faveur du possesseur, ou, si elle l’avait été en faveur d’un autre, que le nouveau possesseur eût obtenu du Roi des lettres qui appropriassent à sa famille le titre qui avait été accordé à une autre ; 2o il était aussi nécessaire que la terre, depuis son érection, n’eût point été démembrée, ou, si elle l’avait été, qu’on se fît délivrer de nouvelles lettres-patentes pour conserver le titre, malgré le démembrement. Nous avons mentionné toutes les terres titrées dont l’érection a été enregistrée à la chambre des comptes de Bretagne ; nous avons mentionné également les lettres-patentes postérieures portant collation de titres héréditaires et institution de majorats, enregistrées à la cour royale de Rennes.

Quant à celles qu’un petit nombre de familles bretonnes ont pu faire enregistrer sous l’Empire ou la Restauration, dans d’autres cours du royaume, nous n’avons pu en avoir connaissance qu’autant que les familles nous les ont communiquées elles-mêmes. Cette remarque s’applique non-seulement aux titres, mais encore aux lettres d’anoblissement, et l’on comprend qu’il nous était impossible de faire à tout hasard les recherches nécessaires, pour combler des lacunes qui doivent être d’ailleurs bien peu nombreuses.

Il existe encore d’autres titres qu’il n’est pas entré dans notre cadre de rapporter ; on les désigne sous le nom de titres de courtoisie ou à brevet, et, depuis Louis XIV, les rois s’en sont montrés si peu avares, qu’il n’est presque pas de famille noble dont un membre n’en ait été décoré. En effet, dans les commissions, lettres ou brevets militaires délivrés par les rois aux officiers généraux ou même supérieurs, ainsi que dans les preuves de cour, les noms des gentilshommes étaient généralement précédés d’un titre qu’ils se regardaient comme autorisés à porter leur vie durant ; mais ces titres étaient personnels, malgré l’étrange abus qu’on a voulu faire prévaloir de les considérer comme transmissibles et héréditaires.

On a beaucoup parlé, il y a quelques années, de la salle des croisades au musée de Versailles et des preuves que les familles étaient obligées de fournir pour y être admises. Nous avons aussi mentionné, dans notre recueil, tous les seigneurs qui, à notre connaissance, avaient pris part aux guerres saintes ; mais on remarquera quelquefois une notable différence entre les armes que nous donnons aux croisés et celles qui leur ont été attribuées à Versailles. On semble en effet avoir presque établi en principe, pour les admissions, que, dès qu’il y a communauté de nom entre un croisé et une famille existante, il s’ensuit parenté, et par conséquent même écusson. Les armes des anciens croisés étant souvent inconnues, leurs homonymes ont obtenu qu’on y mît les leurs, bien certains que les morts ne pourraient s’inscrire en faux, et à l’appui de leurs prétentions, ils n’ont souvent apporté que la preuve illusoire de la maintenue de 1668, c’est-à-dire la preuve de cent ou deux cents ans de noblesse, pour un fait qui en exigeait quatre ou cinq cents. Nous n’avons pas dû procéder de cette manière ; toutes les fois qu’il y a identité de nom entre plusieurs familles d’ancienne extraction noble, nous n’avons pu attribuer à l’une d’elles, en particulier, une illustration à laquelle les autres peuvent prétendre avec les mêmes probabilités. Nous avons regretté que la facilité d’admission au musée de Versailles ait diminué la valeur morale de cette galerie féodale[7], comme nous avons applaudi à la haute pensée de justice qui élevait un moment à toutes les gloires de la France.

Dans un petit nombre de cas, nous avons tenu compte de traditions de familles, traditions toujours respectables, mais dont la preuve est impossible ; aussi ne les avons-nous admises qu’à titre de prétentions, sans nous porter garant de leur plus ou moins de fondement. Cette observation regarde spécialement les familles que nous déclarons issues en ramage ou juveigneurie de quelques maisons illustres et presque souveraines. Quant aux devises, quoique portées héréditairement, elles ont été arbitrairement prises, à l’exception d’un bien petit nombre, concédées par octroi souverain ; mais nous avons toujours trouvé intéressant de les reproduire.

Ce qui précède suffit pour faire connaître sur quelles données et dans quel esprit nous avons composé notre livre. Un mot maintenant sur les ouvrages que nous avons le plus fréquemment consultés, sans préjudice du bulletin bibliographique qui suivra cette introduction.

Parmi les sources les plus sûres où nous avons puisé, nous devons placer en première ligne les histoires et les preuves de D. Lobineau et de D. Morice, l’histoire généalogique des grands officiers de la couronne, par le P. Anselme, et celle des illustres maisons de Bretagne, par le P. Augustin du Paz. Nous n’avons eu garde de négliger non plus l’Armorial breton de Guy le Borgne, parce qu’il est à juste titre très apprécié du bibliophile et de l’antiquaire, et nous l’avons cité chaque fois qu’il nous a fourni un nom nouveau.

Nous savons qu’il n’a pas tous les caractères d’authencité[sic] désirables ; il parut en 1667, un an avant la Réformation, et quelques-unes des familles qu’il mentionne ont été condamnées par les commissaires ; mais il est extrêmement précieux en ce qu’il fait connaître les familles éteintes avant cette époque ; il rapporte avec la naïveté d’un légendaire tout ce qu’on croyait autour de lui sur les familles, sauf, dit-il, au lecteur prudent et sage d’en faire le discernement, et son livre indique, principalement pour les évêchés de Tréguier et de Léon, qu’il connaissait mieux, quelles étaient de son temps les familles regardées comme nobles, ou vivants noblement et tenants terres et fiefs nobles, ce qui est déjà une grande présomption de noblesse. Combien de pompeux articles dans les ouvrages généalogiques, anciens ou modernes, n’ont pas un fondement aussi solide !

Nous avons eu aussi recours (mais seulement pour connaître la description héraldique des armes de plusieurs familles, condamnées à la réformation et maintenues ou anoblies depuis) à l’Armorial général dressé en vertu de l’ordonnance de 1696. Cette ordonnance, en créant un Armorial général de France, et dépôt public des armes et blasons du royaume, n’était encore qu’une mesure fiscale ; car elle obligea, non-seulement les gentilshommes à faire inscrire leurs noms et leurs armes sur un registre ad hoc, et à recevoir, revêtu de la signature de d’Hozier, un brevet d’armoiries qui coûtait 20 livres par personne ; mais encore les notables bourgeois, les villes, les corporations, les ecclésiastiques, tous les officiers d’épée, de robe, de finance et autres sujets ayant emploi, enfin une foule de riches marchands, à payer leurs 20 livres, moyennant lesquelles on délivrait des armes à ceux qui n’en déclaraient pas eux-mêmes. Tous payèrent, mais tous ne retirèrent pas leur brevet, et beaucoup de familles ignorent encore aujourd’hui les armes dont les gratifia, toujours moyennant 20 livres, l’imagination du juge d’armes. Enfin, pour les familles étrangères à la Bretagne au moment des dernières recherches, nous avons été obligé, quand nous n’avons pas eu connaissance des arrêts de maintenue, de nous en rapporter à des ouvrages qui ne nous inspiraient pas tous une égale confiance ; mais alors, en indiquant l’auteur qui avait cité une famille avant nous, nous lui laissons la responsabilité de ses assertions.

Les ouvrages des généalogistes, même de ceux revêtus jadis d’un caractère officiel, ou voulant aujourd’hui s’en attribuer un, ont été généralement composés avec des articles fournis par les familles elles-mêmes, et insérés à prix d’argent sans aucune critique. Aussi les familles les plus riches, et en même temps les plus obscures, sont quelquefois celles auxquelles un plus grand nombre de pages est consacré. Ces ouvrages peuvent toutefois offrir des renseignements utiles, mais ils ne doivent pas faire autorité. Le public d’ailleurs n’est jamais dupe des complaisants mensonges qu’ils renferment, et la satire de Boileau a fait justice des fraudes de ce genre qui avaient déjà lieu de son temps.

Mais quand un homme est riche, il vaut toujours son prix :
Et, l’eût-on vu porter la mandille à Paris,
N’eût-il de son vrai nom ni titre ni mémoire,
D’Hozier lui trouvera cent aïeux dans l’histoire.

Le Nobiliaire de Bretagne, fait sans passion comme sans intérêt personnel, inspirera, nous le croyons, plus de confiance. Nous avons voulu avant tout être historien véridique, sans tenir compte des susceptibilités que notre ouvrage pouvait éveiller ; nous n’avons omis sciemment aucune illustration, aucun service rendu à l’Etat, mais nous avons dû commettre nécessairement quelques omissions et erreurs involontaires, dans un recueil qui renferme l’histoire abrégée de plus de quatre mille familles. Nous prouverons, par le supplément qui terminera cet ouvrage, que nous ne demandons pas mieux que d’être éclairé, et que nous renonçons facilement à nos opinions, lorsqu’il nous est démontré que nous nous sommes trompé.

Tel qu’il est, notre livre appartient désormais à la critique, qui ne perdra pas de vue, nous l’espérons, les immenses difficultés que nous avons eues à surmonter. Si nous n’avons pas senti défaillir notre courage en accomplissant le rude labeur que nous nous étions imposé, c’est que nous avons trouvé une véritable satisfaction à recueillir minutieusement, dans nos annales, les faits qui sont l’honneur et la gloire de la noblesse bretonne. Nous savons qu’une révolution sociale s’est accomplie sans retour, que les domines n’ont plus d’autre valeur que celle qu’ils tirent de leur mérite personnel, mais nous croyons que les familles, comme les nations, doivent conserver leur histoire, et ne pas répudier l’héritage que leur a légué le passé. Les grands exemples de courage, de vertu ou de dévouement contiennent des enseignements qui ne sont jamais perdus.

En voyant ce qu’ont fait leurs pères, ceux dont l’unique privilège consiste à porter des noms déjà honorés, ne comprendront que mieux les devoirs qu’ils ont à remplir envers la société nouvelle, et ils se garderont d’oublier le vieil adage : Noblesse oblige.

PRÉFACE DE LA DEUXIÈME ÉDITION

publiée en 1862.



L’accueil bienveillant qu’a reçu la première édition du Nobiliaire de Bretagne nous a engagé à reprendre notre travail, et pour rendre cette nouvelle édition moins imparfaite, nous avons adressé un appel aux intéressés. Cet appel a été entendu ; une vaste correspondance en a été la conséquence et un échange de deux mille lettres environ, prouve que nous n’avons épargné ni veilles ni soins, pour mettre en lumière tout ce qui est à l’honneur de la noblesse bretonne. Mais nous avons à signaler les modifications apportées à notre œuvre primitive et à expliquer l’extension donnée au titre de cette nouvelle édition qui, au lieu de 4,000 familles, en renferme environ 8,000.

En général, les auteurs héraldiques se divisent en deux classes bien distinctes : les austères et les complaisants. Les seconds, et ce sont de beaucoup les plus nombreux, se livrent à une spéculation que la vanité de certaines familles fait quelque fois réussir. Sous la baguette vénale de ces prestidigitateurs, des races, éteintes depuis des siècles, se trouvent merveilleusement ressuscitées, surtout lorsque l’homonymie prête au change. Les généalogistes austères, infiniment plus rares pèchent de leur côté par un autre défaut. Jaloux de l’illustration de la noblesse dont ils se sont constitués les gardiens, ils n’admettent dans leur livre d’or que les descendants bien authentiques de la chevalerie des croisades, rejetant dans la bourgeoisie de nombreuses familles qui ont la prétention, souvent fondée, d’en être sorties, et condamnent irrévocablement toutes celles qui n’ont pas établi leurs preuves à la Réformation de 1668-1671. Un procédé si exclusif ne tend à rien moins qu’à embaumer la noblesse, au lieu de la conserver, et à faire d’un nobiliaire un musée de momies. En effet, comme nous l’avons remarqué ailleurs, « combien reste-t-il de familles pouvant remonter authentiquement jusqu’à l’établissement des noms héréditaires au XIe et principalement au XIIe siècle ? — Des calculs basés sur des vérifications plusieurs fois renouvelées dans les chartes de notre histoire, font connaître que les familles qui y sont mentionnées, ont disparu à raison de deux cinquièmes par siècle. Aussi les familles patriciennes, décimées par les guerres et les révolutions, seraient bien clairsemées de nos jours, si la noblesse ne s’était pas recrutée au moyen des anoblissements, dans une proportion au moins égale aux extinctions[8]. »

Partisan avant tout de la vérité historique, sans transaction, comme sans favoritisme, mais sans parti pris d’exclusion, nous avons cherché à nous distinguer à la fois des austères et des complaisants ; nous n’avons d’ailleurs qualité ni pour réformer des jugements souverains, ni pour suppléer à ceux qui n’ont point été rendus ; notre rôle, beaucoup plus modeste, est celui de rapporteur impartial et en même temps bienveillant. Nous méprisons et les auteurs envieux et les auteurs faméliques, pamphlétaires ou adulateurs suivant le prix qu’ils trouvent de leur plume. — La vérité, rien que la vérité, mais pas toute la vérité, si elle a quelque chose de blessant pour des familles respectables. Dans cette mesure, nous avons pensé que le meilleur moyen de donner aujourd’hui de l’intérêt à une publication héraldique, était d’innover dans la forme et d’élargir son cadre en dehors des arrêts de la Réformation de 1668-1671, dont le dispositif a été tant de fois imprimé. Deux siècles se sont écoulés depuis cette époque, et les familles nobles ressemblent aux feuilles de la forêt : il en tombe et il en naît à chaque hiver et à chaque printemps. Que de printemps et que d’hivers, plusieurs terribles, se sont succédé depuis 1668 ! Si déjà, à la Réformation, on avait éliminé toutes les familles qui ne justifiaient pas de deux siècles de notoriété, combien auraient été déclarées nobles ? — Un bien petit nombre, puisqu’il aurait fallu défalquer toutes les familles anoblies par charges. Aujourd’hui, nous avons le produit de deux siècles à recueillir, sans compter les familles qui n’ont pas fait valoir leurs droits ou prétentions en 1668 et celles qui n’ont pas pu ou su en obtenir la consécration ; et, pour atteindre ce but, nous avons réuni, à l’instar des Anglais, la gentry à la nobility. Or, l’ancienne bourgeoisie de deux siècles au moins est la gentry française. Sa présence dans un ouvrage qui n’est plus seulement un Nobiliaire, mais aussi un Armorial, se justifie de plus en ce que les arrêts de maintenue, qui prouvent bien la noblesse des familles qu’ils mentionnent, ne prouvent pas absolument la roture des autres.

Il n’y eut, en effet, à produire leurs preuves en 1668 que les familles qui furent appelées à les présenter. Un arrêt du Conseil d’État du 22 mars 1666 prescrivait à tous les notaires de donner communication de leurs registres, protocoles et minutes et d’envoyer aux préposés et commissaires départis pour la recherche des usurpateurs, les noms et demeures de tous les individus qui dans ces actes avaient pris la qualité d’écuyer ou de chevalier et s’étaient fait mettre, de leur autorité, au nombre des exempts dans les rôles des tailles des trois dernières années[9]. On n’imposait pas aux curés, détenteurs des actes de l’État civil, la même obligation qu’aux notaires ; aussi les actes d’église n’étaient reçus dans toutes les preuves que comme justificatifs de filiation et jamais de qualité. C’est donc à tort qu’on les invoque aujourd’hui en légitimation de titres nobiliaires. Remarquons aussi que, sous l’ancien régime, il n’a été exercé aucune poursuite pour adjonction à un nom patronymique d’une particule ou d’un nom de terre, lorsque ce nom n’appartenait légitimement à aucune autre famille. On réprimait seulement l’usurpation des qualités de chevalier ou d’écuyer caractéristiques de noblesse et emportant exemption des impôts roturiers, seule chose qui intéressât le fisc. Toujours est-il que les assignations n’atteignirent ni les absents ni les présents qui n’avaient pris aucune qualification, ni les mineurs, ni ceux dont la noblesse dormait et qui s’abstenaient temporairement, tandis qu’ils faisaient usage de bourse commune, c’est-à-dire de négoce, de s’attribuer une qualification avantageuse. La preuve de ce que nous avançons se trouve dans les arrêts obtenus postérieurement, qui renferment un grand nombre de réhabilitation de déboutés. Les condamnations, comme l’on voit, n’étaient pas absolues ; elles prouvaient plutôt l’insuffisance de preuves que l’usurpation. La Haute-Bretagne particulièrement abonde en familles de vieille bourgeoisie ayant un débouté pour auteur. Ces familles se considéraient comme supérieures à la petite noblesse et s’alliaient fréquemment à la meilleure. Les omettre dans un armorial, ce ne serait pas donner un tableau fidèle de la société bretonne, à une époque où l’aristocratie était comptée pour quelque chose. D’ailleurs, ainsi que nous l’avons fait observer, si l’on peut avec quelque certitude dire que telle famille est noble, il est beaucoup plus difficile d’affirmer que telle autre ne l’est pas ; et si, comme de bons auteurs le prétendent, nobilis vient de noscibilis, des articles un peu détaillés sur les familles sont ce qu’il y a de mieux pour établir les distinctions. La récapitulation des emplois peut même remplacer un arrêt, puisqu’elle donne directement la notoriété qui est le point capital.

C’est par ces motifs qu’on s’est résolu à donner dans cette nouvelle édition les noms et armes des familles regardées, il y a deux siècles, comme nobles, parce que dès lors et de temps immémorial elles vivaient noblement et tenaient terres et fiefs nobles, ce qui fait déjà présomption de noblesse en leur faveur. En effet, indépendamment de la noblesse de race, et de celle acquise par lettres-patentes ou par charge, la noblesse s’acquérait aussi par la tierce foi, c’est-à-dire qu’un roturier acquérant un fief, ses descendants étaient nobles au troisième hommage du même fief et partageaient noblement à la troisième génération. Aussi disait-on : la terre fait l’homme ; mais l’ordonnance de Blois, rendue par Henri III au mois de mai 1579, portant que « les non nobles ne seront pour ce anoblis, » révoqua ce privilège[10].

Plus une prétention est ancienne, plus elle est respectable : ne pourrions-nous pas rappeler, au profit de ces familles qui n’ont pas obtenu d’arrêt favorable à la Réformation, un mot de l’empereur d’Allemagne Joseph II ? Questionné, lors de son voyage en France sur les droits des seigneurs de Noailles à appartenir à la maison de Lorraine : « J’ignore s’ils sont effectivement de ma famille, répondit le prince, mais depuis huit cents ans ils le prétendent. »

Dans un manuel d’archéologie héraldique, les armes des familles déboutées ne sont pas moins à leur place que les autres, attendu qu’elles figurent tant sur des monuments de toute nature dont leurs ascendants ont été les fondateurs, donateurs ou possesseurs, qu’en alliance dans quantité d’écussons ou d’arbres généalogiques. Or, comment se rendre compte de l’origine de ces monuments, si aucun ouvrage ne contient la collection complète des armoiries des familles de Bretagne ? Nous avons vérifié que, lors des recherches de 1668-1696, 2084 familles bretonnes avaient été maintenues dans leur noblesse. De ces familles, il n’en reste plus aujourd’hui qu’environ 600 et il s’en éteint chaque jour. De là la nécessité d’ouvrir les pages de notre livre, non aux parvenus, mais aux arrivés, sous peine de voir disparaître dans un prochain avenir les derniers gentilshommes et privilégiés.

Nous avons encore extrait de l’Armorial général de France, de d’Hozier, créé par édit de novembre 1696[11], les noms, surnoms, armes et qualités de tous les officiers d’épée, de robe et de finance, qui jouissaient, à cause de leurs charges, états et emplois, de quelques exemptions et droits publics. De tout temps, les familles bourgeoises avaient pris d’elles-mêmes des armoiries ; le timbre seul marquait la qualité ; l’Armorial de 1696 ne leur conféra point un droit nouveau, mais il leur fit payer une finance, sous prétexte de les réglementer.

Ce serait donc une grande erreur de croire que le port d’armoiries constituât une marque de noblesse ; l’édit du Roi, de novembre 1696, en prescrivant l’enregistrement et délivrance des brevets d’armoiries, ne laisse subsister à cet égard aucune équivoque et spécifie formellement au contraire « que ces brevets ou lettres ne pourront en aucun cas être tirés à conséquence pour preuve de noblesse. » Aussi les provinces, les villes, les juridictions, les abbayes, les chapitres, les universités, aussi bien que les communautés laïques et séculières, les confréries et les corporations d’arts et métiers avaient des armoiries propres, qui, comme celles des personnes, furent soumises au droit d’enregistrement fixé par un tarif réglé au conseil royal des finances.

La pensée qui dicta la création de l’Armorial général fut donc exclusivement fiscale, quoique déguisée dans le principe sous le prétexte « de retrancher les abus qui s’étaient glissés dans le port des armoiries et de prévenir ceux qui s’y pourraient introduire dans la suite. »

Maître Adrien Vannier, bourgeois de Paris, traita du recouvrement des droits de finance pour l’enregistrement des armoiries, sur la proposition qu’il fit de verser au trésor royal la somme de 7,000,000 de livres, à la remise du sixième et des deux sols pour livre, soit net : 5,833,333 livres 13 sols 4 deniers. Il fournit des cautions, et un arrêt du conseil du 22 janvier 1697 prononça une amende de 300 livres contre ceux qui ne se conformeraient pas aux prescriptions de l’édit. Par arrêt postérieur, il fut enjoint aux femmes veuves ou mariées de faire enregistrer leurs armes propres et de payer 20 livres pour le droit de les porter séparément ou accolées. C’était donc une somme de 40 livres à acquitter pour l’enregistrement des blasons du mari et de la femme. Un nouvel arrêt du 5 mars 1697 étendit la mesure de l’enregistrement à toutes personnes qui, étant majeures et non mariées, prétendaient qu’il suffisait que leurs père et mère, encore vivants, eussent fait enregistrer leur blason. Plusieurs, pour se soustraire à cette obligation, effacèrent leurs armoiries sur leur maison, leurs meubles, leurs tableaux, leur vaisselle, leurs cachets ou autres ornements ; d’autres, surtout dans les familles déboutées en 1668, avaient négligé ou refusé de les faire enregistrer ; par un nouvel arrêt du 3 décembre 1697, le Roi ordonna d’autres mesures pour contraindre d’office les récalcitrants à fournir une description de leur blason et à payer le droit d’enregistrement, moyennant lequel ces armoiries seraient portées héréditairement. Mais il faut distinguer entre celles déclarées par les familles et portées avant et depuis la création de l’Armorial et celles données d’office, parce qu’on avait négligé de les fournir. Car après avoir battu monnaie, au moyen des armes déclarées et par les gentilshommes et par les bourgeois possesseurs de fiefs ou revêtus de quelques fonctions judiciaires ou de finance, les traitants, voulant rendre la mesure la plus productive possible, descendirent jusqu’aux marchands dans les villes. C’est dans les suppléments de l’Armorial que se trouvent les armes composées pour les personnes de condition inférieure qui n’en avaient pas déclaré, et qui, contraintes au droit d’enregistrement, ne retirèrent pas leurs brevets. Ces armes de fantaisie, où règnent un mauvais goût héraldique et une prétention d’armes parlantes ou de jeux de mots ridicules, ne méritent pas d’être tirées de l’oubli et nous n’en reproduisons quelques-unes que dans l’impossibilité d’en affecter d’autres aux familles qui, par la suite, exercèrent des charges anoblissantes. D’ailleurs beaucoup de familles notables, en possession d’armoiries qu’elles ne déclarèrent point, ont continué à les porter sans se préoccuper des armes arbitraires qui leur sont attribuées par d’Hozier[12]. Les familles dont les noms composent notre recueil, sont, comme l’on voit, bien loin de se valoir au point de vue nobiliaire. Il est évident que celles qui ont obtenu des arrêts de maintenue de noblesse, en 1668 ou postérieurement, sont hiérarchiquement supérieures à celles qui ont été déboutées ; que, parmi ces dernières, celles qui avaient été reconnues nobles, aux réformations antérieures des XVe et XVIe siècles, ont plutôt été condamnées pour insuffisance de preuves que pour usurpation de qualité ; enfin, que toute famille déboutée est encore supérieure à celle qui n’a à présenter qu’un brevet d’armoiries déclarées, délivré en 1696.

Avec ces variétés d’origine, il ne serait donc pas juste de les confondre entre elles. Toutefois, nous avons cru devoir établir pour les unes et pour les autres le même ordre alphabétique, craignant, en établissant des catégories, d’échouer dans la pratique, les nuances n’étant pas toujours assez tranchées pour être distinguées. Chaque classe se fond par degrés insensibles dans celle qui la suit, et nous ne pouvions, sans quelque arbitraire, fixer le point de séparation. Nous nous sommes donc spécialement attaché aux dates, aux faits et aux charges. La rédaction de l’article d’une famille fait connaître ce qu’elle est, indépendamment des arrêts intervenus à son égard. Ce n’est pas qu’il faille passer ceux-ci sous silence, mais ils ne doivent apparaître que comme une sorte de consécration de l’exposé.

Toutes les familles maintenues en 1668, conservant la mention de leur arrêt de simple ou d’ancienne extraction, de leur qualité de chevalier ou d’écuyer, il ne peut y avoir à leur égard aucune incertitude. Pas plus d’incertitude pour celles qui ont été maintenues ou anoblies depuis, leur titre étant cité. Pour la plupart des familles éteintes avant 1668, la mention des anciennes réformations est un titre positif, et nous laissons à la discussion ce qui est incertain, comme le soin de désigner, parmi les titulaires de certaines charges anoblissantes, ceux qui avaient accompli les conditions de l’anoblissement parfait, de ceux qui n’avaient qu’un commencement de noblesse, sans effet sur leur postérité.

Ainsi, s’il y a toujours présomption de noblesse en faveur de toute famille qui a été au parlement, à la chambre des comptes ou à la chancellerie, cette présomption est insuffisante pour les familles dont l’échevinage, non appuyé d’arrêts subséquents, est le seul titre. La raison en est que la noblesse provenant d’échevinage a été constamment contestée et même révoquée par Louis XIV en 1667 et 1669. Les traitants ne voulaient jamais la reconnaître, et les descendants des maires et échevins de Nantes ne furent en aucun temps reçus, ipso facto, à partager noblement. On comprend que l’échevinage, composé en grande partie de procureurs, de notaires et de marchands, eut de la peine à faire admettre ses prétentions, et l’ordonnance de 1669, qui limitait l’anoblissement aux maires seuls après trois ans d’exercice, était une mesure assez large. La mairie de Nantes, à six échevins par an, aurait doté l’État de 600 familles nobles par siècle, non compris les maires, ce qui eût été beaucoup, puisqu’on doit ajouter à ce chiffre les 33 offices de la chancellerie, les 85 offices de la chambre des comptes et les 120 offices du parlement de Bretagne, qui conféraient déjà la noblesse soit au premier degré, soit graduelle. Au reste, dès la seconde moitié du XVIe siècle, le mouvement d’accession de la bourgeoisie à la noblesse est prodigieux. Depuis lors, la noblesse a changé de forme et d’état. Des charges de judicature est issue une nombreuse noblesse qu’on pourrait appeler civile, en considérant son point de départ.

Avant cette époque, la noblesse s’acquérait principalement par le service habituel dans les armes, auquel tous les nobles étaient astreints et qui n’était pas toujours rétribué. « Admirable institution, que cette noblesse toute guerrière, qui pense qu’en quelque degré de richesse que l’on soit, il est honteux d’augmenter sa fortune, si on ne commence pas par la dissiper ; que cette partie de la nation qui sert toujours avec le capital de son bien, qui, quand elle est ruinée, donne sa place à un autre qui servira avec son capital encore ; qui va à la guerre pour que personne n’ose dire qu’elle n’y a pas été ; qui, quand elle ne peut espérer les richesses, espère les honneurs, et lorsqu’elle ne les obtient pas, se console par ce qu’elle a acquis : l’honneur. »[13] La création des armées régulières et permanentes fut la véritable cause qui tarit cette source de noblesse. La robe prit alors une importance qu’elle n’avait jamais eue et devint à son tour une source nouvelle de distinction.

Une remarque que chacun fait, c’est la facilité exorbitante avec laquelle certaines gens, et même les défenseurs les plus chauds des principes égalitaires de 89, s’emparent aujourd’hui de titres nobiliaires sans le plus léger droit et sans se préoccuper du rétablissement de l’art 259 du Code pénal, vieille arme de panoplie qui ne blesse personne.

Ce n’est que ridicule, me dira-t-on. — J’en conviens, et même ce ridicule est porté au comble. Toutefois, je ne puis m’empêcher de trouver à cet abus un côté sérieux. En effet si chaque nouvelle prétention était admise, consentie et tolérée par l’usage, n’est-il pas évident qu’elle tendrait à tracer, dans un temps plus ou moins long, aux yeux de bien des gens, une ligne de démarcation entre des familles, au moins égales, dont cependant les unes seraient titrées et les autres ne le seraient pas, bien que ces dernières y eussent autant et peut-être même plus de droits[14] ?

On ne doit donc pas s’attendre à voir dans notre recueil la liste de ces néo-dignitaires, mais bien les terres érigées en dignité, leurs possesseurs successifs et les titres héréditaires régulièrement concédés. Il est, au reste, un moyen bien simple de n’avoir rien à redouter des effets de la loi de 1858, si par hasard il prenait fantaisie à la justice de l’appliquer. On prend carrément un titre, le plus habituellement celui de comte (le titre de baron, n’obtenant aujourd’hui qu’un succès d’estime, finira même par être mieux porté que l’autre, car personne ne se soucie plus de le ramasser), ensuite on présente à la commission du sceau une série d’actes de l’état-civil, actes notariés ou brevets militaires, constatant qu’au dernier siècle un curé, un tabellion ou un commis de la guerre avait eu la courtoisie d’accorder au seigneur de la paroisse ou à un officier d’un grade élevé, aïeul du demandeur, un titre qu’il s’était fait donner préalablement par ses tenanciers ou ses subordonnés. La prescription au titre est même acquise par la complaisance d’un secrétaire de mairie pendant deux ou même une seule génération. Sur le vu de semblables pièces, la commission émet un vœu favorable à la confirmation du titre en faveur de l’impétrant, lequel, s’il n’est pas hostile au gouvernement, sera mis en possession légale du titre dont il avait commencé par se parer de proprio motu. C’est toujours la reconnaissance des faits accomplis. Usurpez d’abord quelque titre que ce soit, même celui de Roi, et vous vous ferez reconnaître ensuite moyennant un petit sacrifice. Pour la reconnaissance d’un titre de Roi, il peut en coûter une province et peut-être davantage. Pour un simple comte, on ne peut se montrer aussi exigeant ; le tarif n’est que de 7,420 francs s’il s’agit de collation et du quart de cette somme s’il s’agit de reconnaissance[15]. Sur ces chiffres, on peut même obtenir assez arbitrairement des remises totales ou partielles. Mais un titre, quoiqu’à la vérité le nombre en soit illimité, a encore une certaine valeur sur la place ; il peut rapporter d’assez beaux bénéfices en commanditant des sociétés industrielles ; il sert encore fréquemment à redorer un blason en déterminant certaines alliances : c’est ce que Madame de Grignan, appelait fumer ses terres.

« Contentez-vous de ce quoy nos pères se sont contentez, dit Montaigne, et de ce que nous sommes ; nous sommes assez si nous le sçavons bien maintenir. Ne désavouons pas la fortune et condition de nos ayeulx, et ostons ces sottes imaginations qui ne peuvent faillir à quiconque a l’impudence de les alléguer. »

Nous suivrons, en cette matière, la jurisprudence qui n’a jamais varié, à savoir : que les qualifications nobiliaires, contenues dans une série d’actes anciens, sont insuffisantes à elles seules pour établir la noblesse de celui à qui elles étaient données, alors qu’il s’agit d’actes passés avec des personnes n’ayant aucun intérêt à contredire les qualifications énoncées. Les actes notariés et ceux de l’État-civil ne doivent donc être invoqués que comme justificatifs de filiation et jamais de qualité[16].

Parmi les nouveaux documents manuscrits d’une valeur inappréciable dans lesquels nous avons puisé, et qui seront soigneusement indiqués au bulletin bibliographique qui terminera notre ouvrage, nous devons mentionner particulièrement, aux Archives de la Loire-Inférieure, les Anoblissements et franchises faits par le Roi et Duc et ses prédécesseurs de 1421 à 1532 ; les Registres originaux des mandements adressés à la chambre des comptes de Nantes de 1506 à 1790 (Anoblissements, reconnaissances de noblesse et lettres de naturalité, rendues par le conseil du Roi), et l’inventaire des titres de la chambre des comptes de Nantes, dit de Turnus Brutus, rédigé en 1574.

Les archives de l’Empire nous ont fourni les chartes de ratification du traité de Guérande en 1380 et 1381, avec leurs sceaux originaux, et la nomenclature générale et officielle des personnes admises aux honneurs de la cour depuis 1731.

Nous avons compulsé à la bibliothèque de l’Arsenal les preuves de Malte du grand prieuré d’Aquitaine, et un recueil de 1800 écussons coloriés des principales familles de Bretagne, composé vers la première moitié du XVIIe siècle, et qui nous a fourni les armes de beaucoup de familles éteintes avant la réformation et omises par Guy le Borgne. Nous n’avons eu garde de négliger, à la Bibliothèque impériale, le précieux portefeuille de M. de Gaignières, gentilhomme de Mlle de Guise et précepteur des fils du grand Dauphin, célèbre antiquaire qui fit don en 1711 à la bibliothèque du Roi de ses manuscrits contenant la description et les dessins d’un grand nombre de monuments, de sceaux et de tombeaux ; enfin l’immense collection du portefeuille des Blancs-Manteaux, comprenant les éléments du IVe volume de preuves que D. Morice se proposait en 1746 de donner à la grande histoire de Bretagne des Bénédictins. Après avoir indiqué ces documents officiels, nous dirons deux mots des documents apocryphes que nous avons repoussés, malgré la faveur dont ils jouissent auprès des intéressés. Ainsi, dans les 90 volumes du fonds des Blancs-Manteaux, non plus que dans le fonds du cabinet du Saint-Esprit, on ne trouve l’original d’une célèbre charte fréquemment invoquée, relatant les noms et le rang assigné aux neuf évêques, aux neuf barons, aux bannerets et aux bacheliers de Bretagne, au soi-disant parlement assemblé à Nantes en 1057 par le très-excellent prince Endon ou Yvon. La raison en est fort simple, c’est que cette pièce est fausse, ce qui l’a fait rejeter par les Bénédictins. Elle a cependant été publiée en 1638 à la suite de l’Histoire de Pierre Le Baud, d’après une copie qui paraît écrite il y a plus de trois cents ans, dit d’Hozier.

Nous ferons observer aux défenseurs de cette charte que D. Morice remarque avec raison[17] que ce ne fut que depuis 1400 qu’on parla des neuf grandes baronnies de Bretagne, correspondant aux neuf évêchés. Avant cette époque, on ne possède aucun acte qui puisse servir à éclaircir cette question, car La très-ancienne Coutume, rédigée vers l’an 1330, ne s’explique ni sur la consistance, ni sur le nombre des baronnies. D. Morice ajoute que l’auteur de la Chronique de Saint-Brieuc, composée en 1400, admet pour la première fois l’existence des neuf barons, dont le rang aurait été réglé par le duc Alain Fergent en 1077, et non plus par un duc Yvon ou Eudon en 1057 ; mais que l’acte rapporté dans cette chronique n’est pas marqué au coin des véritables chartes de ce duc. On peut, en outre, se convaincre que la charte française attribuée au duc Yvon en 1057 n’est que la traduction littérale de la charte latine attribuée au duc Alain-Fergent en 1077. Seulement, la charte latine fabriquée en 1400[18] s’arrêtait aux noms des prélats et des barons ; le traducteur français y a interpolé vingt-deux noms de bannerets et trente-deux noms de bacheliers, mais sans désignation de prénoms, et termine ainsi sa liste :

« Et est à bien scavoir que les noms des simples chevaliers et écuyers de Bretagne ne sont ici compris. »

Cette lacune a été comblée au XVIIe ou même au XVIIIe siècle par l’interpolation de soixante-quatorze noms nouveaux appartenant tous à des familles existantes, où non seulement les prénoms sont donnés, mais souvent même les noms de seigneuries. Parmi ces seigneuries, nous en avons remarqué quelques-unes attribuées en 1057 à des familles qui ne les ont possédées que depuis 1600. On peut juger par là du degré de confiance que mérite cette pièce informe, citée toutefois sérieusement par les généalogistes modernes. L’un d’eux, qui florissait à la fin du dernier siècle, parcourait les châteaux de Bretagne, où il se présentait comme généalogiste agrégé de l’ordre du Saint-Esprit. Sous le couvert de cette enseigne, il délivrait des expéditions de la charte de 1057 certifiées conformes à l’original, et des généalogies aussi sérieuses, commençant invariablement à l’an 1000, généalogies que nos pères, plus occupés de guerre ou de chasse que du dépouillement de leurs archives, acceptaient de confiance et payaient sans marchander.

Le juge d’armes d’Hozier, Chérin, généalogiste des ordres du Roi, et Berthier, adjoint en survivance, seuls commissaires officiels pour délivrer les expéditions des jugements et les certificats de noblesse, arrêtaient les preuves les plus rigoureuses à l’année 1400, dans l’impossibilité où étaient et où sont encore la plupart des familles d’établir régulièrement une filiation suivie au-delà de cette époque. Mais le généalogiste agrégé ou officieux (car son nom est absent des almanachs royaux et de la cour, des États militaires et de la marine, et de la France ecclésiastique), n’était pas embarrassé pour remonter de l’an 1400 à l’an 1000, avec les noms et prénoms de toutes les mères, et les dates de naissance, de mariage et de décès des vingt générations qu’il accordait généreusement aux familles qui en avaient prouvé dix au plus à la Réformation. Il est donc superflu d’insister sur la valeur des généalogies signées Delvincourt.

En présence de la diminution incessante de la noblesse et de l’extinction si rapide des familles, on peut être surpris que sur 250 chevaliers bretons qui firent en 1248 le voyage de Damiette, il existe encore, après plus de six siècles, 75 familles de leur nom, c’est-à-dire plus d’un tiers. Aussi, n’est-ce pas avec une confiance absolue que nous avons admis l’authenticité de tous les titres du cabinet Courtois, produits pour l’inscription des croisés au musée de Versailles. Toutefois, comme ils ont été déclarés vrais par des archivistes-paléographes plus compétents que nous, nous avons maintenu les noms de ces croisés dans notre ouvrage, mais avec la réserve qui précède pour ceux qui n’ont d’autres titres, que ceux découverts si à propos en 1842, lors de la création du musée[19]. Certains articles de notre première édition avaient été trouvés trop succincts ; la présente édition complètera ce qui peut avoir manqué à la précédente, et lui sera de beaucoup supérieure par les pièces justificatives, les listes chronologiques et les dissertations qui l’accompagnent sur l’institution de la noblesse et des fiefs, et sur la formation et l’origine des noms de famille en Bretagne. Tous les noms ayant eu dans le principe une signification, c’est répondre à une question naturelle que de donner leur étymologie dans un travail qui traite particulièrement des noms, et cette explication, acquiert un plus haut prix lorsqu’elle est jointe à la description des armoiries parlantes, qui sont si nombreuses.

Il est facile de réunir contre un ouvrage d’une telle étendue des critiques de détail ; nous nous flattons que ses imperfections ne seront pas assez nombreuses pour défigurer l’ensemble de l’œuvre, et que le public, en nous tenant compte de la nature particulièrement délicate d’un sujet où, sans altérer la vérité, nous ne voulions pas davantage blesser les amours-propres, répètera avec Horace :

Verum ubi plura nitent.... non ego paucis
Offendar maculis....

POSTFACE

de l’édition de 1862.



Voici quelques nouveaux éclaircissements sur l’esprit qui a présidé à la rédaction de l’ouvrage que nous terminons et sur les pièces justificatives que contient le dernier volume. Nous répondrons en même temps à certaines objections qui nous ont été adressées dans le cours de notre publication. Ainsi l’omission de plusieurs noms inscrits dans l’Armorial de Guy le Borgne, n’est qu’apparente. Elle provient de ce que cet auteur ne désigne souvent les familles que sous un nom de terre, au lieu du nom patronymique délaissé par des branches cadettes sorties d’une même souche, lesquelles conservaient leurs armes primordiales, ou les modifiaient légèrement par l’adjonction d’une brisure.

L’usage, fort répandu jusqu’au xve siècle, de changer de nom sans changer d’armes, et vice versâ, nous a déterminé à indiquer pour chaque article les armes identiques appartenant à des familles de nom différent, mais possessionnées dans les mêmes paroisses ou dans des paroisses voisines. Quand l’identité d’origine ou l’alliance entre ces familles n’est pas marquée, les renvois d’un nom à un autre ne sont donnés qu’à enquerre, c’est-à-dire pour rechercher les causes de cette similitude ou rapprochement d’armoiries.

On s’est également étonné que nous ayons rejeté parmi les généalogies suspectes et même fabuleuses, celles délivrées par les rois d’armes d’Irlande. Les raisons de ce rejet ont été nettement expliquées par une plume au moins aussi compétente que la nôtre ; aussi ne pouvons-nous mieux faire que de citer textuellement les déductions de M. le comte E. de Cornulier :

« Les preuves, en matière généalogique, sont chose assez délicate, et il est remarquable qu’à l’époque où ces preuves avaient une valeur réelle, chacun n’acceptait que les décisions des juges de son choix. Ainsi le Roi, pour les honneurs de sa cour, ne s’en rapportait qu’au généalogiste de ses ordres, sans tenir aucun compte des jugements de ses Intendants non plus que des arrêts de ses cours souveraines, pas même de ceux de son Conseil. Hors du palais du prince, le généalogiste de la cour était sans autorité. Les États de Bretagne n’acceptaient que les arrêts de leur Parlement et rejetaient même ceux du Conseil ; enfin chaque chapitre noble ne s’en rapportait qu’à ses commissaires sur la naissance de ses candidats. Toutes ces preuves n’avaient pas la même valeur morale : aussi M. de Courcy a-t-il soigneusement désigné l’origine de chacune d’elles. Les plus suspectes de toutes, comme il le déclare, étaient celles qui reposaient sur un arrêt du Conseil. C’est là que firent reconnaître leur qualité presque toutes les familles irlandaises émigrées à la suite des Stuarts et dont un grand nombre furent naturalisées en Bretagne. Il n’est pas douteux que la naissance de la plupart de ces émigrés ne fût très distinguée ; mais ils produisaient généralement des généalogies remontant au viiie ou au ixe siècle. En présence de pareilles prétentions, M. de Courcy s’est abstenu de toute citation antérieure à leur établissement en France. Ce silence lui était commandé par les décisions du Parlement.[20] »

Ces généalogies, dit-on, sont certifiées par les rois d’armes d’Irlande ; mais il est bon de noter que, depuis leur institution moderne, ils acceptèrent sans contrôle toutes les déclarations des familles qui firent inscrire leurs généalogies dans leurs dépôts. La plupart sont d’ailleurs dressées par Jacques Tirry-Athlon, qui exerçait sa charge en France à la suite du roi Jacques. Aussi se garde-t-il d’indiquer le lieu d’où il date ses certificats, pour ne pas montrer qu’il n’a pas à sa disposition, à l’étranger, les titres originaux dont il délivre néanmoins des expéditions.

« Il est impossible (lit-on dans un rapport de 1776 sur la requête d’une famille irlandaise, pour avoir entrée aux États) d’avoir plus de confiance dans les généalogies dressées par le roi d’armes d’Irlande que nous n’en aurions dans celles qui, ayant été dressées par le juge d’armes de France, nous seraient présentées dénuées de pièces et de titres nécessaires pour la preuve de chacun des degrés qui y seraient articulés. L’office d’Ulster ou roi d’armes d’Irlande n’a été établi dans ce royaume qu’en 1551, et il n’est cependant pas rare de voir sortir du bureau de cet officier des généalogies qui remontent jusqu’au ixe siècle. Cela ne pourrait être s’il n’était pas libre à tous ceux qui le veulent, de faire inscrire sur les livres de remembrance du bureau héraldique leurs noms et même leurs généalogies sans représentation des titres au soutien, par le roi d’armes ou ses commis, qui ensuite en délivrent des expéditions à tous ceux qui en demandent et ne certifient que la vérité, en les déclarant extraites de leurs mémoriaux. Les attestations dont ces expéditions sont ensuite revêtues, quelque éminente que soit la qualité de ceux qui les donnent, ne peuvent inspirer plus de confiance dans ces sortes de généalogies ; elles ne font qu’attester l’état et les fonctions du roi d’armes, sans certifier même la vérité de sa signature.[21] »

Devant ces considérants de M. de Robien, procureur-général-syndic des États, on reconnaîtra que les généalogies irlandaises, quoique délivrées avec un grand appareil de formes authentiques, ne sont en définitive que la copie de documents sans autorité, et l’on ne s’étonnera plus que nous nous soyons abstenu, dans un ouvrage sérieux, de reproduire des filiations remontant à une époque l’hérédité des noms n’était même point encore établie[22].

Aux pièces justificatives annoncées, nous avons joint les listes, la plupart inédites, des chevaliers de l’Hermine, de Saint-Michel et du Saint-Esprit, celles des grands-croix et commandeurs de Saint-Louis et celles des gouverneurs et intendants de Bretagne, qu’on sera bien aise de trouver dans notre recueil. Quant aux listes d’évêques et d’abbés, comme elles sont insérées dans plusieurs catalogues spéciaux qu’on peut facilement consulter[23], nous avons pensé qu’ayant mentionné, à l’article de chaque famille, les évêques ou abbés qu’elle avait pu donner à l’Église de Bretagne, il devenait inutile de reproduire ces noms rangés par sièges épiscopaux ou abbatiaux, à l’exception toutefois des familles bretonnes qui ont fourni des dignitaires ecclésiastiques hors de la province. Cette dernière liste, nous l’avons rédigée sur la Gallia christiana et les diverses éditions de la France ecclésiastique, et elle voit le jour pour la première fois.

On s’occupe aujourd’hui de publier les rôles des gentilshommes convoqués dans les différents bailliages pour l’élection aux États généraux de 1789. On veut obtenir ainsi une statistique de la noblesse à cette époque ; on se propose même de lui donner un caractère officiel en vue de la loi du 28 mai 1858. Nous ne pensons pas qu’on arrive de la sorte à dresser un état complet de la noblesse, parce qu’il n’y eut de convoqués que les gentilshommes majeurs et possédant des fiefs nobles, ce qui implique beaucoup d’exclusions. Ces listes n’en conservent pas moins une grande valeur ; mais elles n’existent pas pour la Bretagne à la suite des procès-verbaux des ordres du clergé et de la noblesse réunis à Saint-Brieuc en avril 1789. Pour y suppléer, nous publions les noms de toutes les familles qui ont eu des représentants dans l’ordre de la noblesse, aux assises des États de la province depuis 1736, en citant la date de la plus ancienne tenue à laquelle un membre de chaque famille a assisté. Jusqu’à cette époque il suffisait aux gentilshommes, appelés ou non par lettres du Roi, d’être originaires de la province ou d’y posséder des biens pour se présenter à ces assemblées. Mais une déclaration du Roi du 26 juin 1736 prescrivit que nul à l’avenir n’aurait entrée et voix délibérative dans l’ordre de la noblesse, avant l’âge de vingt-cinq ans accomplis et sans justifier de cent ans de noblesse au moins, à peine contre les contrevenants d’être exclus de l’assemblée et d’avoir leurs noms rayés sur les registres. La même déclaration enjoignait aux commissaires des États de tenir la main à cette double obligation, par la représentation des extraits baptistaires « et des titres de ceux qu’ils estimeraient être dans ce cas. »

Il semblerait donc que la preuve la plus irrécusable d’extraction noble devrait être d’avoir été admis aux délibérations de l’ordre de la noblesse à partir de 1736. Mais il parait que les commissaires ne se montrèrent pas constamment sévères dans leurs enquêtes, car on remarque qu’il se glissa à diverses tenues quelques membres, peu nombreux, il est vrai, appartenant à des familles déboutées à la Réformation de 1668 et non réhabilitées ; d’autres dont les ascendants n’avaient même pas été assignés à justifier devant la chambre de réformation de leur qualité avantageuse, et un plus grand nombre fort éloignés d’une noblesse centenaire, ainsi qu’on peut le constater en confrontant ces noms avec le texte du Nobiliaire. Le nombre de ceux qui n’avaient pas toutes les qualités requises par la déclaration de 1736 n’est d’ailleurs que le vingtième environ du chiffre total des votants.

Nous ne savons quelle conclusion tirer de cette infraction à une ordonnance royale, par les agents spécialement chargés de la mettre à exécution, à moins que par cette facilité d’admission, qui se prolongea jusqu’au nouveau règlement de 1770, ils ne voulussent gagner des voix dans l’assemblée au profit de la Cour et s’assurer d’une majorité pour certains votes difficiles à enlever. C’est sans doute par des motifs semblables que le Roi adressait des lettres de convocation à plusieurs personnes influentes qu’il avait des raisons particulières de voir assister aux États. Dans le Parlement anglais cette tactique est encore usitée et nous ne serions pas surpris que les mêmes causes motivassent la présence aux tenues d’États de quelques noms inscrits aux fins de l’ordonnance du gouverneur de la province, après la liste générale arrêtée et signée par les trois présidents des ordres. Ces dernières inscriptions ne font point preuves de noblesse ; « les ordonnances des gouverneurs ne peuvent être considérées que comme provisoires, seulement pour la tenue qui en a été l’objet. La provision qu’ils avaient accordée, ils eussent pu la refuser à la tenue suivante[24]. »

En 1770 intervinrent, sur la demande des États, d’autres lettres patentes, ordonnant que les originaires et extra-provinciaires qui, n’ayant pas produit ou ayant été déboutés lors de la Réformation de 1668, n’auraient obtenu de jugements confirmatifs que depuis 1696, par lettres patentes, arrêts du Conseil ou ordonnances des Intendants, seraient tenus de se pourvoir devant le Parlement, d’y produire leurs titres et d’y faire juger, contradictoirement avec le Procureur-général-syndic des États, s’ils avaient les qualités requises par la déclaration de 1736[25].

Ce dernier règlement fut rigoureusement appliqué, et depuis 1770 on ne voit plus aux États d’entrées de faveur, en sorte que plusieurs familles figurent pour la dernière fois à la session de 1768-1769 et auraient été exclues aux tenues suivantes, si elles s’y étaient présentées.

Une autre réflexion qui naît de la lecture de ces listes, c’est que sur 2,084 familles maintenues aux Réformations de 1668-1696, la moitié ne s’est rendue à aucune des trente assises, tant ordinaires qu’extraordinaires, tenues depuis 1736. L’abstention ne doit donc pas faire préjuger d’une manière absolue de la qualité d’une famille, car il n’y avait pas peine de radiation, ni de déchéance contre les absents. La présence aux États était un droit pour les gentilshommes et non une obligation. Il faut bien admettre aussi des abstentions forcées, comme la minorité chez les uns, le manque de fortune, l’exercice du commerce ou tout acte de dérogeance chez les autres, l’âge, la difficulté et la lenteur des moyens de transport, et dans beaucoup de cas la profession des armes. Un officier de marine naviguait ; un officier de terre était à la guerre ou en garnison à l’extrémité de la France. Les gentilshommes de la Basse-Bretagne se rendaient rarement aux tenues assignées à Rennes ou à Nantes ; ceux de la Haute-Bretagne étaient au contraire en minorité aux États de Vannes ou de Morlaix. En résumé, les preuves de noblesse tirées de la présence aux États ne peuvent être invoquées par toutes les familles, même d’ancienne extraction, tandis que toutes celles préalablement déboutées et celles d’origine étrangère à la province, dès qu’elles avaient obtenu un arrêt de réhabilitation ou de maintenue au Parlement, s’empressaient d’user de leur droit et de se rendre à ces assemblées.

Les noms, prénoms et évêché de chaque membre étaient inscrits sur les registres du greffe ; mais en donnant ensuite leurs adresses à l’imprimeur des États, quelques gentilshommes faisaient précéder leur nom d’un titre plus ou moins arbitrairement porté. Ces titres ne figurent pas sur les registres originaux et sont même entièrement proscrits de plusieurs listes imprimées, comme ils le sont des listes du Parlement et de la Chambre des Comptes.

L’esprit égalitaire était tel parmi la noblesse, que les gentilshommes ne voulaient admettre entre eux aucune supériorité et ne reconnaissaient en fait de titres que les neuf baronnies dites d’États.

On remarquera aussi l’interdiction, pour les membres du Parlement, de siéger aux États, dont il avait à exécuter ou même à contrôler et suppléer les décisions.

Le Parlement était tout à la fois un corps judiciaire et politique ; à propos de l’enregistrement des édits du Roi, il examinait leur constitutionnalité et prononçait entre les États et le Pouvoir exécutif ; il devait donc n’être engagé ni envers les États ni envers le Pouvoir, pour ne pas avoir à prononcer dans une cause où il aurait été juge et partie. C’est comme attachés au Parlement que les secrétaires du Roi n’entraient pas non plus dans les assemblées d’États, et, dans un ressort moins étendu, puisqu’il se bornait aux matières financières seulement, la Chambre des Comptes avait les mêmes incompatibilités. On voit par là qu’avant 1789 les idées vraiment libérales étaient, à certains égards, plus avancées que de nos jours, où nous avons vu le budget voté par ceux-là même qui y prenaient la plus large part.

Les dernières assises des États ouvertes à Rennes le 29 décembre 1788, furent suspendues par un arrêt du Conseil du 7 janvier 1789, qui les ajournait au 3 février. La noblesse, malgré l’ordre de dissolution auquel le Tiers s’était soumis, continua de siéger aux Cordeliers de Rennes jusqu’au 1er février, nonobstant l’émeute dont le siège de ses délibérations avait été, les jours précédents, le sanglant théâtre. Notre relevé s’arrête à la tenue précédente de 1786, car on ne retrouve pas la liste des membres qui prirent part à la dernière représentation solennelle des anciennes franchises bretonnes. Nous disons la dernière, puisque l’ordre du Tiers refusa de s’associer aux délibérations et aux votes des deux autres ordres réunis au mois d’avril suivant à Saint-Brieuc, pour la nomination des députés aux États généraux de France. Le Tiers voulait être convoqué par sénéchaussées, et non en corps d’États conformément à ce qui s’était de tout temps observé, et à ce qui était écrit dans les constitutions de la Bretagne.

La noblesse protesta, appela les anoblis de la province et ceux qui avaient la noblesse transmissible à adhérer à ses protestations, et se sépara le 19 avril, après avoir déclaré que la convocation de deux ordres sans le Tiers étant inconstitutionnelle, il n’y avait pas lieu d’élire des députés aux États généraux. Elle ordonnait en même temps le dépôt, aux archives des États, de ses protestations en faveur des droits, franchises, privilèges, libertés et immunités de la province[26]. On sait que, depuis Louis XIV, les princes les respectaient peu ; mais l’opposition de la noblesse aux édits du Roi qui y portaient atteinte, n’arrêta pas son dévouement à la royauté pour laquelle elle se fit décimer à l’armée des Princes, à l’armée de Condé, dans la Vendée et à Quiberon, et, depuis lors son histoire n’est qu’un glorieux martyrologe.

Aujourd’hui, la noblesse ne conférant plus de privilèges dans l’État, ayant perdu en France son caractère politique et n’y étant acceptée que comme distinction sociale, n’a plus d’autre place que celle que l’opinion veut bien lui accorder ; mais l’opinion est tenue apparemment en grande estime, puisque l’on voit tant de gens, qui ne sont nés ni nobles ni titrés, poursuivre ces distinctions sociales par des usurpations ridicules ou les convoiter comme de désirables récompenses. Ils ignorent complètement que la vraie noblesse ne se donne ni ne s’achète, qu’elle est indépendante des titres, qu’elle leur est antérieure et supérieure[27].

D’ailleurs, qui est-ce qui se préoccupe de nos jours de la légitimité d’un titre ? Cette indiscrète question ferait sourire dans le monde le plus aristocratique où l’on s’informe seulement si quelqu’un prend un titre, et cette facilité à en prendre comme à en donner, réduit singulièrement la valeur de ceux auxquels les familles ont quelque droit de prétendre.

Nous insérons aux pièces justificatives la liste des terres titrées d’ancienneté immémoriale avec la suite de leurs possesseurs successifs, celle des terres érigées en dignité et celle des titres acquis par lettres souveraines. Nous avons aussi conservé sur nos listes aux personnes qui ont eu les honneurs de la Cour et aux officiers généraux, indépendamment des titres héréditaires dont les uns et les autres pouvaient être décorés, les titres personnels et viagers inscrits sur leurs lettres de présentation ou leurs brevets. En dehors de ces catégories, les seules régulières quoique fort distinctes, il peut exister d’autres titres portés plus ou moins régulièrement par prescription ; il ne nous était pas possible de nous livrer à l’examen de leur légitimité, les éléments de conviction nous faisant absolument défaut ; nous ne pouvions donc les admettre, faute de justification suffisante.

Notre œuvre serait bien imparfaite sans le concours qu’ont bien voulu nous prêter quelques hommes spéciaux auxquels nous sommes heureux de témoigner notre gratitude. C’est à M. Léon de Tréverret, ancien garde-du-corps du Roi, qui possède si parfaitement l’histoire de l’ancienne armée française, que nous devons la nomenclature des pages du Roi et celle des officiers généraux. M. Briant de Laubrière a mis gracieusement à notre disposition les matériaux qu’il avait rassemblés pour une nouvelle édition de son Armorial de Bretagne, et spécialement ses extraits de l’Armoriai Breton, manuscrit de la Bibliothèque de l’Arsenal, et ses extraits des portefeuilles de Gaignières et des Blancs-Manteaux. Enfin, M. Ernest de Cornulier, auteur du Dictionnaire des terres du comté nantais, ouvrage qui nous a été si utile pour cette partie de la Bretagne que nous connaissions moins, a dépouillé à notre intention, aux archives de la Chambre des Comptes de Nantes, plusieurs des documents originaux cités dans notre Bulletin bibliographique. C’est à l’active et précieuse collaboration de M. de Cornulier, c’est à ses lumières et à sa complaisance inépuisables que le public sera redevable de la supériorité de cette édition sur la précédente[28].

Nous aurions désiré y joindre comme complément le Dictionnaire héraldique, aujourd’hui épuisé, publié en 1855 ; mais c’était grossir démésurément notre cadre dont les limites présumées ont été déjà notablement élargies. Nous nous réservons donc de faire ultérieurement de cet ouvrage l’objet d’une publication spéciale, indépendante de celle-ci, dont elle sera néanmoins l’appendice.

Nous n’avons pas sans doute la prétention d’avoir épuisé le sujet dans l’œuvre laborieuse que nous venons d’achever. Il a existé un certain nombre de familles, mentionnées dans les anciennes réformations des fouages, dont les blasons sont encore inconnus, et les procès-verbaux des droits honorifiques et prééminenciers dans les églises décrivent quantité de vitres et d’écussons dont l’attribution reste à fixer. Nous avons du moins beaucoup fait pour remplir les lacunes de l’édition de 1846 et pour faciliter la tâche de nos successeurs, en éclairant bien des doutes et en rectifiant bien des faits.

À défaut d’autre mérite, on ne nous refusera pas, nous l’espérons, celui d’avoir cherché au milieu des ruines que notre époque ajoute à d’autres ruines, à suivre le conseil d’Ovide :

Sparsa… matris collige membra tuæ.

NOBILIAIRE
ET
ARMORIAL DE BRETAGNE

A


Aage ou Age (de l’) ou Lage (de) (orig. du Poitou), sr dudit lieu, par. de Journé, — de Villemie, — de Kerigomarc’h, par. d’Arzano, — de Rueneuve, par. de Tréhorenteuc, — de Frémeur, — de Moréac, par. de ce nom.

Anc. ext. réf. 1668, huit gén., ress. de Hennebont et Ploérmel.

D’or à l’aigle à deux têtes de gueules, becquée et membrée d’azur.

Guillemot, écuyer dans une montre de 1392, marié à Jeanne Rabault ; René, époux de Françoise Chappron, rend aveu en 1525 à l’abbé de Charroux, pour son hotel de Villemie ; Paul, arrière petit-fils de René, gentilhomme de la Chambre en 1610, s’établit en Bretagne où il épousa Marie Bizien, dame de Kerigomarc’h ; un chevalier de Malte en 1663 ; un abbé de Bellefontaine au diocèse de la Rochelle en 1754.


Abailard ou Abélard, par. du Pallet, év. de Nantes.

Pierre, fils de Béranger, abbé de Saint-Gildas-de-Rhuis en 1125, célèbre par ses ouvrages de scolastique et ses amours avec Héloïse, † 1142 ; Astrolabe leur fils, chanoine de Nantes, † 1162.


Abalain.

Réf. et montres de 1447 à 1538, par. de Plouguerneau, év. de Léon.


Abbé, voyez Labbé.


Abelin, sr de la Touche, par. de Cesson, év. de Rennes.

D’azur à la bande d’argent, chargée d’un léopard de gueules et surmontée d’une fleur de lys d’or. (Arm. de l’Ars).

Guillaume, sénéchal de Vitré en 1382.

Fondu dans Champeaux, puis Pontrouault.


Abhervé-Guéguen.

Réf. et montres de 1426 à 1538, par. de Lannilis et Landéda, év. de Léon.


Abillan (or. du Poitou), sr de Quéjean, par. de Campénéac, — de Rochefort, — de Stanghingant, par. de Meslan.

Déb. à l’intend. en 1700

D’azur à 3 papillons d’argent.


Abmorvan.

Montres de 1534 à 1538, par. de Landéda, év. de Léon.


Abraham, sr de l’Hôtellerie, par. de Ploufragan, — de la Ville-Angevin, par. de Pordic, — de Bélestre, par. de Saint-Alban. — du Closmenier, par. de Coëtmieux.

Réf. et montres de 1423 à 1513, dites par., év. de Saint-Brieuc.

D’argent à trois jumelles de sable, accomp. de dix étoiles de gueules, 4. 3. 2. et 1 (Sceau 1381).

Perrot, ratifie le traité de Guérande en 1381.

La branche de l’Hôtellerie fondue en 1510 dans Visdelou.


Abyven, sr de Kéreoc et de Keruzouarn, ressort de Lesneven.

D’argent à la fontaine de gueules. (Arm. 1696).

Des procureurs du Roi, maires et députés de Lesneven aux États depuis 1720.


Achard (orig. du Poitou), sr de Pommier.

D’argent à deux fasces de gueules (Sceau 1271).

Jean, écuyer sous le connétable de Richemont en 1414.


Achon (d’), voyez Dachon.


Acigné (d’) (ramage de Vitré), sr dudit lieu, par. de ce nom, — de la Lande et de la Grézillonnaye, par. de Guichen, — vicomte de Coëtmen, par. de Tréméven, — vicomte de Tonquédec, par. de ce nom, — sr de Montjean en Anjou, — de Fontenay, par. de Chartres, — vicomte de Loyat, par. de ce nom, — baron de Malestroit, — vicomte de la Bellière, par. de Pleudihen, — sr de Chateauloger, par. de Saint-Erblon, — de Cramou, — de Beaumont, — de la Couppuaye, par. de Comblessac, — de Corrouët, — comte de Combourg, par. de ce nom, — baron de Chàteaugiron, par. de ce nom, — sr d’Amanlis, par. de ce nom, — de Sillé-le-Guillaume, au Maine, — de Chollet et de Bécon, en Anjou, — baron de la Roche-Jagu, par. de Ploëzal, — comte de Grandbois, par. de Landébaëron, — sr de Troguindy, par. de Penvénan, — de la Touche-à-la-Vache, par. de Créhen, — de Carnavalet ou Kernévénoy, par. de Quimper-Guézennec, — de Carnabat, par. de Plouizy, — du Bois-Joli, par. de Chauvé, — de la Motte-au-Vicomte, par. du Rheu, — de la Villemario, par. de Saint-Quay, — de Kervenniou et de la Ferté, par. de Plouigneau, — de Keruzec, par. de Plomeur-Bodou, — de la Villequéno.

Anc. ext. chev. réf. 1670, dix-sept gén. réf. et montres de 1426 à 1543, par. d’Acigné et du Rheu, év. de Rennes, Guichen et Loyal, év. de Saint-Malo, Chauvé, év. de Nantes, Saint-Quay, év. de Dol, Ploëzal, Penvenan et Landébaëron, év. de Tréguier.

D’hermines à la fasce alésée de gueules, chargée de trois fleurs de lys d’or. Devise : Necque terrent monstra.

Hervé, témoin d’une donation du duc Alain III, au mont Saint-Michel en 1040 ; Alain, prend les armes en 1205 pour venger la mort du duc Arthur ; Georges, porte trois molettes sur un sceau de 1321 ; Jean, combat glorieusement à la bataille de Nicopolis en Turquie, en 1396 ; Pierre, frère du précédent, grand sénéchal de Provence, attaché à la personne de Louis, comte d’Anjou, qu’il accompagna à la conquête de Provence et à celle des royaumes de Naples et de Sicile † 1416 ; Amaury, évêque de Nantes, en 1462 † 1477 ; Jean, à la bataille de Pavie en 1524 ; Louis, évêque de Nantes et abbé du Relecq, † 1542 ; François, frère du précédent, abbé de Beauport en 1540 ; autre François, tué à la bataille de Moncontour en 1579 ; Charles, abbé de Coëtmalouen en 1636.

La seigneurie d’Acigné a été érigée en marquisat l’an 1609 en faveur de Charles de Cossé-Brissac, second fils de Charles, maréchal de France, marié en 1573 à Judith, dame d’Acigné. Ce marquisat appartenait en 1637 à Julien Freslon, sieur de la Freslonnière, président à mortier et son arrière-petite-fille l’apporta en mariage, l’an 1710, aux Talhouët de Bonamour.

La branche de Grandbois s’est fondue en 1684 dans les ducs de Richelieu; celle de Carnabat dans Coatrieux, puis Jehan de Launay.


Adam, sr de Tourault.

Réf. 1427, par. de Plouigneau, év. de Tréguier.

D’or à une tour crénelée de sable, sommée d’un tourillon de même.


Adam, sr de Kermalvézen, par. de Plestin, — de Goashamon.

Déb. réf. 1669, ress. de Lannion.

Vairé d’argent et de gueules, à la bordure de sable, besantée d’argent. (G. le B).


Adam (or. du Poitou) sr de la Brandaisière, par. de Sainte-Pazanne, év. de Nantes.

D’azur au lion d’argent. (Arm. 1696).

Cette famille qui a produit trois auditeurs des comptes de 1571 à 1606, s’est fondue en 1653 dans la Roche-Saint-André.


Advocat (l’) ou Ladvocat, sr de la Crochais et de Landorel, par. de Ploubalay, — de la Baronnais, par de Saint-Énogat, — de la Provostaye, par. de Créhen, — de la Salle, — du Pont, — de la Vieuville, — de Lesraudais, — de la Lande, — de Leffandais.

Anc. ext. réf. 1668, sept gén., réf. et montres de 1448 à 1513, par. de Ploubalay et Saint-Énogat, év. de Saint-Malo.

D’azur à la bande dentelée d’argent, accostée de trois coquilles d’or, 2. 1.

Guillaume, épouse vers 1448 Mathurine Bernier, de la maison de la Chapelle.


Agard (d’) (orig. de Provence), sr de la Coste.

Ext. réf. 1670, sept gén., ress. de Saint Renan, év. de Léon.

De gueules à une molette d’or à huit pointes, au chef cousu d’azur, chargé d’une croix pommelée d’or.

Bertrand, viguier d’Apt en Provence en 1294 ; Gaspard, maire de Brest en 1661.


Agay (d’) (orig. de Franche-Comté), — comte dudit lieu en 1766, — sr de la Tour, — de Laubespin, — de Myon.

D’or au lion de gueules, au chef d’azur.

Hugues, écuyer de Philippe le Bon, duc de Bourgogne, anobli en 1463; un intendant de Bretagne en 1767.


Ages (des), sr de Beauchamps, — de la Bottelerays, év. de Saint-Malo.

Déb. réf. 1668, ress. de Rennes.

D’argent au sautoir de sable, cantonné de quatre roses de gueules.


Aguéneac, év. de Vannes, châtellenie en 1650, en faveur de Pierre de Sérent, sénéchal de Vannes, voy. Sérent.


Aiguillon (d’), sr d’Hugères et de la Motte, par. d’Ercé-en-Lamée, — de la Juliennays et de Griffolet, par. de Saint-Etienne-de-Montluc, — de Montliez.

Anc. ext. chev. réf. 1669, neuf gén., réf. et montres de 1427 à 1513, par. d’Ercéen-Lamée, év. de Rennes.

De sable à trois quintefeuilles d’argent (sceau 1381).

Radulphe, témoin de la fondation du prieuré de Marcillé en 1189; Jean, époux de Guillemette de Neuville, ratifie le traité de Guérande en 1381 ; autre Jean, maitre d’hôtel de la comtesse de Laval en 1487.

La branche d’Hugères fondue en 1648 dans Poulpiquet ; la branche de la Juliennays fondue en 1677 dans Rieux d’Assérac.


Aisné (l’), voy. Laisné.


Albert (orig. du comtat Venaissin), sr de Boussargues, — de Brantes, — de Cadenet, — duc de * Luynes, de * Chevreuse, de Chaulnes, de Montfort, de Luxembourg, de Piney et de Picquigny, — baron de Montclus, et de Montdragon, — pair de France.

D’or au lion de gueules, armé, lampassé et couronné de même ; aliàs : écartelé de gueules à deux branches d’alisier d’argent en sautoir ; au chef échiqueté d’argent et d’azur de trois tires, qui est d’Ailly.

Thomas, viguier du Pont Saint-Esprit en 1416, est l’auteur de cette famille qui a produit : Charles, connétable et grand fauconnier de France, † 1621, marié dans la maison de Rohan ; Honoré, frère du précédent, maréchal de France en 1620 ; Charles, gouverneur de Bretagne, dont le cœur fut déposé à Rennes en 1698 ; Louis-Auguste, maréchal de France en 1741, marié dans la maison de Beaumanoir, et un grand nombre d’autres personnages célèbres.


Alègre (d’) (orig. d’Auvergne), sr de Tourzel.

De gueules à la tour d’argent, accostée de six fleurs de lys d’or en pal, 3. 3.

Une abbesse de Saint-Georges de Rennes en 1715, † 1741 ; un maréchal de France, commandant pour le Roi en Bretagne en 1721, † 1733.


Alesmes (orig. de Guyenne), sr de Parampure.

D’azur au chevron d’or, acc. en pointe d’un croissant de même ; au chef de gueules, chargé de trois étoiles d’or.

Toussaint, conseiller au parlement en 1606.


Aline, sr de Kerdaniel, par. de Pont-l’Abbé, év. de Cornouailles.

Déb., réf. 1670, ress. de Quimper.


Allain, sr du Moulin-Bouëssel, par. de Guillac, — de Gergouy, par. d’Augan, — du Pont-Roquel, par. de Concorel, — de la Lande, — du Rouvray, par. de Languénan.

Réf. et montres de 1427 à 1513, dites par., év. de Saint-Malo et Dol.

D’or à 10 losanges de gueules.

Eonet, de la paroisse de Guillac, se dit noble, réformation de 1427 ; Jean, procureur du Roi au siège de Ploërmel, puis conseiller au parlement en 1575, épouse : 1º Marguerite de Guitté, 2º Françoise Giffard.


Allain (orig. de Normandie, y maint. en 1666), sr de la Bertinière, — de Penanrue.

Maint. à l’intend. de Bretagne, en 1729.

D’azur au chevron d’argent, accompagné d’un besant d’or en pointe.

Pierre, fils de Jacques, de la paroisse de Saint-Vast, sergenterie de Villers, élection de Caen, anobli pour services, par charte de 1588 ; René-Corentin, sénéchal de Landivisiau en 1720.

Les srs de Bédain et de la Fosse, évêché de Nantes ; de Livonnière, demeurant au Relecq, et de la Marre ; du Rest, par. de Plouëzoc’h, demeurant à Morlaix ; de Runmarec, paroisse de Ploumagoër, déboutés, réformation de 1669, portent les mémos armes, ainsi que les sr de Kercado, du Poirier et de Keribo, maires de Guingamp depuis 1635.


Allaire, sr du Rablais, par. de la Chapelle-sur-Erdre, év. de Nantes.

Maint. à l’intend., en 1699.

D’azur au pigeon essorant d’argent, cantonné de quatre alérions d’or.

Perrot, métayer exempt à Beaulieu, paroisse de Couëron, réformations de 1443 et 1455 ; Jean, échevin de Nantes en 1579, épouse Jeanne d’Aragon ; un abbé d’Huiron, au diocèse de Châlons-sur-Marne en 1754, puis abbé de Bonrepos en 1761, † 1776.


Allaneau (orig. d’Anjou), sr de la Grougerie, — d’Orvault, — de la Villeboscher.

Maint. à l’intend., en 1704.

D’azur à deux bandes d’argent.

Clément et François père et fils, conseillers au parlement en 1573 et 1601.


Allanic, sr de Kerherry, par. de Bieuzy, — de Kermabon, — de Bellechère.

Déb., réf. 1608, ressort de Vannes.

D’argent à la poule de sinople, accomp. en chef de deux œufs de pourpre (Arm. 1696).

Claude-Pierre, maire d’Auray, ép. vers 1690 Madeleine Drouillard.


Alleaume (orig. de Normandie), sr de la Ramée.

Maint. par les commissaires en 1701.

D’azur au chevron d’or, accomp. de deux roses d’argent en chef, et en pointe d’une colombe contournée d’or, surmontée d’une étoile de même.

Guillaume, secrétaire du Roi en 1596. Un président au parlement de Rouen en 1646.


Allemand (l’) (orig. de Berry), sr de Vouzeron.

De gueules au chevron d’or, accomp. de trois roses d’argent.

Etienne, maire de Bourges, puis conseiller au parlement de Bretagne en 1561.


Allemand, év. de Vannes

D’azur à trois vaisseaux d’or, équipés d’argent.

Un lieutenant de vaisseau, chevalier de Saint-Louis en 1744, père d’un vice-amiral, en 1809, comte de l’Empire, † 1826.


Alleno, sr de Kersalic, par. de Saint-Tugdual, — du Guern, par. de Gourin, — de * Saint-Alouarn, par. de Guengat, — de Kerguignen, — de Trogoazien, — de Trévien, par. de Theix, — du Lindreuc, par. de Noyal-Pontivy, — de Penmené, par. de Baud, — de Kersperlan par. de Pluméliau.

Anc. ext. réf. 1669, huit gén. réf et montres de 1448 à 1562, par. de Pluméliau et Saint-Tugdual, év. de Vannes, Gourin, Éliant et Moëlan, év. de Cornouailles.

D’argent à trois hures de sanglier de sable, arrachées de gueules. Devise : Mad é quélen é peb amzer. (Un conseil est bon en tout temps.)

Geoffroy, sr de Kersperlan, épousa vers 1460 Catherine de Guernarpin, dont Louis, marié en 1487 à Jeanne le Grand, dame de Kersalic.


Allenou, sr de la Primaudaye et du Guéhoussaye, par. d’Hénan-Bihen, — de la Ville-Angevin, par. de Pordic ; — de la Villebasse, — de Ribernar, — du Marais, — de Grandchamps, — du Closneuf.

Maint. au conseil en 1708 ; réf. et montres de 1448 à 1513, par. d’Hénan-Bihen et Pordic, év. de Saint-Brieuc.

D’argent au chef endenché de gueules.

Alain, de la par. d’Yvias, fait donation à Beauport de terres en Plouézec en 1241 et 1245, donations confirmées par Geoffroi, son fils.


Allerac (d’), sr dudit lieu, par. de Saint-Just ; — de la Bruyère, par. de Sixt ; — de la Pavoissière et de la Fonchais, par. de Guignen.

Anc. ext. réf. 1669, six gén. réf. et montres de 1427 à 1513, dites par., év. de Vannes et Saint-Malo.

D’argent à l’aigle impériale de sable.

Jean épouse vers 1460 Mathurine du Chastellier.

La branche aînée fondue dans le Borgne, puis Gallery, Brandin, et, en 1621, Fournier.


Allerac, voy. Fournier.


Allès, sr du Boiscorbin, par. de Mouazé.

Réf. 1513, par. de Saint-Aubin-d’Aubigné, év. de Rennes.

Porte une bande chargée de trois croissants ; au franc canton sénestre, chargé d’une étoile (Sceau 1418).

Fondu dans Bariller.


Alliou.

Porte trois estamaux ou orceaux (Sceau 1407).

On trouve Pierre, sr du Porzdon, paroisse de Ploubezre, capitaine de Sa Majesté en l’armée navale, débouté en 1668, ressort de Lannion ; mais nous ignorons s’il appartenait à la famille précédente.


Allixant (orig. de Nivernais), sr de la Touche, — de Malleville.

D’azur à la bande d’or, accomp. de trois étoiles de même ; aliàs : au chef d’argent, chargé d’une fasce vivrée d’azur. (Arm. de l’Ars).

Nicolas, conseiller au parlement on 1559, président aux enquêtes en 1569, † à Rennes en 1596.


Allouette (l’), voy. Lallouette.


Amat, sr de Launay, par. de Langoat.

Réf. 1427, dite par., év. de Tréguier.

D’argent à trois têtes de cormoran de sable, arrachées et becquées de gueules.

Jeannette, deguerpie (veuve) de Jean de l’Isle, réformation de 1427, dite paroisse de Langoat ; un capitaine de la Roche-Derrien en 1490, marié à Alice Peillac.


Aloigny (d’), (orig. du Poitou), sr de la Millaudière, — marquis de Rochefort et du Blanc, — sr de Boismorand, — de la Croye, — du Puy-Saint-Astier, — des Bordes.

De gueules à cinq (aliàs à trois) fleurs de lys d’argent. Dev. Lilia semper florent.

Henri-Louis, maréchal de France en 1675 ; Guy, commandeur de la Feuillée, Pontmelven, Maël, Saint-Jean-Balaznant et Saint-Jean-de-Latran, enterré dans cette dernière église en 1691. Famille éteinte en 1868.


Amboise (d’), (orig. de Touraine), sr du dit lieu, — de Chaumont, — de Bussy — d’Aubijoux.

Palé d’or et de gueules de six pièces ; aliàs : écartelé de Thouars.

Cette illustre maison a produit la bienheureuse Françoise, fille de Louis, sire d’Amboise, et de Marie de Rieux, et femme en 1431 de Pierre, duc de Bretagne ; Georges, cardinal et archevêque de Rouen, † 1510; Charles, grand-maître, maréchal et amiral de France, † 1511, laissant un fils naturel, Michel, auteur des d’Amboise qui suivent.


Amboise (d’), sr de Chevillon, près Montargis, — de Neuillé-le-Lierre, — du Plessis-Bourot — baron de Chartre-sur-Loir, — sr de Méry, de Vezeul, et du Clos-Lucé, en Touraine.

D’azur au lion d’or, au chef palé d’or et de gueules, qui est d’Amboise, le premier pal brisé d’un dauphin d’azur.

Michel, né en Italie, mort en 1557, fils naturel de Charles, sr de Chaumont, maréchal de France, fut le père de Jean, chirurgien des rois Charles IX et Henri III ; François fils de Jean, avocat au parlement de Paris, puis maître des requêtes de l’hôtel et conseiller au parlement de Bretagne en 1583, enfin conseiller d’État ; Adrien, frère puîné de François, évêque de Tréguier, en 1604, mort et enterré dans sa cathédrale en 1616.


Ameline (or. de Normandie), sr de * Cadeville, — de Noisemont, — de Quincy, — de la Chesnardière, par. de la Chapelle-Basse-Mer, év. de Nantes, — de Trédiec.

Maint. au conseil en 1717.

Bandé d’argent et de gueules de huit pièces ; au chef d’azur, chargé d’un soleil d’or.

Daniel, époux d’Anne Thévenin, père et mère de Nicolas, sous-fermier des États, marié en 1671 à Françoise Dondel, et anobli en 1698 ; un maréchal de camp, en 1734, gouverneur d’Oléron, † 1756.


Amelot (orig. d’Orléans), marquis de Mauregard en 1651, — marquis de Gournay en 1695, — sr de * Chaillou, — de Châteauneuf-sur-Sarthe, — de Guépéan, — de la Houssaye.

D’azur à trois cœurs d’or, surmontés d’un soleil de même. Devise : Est illis igneus ardor.

Jacques, avocat au parlement de Paris, père de Jean, maître des requêtes de l’hôtel, anobli en 1580 ; un archevêque de Tours, † 1687 ; un évêque de Vannes en 1775, † 1829.


Aménart, sr du Pallet, par. de ce nom, év. de Nantes, — de Bouille et de Chanzé en Anjou.

Coticé d’argent et de gueules de dix pièces (Sceau 1392).

Fondu en 1497 dans Goulaine.


Amour (l’), voy. Lamour.


Amoureux (l’), voy. Lamoureux.


Amphernet, Anfernet, ou Enfernet (d’) (orig. de Normandie, y maint. en 1463, 1598 et 1666), sr de Neufville, près de Vire, — baron de Montchauvet en 1616, — sr de * Pontbellanger, — de Contrebise, — du Val, — de * Kermadéhoa, par. de Kernével, év. de Cornouailles.

Anc. ext. chev., arrêt du parl. de Bret. en 1786. treize gén.

De sable à l’aigle éployée d’argent, becquée et membrée d’or, (sceau 1388).

Jordan se croisa en 1191 (cab. Courtois) ; Guillaume, écuyer dans une montre de du Guesclin, en 1370, trésorier des guerres en 1383 ; Bertrand, chambellan de Charles d’Évreux, roi de Navarre en 1398 ; Michel, chambellan du roi Louis XI, enterré dans la chapelle de Saint-Michel à Notre-Dame-de-Vire, en 1468 ; René, président à mortier au parlement de Bretagne en 1620. Deux membres admis aux honneurs de la cour en 1784.


Amproux, sr de Pontpiétin et de la Massais, par. de Blain, — du Châtel, par de Fay, — de Calestré, par. de Plessé, — de l’Abbaye, par. de Chantenay, — de Lorme.

Réf. 1668, év. de Nantes et maint. à l’intend. en 1701.

De sinople à trois larmes d’argent.

Jean, maître d’hôtel du Roi, et 1er gentilhomme de la chambre de la reine Christine de Suède en 1679, anobli en 1650, père d’Henri, brigadier des armées du Roi et lieutenant général du Bas-Poitou, † 1706 ; ce dernier père d’Henri-Gabriel, maréchal de camp en 1748, choisi après la capitulation de Bruxelles en 1746, pour porter à Paris les cinquante-cinq drapeaux et étendards de la garnison.


Amys (orig. d’Anjou), sr du Ponceau, — d’Olivet, — de la Grougeardière.

D’argent au chevron brisé de gueules, accomp. de trois feuilles de vigne de sinople. Devise : Virtus et fidelitas.

Zacharie, conseiller au parlement en 1588 ; Salomon, conseiller au parlement en 1590.


Anast (d’) sr du dit lieu, par. de Maure, év. de Saint-Malo.

D’or à la croix engreslée de sable, cantonnée de quatre étoiles de même.

Thomas, évêque de Cornouailles en 1321.

Fondu dans du Breil, puis Montauban.


Ancenis (d’), baron dudit lieu, par. de ce nom, év. de Nantes, — sr de Martigné-Briant, en Anjou, — de l’Isle, — d’Aurillé, — de la Rouvraye et de Lignières, par. d’Argentré, év. de Rennes.

De gueules à trois quintefeuilles d’hermines (Sceau 1276). Devise : Folium ejus non defluet.

Guèrech et Aremburge, sa femme, bâtirent en 987 le château d’Ancenis ; Chotard se croisa en 1096 ; Geoffroi combattit à Bouvines en 1214 et se croisa en 1238.

La branche ainée fondue au XIVe siècle dans la maison de Rochefort, d’où la baronnie d’Ancenis a passé successivement aux Rieux, Lorraine-Elbeuf, Lorraine-Mercœur et Vendôme ; par acquêt aux Boislève, puis en 1657 aux Béthune-Charost.

La branche de l’Isle d’Aurillé fondue en 1400 dans du Guesclin ; la branche de la Rouvraye fondue vers la même époque dans du Gué.


Andigné (d’) (orig. d’Anjou), sr dudit lieu, d’Angrie, du Bois-de-la-Cour, de la * Blancheraye, de Sainte-Gemme et des Écotais en Anjou, — châtelain de la * Chasse en 1707, par d’Iffendic. — sr de Saint-Jean et des Maisons-Neuves, par. de Saint-Malon, — de la Marche, — du Hallay, — de la Bouëxière, par. de Soudan, — de Kermagaro et de la Roche, par. de Néant, — de la Grée, par. d’Augan, — des Touches, — de * Mayneuf. par. de Saint-Didier, — de Saint-Germain, par. de Saint-Germain-en-Coglès, — du Plessis-Bardoul, par. de Pléchatel, — de * Beauregard, par. de Montfort-la-Canne, — baron de Mauron, par. de ce nom, — sr de la Soraye, par. de Quinténic, — de Kerédec, par. de Plouzané, — baron de Vézins, en Anjou et de Pordic, év. de Saint-Brieuc, — sr de * Lancrau, — de * Resleau.

Anc. ext. chev. réf. 1670, treize gén., réf. 1513, par. de Soudan, év. de Nantes.

D’argent à trois aiglettes de gueules, becquées et membrées d’azur (Sceau 1392). Devise : Aquila non capit muscas.

Jean, se croisa en 1190 (cab. Courtois) ; autre Jean, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; autre Jean, ratifie le traité de Guérande en 1381 ; son sceau porte trois croissants, au chef chargé de trois quintefeuilles ; Olivier fils de Geoffroi, sr d’Angrie, et de Barbe de la Porte, vivant en 1392, épouse Jeanne, dame du Bois de la Cour ; Guillaume, marié à Antoinette de Cancoët, s’établit au XVIe siècle en Bretagne. Cette maison a produit six chevaliers de Malte depuis 1597, et sept conseillers au parlement, depuis 1611; deux maréchaux de camp en 1702 et 1788 ; un évêque de Dax en 1733 † 1736 ; un évêque de Léon, puis de Châlons-sur-Saône, aumônier de la reine Marie Leczinska, et abbé d’Eu au diocèse de Rouen, en 1773, † 1806 ; un abbé de Noyers au diocèse de Tours en 1785, puis évêque de Nantes en 1819, † 1822 ; un pair de France en 1815, lieutenant-général en 1823, père d’un général de brigade, blessé devant Sédan en 1870. Deux membres admis aux honneurs de la Cour depuis 1771.


Andrault (orig. de Nivernais, y maint. en 1669), comte de Langcron en 1656, — marquis de Maulevrier, — sr de la Coste, par. de Saint-Julien, év. de Saint-Brieuc, — de Launay-Gouray et de Beauvais, par. de Bréhant Moncontour.

D’azur à trois étoiles d’argent.

Joseph, lieutenant-général des armées navales, épousa en 1684, Jeanne-Magdeleine du Gouray, dame de la Coste, père et mère de Louis-Théodose, lieutenant-général des armées du Roi en 1744, et lieutenant de Roi dans la Basse-Bretagne ; Jean-Baptiste-Louis, marquis de Maulevrier, maréchal de France en 1745, père de Charles-Claude, lieutenant-général des armées du Roi, gouverneur des ville et château de Brest de 1755 à 1790.


André, sr de Crévy, par. de Saint-Lyphard, — de Champeaux, — du Tertre, — de la Hélardière, par. de Donges, — de la Guichardais, par. de Tréal, — de la Touchelays, par. de Savenay, — de Malarit, par. de Plessé.

D’argent au chevron de sable, accom. de trois trèfles de même. Devise : Sans venin.

Jean, conseiller du duc en 1448, épouse Françoise de Montauban ; Mathieu, maire de Nantes en 1568 ; Pierre, avocat général aux comptes en 1588, père d’autre Pierre, maire de Nantes en 1590.


André, sr — de Villerain — du Lehec, — de Kerlidec, — de Kermorial, év. de Cornouailles. (Protest. 1788).

De gueules à la fasce, accomp. en chef de deux merlettes et en pointe de deux étoiles, le tout d’or. (Arm. 1696).

Un secrétaire du Roi près la chancellerie d’Aix en 1735, depuis président à mortier au parlement de Provence.


André, sr de Saint-Mirel.

Déb. réf. 1668, ress. de Rennes.


André, sr de Durville, év. de Rennes, — du Pratmeur, év. de Cornouailles.

De gueules au sautoir d’or (Arm. 1696).

Un sergent général et d’armes à Carhaix en 1656.


André (orig. du Dauphiné).

De gueules au lévrier d’argent, colleté d’or ; au chef d’azur, chargé d’un soleil d’or.

Un évêque de Quimper en 1802, baron de l’Empire, † à Paris, en 1818.


Andrieux, sr de la Mazière.

Déb. à l’intend. en 1702.

D’or à la fasce de sinople, chargée de trois poires d’or, et accomp. de trois carreaux de gueules, croisés d’argent.


Angebault ou Angebeau, sr du Meix et de la Peccaudiêre, par. des Touches, — de l’Etang-Jouan, par. du Clion, év. de Nantes.

D’or au léopard de gueules (Arm. 1690).

Louis, procureur au présidial de Nantes en 1696 ; un évêque d’Angers en 1842 † 1869.


Angennes (d’) (orig. du Perche) sr dudit lieu, en Thimerais, — de Romilley, — marquis de Rambouillet et de Maintenon, — sr de Poigny, — de Boisorcant, par. de Noyal-sur-Vilaine, — de Pontrouault, par. de Mernel, — de la Rivaudière, par. de Chevaigné.

De sable au sautoir d’argent.

Renault, combattit à la bataille d’Azincourt en 1415 ; Charles, évêque du Mans en 1556, et l’un des pères du concile de Trente ; Claude son neveu, évêque du Mans en 1601 ; Marguerite, abbesse de Saint-Sulpice de Rennes en 1608 ; Jean, chevalier des ordres du Roi en 1585, marié à Madeleine Thierry, dame de Boisorcant, trisaïeul de Charles, brigadier des armées, tué à Malplaquet en 1709.


Anger ou Angier (ramage de Lohéac), sr du Plessis-Anger, par. de Lieuron, — de Châteaublanc par. de Guipry, — de Crapado, par. de Plaintel, — de la Marousière, par. Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, — de Montrelais, par. de ce nom, — du Gué-au-Voyer et de la Séneschalière, par. de Saint-Julien-de-Concelles, — de Château-Thébaut, par. de ce nom, — de la Rivière, par. d’Auverné, — de la Chauveliêre, par. de Joué, — du Houssay et de la Juinière, par. de Trans, — de Lourdines, — de la Clarté, — de Brétignoles, — de la Fresnaye.

Anc. ext. chev. réf. 1669, dix gén., réf. et montres de 1449 à 1479, par. de Lieuron et Guipry, év. de Saint-Malo.

De vair au bâton (aliàs : à trois croissants), de gueules, aliàs : de sable à trois fleurs de lys d’or. Devise : Fides.

Henry, se croisa en 1248 (cab. Courtois) ; Pierre vivant en 1347, père 1º de Thébaut, marié à Marguerite de Châteaubriand ; 2º de Guillaume, évêque de Saint-Brieuc, † 1404 ; Raoul, abbé de la Vieuville en 1366.

La branche aînée fondue au XVe siècle dans Maure ; la branche de Crapado fondue au XVIIIe siècle dans Gilbert de Voisins ; une autre branche fondue en 1745 dans Gouyon de Marcé, à condition de prendre les nom et armes d’Angier.

Les srs de Grand-Pré, paroisse de Chevré, de la Haye, paroisse de Bazouges, de la Thébaudais, paroisse de Caro, et de Kernisan, paroisse de Portzpoder, déboutés, réformation de 1671, portent les premières armes.

La branche de * Kernisan, alliée aux Bégasson, Busnel, Quéhéon, Prévost de la Voltais, Le Chauff, Le Rouge de Rusunan et Préaudeau a pour auteur Pasquier, sr de la Thébaudais, marié en 1647 à Mathurine Le Commandoux, fille de Joseph, sr de Saint-Denis et du Clos, par. de Caro ; elle a produit trois générations de capitaines et chevaliers de Saint-Louis, le premier de ceux-ci, pour sa participation à la bataille de Fontenoy en 1745.


Anges (des), sr de la Villeneuve, — de Kervella, — de Lesven.

Déb. réf. 1668, ress. de Morlaix.

D’azur au chevron d’argent, accomp. de trois poires d’or.

Un maire de Morlaix, en 1670.


Angevin (or. de Poitou) sr de la Maillardière, par. du Loroux-Bottereau, — de la Salmonnière, par. Saint-Julien-de-Concelles, — de la Plissonnière.

D’argent au chevron accomp. en chef d’un croissant accosté de deux étoiles, le tout de gueules et en pointe d’un arbre de sinople (Arm. 1696) ; Aliàs : de sable à la bande d’argent, chargée d’un lion de gueules. (Arm. 1696).

Deux auditeurs des comptes depuis 1738.


Angevin (l’). Voy. Langevin.


Angevinière (de l’). Voy. Langevinière (de).


Angleberme (d’) (orig. de Picardie).

De gueules au chevron d’or. Aliàs : d’azur fretté d’or.

Claude-Phyrus, président aux enquêtes du parlement de Bretagne, en 1558, était fils de Phyrus, docteur en droit à Orléans, puis conseiller au Sénat de Milan, en 1521.


Anglois (l’) ou Anglais (l’). Voy. Langlois.


Angoulvent (d), sr de Coëtcouvran, de Frémeur et de la Griponnière, par. d’Yvignac, — de la Guérinais, par. de la Chapelle-Blanche.

Anc. ext., réf. 1669, huit gén., réf. et montres de 1428 à 1513, par. d’Yvignac, év. de Saint-Malo.

De sinople à la fasce d’hermines ; aliàs : au franc quartier chargé de trois bandes (sceau 1379). Devise : Vorat.

Alain, se croisa en 1248 (cab. Courtois) ; Hamon, dit Ventre-d’Orge, et Thomasse, sa mère, font une donation à l’abbaye de la Vieuville, en 1317 ; Berthelot, ratifie le traité de Guérande, en 1381 ; Tristan, vivant en 1479, aïeul de Gilles, marié, vers 1540, à Jeanne de la Haye. (Famille éteinte).


Anjorrant (orig de Berry), sr de Claye, — de la Villette, — d’Attigny.

D’azur à trois lys au naturel d’argent, fleuris d’or et feuillés de sinople.

Louis, conseiller au parlement de Bretagne en 1581, † à Genève en 1589. (Famille éteinte).


Anjou, comté, depuis érigé en duché-pairie, l’an 1360, apanage ordinaire de l’un des enfants puînés de France.

Pour anciennes armes : de gueules à deux léopards d’or ; aliàs : de gueules à l’escarboucle pommelée et fleuronnée d’or, écartelé d’or à l’aigle éployée de sable (G. le B.). Moderne : de France à la bordure de gueules.

Yolande, femme du duc François Ier, en 1431.


Annor (bâtard de Penthièvre) sr de la Motte-Mouëxigné, par. de Maroué, — de la Roche, par. d’Iffiniac.

De gueules à la quintefeuille d’hermines.

Fondu au XVe siècle dans Brêhant.


Annebaud (d’) (orig. de Normandie, y maint. en 1463), baron de Retz, par. de Machecoul, — de la Hunaudaye, par. de Plédéliac, — sr des Huguetières, par. de la Chevrollière.

De gueules à la croix de vair.

Claude, maréchal et amiral de France, † 1552, avait épousé Françoise de Tournemine, dame de Retz et de la Hunaudaye ; leur postérité a transmis ces seigneuries à la maison de Gondy ; Jacques, frère du précédent, abbé de Beauport en 1539, puis évêque de Lizieux et cardinal, † 1558.


Anneix, sr du Domaine, — des Milleries, par. de Mélesse, — de * Souvenel, par. de Montreuil-le-Gast, — de Millaye, — de Launay-Mahé, — de la Reynière, — du Coudray, — de Brincouyer, — des Maliberts, — de la Houssaye, par. de Brutz.

D’azur à l’étoile d’argent, accomp. de trois croisettes pattées de même.

Pierre, sr du Domaine, avocat en parlement, sénéchal de la juridiction du Han, † 1670, épouse vers 1660 Louise Briand, dame de Souvenel, dont : Noël, avocat en parlement, marié en 1689 à Anne Anger, dame des Mézières ; Alexis-François-Jacques fils des précédents, bâtonnier des avocats de Rennes, † 1758, père d’un maître des requêtes et d’un garde du corps du comte de Provence en 1771 et 1775.


Anodé, sr du Chastellier, par. de Brélidy, év. de Tréguier.

Ecartelé aux 1 et 4 de gueules à une fleur de lys d’argent ; aux 2 et 3 d’or plein. (G. le B.)


Anseau, par. de Laz, év. de Cornouailles.

Porte un lion, brisé d’une bande. (Sceau 1381).

Guillaume, connétable de Guingamp, entendu dans l’enquête pour la canonisation de Charles de Blois en 1371, ratifie le traité de Guérande en 1381.


Ansquer, sr de Kerguéno et du Rest, par. de Landeleau, — de Roudoumeur, par. de Plounévez-du-Faou.

Réf. et montres de 1481 à 1536, dites par., év. de Cornouailles.

D’argent à cinq losanges de gueules en sautoir.

Fondu en 1558 dans Kermabon.


Ansquer, sr de Quénec’hquivilly et de Saint-Quijo, par. de Guiscriff, — de Keréven, — de Kerscau, — de Parc-Poullic, par. de Cuzon, — de Kernilis, — de Kericuff, par. d’Ergué-Armel.

Anc. ext. réf. 1669, huit gén., réf. et montres de 1426 à 1562, par. de Guiscriff, Cuzon, Ergué et Kerfeunteun, év. de Cornouailles.

D’azur au rencontre de cerf d’or.

Guillaume, épouse vers 1440 Blanche Guéguen.


Antenaise ou Anthenaise (d’) (orig. du Maine), sr dudit lieu, par. de la Chapelle-Anthenaise, — de Bouère, — de Bazougers, — du Plessis.

D’argent à l’aigle à deux têtes, au vol abaissé de gueules (Sceau 1225) ; aliàs : écartelé vairé d’or et de gueules.

Hamelin fit une fondation à l’abbaye de Bellebranche au Maine en 1150 et laissa quatre fils : Hamelin et Geoffroy, croisés en 1190 ; (cab. Courtois) Savary, qui a continué la filiation de la branche aînée fondue dans Chamaillard ; Amaury, auteur des srs du Plessis, 8e aïeul : 1º d’Aimery, capitaine de Sillé-le-Guillaume en 1432 ; 2º de Pierre, sr de Villeray, tige des seigneurs du Port-Joulain ci-dessous.


Antenaise (d’) (ramage des précédents), sr de Villeray, — du Fresne, — du Port-Joulain, — de la Bigne, — de la Charouillère, de la Chevalerie et de la Touche, par. de Vallet, — de la Boulaye, — de Boisgirault et de la Cour par. de Saint-Philbert-en-Mauges. en Anjou.

Anc. ext. réf. 1670, neuf gén., ress. de Nantes.

D’argent à trois jumelles de gueules en bandes (Sceau 1383) ; aliàs : bandé d’argent et de gueules.

Henri, écuyer dans les guerres de Flandre, donna quittance de ses gages en 1383.

Un membre élevé on 1828 au titre de comte.

Les srs de Rouilly et de la Pitellerie, issus en juveigneurie de ceux du Port-Joulain, maintenus en Normandie en 1668, sont aujourd’hui éteints.


Anteville (d’) (orig. de Normandie), sr de la Cormeraye, — de la Villejosse, par. de Plénée-Jugon, — de Kergall.

Ext. réf. 1670, six gén., év. de Saint-Brieuc.

D’argent à trois fasces de sable, au sautoir de même (aliàs : de gueules) brochant.

Nicolas, fils de Jean, épouse en 1537 Claudine Le Clerc.


Antigny (d’), (or. de Bourgogne), sr de Frégnicourt.

D’or au lion morné de sable (G. le B.)

Un brigadier des chevau-légers de la garde, admis aux États de 1752.


Anzeray (orig. de Normandie y maint. en 1463, 1598 et 1666) sr de Courvaudon et de la Gogne, — de Kermarquer, par. de Plomeur-Gaulier.

D’azur à trois têtes de léopard d’or.

Charles, conseiller au parlement de Normandie, marié en 1639 à Sainte Budes, dame de Kermarquer.


Aoustin (orig. d’Angleterre), sr du Coudray, par. de Noyal-sur-Seiche.

Réf. de 1427 à 1440, par. de Mélesse et Noyal-sur-Seiche, év. de Rennes.

De gueules au sautoir d’argent, chargé en cœur d’un tourteau d’azur (Sceau 1382)

Jean, capitaine d’Auray en 1373, rend hommage au vicomte de Rohan, en 1396.


Aoustin, sr de la Potevinière, par. de Sainte-Luce, — de la Corbure, — de Rosinville.

Déb. réf. 1668, ress. de Guérande.

D’azur à l’épée d’argent en pal, accomp. de trois étoiles d’or, 1 en chef et 2 en fasce, et d’un croissant de même en pointe.


Appelvoisin (d’), olim Peillevésin (de), (orig. de Poitou), sr dudit lieu, — de la Chataigneraye ; — de la Bodinatière, — de Puigné, — de la Guyaire, — de la Motte-Rousseau, — de la Jouannière, par. de Fercé, — vicomte de Fercé.

Anc. ext. chev. réf. 1669, douze gén. év. de Rennes.

De gueules à la herse d’or ; aliàs : au franc quartier chargé de trois coquilles (Sceau 1345).

Aubert, fit une fondation au monastère de Montazay, en 1160 ; Jean, suivit à Naples Charles d’Anjou, frère de saint Louis, et mourut en 1297 ; Jean, chambellan de Louis XI en 1459, frère de Guillaume, chev. de Saint-Jean de Jérusalem en 1467, fut père de Pierre, sr de la Bodinatière, marié, en 1507, à Robinette de Plouër ; François, arrière-petit-fils des précédents, épouse en 1605 Marie Mauhugeon, dame de la Jouannière, par. de Fercé.

La branche de Bretagne fondue en 1662 dans Gouyon de Marcé.


Appigné (d’), sr dudit lieu, par. du Rheu, év. de Rennes, — de la Heusardière.

D’argent à une channe ou marmite de sable (Sceau 1285).

Olivier, témoin dans une donation de Conan III à Saint-Melaine de Rennes en 1141, époux de Constance de Toriel ; Robert, époux d’Agnès, était mort en 1291 ; sa succession fut recueillie par les Botherel, en faveur desquels la seigneurie d’Appigné fut érigée en vicomté, l’an 1585, d’où elle est tombée, par mariage en 1640, aux Sénéchal de Carcadot puis par acquêt aux Magon.


Apremont (d’), (or. de Poitou) sr dudit lieu, de Rié-d’Aizenay et de Perroux, en Poitou, — de Renac, par. de ce nom, év. de Vannes, — de Montendre en Angoumois.

D’argent à trois croissants de gueules. (G. le B.) aliàs ; de gueules au lion d’or, couronné d’azur.

Guy, chevalier dans une montre de 1351 ; Raoulet, l’un des écuyers du combat des Trente, du côté des Anglais, en 1351, et Julienne Soual, sa compagne, fondent à Redon la chapellenie de la Perche, en 1364 ; Jeanne, leur fille unique, épouse 1º en 1390, Jean Harpedanne ; 2º Savary de Vivonne.


Apuril ou Avril, sr du Bot, de Lourmois, de la Grée et de la Bouëxière, par. de Nivillac, — de Coësmeur. par. de Missillac, — de Glécoët et de Coëtuhan par. de Bréhand-Loudéac, — de Trégouët, par. de Béganne — du Lou, par. de Saint-Lhéry, — de la Landelle, par. de Janzé.

D’argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules.

Me Pierre, sieur du Bot, réformation de 1427, paroisse de Nivillac ; Alain, sieur de la Bouëxière, anobli en juillet 1547 ; Jean, sieur de la Grée, conseiller au parlement en 1568, premier président aux comptes, en 1581.

La branche ainée fondue en 1600 dans Troussier ; la branche de Trégouët fondue en 1597 dans la Forest ; la branche du Lou, fondue en 1630 dans des Grées. (Famille éteinte).


Apuril, voyez Avril.


Aragon (d’), aliàs : Daragonis (orig. de Gênes), sr des Buttes, — de Kerbézo et de Menahé, par. de Guérande, — de Bellebat, par. de Crossac, — de la Garnison, par. d’Orvault.

D’or à quatre pals de gueules, qui est du royaume d’Aragon.

Jean, marchand des parties de Gènes, anobli en 1136, et institué changeur ès-villes, foires et marchés par tout le duché.

Un échevin de Nantes en 1576, sous-maire en 1578.


Arbaleste (l’) (orig. du Gâtinais), sr de la Borde, — vicomte de Melun, — marquis de Croisilles.

D’or au sautoir se sable, accomp. de quatre arbalètes de gueules.

Guy, conseiller aux Grands Jours de Bretagne, en 1495, aïeul d’autre Guy, maître des comptes, puis général des finances en Bretagne en 1547.


Arbalestrier (l’), sr de Lennuic, par. de Locquenvel.

Réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Locquenvel, Belle-Isle-en-Terre et Plounévez-Moëdec, év. de Tréguier.

Fondu au XVIe siècle dans la Boëssière.


Arcembury, sr de la Toustenaye, ress. de Dinan.

D’argent à la croix de gueules, chargée de coquilles d’argent et d’un croissant d’or en cœur, et cantonnée de quatre fleurs de lys de sable (Arm. 1696).


Archer (l’), voy. Larcher.


Archiver (l’), voy. Larchiver.


Arcis (les), baronnie en 1620, en faveur du sr Cervon, voy. Cervon.


Ardaine (d’), sr dudit lieu, par. de Saint-Georges de Reintembault, év. de Rennes.

D’argent semé d’ancolies d’azur, à la bande chargée de feuilles de houx (Sceau 1382).

Juhel, témoin d’une donation faite à Savigné en 1150 ; Olivier, son fils, témoin d’une donation faite à Rillé en 1163 ; Guillaume, l’un des écuyers du combat des Trente, du côté des Anglais, y fut tué en 1351.

Les seigneurs d’Ardaine, sergents féodés héréditaires de la baronnie de Fougères, se fondirent au commencement du XVe siècle dans la maison de Romilley, en faveur de laquelle Ardaine fut érigé en marquisat, l’an 1684, et a été transmis par alliance aux Roncherolles de Normandie, l’an 1728.


Arel, sr de Kermarquer, par. de Plomeur-Gautier, — de Leurmen, par. de Ploumiliau, — de Kermerc’hou, par. de Garlan, — de Coëtgouzien, — de Kervény, par. de Plougaznou, — de Lesguiel, par. de Plouguiel, — du Restmeur, par. de Pommerit-le-Vicomte.

Réf. et montres de 1427 à 1535, par. de Plomeur et Plouguiel, év. de Tréguier.

Ecartelé d’argent et d’azur. Devise : L’honneur y gist.

Olivier, époux d’Olive du Chastel, veuve en 1330, et entendue dans l’enquête pour la canonisation de saint Yves, père et mère d’Olivier, l’un des chevaliers du combat des Trente en 1351.

La branche aînée fondue dans Lêvesque de Saint-Jean qui prit le nom d’Arel, vers 1513, d’où la terre de Kermarquer est passée aux Budes de Blanchelande, Anzeray, puis Coëtrieux.

La branche de Kermerc’hou fondue dans Le Bigot, puis Botherel, Rosnyvinen et Visdelou de Bédée.


Argent (d’), sr de la Villerogon, par. de la Bouillie.

Réf. de 1423 à 1476, par. de la Bouillie et Maroué, év. de Saint-Brieuc.

Échiqueté d’argent et de gueules.


Argentaye (de l’), sr dudit lieu, par. de Saint-Lormel.

Réf. de 1423, dite par., év. de Saint-Brieuc.

D’argent à une bande vivrée de gueules, accomp. de six merlettes de même en orle (Sceau 1381). comme Hus.

Guy, époux en 1220 de Marguerite de Dinan, dame de Plancoët.

Pierre, ratifie le traité de Guérande en 1381.

Fondu dans Malestroit, puis Montbourcher, Rosmadec, Scliczon, Lesquen et Rioust.


Argentaye (de L’) ou Largentaye (de), voy. Rioust.


Argenton (d’) (orig. du Poitou), sr dudit lieu et d’Hérisson en Poitou, — de Kermouster, par. de Plougaznou, — de Kerambartz, par. de Plouégat-Guérand.

Réf. et montres de 1427 à 1543, dites par., év. de Tréguier.

D’or à trois tourteaux de gueules, l’écu semé de croisettes recroisettées d’azur (Sceau 1420).

Guillaume, gouverneur du dauphin, depuis Louis XI, en 1433.


Argentré (d’), sr dudit lieu et de Launel, par. d’Argentré, — de Montmorel, par. de Chateaubourg, — de Betton, par. de ce nom, — de Gosnes, par. de Noyal-sur-Vilaine, — de Chambellan, — d’Orgères, par. de ce nom, — du Val, — de la Guichardière, par. de Cornillé, — de Forges, par. d’Acigné, — de la Boëssière, par. de ce nom, — de Taillis, par. d’Erbrée.

Anc. ext. chev. réf. 1668, dix gén., réf. et montres de 1427 à 1513, par. d’Argentré et Erbrée, év. de Rennes.

D’argent à la croix pattée d’azur. Devise : Porta cœli, crux.

André, jure l’assise du comte Geoffroy, en 1213 ; Bertrand, sénéchal de Rennes, célèbre jurisconsulte, † 1590 ; Charles, son fils, président aux enquêtes en 1602.

La branche aînée fondue 1390 dans Marcille ; la dernière branche éteinte au XVIIe siècle.


Argentré (d’), voy. Plessis (du).


Argouges (d’) (orig. de Normandie, y maint. en 1463, 1599 et 1666), sr dudit lieu, — du Plessis-Paté et de Bondoufle, prês Corbeil, — de Chercois, — de Montpipeau, — de Fontaines, — de Faye, — des Grèves, — de Fleury, — marquis de Ranes, au Perche, — baron de Pont-l’Abbé.

Ecarlelé d’or et d’azur, à trois quintefeuilles de gueules brochantes.

François, premier président au parlement de Bretagne en 1661, père de : 1º Florent, conseiller au même parlement, en 1671 ; 2º de Francis, évêque de Vannes, † 1716. Trois lieutenants généraux des armées de 1677 à 1780 (Famille éteinte).


Argy (d’) (orig. de Touraine), sr de Mesvres, — de Baigneux, — de la Gringotlerie, — des Dervallières, par. de Chantenay, — de Vair, par. d’Anetz (Protest. 1788).

D’or à cinq trangles d’azur, mises en barres.

Edme, chevalier de Malte en 1547.


Aribart, sr de la Chesnaye, par. de Gaël.

Réf. et montres de 1440 à 1513, dite par., év. de Saint-Malo.

D’argent à trois chevrons de gueules. (Arm. de l’Ars).

Colin, notaire-passe à Gaël en 1440.

Fondu dans Le Bel, puis Maceot et La Landelle.


Armaillé (d’), sr dudit lieu, près Hédé, — du Hispan, — des Viviers, — de la Perrière, par. de Saint-Domineuc.

Ext. réf. 1669, six gén., év. de Saint-Malo.

D’azur à trois molettes d’or.

Jean, épouse, vers 1463, Catherine Rémy.


Armaillé (d’), voy. Forest (de la).


Armynot. sr du Chastelet, — de Beauregard.

Maint. en Champagne en 1718.

D’argent à trois mouchetures de sable. Devise : Armis notus.

Louis, échanson d’Anne de Bretagne, tué à la journée de Fornoue, en 1495.

Cette famille s’est transplantée en Bourgogne et en Champagne et a été admise aux États de Bourgogne en 1658.


Arnault, sr du Fumée, — de la Macherière, — de la Motte, — de la Faulconnière.

Déb. réf. 1668, ress. de Nantes.

D’azur à la bande d’or, chargée de trois losanges de gueules et accomp. de trois étoiles d’argent, rangées en bande.

Deux auditeurs et un greffier aux comptes depuis 1769.


Arnault (d’) (orig. de Périgord), sr de la Borie, — de Sarasignac.

D’azur à la bande d’or, chargée de trois losanges de gueules et cotoyée vers le chef de trois étoiles d’argent. (La Ch. des B.)

Cette famille s’est alliée en Bretagne aux Portzmoguer et aux Le Gualès. Une fille reçue à Saint-Cyr en 1778.


Arnous ou Arnous-Rivière, sr du Coteau, par de Varades, — de la Baronnière, par. d’Orvault.

D’azur au lion d’or (Arm. 1696) ; aliàs : d’argent à la rivière ondée de sinople ; au chef de gueules, chargé de trois étoiles d’argent.

Nicolas, consul en exercice des marchandises de Nantes, puis secrétaire du Roi en 1774, créé baron en 1816.


Arot, sr des Hayes-Robert, — de la Monnerais.

D’azur au centaure d’hermines, tenant sur l’épaule une massue de même (Arm. 1696).

Trois référendaires à la chancellerie de 1713 à 1787.


Arquistade (d’) ou Darquistade, sr de la Maillardière, par. de Vertou, — de la Sénéchallière et du Gué-au-Voyer, par. de Saint-Julien-de-Concelles, — de Saint-Fulgent.

D’argent au chevron de gueules, accomp. de trois trèfles de sinople. Devise : Patrio clarum suscepit amore.

René, échevin de Nantes en 1718, depuis secrétaire du Roi et maire de Nantes, anobli par lettres de 1743 ; Pierre, petit-fils de René, reçu conseiller au parlement de Paris en 1743.


Arradon (d’), sr dudit lieu et de Kerdréan, par. d’Arradon, — de Quinipily, par. de Baud, — de Camors, par. de ce nom, — de la Grandville et de Kerhervé, par. de Grandchamp, — du Plessix, — de Montigny.

Réf. et montres de 1443 à 1536, par. d’Arradon, év. de Vannes.

De sable à sept mâcles d’argent, comme La Motte.

Jérôme, capitaine ligueur et gouverneur d’Hennebont, frère de Georges, évêque de Vannes en 1590.

La branche aînée fondue en 1610 dans Lannion, puis Stapleton.


Ars (d’), sr de l’Ile-d’Ars, — de Botcren, par. de Plœren, — de Rulliac et de Tréviantec, par. de Saint-Avé.

Réf. et montres de 1481 à 1536, par de Plœren, év. de Vannes.

D’argent à trois quintefeuilles de gueules.


Arsac (d’) ou Erzac (d’), sr dudit lieu, par. de Dingé, — du Boisdenatz, par. de Maure.

Réf. et montres de 1441 à 1513, dites par év. de Saint-Malo.

De sable à l’aigle éployée d’argent, becquée et membrée de gueules.

La branche aînée fondue vers 1478 dans Couaridouc.

Rolland, chef d’une autre branche, capitaine de Tigné et Précigné en Anjou, l’an 1481, s’établit en Poitou et est l’auteur des srs de Ternay, élection de Loudun, qui ont produit plusieurs chevaliers de Malte aux XVIIe et XVIIIe siècles, un chef d’escadre en 1771, et se sont éteints en 1813.


Artault (orig. d’Anjou), sr de la Chesnaye

De gueules à trois tours d’or.

Guy, époux de Françoise Cupif, père et mère de Jean, maître des comptes en 1643, ce dernier père de Guy, maître des comptes en 1678.


Artois (d’), sr dudit lieu, par de Mordelles, év. de Rennes.

De sable au greslier enguiché d’argent.

La maison d’Artois s’est fondue dans le Vayer, et la seigneurie d’Artois acquise avant 1513 par les Gougeon, a été érigée en vicomté l’an 1679, en faveur de René de la Porte, sr d’Artois, et a passé ensuite par héritage aux Rousselet de Châteaurenault, d’Estaing et Visdelou.


Artur, sr du Stang, par. de Fouësnant, — du Questel, par. de Locamaud, — de Keralio par. de Plouguiel, — de Pélan, — de Tréguintin.

Maint. à l’intend. en 1700 et ant. ext. arrêt du parl. de 1773, onze gén.

Réf. et montres de 1426 à 1562, par. de Fouësnant et Locamand, év. de Cornouailles.

D’azur au croissant d’argent, accomp. de trois molettes de même, qui est Scliczon de Keralio.

Jean, sr du Stang, épouse vers 1426 Yolande de Quélen ; Alain, sr de Pélan, secrétaire du Roi en 1674 ; un maréchal de camp en 1788 et un contre-amiral en 1816.


Artur, sr de la Motte, — de la Gibonays, par. de Trévéron, év. de Saint-Malo.

Réf. 1669, 0 gén., ress. de Nantes et maint, à l’Intend. en 1700. Réf. 1513 par, Notre-Dame de Dol.

D’azur au croissant d’or, surmonté de deux étoiles de même.

Robin, fils d’André et de Bertranne Téhel, épouse vers 1525 Guillemette Picot ; Julien, sr de la Motte, bourgeois de Saint-Malo, emprisonné par les ligueurs et par eux taxé à 3,000 écus de rançon en 1590, arma un navire à Grandville, en 1593, pour courir sus à ceux de Saint-Malo ; Etienne, capitaine de la marine du Ponant en 1593, arma et équipa à ses frais plusieurs navires qu’il conduisit au siège de la Rochelle, pour le service du Roi, l’an 1627 ; deux maîtres des comptes depuis 1656, et un conseiller au parlement en 1695.


Artur (orig. de Normandie, y maint. en 1666), sr du Ronceray et de la Morinière, en Normandie, — du Plessis, — de la Villarmois, par. de Trans. év. de Rennes, — de la Ville-Amaury.

Ext. arrêt, du parl. de Bretagne de 1774, cinq gén.

De gueules à la coquille d’or, au chef d’argent. Devise : Vir fidelis et fortis.

Charles, docteur en médecine à Pontorson, Philippe, élu à Avranches, et Gabriel, de la paroisse de Saint-Laurent-de-Terregatte, anoblis en 1647.


Arzon, sr de la Villane, — des Portes.

Maint, à l’intend. en 1702.

D’or à une herse de sable ; aliàs : d’azur à trois étoiles d’or, accomp. en chef d’un arc-en-ciel de même et en pointe d’un croissant d’argent.

François, secrétaire à la grande chancellerie en 1694.


Asne (l’), voy. Lasne.


Asserac (d’), sr dudit lieu, par. de ce nom, — de Ranrouët, par. d’Herbignac, év. de Nantes.

Gironné d’or et d’azur de huit pièces. Devise : Franc à tout venant.

Guillaume, témoin en 1212 d’une donation à l’abbaye de Blanche-Couronne.

Fondu dans Rochefort puis Rieux, en faveur desquels Assérac a été érigé en marquisat l’an 1574. Cette seigneurie, acquise par les Lopriac en 1679, a passé, par alliance, aux Kerc'hoënt en 1775.


Aubaud, sr de la Durantais, par. de Romillé, — de la Ville-Couvé, par. de Caulnes, — de la Courbe, par. d’Iffendic, — de la Cormerie, — du Verger, — de la Morandais, — du Perron.

Anc. ext. réf. 1669, cinq gén., réf. et montres de 1479 à 1513, par. de Romillé et Langan, év. de Saint-Malo et bol.

D’argent à l’aigle éployée de sable, armée d’or.

Jean, écuyer dans une montre de 1378 ; Guillaume, prête serment au duc, entre les nobles de Saint-Malo, en 1437 ; Bertrand épouse vers 1550 Guillemette de Bourgneuf ; une fille reçue à Saint-Cyr en 1713.

Le sr de l’Orme débouté à l’intendance en 1699.


Aubé (or. de Picardie), sr de Braquemont.

De gueules à trois losanges d’argent, appointées en croix.

Quentin, marié en 1440 à Clémence Le Court, dame de Damery. Cette famille qui a produit un brigadier des armées navales en 1772, s’est alliée en Bretagne aux Coëtnempren, la Lande de Calan et la Grandière.


Aubépine (de l’) (orig. de Beauce), marquis de Châteauneuf-sur-Cher et d’Hauterive, — sr de Verderonne.

Ecartelé aux 1 et 4 : contrécartelé aux 1 et 4 d’azur au sautoir alésé d’or, accomp. de quatre billettes de même qui est Aubépin ; aux 2 et 3 : de gueules à trois fleurs d’aubépine d’argent, qui est l’Aubépine ; aux 2 et 3 des écartelures : de gueules à la croix ancrée de vair, qui est de la Châtre.

Gilles, échevin d’Orléans en 1473 ; Sébastien, évêque de Vannes en 1557 transféré à Limoges en 1553 † 1582 ; deux évêques d’Orléans et un garde de sceaux depuis 1630.


Aubert, sr de la Villeaubert par. de Campénéac.

Réf. et montres de 1426 à 1513, dite par. év. de Saint-Malo.

De gueules à la fasce d’argent, chargée de deux cerfs passant de sable (Sceau 1406).

Guillaume, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Guillaume, au siège du mont Saint-Michel en 1127.


Aubert, sr de * Trégomain, par. de la Chapelle-du-Lou, — du Lou, par. du Lou-du-Lac, év. de Saint-Malo, — de Sauvée.

D’azur à une houssette (aliàs : jambe) d’argent, chargée d’un croissant de gueules.

Guy, secrétaire du roi en 1690, anobli par sa charge.

Le sr de Montplaisir, déb. en 1669.


Aubert (orig. de Bourgogne), sr * de Vincelles, — de la Perrière, — de Fontenoy, — de Penanrun, par. de Trégunc, év. de Cornouaille.

D’or à trois têtes de lévrier de sable.

Pierre, maître d’hôtel du Roi puis secrétaire du Roi en 1659, sur la résignation de Guillaume Languet ; un brigadier des armées, commandant à Belle-Isle, † 1708 ; un capitaine de vaisseau en 1727, commandant au Portlouis. Cette famille s’est alliée aux Cillart et aux Kermenguy.


* Aubert (d’) (orig. du Maine), sr de la Criblerie, — de Langron, par. du Pertre, — de Bourgnouveau, par Saint-Aubin de Rennes, — de Launay, — de Beaulieu, — de la Patrière, — de la Ménardière, — de la Glisselière.

Maint. au Conseil en 1706 et par arrêt du parl. de 1782. Ext. neuf gén.

De gueules à trois maillets d’or.

Paul, sr de la Criblerie, vivant en 1480, marié à Marie de Couasnon.


Aubert (or. de Normandie, y maintenu en 1666), sr de Saint-Gilles (Protest. 1788).

Palé de six pièces d’argent et de gueules, au chef d’azur (Arm. 1696).


Aubier (l’) ou Laubier, sr de la Chaussée, par. de Vertou, — de la Borderie, par. Saint-Herblain.

D’argent à trois grils de sable, aux manches bouclés de même.

Jean, grand maître des eaux et forêts de Bretagne et maire de Nantes en 1591.


Aubigné (d’), sr dudit lieu, par. de ce nom, év. de Rennes, — de Landal, par. de la Boussac, év. de Dol.

D’azur à trois mondes d’or, surmontés chacun d’une croix de même (Sceau 1196) ; aliàs : de gueules à quatre fusées d’argent posées en fasce, qui est Montsorel, accomp. de six besants de même (Sceau 1200).

Raoul, se croisa en 1198 et épousa Mahaut de Montsorel, dame de Landal, dont il prit les armes.

La branche aînée fondue dans Mauvoisin ; et postérieurement la seigneurie d’Aubigné, a été possédée par les maisons de Vitré, Mayenne et Montbourcher ; la branche de Landal, fondue vers 1370 dans Montauban, puis Rohan.


Aubigné (d’) (orig. d’Anjou), sr dudit lieu près Saumur, — du Coudray, — de la Perrière, — de la Jousselinière, par. du Pin-en-Mauges, — de la Touche, — baron de Sainte-Gemme, — marquis de Tigny, — sr de la Roche-Ferrière, — de Brie, — des Landes, — de Chaillou, — baron de Surineau.

Anc. ext. chev. réf. 1669, huit gén., év. de Nantes.

De gueules au lion d’hermines, armé, lampassé et couronné d’or (Sceau 1380).

Aimery, fils d’Olivier, épouse en 1231 Jeanne de Beaupréau ; Guillaume, leur fils, épouse en 1283 Aliénor de Coësmes ; Thibaut, sr de la Jousselinière, maitre d’hôtel du Roi en 1540 ; Théodore-Agrippa, gentilhomme de la Chambre et chevalier de l’ordre sous Henri IV, vice-amiral de Bretagne et auteur de mémoires sur la Ligue, aïeul de la célèbre Françoise d’Aubigné, marquise de Maintenon, dont la nièce épousa en 1698 le maréchal de Noailles.

Un évêque de Noyon en 1701, puis archevêque de Rouen, † 1719 ; un lieutenant-général, † 1745, et un maréchal de camp en 1748. (Famille éteinte).


Aubin, sr de Kerbilly, par. de Camoël, — de la Châteigneraye et de Gaincru, par. de Ruffiac, — de Kerbouchard, par. de Batz, — de la Fontaine, — de Botcouarc’h, par. de Saint-Patern, — de Champoroux, — de Kergomar, — de la Ville-Gaudin et du Boisroualt, par. de Missiriac, — de Kerbenet, par. de Guérande, — de Locqueltas, par. d’Arradon, — de Grosbo, par. de Caro.

Anc. ext., réf. 1669, huit gén. et maint, à l’intend. en 1705.

Réf. et montres de 1426 à 1513, par. de Camoël, Ruffiac et Missiriac, év. de Nantes et Vannes.

D’azur à la fasce d’or, accomp. de trois croix pattées de même.

Guillaume, écuyer dans la montre du sire de Coëtquen pour le recouvrement de la personne du duc en 1420, père d’Alain, sr de Grosbois, marié en 1420 à Denise Briant. Le dernier membre de cette famille fusillé à Quiberon en 1795.


Aubin, sr de Trémaudet, par. de Batz, év. de Nantes.

Déb. en 1671.

D’argent à l’arbre de sinople (Arm. 1696).


* Aubrée, sr du Housset, — de la Porte, — de Kernaour, — du Rhun.

D’argent au léopard lionné de gueules, tenant une épée de même, accomp. en chef et en pointe d’une étoile aussi de gueules ; à la bordure componnée de sable et d’or.

Un général de brigade tué au siège de Saragosse en 1808 ; un colonel, baron de l’Empire, tué à Waterloo en 1815, fils d’un procureur au parlement de Rennes en 1769.


Aubry.

Réf. 1444, par. de Monterfil, év. de Saint-Malo.

D’argent à trois fleurs de lys d’azur.

Jean, anobli pour services militaires par le duc Jean V, père de Marguerite, † 1487, et mariée à Guillaume Hay, sr des Nétumières.


Aubry, sr de la Lande, ress. de Saint-Brieuc.

D’azur à deux lances d’argent en sautoir, accomp. en chef d’une molette d’or et en pointe d’un léopard de même (Arm. 1696).

Bernard, receveur des fouages de Saint-Brieuc en 1690.


Aubry, sr de la Villedé.

D’azur à deux lions affrontés d’or, soutenant un écusson d’argent, chargé d’un abricotier de sinople (Arm. 1696).

François, lieutenant de la milice de Dinan en 1696.


Audebert (orig. d’Orléans), sr de la Guette.

D’or à trois roses de gueules et une étoile de même en abyme ; au chef d’azur chargé de deux fleurs de lys d’or, par concession d’Henri III.

Germain, président en l’élection d’Orléans, père de Nicolas, conseiller au parlement de Bretagne en 1582, † 1598.


Audibert (orig. du Comtat-Venaissin), sr de la * Villasse, — de la Garde-Paréol.

D’azur au lion d’or, surmonté de deux croissants d’argent.

Raymond, conseiller au parlement d’Orange en 1589 ; Dominique, docteur ès-droit en l’Université d’Avignon, épouse en 1661 Louise Baldoni ; Claude-Dominique fils des précédents, consul de Carpentras, épouse en 1706 Jeanne de Cheylus, dont un lieutenant de vaisseau en 1743 père 1o d’un capitaine au régiment d’Isle de France (infanterie) en 1775 ; 2o d’un archidiacre de Bayeux † le 9 janvier 1845 âgé de 95 ans ; 3o d’un lieutenant de vaisseau, chevalier de Saint-Louis en 1779, dont la postérité, établie en Bretagne, s’est alliée aux Guymar et aux Huchet de Cintré.


Audibon, sr des Fossés, — de Bodéan, — de la Réaulté, par. de Bourg-des-Comptes, — de la Jousselinière, par. de Trébœuf.

Réf. de 1427 à 1513 dites par., év. de Rennes.

Olivier, marié avant 1513 à Marguerite du Matz.


Audic, sr de Kerven, — de Trémeur.

Déb., réf. 1668, év. de Vannes.

D’or à la fasce haussée de contre-hermines, accomp. en chef de trois étoiles d’azur et en pointe de trois bâtons écotés et alésés de sinople (Arm. 1696).

Ce nom est employé dans les réformations et montres de 1426 à 1536, paroisses de Marzan, Peillac et Saint-Vincent-sur-Oust, évêché de Vannes.


Audigier, sr du Colombier, par. de Moigné, — de la Ricoquaye, par de Saint-Grégoire.

Réf. de 1427 à 1513, dites par., év. de Rennes.

Hubert, écuyer dans une montre de 1356 ; Colin, de la par. de Ploufragan, entendu dans l’enquête pour la canonisation de Charles de Blois, en 1371.


Audouyn, sr de Kernars, — de Restinoys, — du Cosquer, — de Kerimer, — de la Villéon, — de Kergus.

D’azur au dextrochère d’argent, tenant un greslier de même, accomp. en chef de deux molettes d’or (Arm. 1696).

Un procureur du Roi au présidial de Quimper en 1696.


Audren, sr de * Kerdrel et de Kervélégan, par. de Lannilis, — de Kervinot, par. de Plounévez-Lochrist, — du Pratmeur.

Anc. ext. réf. 1671, sept gén., réf. et montres de 1426 à 1538, par. de Lannilis et Plounéventer, év. de Léon.

De gueules à trois tours couvertes d’or, maçonnées de sable. Devise : Tour à Tour.

Raoul, se croisa en 1248 (cab. Courtois) ; mais nous ne savons à laquelle des familles Audren il appartenait.

Olivier, archer dans une montre de Jean de Tournemine, reçue en 1356 à Saint-Arnould en Iveline ; Yvon, époux en 1426 de Catherine Gourio, de la maison du Rouazle, père et mère 1o d’Olivier, marié à Louise Doillou de la maison de Leurélemen, 2o de Prigent, marié à Adelice, sœur de la précédente, lequel prêtait serment au duc entre les nobles de Léon, l’an 1437.

Un prieur de Landévenec, puis de Redon, et abbé de Saint-Vincent du Mans, † 1725, qui commença l’histoire de Bretagne achevée par dom Lobineau ; un lieutenant des maréchaux de France en 1775.


Audben, sr du Resto, par. de Merlévenez, — de la Ville-Chevrier, par. de Sérent, — de Maleville, par. de Ploërmel — des Petits prés.

Réf et montres de 1426 à 1536, dites par., év. de Vannes et Saint-Malo.

D’azur à trois têtes de lévrier d’argent.

Eudes, chevalier, fait une fondation dans la paroisse de Silflac, à l’abbaye de Bonrepos en 1251 ; Guillemet, rend hommage au vicomte de Rohan en 1396 ; un député de Ploërmel aux États de Rennes en 1590.


Audren (l’), sr de Brenillio, par de Tourc’h, — de Coëtforn, par. de Scaër, — de la Villeneuve, par. de Plougastel.

Réf. et montres de 1426 à 1562, dites par., év. de Cornouaille.

D’argent au coq de sable.

Guillou, rend hommage à la dame de Retz et de Rosporden en 1382 ; Yvon, son fils, a exhibé lettres d’anoblissement, réformation de 1426, paroisse de Scaër.


Audren, sr de Kerentour, ress. de Carhaix.

D’or à la fasce crénelée d’azur (Arm. 1696).

Guillaume, défaillant, montre de 1562, paroisse de Paule, évêché de Cornouailles.


Auffray, sr de Guélambert et de la Ville-Aubry, par. de Trégueux, — de Mesguen, par. de Pommerit-le-Vicomte, — de Roc’hbihan, par de Saint-Michel, — de la Grandville.

Maint. par arrêt du conseil de 1698, neuf gén. et admis aux États de 1768.

Réf. et montres de 1441 à 1569, par. de Pluduno et Trégueux, év. de Saint-Brieuc.

Fascé (aliàs : bandé) d’argent et de sable de six pièces, au lion d’or brochant.

Perrin, époux de Guillote Perrin, anobli par lettres du duc Jean V vérifiées en 1427 ; Jean, aumônier de Marie de Médicis et abbé de Lanvaux en 1617.


Auffret, sr du Cosquer (ou la Vieuville), — de Kerizac.

Déb. en 1668, ress. de Quimperlé, puis admis aux États de 1754. (Protest. 1788).

D’azur au chevron d’or, accomp. de trois roues de Sainte-Catherine de même, comme Guillouzou.

Michel, miseur de Quimperlé en 1620 ; Pierre, bailli de Quimperlé en 1696 ; un lieutenant des gardes des corps du Roi en 1828.


Auffroy, sr de Kerbic, par. de Plouénau, − de Kerdélant, par. de Guiclan, — du Roz et de Cornangazel, par. de Cléder, — de Coatéozen, par. de Landouzan.

Réf. et montres de 1426 à 1503, par. de Plouénan, év. de Léon.

Losangé d’argent et de sable (Sceau 1241) ; aliàs : à la fasce de gueules chargée d’un annelet d’argent.

Auffroy, fils Hervé, chevalier, prête serment au duc à Châteaulin en 1241.

Les familles de Coëtnempren, Boutouiller, Derrien, Gleincuff, l’Honoré, Kerrannou, Kermenguy, Kerigou, Keroulaouën, Kerc’hoënt, Kergoff, Langalla, Omnès, Rannou, Rusquec et Ruzunan, évéché de Léon, portent les mêmes armes soit pleines, soit avec diverses brisures.


Aulnaye (de l’), voy. Launay (de).


Aulnette, sr du Plessis-Gravelais, — du Boismelleuc, — du Vaultenet, — du Papillon, — de Taligné, — des Forges, par. de Noyal-sur-Vilaine — de Boisby, par. de Carentoir, — de la Bornière, — de la Feillée, par. de Goven.

Lettres de surannation en 1670 et arrêt du parl. de 1774, huit gén.

D’azur à trois croissants d’argent.

On trouve Michel sr du Plessis-Légier, paroisse de Pancé, évêché de Rennes, anobli par le duc Jean V en 1441 et marié à Jeanne de Bonabry ; c’est sans doute l’auteur de cette lamille, employée à la réformation de 1513, par. de Pancé, et qui a produit trois procureurs du Roi à Rennes depuis 1590 et Guy, greffier en chef du parlement en 1640.


Aulnières (d’), sr de Langevinière, par. de la Chapelle-Janson, — de Cornesse.

Réf. de 1513, dite par., év. de Rennes.

D’azur billeté d’argent.

Geffeline, épouse en 1488, Guillaume Hay, sr des Nétumières.


Aumer (d’).

De gueules à trois bandes d’argent, la première chargée d’un lion de sable (Arm. de l’Ars).


Aumones (de l’), sr dudit lieu, par. de Cherrueix, — de Marigné, par. de l’Hermitage.

Réf. et montres de 1427 à 1513, dites par. de Mordelles, év. de Dol et de Rennes.

D’argent à deux fasces de gueules, surmontées de deux canettes de sable (Sceau 1400).

Moderne : Uguet.


Aumont (d’) (orig. du Beauvoisis), duc d’Aumont, de Villequier, et de Piennes, pair de France en 1655.

D’argent au chevron de gueules, accomp. de sept merlettes de même, 4. 3.

Pierre, chambellan de Charles VI et porte oriflamme en 1367 ; Jean, échanson du Roi, tué à Azincourt en 1415 ; Jean, maréchal de France en 1579 et commandant pour le roi en Bretagne, tué au siège de Comper en 1595 ; Antoine, maréchal de France en 1651 ; Roger, abbé de Saint-Aubin-des-Bois et évêque d’Avranches en 1651. (Famille éteinte en 1888).


Aumont, sr de la Chesnaye, par. de Bréal.

Déb. en 1668. Réf. 1513, dite par év. de Saint-Malo.


Aumont, sr du Linteau, — de la Villeblanche.

Déb. en 1668, ress. de Carhaix.

Charles, lieutenant de la juridiction royale de Carhaix en 1668.


Auroux.

Jérôme, conseiller au parlement de Paris, puis président aux enquêtes du parlement de Bretagne en 1560, marié à Madeleine de Heère.


Auray, ville et château, év. de Vannes, assiégé en 1342, 1364, 1377 et 1487.

De gueules à une hermine passante d’argent écharpée d’hermines, accomp. en chef d’un tourteau de France.

Cunégonde, dame d’Auray, épouse en 1254 Rivoalou, baron de Vitré.


Auray (d’), sr de Kermadio, par. de Pluneret, — de Beaumer, par. de Carnac.

Réf. et montres de 1426 à 1536, dites par., év. de Vannes.

Echiqueté (aliàs : losangé) d’or et d’azur.

La branche de Kermadio fondue vers 1583 dans Couëdro.

Une autre branche transplantée en Normandie, élection de Mortain, y maintenue en 1463, 1598 et 1666, subsiste encore dans cette province, où elle possédait la baronnie puis marquisat de Saint-Poix, depuis Jean, chambellan du roi Louis XI, époux de Jeanne de Meullent, baronne de Saint-Poix, fils d’autre Jean, grand veneur de Bretagne en 1380.


Aussonvilliers (d’) (orig. de Picardie), sr dudit lieu, — baron de Courcy, en Normandie, — sr du Fiémorblé, par. de Mélesse, — des Navinaux, par. de Vertou, — de la Tour, par. de Port-Saint-Père.

D’azur au sautoir d’or, cantonné de quatre étoiles de même.

Le nom ancien de cette famille est Hébert. Jean, dit d’Aussonvilliers, général des finances sous Louis XI, père de Jean, conseiller et chambellan de Charles VIII, † 1522, laissant, entre autres enfants, Louis, marié à Gillette de Saint-Amadour en 1530.


Ausprac, sr de la Villepirault, par. du Fœil, év. de Saint-Brieuc.

D’azur à trois croissants d’or. (G. le B.)


Autier (orig. d’Auvergne, y maint. en 1666), sr de Villemontée, — de la Grange.

D’azur au chef denché d’or, chargé d’un lion léopardé de sable. Devise : Nec dura, nec aspera terrent.

François, éveque de Saint-Malo en 1660, † 1670 ; plusieurs chevaliers de Malte au XVIIIe siècle.


Autret, sr de Lesouazle, par. de Goulien, — de Kerguiabo, par. de Larret, — de Lezergué et de Missirien, par. d’Ergué-Gabéric, — de Trémeur, — de Kermabon, — de Landéadec, par. de Crozon.

Anc. ext. réf. de 1669, sept gén., réf. et montres de 1426 à 1534, par. de Plourin, év. de Léon.

D’or à cinq trangles ondées d’azur. Devise: Dré ar mor (au delà des mers).

Yves, sieur de Lesouazle, épousa vers 1440 Isabeau Le Saint ; Guy, chevalier de Saint-Michel en 1636, auteur de recherches sur l’histoire de Bretagne.

Famille éteinte dans la Marche.


Auvergne (d’), sr de Chauteloup et du Riffray, par. de Chanteloup, — du Condray et des Boisselières, par. de Corpsnuds, — du Châtenay, par. d’Orgères, — des Fontenelles, par. de Mélesse.

Anc. ext. réf. 1669, neuf gén., réf. et montres de 1427 à 1513, dites par., év. de Rennes.

De sable à la croix d’argent, cantonnée de quatre têtes de loup arrachées de même.

Jean, écuyer dans une montre de 1418, reçue à Bourges, épousa Marguerite de Coësmes ; Julien, lieutenant pour le Roi au gouvernement de Rennes en 1550 ; une fille à Saint-Cyr en 1787.


Aux (d’) (orig. de Guyenne), sr de Lescout en Guyenne, — de Bournay en Poitou, — de la Chaume, — marquis de Villennes au Maine en 1777, — sr de la Hubaudière, par. de Saint-Jean-de-Boiseau, — de Châtillon, par. de Fay, év. de Nantes.

Maint. en Poitou en 1667 et par arrêt du parl. de Bretagne de 1762.

Coupé au 1 : d’azur à trois roquets d’argent ; au 2 : d’argent au lion de gueules, qui est Armagnac.

Pierre, sr de Bournay, fils d’autre Pierre, viguier de Poitiers, épousa en 1444, Jacquette de Lezay-Lusignan, et fut reçu maitre d’hôtel de Louis XI en 1470.

Un membre admis aux honneurs de la cour en 1784.


Avaleuc, sr de la Grée.

D’azur à la fasce d’hermines (G. le B.) ; aliàs : d’or à trois têtes de loup de sable.

Jean, conseiller du duc en 1487, marié à Hylaire de Montauban.


Avaugour (d’) (ramage de Penthièvre), baron dudit lieu, par. de Plésidy, év. de Tréguier, sr du Parc, au Maine et de la Roche-Mabille, au Perche, — de Courtalain, près Châteaudun, — de Kergroix, par. du Moustoir-Remungol, — du Tromeur, par. de Sérent, — de Saint-Laurent, en Poitou, — marquis du Bois-de-la-Motte en 1621, par. de Trigavou, — sr de la Lohière, par. de Loutehel, — du Bois, par. de Carquefou, — de Mauves, par. de ce nom, — de Tréméreuc, par. de ce nom, — de Kergorlay, par. de Motreff, — de la Galiotière, par. de Château-Thébaud, — baron du Guildo, par. de Créhen, — sr de la Motte et de la Touche, par. de Thouaré, — du Port-Durand, par. de Saint-Donatien, — de la Rivière, par. de Carquefou, — de Saffré, par. de ce nom, — de Quélen, par. de Guégon.

Anc. ext. chev. réf. 1668, treize gén., réf. et montres de 1448 à 1544, par. de Remungol, Guégon et Sérent, év. de Vannes, et Château-Thébaud, év. de Nantes.

Pour anciennes armes : un arbre chargé de trois pommes (Sceau 1198).

Moderne : d’argent au chef de gueules (Sceau 1229) ; aliàs : brisé d’une macle d’or, pour la branche de Kergroix. Devise : Utimur.

Henry, comte de Goëllo, fils puiné d’Étienne, comte de Penthièvre, épousa, en 1151, Mathilde, fille de Jean, comte de Vendôme et prit le nom d’Avaugour ; Henri, croisé en 1240 et 1249, fondateur en 1251 des Cordeliers de Dinan, † 1281.

La branche aînée a fini à Jeanne, dame d’Avaugour, comtesse de Goëllo, mariée, en 1318, à Guy de Bretagne, comte de Penthièvre, frère puiné du duc Jean III. Elle était nièce de Jean, évêque de Saint-Brieuc, puis de Dol, † 1339.

La seigneurie d’Avaugour, confisquée par le duc Jean V sur les Penthièvre, l’an 1420, fut de nouveau érigée en baronnie, par le duc François II, en faveur de François, son fils naturel, maréchal de Bretagne, comte de Vertus, en Champagne, marié en 1495. à Madeleine de Brosse, sœur du comte de Penthièvre, et leurs descendants sont éteints depuis 1746. Voy. BRETAGNE (bâtards de).

La branche du Parc, qui a produit Henry, archevêque de Bourges en 1423, s’est fondue, en 1540, dans Clérembault.

La branche de Courtalain, fondue en 1553 dans Montmorency-Fosseux.

La branche de Kergroix, a fini à Blanche, dame de Kergroix, mariée, au XVe siècle, à Jean, sieur de Bellouan, à condition que les enfants à naître de ce mariage prendraient les nom et armes d’Avaugour. Cette branche s’est fondue, en 1600, dans les Machecoul de Vieillevigne.

La branche du Tromeur a produit Jean, sr de Saint-Laurent, célèbre lieutenant du duc de Mercœur, marié, en 1580, à Françoise de Coëtquen, et s’est éteinte en 1655.

La branche du Bois, issu de la branche de Kergroix a fini en la personne d’Antoine-Erard, brigadier de cavalerie en 1719, marié, en 1715, à Dlle Fleury, fille naturelle du Dauphin, † mort en 1755 et en celle de son frère, capitaine de vaisseaux en 1727.


Avenel (orig. de Normandie), sr de la Villeauran, — de la Moinerie, — de la Haute-Cour, — du Plessis, par. de Saint-Georges-de-Reintembault.

Ext. réf. 1670, trois gén., et maint, à l’intend. en 1701, ress. de Rennes.

De gueules à trois aiglons d’argent.

Les srs de Fontenay-le-Husson, élection de Mortain, maintenus en 1463, 1598 et 1666, portent les mêmes nom et armes.


Avice (orig. de Normandie, y maint. en 1666), sr de Tourville, — de la Fresnaye, — de Gottot.

D’azur à neuf pommes de pin d’or ; aliàs : d’azur à l’épée d’argent en pal, accomp. de trois pommes de pin d’or.

Gilles, de la paroisse de Sortosville, élection de Valognes, anobli en 1597.

Les sieurs du Vauhériot et de la Croix, déb. en 1702 à l’intend. de Bretagne, puis admis aux États de 1760.


Avice (or. de Poitou) sr de * Mougon, — de la Motte.

D’azur à trois diamants taillés en triangle et à facettes d’argent (aliàs : d’or) (La Ch. des B).

Aubin, ép. vers 1660 Arthémise de Nesmond, dont entre autres enfants : Marie-Bérénice, mariée en 1681 à Antoine de Baylens, marquis de Poyanne, sénéchal des Landes de Bordeaux.


Avignon (d’) ou Davaignon, sr de la Pinçzonnière, par. de Chevré, — de la Villechère, par. d’Izé, — du Fontenil, par. de Chantenay, év. de Nantes.

Réf. 1513, par. d’Izé, év. de Rennes.

De gueules au sautoir, accomp. en chef d’un besant, en flancs et en pointe de trois coquilles, le tout d’argent.

François, secrétaire du duc en 1475 ; Pierre, receveur de Nantes en 1513 ; Artur, appelé à l’arrière-ban de Nantes en 1543.


Avoine (d’), év. de Rennes.

André, de la ville de Vitré, serviteur de M. de Lohéac, anobli par le duc François II, en 1462 ; Jacques, son fils, autorisé, par lettres de 1513, à reprendre le nom de Fierlion, porté par ses prédécesseurs.


Avoine (d’) (orig. d’Anjou), sr de la Jaille, par. de Noillet en Anjou, — de la Meignanerie, — de la Pommeraye, — de Gatines, — du Fougeray.

Ext. réf. 1670, huit gén., ress. de Nantes.

De gueules au léopard d’argent.

Guillaume, épouse, en 1410 Louise du Plessis ; Jean, arrière-petit-fils des précédents, maire d’Angers en 1539 ; Jacques, gouverneur et sénéchal de Montpellier en 1618.


Avoir (d’), (or. d’Anjou), sr dudit lieu, par. de Longué, — de Châteaufremont, par. de Saint-Herblon, — de la Turmellière, par. de Château-Thébaud.

De gueules à la croix ancrée d’or (Sceau 1378).

Fondu, on 1391, dans de Bueil.


Avril ou Auvril (orig. d’Anjou, y maint. en 1669), sr de la Roche, — de la Chauvière, — de Lancrau, — du Mont, — de la Pénicière, — de la. Burlière, — de la Pannière, par. de Vallet, — de Kerroland et de Trévénégat, par. de Guérande.

Maint. à l’intend. en 1701, ress. de Nantes.

D’argent au pin de sinople, au chef d’azur chargé de trois roses (aliàs : étoiles) d’or.

Maurice, sr de la Roche, porte-manteau du duc d’Anjou, depuis Henry III, en 1570, échevin d’Angers en 1586, fils de Jean, avocat à la sénéchaussée d’Angers et d’Anne Doyen, est l’auteur de cette famille qui a produit un auditeur des comptes en 1617, cinq conseillers au parlement de 1640 à 1717 et s’est éteinte en 1771.

Les srs du Boistaureau, des Perrières et du Val, déb. en 1701.


Avril ou Apuril, sr de Langotière, par de Clion, — de la Mataudais, par. de Rougé, — du Pontraut, par. de Missillac, év. de Nantes.

Maint. par lettres patentes de 1827.

D’argent au chêne de sinople, englanté d’or, accosté de deux colombes affrontées de gueules, tenant en leur bec un rameau de sinople (Arm. 1696).

Mathieu, sénéchal du duché de Retz au siège de Pornic, marié à Perrine de Baulon, rendit aveu pour la seigneurie de Langotière en 1566 et mourut en 1592.

Cette famille, alliée aux Rorthays, Le Chauff de Léhélec, Huchet de Cintré, Talhouët de Brignac et Viart de Mouillemuse, a produit deux officiers des vaisseaux du Roi, en 1705, dont l’un major-général des côtes du Croisic et de Piriac, † 1710.


Avril ou Apuril, (or. d’Anjou), sr de la Villemissent, — de la Bernardais, — du Colombier, — de l’Isle, — de Vaurimont, — de * Kerloguen.

Déb. Réf. 1668, ress. de Dinan et Ploërmel, év. de Saint-Malo.

D’argent au chevron de gueules, chargé de trois roses d’or et accomp. de 2 têtes de lion de sable en chef et d’une étoile de même en pointe.

Jean, sr de la Trépellière, en Anjou, revêtu de l’office de changeur à Dinan en 1518, marié à Marie Gicquel, père de Macé, receveur du domaine du Roi et fermier des impôts et billots à Dinan.

Raoul, sr de l’isle, maître des comptes en 1624 ; Gilles, sr de la Bernardais, alloué de Ploërmel en 1668, auteur des srs de Kerloguen.


Aymer (or. de Poitou) sr de Sainte-Rhue, — de la Chevalerie.

D’argent à la fasce componnée de quatre pièces de sable et de gueules.

Jacques, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de Quimper en 1527.


Aymeret (orig. de Paris), sr de Gazeau.

D’argent au chevron de sable, chargé de trois coquilles d’or.

François, conseiller au parlement de Bretagne, en 1559, † 1589.


Ayrault (orig. d’Anjou), sr du Rocher, — de la Bouchetière.

D’azur à deux chevrons d’or, comme Errault.

Pierre, lieutenant de la prévosté d’Angers en 1520, père de René, maire d’Angers en 1556 ; Jean, président aux comptes en 1583 ; Pierre, conseiller au parlement de Bretagne en 1635. Un lieutenant au régiment d’Aquitaine, marié en 1780 à Julie-Henriette de la Forest d’Armaillé.

B


Babin (orig. de Poitou), sr de la Gière, — des Brétinières, — de la Chevalerie, — des Ardilliers, en Poitou.

D’azur au cerf d’or, regardant une étoile de même, accomp. en pointe d’une onde d’argent, d’où sortent des roseaux de sinople.

Un général des finances en 1647 et deux auditeurs des comptes depuis 1740.

Babouin, sr de la Babouinaye et de la Hamerais, par. de Cordemais, — de Langle, par. de Saint-Etienne-de-Mont-Luc, — de la Gendronnière, par. d’Orvault.

Réf. de 1428 à 1443, par. de Cordemais, év. de Nantes.

Jean et Guillaume son fils, valets de chambre du duc de 1403 à 1440.

Suivant quelques auteurs, cette famille n’a gardé que le nom de Langle ; voy. Langle (de).

Bachelier, sr du Pinier, — de Bercy, — de l’Hôpitau, par. de Saint-Cyr-en-Retz.

Réf. 1669, 0 gén., év. de Nantes.

D’argent au pin de sinople, terrassé de même.

Nicolas, échevin de Nantes en 1654 ; trois maîtres des comptes depuis 1686.

Bacre (le).

Déb. en 1670, ress. de Rennes.

Guy, procureur à la cour de Rennes en 1670.

Badam.

D’argent à trois merlettes de gueules, au franc canton de même. (G. le B.)

Guillaume, conseiller du duc Arthur II en 1309.


Badereau, sr de la Saminière, par. de Sainte-Luce, — de la Caffinière, par. de Remouillé, — du Buttay, par. Saint-Mars-de-Coutais, — de Soulans.

De gueules à deux épées en sautoir la pointe en haut, accomp. en chef et en flancs de trois étoiles et en pointe d’un croissant, le tout d’argent.

Trois conseillers auditeurs des comptes depuis 1724.

Famille transplantée dans l’Auxerrois.


Baellec, sr de Kermoualc’h, par. de Meslan, — de Locunolay, par. de Kervignac, — de Kerouallan, par. de Lignol, — de Kerbihan, par. de Lesbin-Pontscorff, — de Kerlezhoarn, par. de Bubry.

Déb. réf., 1770 ; réf. 1536, par. de Kervignac et Caudan, év. de Vannes.

D’argent à l’aigle éployée d’azur.


Bagatz (de), sr dudit lieu, par. de Guichen, — de Longlée, par. de Retiers, — de la Salmonnaye, par. d’Auverné.

Réf. de 1427 à 1478, dites par. év. de Saint-Malo, Rennes et Nantes.

D’argent au sautoir de gueules ; aliàs : d’azur, semé de billettes d’argent, à la cotice d’hermines (Arm. de l’Ars.)

Raoul, connétable de Rennes en 1451.

La branche aînée fondue dans Villeblanche.


Bages, év. de Vannes.

Un croissant accomp. de cinq billettes (Sceau 1217).

Jean, bailli du vicomte de Rohan en 1217 ; Hamon, compris dans le testament du duc Jean II en 1305 et témoin dans un accord d’Olivier de Rohan en 1316.


Baglion (orig. de l’Agenais), sr de Saillans, — baron de Jons, en Dauphiné, — comte de la Salle, — sr de la Dufferie, au Maine.

D’azur au lion léopardé d’or, la patte dextre posée sur un tronc écoté et abaissé de même en pal ; accomp. en chef de trois fleurs de lys d’or, surmontées d’un lambel à quatre pendants de même. Devise : Omne solum forti patria est.

François-Ignace, évêque de Tréguier en 1679, transféré a Poitiers en 1686, † 1698.


Bagot, sr des Salles, par. de Trégueux, — de la Roche-Blanche, — de la Ville-Ménart, — de Prévallon.

Montre de 1569, par. de Trégueux, év. de Saint-Brieuc.

D’azur à la bague ou annelet d’or (Arm. 1696).

Plusieurs syndics et maires de Saint-Brieuc depuis 1579.


Baguénet.

Porte un sautoir accomp. en flancs de deux étoiles et en pointe d’un croissant ; au chef chargé de deux croix potencées (Blancs-Manteaux).


Bahaly, sr de Kerivot, par. de Plouëzal.

Réf. et montres de 1481 à 1543, dite par., év. de Tréguier.

De gueules à la croix engreslée d'or.

Olivier, homme d'armes pour accompagner Richard de Bretagne en France l'an 1419.


Bahezre (le), sr du dit lieu, par. de Saint-Mayeux, trève de Saint-Gilles, — de Tananguen et de * Lanlay, par. de Plésidy, — de Mesfantan, — du Cosquer, par. de Bourbriac, de Kerfichant et de Rosvillou, par. de Duault, — de * Créamblay, par. de Maël-Pestivien, — de Kervénargant, par. de Guilers, — du Rest, — du Quenquis, par. de Locarn, — de Kervéno et du Goullo, par. de Plouray.

Anc. ext., réf. 1669, huit gén., et maint. par arrêt du parl. de 1675 ; réf. et montres de 1447 à 1562, par. de Plésidy et Bourbriac, év. de Tréguier et Duault, év. de Cornouaille.

D'argent au lion de gueules, armé et lampassé de sable.

Henry, prête serment de fidélité au duc entre les nobles de Tréguier l'an 1437 ; Rolland épouse vers 1447 Sibille Le Carrer, de la maison de Bringolo ; Prigent, abbé de Sainte-Croix de Guingamp en 1418.

La branche ainée fondue dès le XVe siècle dans Mur ; la branche de Kerfichant fondue en 1623 dans Fleuriot.


Bahulost, sr de Kermathéman et de Kerillis, par. de Pédernec.

Réf. et montres de 1481 à 1543, dite par., év. de Tréguier.

D'azur à trois écus d'or.


Bahuno (du), sr de la Demiville, par. de Laudévant, — de Kerollain, par. de Lanvaudau, — de Berinque, par. de Plouhinec, — de Limoges, par. de Saint-Patern, — de Berrien, par. de Kergrist, — de Kerdisson, par. de Stival, — de Kermadéhoa, par. de Ploëmeur, — du * Liscoët, par. de Boquého, — du Bois-de-la-Roche, par. de Coadout, — de Penguily, par. de Plouray, — de Lannouëdic, par. de Sarzeau.

Anc. extr. chev., réf. 1668, neuf gén. ; réf. et montres de 1448 à 1536, par. de Landévant, Plouhinec, Belz et Stival, év. de Vannes.

De sable au loup passant d'argent, surmonté d'un croissant de même. Devise : Plustôt rompre que ployer.

Hervé, se croisa en 1248 (cab. Courtois); Guillaume, alloué de Broërec, l'un des commissaires pour la réformation des fouages de l'évêché de Vannes en 1426, marié à Marguerite Salarin ; un chevalier de Saint-Michel en 1663 ; cinq pages du Roi, de 1699 à 1779, dont le dernier, sous-lieutenant au régiment de Boulonnais en 1788, fusillé à Quiberon en 1795.

La branche de Kerollain fondue dans Kersauson et Perrien.


Baillardel, (or. de Normandie) sr de * Larenty.

Maintenu au conseil souverain de la Martinique en 1780.

D'azur aucheval ailé d'argent, accomp. en chef de deux épées de même, passées en sautoir et en pointe d'une fourmi d'or.

Cette famille alliée aux la Haye Saint-Hilaire, Cossin de Chourses et Chastenet de Puységur, remonte à Pierre, orig. de Dieppe, établi à la Martinique en 1625. Elle a produit un capitaine de vaisseau en 1753 ; un officier au régiment de Noailles (dragons) en 1782 et trois chevaliers de Saint-Louis. Un membre créé baron en 1821.


Baillehache (orig. de Normandie, y maint. en 1599 et 1668), sr d'Ecajeul, — de Rauville, — de Longueval, — de Bapeaume, — de Biéville, — de Champgoubert.

Ext. arrêt du parl. de Bretagne de 1782, douze gén.

De gueules au sautoir cantonné de quatre merlettes, le tout d'argent.

Jean, rebelle à Henri V d'Angleterre en 1419 ; Jean, de la par. de Saint-Pierre d'Hérouville, anobli en vertu de la charte générale des francs-fiefs en 1470. Un page du Roi en 1756 et un chevalier de Malte en 1782.


Baillet (orig. de Paris), sr de Sceaux, — de Tresmes, — de Silly.

D'azur à la bande d'argent, accostée de deux griffons d'or (Sceau 1501).

Jean et Jeanne Le Cocq, sa compagne, anoblis par lettres de Charles, duc de Normandie en 1357.

René, premier président au parlement de Bretagne, en 1554 † 1579.

Fondu dans Potier de Blanc-Mesnil.


Baillet, sr de Kerandreff, par. Saint-Caradec, près Hennebont, — de Kermoalec, par. de Mendon, — de Locunolé, par. de Kervignac, — de Kerouallan, par. de Lignol.

Déb. réf. 1670; réf. 1536, par. de Saint-Caradec, év. de Vannes.

D'argent à trois chardons de sinople, fleuris de gueules qui est Baillet, en Bourgogne. (Arm. 1696).


Bailleul (orig. du Maine), sr du Boismaqueau, par. de Teillé, — de la Rigaudière, du Boisnouveau et de la Coudraye, par. des Touches, év. de Nantes.

D'argent à trois têtes de loup de sable.

René, conseiller au parlement en 1575, † 1591.

La branche du Boismaquean fondue dans des Houmeaux, puis en 1632 Cornulier.


Baillif (le), sr de Sulé, par. de Surzur, — du Quillio, par., de Guern.

Réf. et montres de 1427 à 1536, dites par., év. de Vannes.

D'or au château de sable, au bâton d'argent brochant.


Baillif (le) en breton Véli (le), sr de Coëtjunval, par. de Ploudaniel.

Réf. et montres de 1443 à 1503, dite par., év. de Léon.

D'azur à deux estamaux ou orceaux d'or, couronnés de même. Devise : Meruere coronam.

Fondu dans Coëtmenec'h, puis du Louët.


Baillif (le), sr de Tourault, par. de Plougrescant, — de Kernuz, par. de Perros-Guirec.

Réf. et montres de 1427 à 1543, dites par., év. de Tréguier.

D'azur au chevron d'argent, accomp. de trois besants de même, 2.1.


Baillif (le), sr de Kersimon et de Keroulédic, par. de Plouguin.

Réf. et montres de 1427 à 1503, dite par., év. de Léon.

Ecartelé d'or et de gueules.

Moderne : du Chastel.


Baillif (le) (orig. de Normandie), sr de la Rivière, — de Saint-Martin, par. de Beuzec-Conq, — de Lestrézec, — de Portzsaluden.

Maint. par les commissaires en 1716 et par arrêt du parl. de 1778.

D’argent au palmier arraché de sinople, fruité d’or.

Roch, médecin d’Henry IV, anobli en 1600. Un membre fusillé à Quiberon en 1795.


Baillif (le), sr de Gleren et de Belestre, par. de Plestan, — de Champorien, par. de Maroué, — du Vivier.

Déb. réf. 1668, ress. de Saint-Brieuc, et au conseil en 1704.

D’azur à l’ancre d’or.


Baillon, sr du Blancpignon, — de Cervon, — de Longpré, — de la Coudre, par. Saint-Meloir-des-Ondes.

D’azur à deux épées d’argent garnies d’or, posées en sautoir, accomp. en chef d’un croissant d’argent.

François, secrétaire du Roi en 1703, anobli par sa charge, épouse Gillette Gagne de Perrigny dont : un intendant de la Rochelle en 1755 et Jeanne-Gillette, mariée en 1723 à Gaston-Jean-Baptiste, marquis de Lévis-Leran. Un sénéchal, maire et lieutenant-général de police de Rennes, en 1744.


Bain (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — de Poligné, par. de ce nom, év. de Rennes.

Losangé d’argent et de gueules (Sceau 1199).

Bernard, à la bataille de Bouvines en 1214; Valence, épouse en 1400 Patry de Châteaugiron.


Bain, sr de la Landelle, — de la Ricardais, — de la Touche, — de Bonabry, — de la * Coquerie, par. de Saint-Aubin-des-Chàteaux.

D’azur à la bande d’or, chargée de cinq croissants de gueules et accomp. de deux lévriers rampants d’argent (Arm. 1696).

Guillaume, procureur au présidial de Rennes en 1641.

Cette famille s’est alliée aux Dondel, Thévenard et Kerret.


Bais (de) voy. Baye (de).


Balam.

De gueules au lion d’argent, au chef d’azur, chargé de trois billettes d’argent (Sceau 1396).

Guillot, capitaine de Touffou en 1396.


Balathier (orig. du Dauphiné, maint. en Champagne en 1668), sr de Lantage, — de Bragelogne.

De sable à la fasce d’or.

Huit chevaliers de Malte au XVIIIe siècle ; un maréchal de camp en 1814.


Balavenne, sr de Kerlan, par. de Camlez, — de Kervézec, — du Ballac’h et de Kermébel, par. de Plougasnou, — de Mesily, — de Lestrézec, — de Lannigou, par. de Taulé.

Déb. réf. 1668, ress. de Morlaix ; réf. 1543, par. de Plougasnou et Saint-Melaine de Morlaix, év. de Tréguier.

D’argent à trois fermaux de sable 2. 1, un annelet de même en abyme.

Un gouverneur du château du Taureau en 1576.

La branche de Mesily fondue en 1615 dans Floc’h.


Ballan, sr de la Richardais, par. de St-Aignan, év. de Nantes.

De sable à une fasce d’argent, chargée de trois tourteaux de gueules (Arm. 1696).

Un échevin de Rennes en 1696 ; un général des finances en 1786.


Ballet, sr de la Chenardière, par. de la Chapelle-Basse-Mer, — du Plessis-Glain, par. du Loroux-Bottereau, — du Plessis-Tristan, par. Saint-Julien-de-Concelles, év. de Nantes.

De sable à un balai d’or (Arm. 1696).

Nicolas, secrétaire du Roi en 1690; Jean, président aux comptes en 1706. Un membre fusillé à Quiberon, en 1795 (famille éteinte).


Ballineuc, év. de Tréguier.

D’argent à une fleur de lys de gueules, accomp. de quatre merlettes de sable, comme Cruguil. (G. le B).


Baloré (de), sr dudit lieu, par. de Hengoat, — de Kersauson, par. de Penvénan, év. de Tréguier.

De sable au château d’or, sommé de trois tourillons de même. (G. le B.)

Fondu dans du Trévou.


Balue (de la), voyez Magon.


Ballue (la), par. de Bazouges-la-Pérouse, évêché de Rennes, marquisat en 1622 pour le sr Ruellan ; voyez Ruellan.


Banchereau (orig. de Touraine) sr de Serre.

Echiqueté de gueules et d’or, au chef d’or, chargé de trois roses de gueules.

Un audiencier à la chancellerie en 1763.


Baouec.

De gueules à une croix niellée d’argent. (G. le B.)


Baptiste (orig. de Navarre), sr de la Châteigneraye, — de Kermabian, par. de Cléder, év. de Léon.

Maint. par lettres patentes de 1612.

D’or à trois tours couvertes et crénelées d’azur.


Barac’h (de), sr dudit lieu, par. de Louannec, — de Kerzon, par. de Servel, — du Gareth.

D’argent au cheval gai et effaré de sable (Sceau 1306) ; aliàs : de gueules à trois bandes d’or.

Olivier, souscrit à une charte du duc pour le changement de garde noble en rachat l’an 1275 ; Rolland, sr de Kerzon, épouse en 1445 Jeanne de Lannion.

La branche aînée fondue avant 1427 dans Tournemine, puis Kernec’hriou et Cosquer ; la branche du Gareth fondue vers 1449 dans Budes.


Barac’h (de), sr dudit lieu et de Portzven, par. de Louannec, — de Launay et du Rest, par. de Ploubezre.

Réf. de 1463 à 1543, dites par., év. de Tréguier.

Porte une croix dentelée par le haut, accomp. en chef de deux pals aussi dentelés et en pointe de trois cotices passantes sous la croix (Sceau 1381).

Jean, ratifie le traité de Guérande en 1381.

Fondu dans Philippes.


Barac’h (de), sr dudit lieu, par. de Ploërdut, év. de Vannes.

D’or à deux fasces nouées de sable ; aliàs : accomp. de deux fleurs de lys de même (Sceau 1383).

Fondu dans Le Vayer.


Baratier.

Une croix dentelée, perronnée de trois degrés (Sceau 1381).

Jean, ratifie le traité de Guérande, entre les bourgeois de Dol en 1381.


Barazer, sr de Kerhuel (ou Hauleville), de Kerserc’ho et de Lannuguy, par. de Saint-Martin de Morlaix, — de * Lannurien, par. de Plougourvest, — de Kermorvan, par. de Trézeny, — de Kermouster. (Protest. 1788).

De gueules à une barre d’hermines, accostée de deux annelets d’argent (Arm. 1696).

Yvon, contribuant et l’un des égailleurs à la réformation des fouages de la paroisse de Garlan en 1481 ; Hervé, sr de Lannurien, époux en 1663 de Jeanne Mordellet, père et mère de Louis, alloué de Lannion, puis sénéchal de Saint-Brieuc en 1690, ce dernier père d’un capitaine au régiment de Nice et aïeul d’un maréchal de camp en 1792, † 1817. Plusieurs jurats, maires, majors de la milice et députés de Morlaix aux États, depuis 1703. Un lieutenant de vaisseau en 1731.

Cette famille s’est alliée aux Coëtanlem, Nouël, Le Gac, Lesguern, du Bot, Guernisac et Penguern.


Barbais (de la), év. de Rennes.

D’azur au chevron palé d’argent et de gueules, accomp. de trois pommes de pin d’or (Arm. de l’Ars).


Barbay, (orig. du Perche).

D’azur à l’épée d’argent, garnie d’or en pal, accomp. d’un vol d’argent.

Un officier supérieur, anobli sous la Restauration, en 1818.


Barbechat.

Un léopard accomp. de six croisettes 3. 3. (Sceau 1365).

Josselin, archidiacre de Nantes en 1239.


Barberé, sr de la Bauche, par. de Rezé, — du Bocage, — de la Bottière, par. Saint-Donatien, — du Rocher.

Ext. réf. 1668, trois gén. ress. de Nantes.

De sable à la fasce cousue de gueules, chargée d’une étoile d’or et accomp. de trois trèfles de même, à enquerre.

Marc, maître des comptes en 1568 ; Marc son fils et Michel son petit-fils aussi maîtres des comptes de 1589 à 1697.

Fondu dans Kaerbout.


Barberie (de la) (orig. de Normandie), sr dudit lieu, par. de Mellé, év. de Rennes.

Maint. à l’intend. en 1699, quatre gén.

D’azur au lion d’or, tenant de sa patte dextre une épée d’argent ; au chef de même chargé de trois mouchetures d’hermines de sable.

Le nom ancien de cette famille est Gaultier. Jean Gaultier, des Andelys, anobli en 1617 avec permission de changer son nom de Gaultier.


Barbette, sr de la Bourgonnière, — de la Rivière, — du Bois-le-Jard, — de la Courberie, par. de Tresbœuf.

Réf. 1513, dite par., év. de Rennes.

Olivier, archer de la garde de la Guerche en 1464, anobli en 1466.


Barbier ou en breton Barver, sr de Lanarnuz, par. de Tréflez, — marquis de Kerjan en 1618, par. de Saint-Vougay, — sr de Lanorgant, par. de Plouvorn, — de Kernaou et de Quilimadec, par. de Ploudaniel, — de Landouzan, par. du Drénec, — vicomte de Trouzilit, par. de Plouguin, — châtelain de * Lescoët en 1656, par. de Lesneven, — sr de Mezarnou, par. de Plounéventer, — de Kerc’hoënt, par. du Minihy, — de Rodalvez, par. de Languengar, — de Kernatoux, par. de Ploudalmézeau, — du Lescoat, par. de Lanarvily, — de Kergoff et de Tromelin, par. de Kernouëz, — de Kerhuon, — de Kerannou, — de Lesquiffiou, par. de Pleyber-Christ, — de Kerally, — de la Fontaine-Blanche, — de Coëtmenec’h, par. de Plouider.

Anc. ext. chev., réf. 1669, neuf gén. ; réf. et montres de 1443 à 1534, par. de Plounévez-Lochrist et Saint-Vougay, év. de Léon.

D’argent à deux fasces de sable. Devise : Var va buez (sur ma vie).

Jacques et Richard, compris dans le sauf-conduit donné par le Roi Edouard II au comte de Richemont et à ceux de sa compagnie en 1324 ; Guillaume, arbalétrier, et Alain, écuyer dans une montre de 1378 ; Jean, armé pour le recouvrement de la personne du duc en 1420, marié à Sybille Pilguen ; maître Yves, fils du précédent, époux de Marguerite de Kersulguen, possédait un hôtel noble exempt de fouages, en 1443, paroisse de Plounévez ; Hamon, conseiller aux Grands-Jours de Bretagne et abbé de Saint-Mathieu en 1533 ; René, chevalier de Saint-Michel, en 1612, époux de Françoise de Quélen, dont autre René, marié en 1627 à Françoise de Parcevaux, dame de Mezarnou ; un chevalier de Malte en 1742 ; deux chanoines, comtes de Lyon, dont l’un abbé d’Ardorel, au diocèse de Castres en 1761.

La branche ainée fondue en 1689 dans Coëtanscours, puis en 1755 Kersauzon, et le marquisat de Kerjan a été possédé successivement ensuite par les Brilhac, les Forsanz et les Coëtgoureden ; la branche de Trouzilit fondue en 1510 dans Carné.

Cette famille parait avoir une origine commune avec les Tromelin qui ont quitté le surnom de Barbier. Voy. Tromelin.


Barbier, sr de Saint-Donan, par. de Ruffiac.

Réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Ruffiac, Caden, Pontivy et Noyal-Muzillac, év. de Vannes.

Jean et Perrot, armés pour la délivrance du duc, dans la montre du sire de Rieux en 1420 ; Jean et la deguerpie Guillaume, non contribuants, réf. de 1427, par. de Caden ; Jean, anobli par lettres de grâce du duc, réf. de 1448, par de Cohazé-Pontivy ; Raoulet, a apparu lettres de franchise vérifiées à la chancellerie, réf. de 1448 par. de Ruffiac.


Barbier, sr de la Bretonnière, — du Doré, par. de la Boissière.

Déb. réf. 1668, ress. de Nantes.

D’azur à un barbeau d’or en bande, accosté en chef d’une étoile d’or et en pointe d’un croissant d’argent, supportant un cœur d’or ; au chef de même, chargé de trois roses de gueules.

Un premier huissier au parlement Maupeou en 1771.


Barbot (orig. du Beauvoisis), sr de Flavacourt, — de Lourme, — de Vieuxchamps, — de la Drouétière, par. de Mauves, — de la Perrière, par. de Ligné.

Maint. au conseil en 1699, six gén. ress. de Nantes.

D’azur à la croix d’argent, cantonnée de quatre lionceaux d’or ; aliàs : d’azur au lion d’or (G. G.).

Gabriel, épouse vers 1500 Lucrèce Moreau ; Jean, son fils, épouse vers 1530 Thomasse Roussin ; Laurent, avocat du Roi au présidial de Nantes en 1669.

Louise, dame de Mesreuil, déboutée à l’intendance en 1712.


Barbu (le) ou en breton Barvet (le), sr du Quilliou, par. de Plougastel-Saint-Germain, — de Lesmodec, par. de Peumerit-Cap, — de Bigodou, par. de Saint-Martin, — de Trévehy, par. de Plouénan, — de Tromenec, par. de Landéda, — de Kerénez, par. de Kerlouan, — de Ternant, par. de Plouvorn, — de Coëtangal, par. de Ploudiry.

Réf. et montres de 1426 à 1503, dites par., év. de Cornouaille et de Léon.

D’or au trescheur ou essonier (aliàs : au sautoir fleuronné) d’azur ; aliàs : accomp. d’un croissant de gueules en chef. Aliàs : une tête d’homme barbu. (Sceau 1381).

Jean, écuyer de l’hôtel du duc en 1360, ratifie le traité de Guérande en 1381 ; Henry, chancelier de Bretagne et abbé de Prières, évêque de Vannes en 1384, puis de Nantes, † 1419 ; Guy, son frère, évêque de Léon en 1385, † 1410 ; Adelice et Marguerite, abbesses de la Joie de 1391 à 1451 ; Henri, abbé de Bonrepos en 1463 ; Olivier, abbé de Bonrepos en 1656 † 1669, dernier de cette famille.

La branche du Quilliou fondue dans Guengat.

Yves, époux en 1400 de Marguerite de Kerasquer, laissa deux filles : 1º Constance, dame de Trévehy, épouse en 1436 de Jean de Kerouzéré, échanson du duc, d’où la terre de Trévehy a passé aux du Louët ; 2º Adelice, dame de Tromenec, épouse de Guillaume Simon, d’où la terre de Tromenec a passé successivement aux Kergorlay, du Trévou et Le Bihannic.


Barchou (or. de l’Orléanais), baron de Penhouën, év. de Cornouailles.

D’azur à une corne d’abondance d’or, accostée de deux étoiles d’argent ; au chef d’hermines.

Un commissaire des guerres, créé chevalier en 1816 et baron en 1829.


Barde (de la) (orig. du Gâtinais), marquis de Marolles en 1661.

Coupé d’or et d’azur, l’azur chargé d’une molette d’or, et l’or de trois coquilles de sable.

Denis, évêque de Saint-Brieuc en 1641, † 1675.


Bardon, sr du Fief-l’Evêque et du Goust, par. de Malville, — du Plessis.

Ext. réf. 1668, sept gén., ress. de Nantes, et maint. à l’intend. en 1699.

De gueules à trois coquilles d’or.

Guillaume, épouse vers 1500 Claudine Juic.

Pierre, sr du Pré, déb. réf. 1670, ress. de Rennes.


Bardoul, sr du Plessis, par. de Pléchâtel, — de la Rousselière, par. de Frossay,

Réf. 1429, par de Frossay, év. de Nantes.

D’or à une fasce d’azur, accomp. de deux burelles de même, l’une au-dessus, l’autre au-dessous de la fasce. (Sceau 1374).

Thomas et ses frères ratifièrent en 1199 une concession de leur père à Saint-Sulpice de Rennes ; Jacques, chevalier de Saint-Jean-de-Jérusalem, au nombre des défenseurs de Rhodes, assiégé par Mahomet II en 1480.

La branche ainée fondue au XVe siècle dans Neufville.


Bardoul, sr de la Bardoulays, par. de Saint-Meloir-des-Ondes, — du Closneuf, par. de Caulnes, — de la Ville-Maillard, — de la Ville-Davy, par. de Tréfumel, — de la Réauté, par de Bourg-des-Comptes, — de la Massilaye, — de la Boulaye, — de la Bouëxière.

Ext. réf. 1669, cinq gén., réf. et montres de 1479 à 1513, par. de Saint-Meloir, Caulnes, Tréfumel, Mégrit et Languédias, év. de Saint-Malo.

D’argent au limier de sable, accomp. de trois molettes de gueules.

Les enfants de Guillaume Bardoul, exempts de fouages pour leur office, en qualité de monnoyeurs, réf. de 1446, paroisse de Bourg-Barré, évêché de Rennes ; Jean, sr du Closneuf, tenant roturièrement ledit lieu qu’il affranchit en 1513, parce que c’est son fief proche, épouse Olive de Beaumont ; un secrétaire du Roi en 1572.

Le sieur de Chambrunet, demeurant à Dinan, débouté en 1668.


Bareau (orig. d’Angoumois) sr de Girac.

Ecartelé au 1 d’argent à la fasce de gueules ; au 4 d’azur à la fasce d’or, soutenue d’une étoile de même en pointe ; au chef denché d’or ; au 2 d’argent à la tour de sable ; au 3 de gueules, au lion rampant d’argent ; sur le tout : d’or au chevron de gueules, accomp. de trois croissants de même.

François, évêque de Saint-Brieuc, puis de Rennes, de 1769 à 1790, † 1820, frère d’une abbesse de Saint-Georges de Rennes de 1779 à 1790.


Baril, sr de la Ville, par. de la Chapelle-Hullio, év. de Nantes.

Déb. en 1668.


Bariller (le), sr de Riaval, par. de Saint Hélier, — du Boiscorbin, par. de Mouazé, — des Bigottières, — de Gahel.

Ext. réf. 1669, six gén., réf. 1513, par de Saint-Hélier et Mouazé, év. de Rennes.

D’argent au chevron d’azur, accomp. de trois trèfles de sinople.

Alain, notaire de la cour de Rennes en 1513, épouse Gillette Allez, dame du Boiscorbin.


Barillier (or. d’Anjou), sr du Saz, par. de la Chapelle-sur-Erdre, — de la Touche, — du Bois-Joly, par. de Montbert.

Ext. réf. 1671, trois gén., ress. de Nantes.

D’azur au chevron d’or, accomp. de deux cœurs de même en chef, et d’un croissant d’argent en pointe.

Antoine, avocat au présidial d’Angers, fils de Jean, bourgeois d’Angers, mort en 1532 et enterré aux Carmes d’Angers, épouse vers 1540 Guillemette de Montorlier.

Un échevin de Nantes en 1598 ; un auditeur des comptes en 1633.


Barillière (de la), sr dudit lieu, de Beaumont et du Plessis, par. de Casson, — du Meix, par. des Touches, — du Moulin, par. de Nort, — du Fresne, par. Saint-Mars-du-Désert.

Réf. 1427, par. de Casson et des Touches, év. de Nantes.

D’or à une croix de gueules, cantonnée de quatre lionceaux de même, comme Paris.

Le nom ancien de cette famille est Baril ; Pierre, commissaire à la réf. de la paroisse du Cellier en 1416.

Fondu en 1451 dans le Porc.


Bariolle (de), sr dudit lieu, par. de Saint-Philibert, — de la Pigossière, par. de Pont-Saint-Martin.

D’argent au palmier terrassé de sinople, an chef d’azur chargé d’une croix d’argent.

Jeanne, épouse en 1598 Jean Gazet.


Barillon (orig. du Poitou), sr de Bonnefons, par. d’Ardelais, en Poitou, — de Somploire, par. de ce nom, en Anjou, — du Plessis-Tizon, par. de Saint-Donatien.

Anc. ext. chev., réf. 1668, dix gén., ress. de Nantes.

De gueules à trois barillets d’or, cerclés de sable.

Guillaume, époux d’Alix de Fonsèque, vivait en 1340 ; François, l’un des cent chevau-légers ordinaires du Roi en 1613, père de Charles, chevalier de Saint-Lazare et du Mont-Carmel en 1667.


Barillon (orig. de Champagne), sr de Morangis, en Champagne, — et de Mancy, d’Amoncourt, en Franche-comté.

Ecartelé aux 1 et 4 d’azur au chevron accomp. en chef de deux coquilles et en pointe d’une rose, le tout d’or ; aux 2 et 3 de gueules au sautoir d’or, qui est d’Amoncourt.

Deux conseillers au parlement de Bretagne depuis 1619 et un évêque de Luçon, † 1699. Un ambassadeur en Angleterre en 1672 cité par Mme de Sévigné.


Barisy, sr de Kermaria et de Keraudren, par. de Ploërdut, — de Kergariou, par. de Lignol, — de Kerouriou, par. de Languidic, — de Kerloret.

D’argent à trois hures de sanglier, arrachées de sable (Arm. 1696).


Barjot (orig. de Touraine), sr de Marchefroy, — d'Auneuil, — de Roncée, — de Moussy, — baron de Cholet.

D'azur au griffon d'or, accomp. à dextre d'une étoile de même.

Un avocat général et deux présidents aux enquêtes du parlement de Bretagne, depuis 1555 ; un chevalier de Malte en 1684.


Barlagat (de), sr dudit lieu, de la Carantaische, de la Sabloaoière et du Val, par. d'Auverné.

Réf. de 1440 à 1478, dite par., év. de Nantes.

Olivier, châtelain de Vioreau en 1440; Jeanne, épouse en 1508 Pierre Charette.


Barnabé, sr de la Papotière, par. de Doulon, év. de Nantes.

D'argent à l'écusson de sable, chargé d'un lion d'argent, couronné d'or et acc. de 3 fleurs de lys de même.

Un général des finances en 1720, président aux comptes en 1759.


Baron.

Réf. 1426, par. de Kerlouan, év. de Léon.

Hervé, archer de la retenue de Jean de Penhoët, dans une montre de 1120; Eguiner, célèbre jurisconsulte, † à Bourges en 1550.


Baron, sr de la Hattais, — de la Pierre, év. de Rennes.

D'azur au sautoir d'argent, accomp. de douze losanges d'or, trois dans chaque canton.

Maitro Alexis, officier de robe longue de l'hôtel de la reine Anne, en 1498 ; Julien, de la paroisse de Châtillon en Vendelais, poursuivi comme ligueur par le sénéchal de Rennes, en 1590.


Baron (le) sr de Kerléau, — de l'Estang, — du Boisjaffrez, — de Keruffé, — de Penanprat.

Déb. en 1670, ress. de Quimper, et convoqué à l'arrière-ban de Cornouaille en 1636.

D'argent à la fasce de sinople, accomp. de trois trèfles de même ; aliàs : d'azur à trois têtes d'aigle arrachées d'argent (Arm. 1696).

Un conseiller au présidial de Quimper en 1660. Un procureur général à la Cour de Rennes † 1805.


Baron, sr de la Perdrillais et du Coudray, par. de Pipriac, — de la Villebaud, — de la Villecaro.

Déb., réf. 1670, év. de Saint-Malo.

D'argent à deux lions affrontés de gueules, soutenant une rose de même.


Baron, sr du Taya, par. de Néant.

D'argent à deux lions affrontés de gueules, soutenant une moucheture d'hermines de sable.

Un sénéchal de Quintin, anobli en 1785 à la demande des États.

Cette famille et la précédente paraissent avoir une origine commune.


* Baron (orig. de Nantes).

D’azur à trois livres ouverts d’or.

Un avocat au parlement de Bretagne, né en 1738, anobli sous la Restauration, en 1815.


Baronnais (de la), voy. Collas.


Baronnière (de la).

D’argent au rencontre de cerf de gueules, surmonté de 3 oiseaux de sable (Arm. de l’Ars).


Barral (de) (orig. du Dauphiné), comte dudit lieu, — marquis d’Arvillard, — baron de la Roche-Commier.

De gueules à trois bandes d’argent ; au chef de même, chargé de trois cloches d’argent, bataillées d’or.

Un abbé de Lanténac en 1786, frère d’un évêque de Troyes en 1790 et de Meaux en 1802, archevêque de Tours en 1805 † 1816.


Barrault (orig. d’Anjou), sr de la Chauvinière, — des Essarts, — de la Thibaudière.

D’or à deux léopards de gueules l’un sur l’autre, surmontés d’un lambel d’azur.

Olivier, trésorier et greffier des grands jours de Bretagne, maire d’Angers de 1497 à 1505.


Barre (de la), sr dudit lieu et de la Colombière, par. de Pleuguéneuc, — des Salles, par. de Cherrueix, — du Boislérault, par. de Pleudihen.

Réf. et montres de 1478 à 1513, dites par. év. de Dol.

Porte : trois croissants (sceau 1276), aliàs : une fasce chargée de trois étoiles et accomp. de trois croissants (sceau 1363).

Une famille de ce nom, portant d’azur à trois croissants d’or, a été maintenue en Normandie en 1667.


Barre (de la), voy. Laurens (du).


Barre (de la), sr dudit lieu, par. de Châtillon en Vendelais, év. de Rennes.

D’argent au chevron de gueules, accom. de trois étoiles de sable. (G. le B.)

Un gentilhomme de ce nom se distingua aux sièges de Saint-Denis et de Meaux, en 1433 et 1439.


Barre (de la), év. de Saint-Malo.

Porte une quintefeuille (sceau 1381).

Robin, ratifie le traité de Guérande à Montfort-la-Cane, en 1381.


* Barre (de la) (orig. du Poitou), sr de la Roumelière, — de la Coutardière, — de la Mabilais, par. de Corsept, — du Mortier-Boisseau, par. de Sainte-Lumine-de-Clisson, — du Chasteller, par. de Saint-Aignan.

Maint. par arrêt du parl. de 1736, ress. de Nantes (Etats de 1786).

D’azur à trois fasces d’argent.

Un procureur général aux comptes en 1554. Un page du Roi en 1750, fusillé à Quiberon en 1795.


Barre (de la), sr du Hort.

D’azur à trois fasces de sable à enquerre, au lion d’argent brochant (Arm. de l’Ars.).

Cette famille parait avoir une origine commune avec la précédente.


Barre (de la) (orig. de Normandie, y maintenu en 1668) sr du Mesnillet, — de * Nanteuil, — de la Rivière.

D’argent à trois merletles de sable ; alias : de gueules à trois merlettes d’argent.

Un capitaine de Châteaugaillard en 1591  ; un page de la Reine en 1756.

Un volontaire pontifical, tué à Castelfidardo en 1860.


Barré, sr des Bouteilles, par. du Bignon, év. de Nantes.

Un garde scel à la chancellerie de Rennes en 1741, avocat général aux comptes en 1755.


* Barrère (orig. de Gascogne), anobli sous la Restauration, en 1817.

D’azur à un lévrier d’argent colleté d’or, assis sur une terrasse de simple, la patte dextre levée, regardant une étoile d’argent au premier canton ; au chef échiqueté d’or et de gueules de trois tires.

Un lieutenant de Roi au Port-Louis en 1717 ; un maire de Morlaix en 1765.


Barres (des), sr dudit lieu et du Champblanc, par. de Bréal.

Réf. et montres de 1427 à 1513, dite par., év. de Saint-Malo.

De gueules à la croix ancrée d’or.


Barrieu.

D’argent au chevron de gueules, accomp. en chef de deux étoiles de même, et en pointe d’une aigle de sable (Arm. 1696).

Jacques, conseiller à l’amirauté de Nantes en 1696.


* Barrin (orig. d’Auvergne), sr des Rouxières, en Auvergne, — de la Bellonière, — de Ruilliers, — marquis du Boisgeffroy en 1644, par. de Saint-Médard-sur-Ille, — marquis de la Galisonnière en 1658, par de Saint-Jean-de-Béré. — vicomte de la Jannière en 1644, et sr de la Coignardière, par. de Monnières, — marquis de la Guerche en 1701, par. de Saint-Aubin-de-Ligné, en Anjou ; — sr de Vincelles, — de la Bidière, par. de Maisdon, — vicomte de Tréguil, par. d’Iffendic, et de Talensac, par. de ce nom, en 1644, — vicomte de Lessongère, par. de Saint-Herblain, en 1642, — baron de Montbarrot en 1671, par. de Saint-Aubin de Rennes, — marquis de Fromenteau en 1760, et sr de Laudigère et des Montils, par. de Vallet, — de la Lussonnière, par. de la Chapelle-Hullin, — du Plessis-Guerriff, par. de Pipriac, — du Petit-Palet, — de Bazoges, — du Bas-Briacé, par. du Loroux-Bottereau, — du Bois-Rouault, par. de Mouzillon.

Anc. ext. chev., réf. 1669, huit gén., év. de Rennes et de Nantes.

D’azur à trois papillons d’or.

Pierre, maître d’hôtel du duc de Bourbon en 1415, aïeul de Jean, qui s’établit en Bretagne, où il épousa en 1501 Anne de Couaisnon ; Toussaint, écuyer du connétable Anne de Montmorency, blessé à la bataille de Saint-Quentin en 1557, puis abbé de Saint-Maurice-de-Carnoët, † 1581 ; un président à mortier en 1577 ; un doyen du Folgoët en 1596 ; deux présidents aux comptes en 1619 et 1713 ; deux présidents des requêtes et sept conseillers au parlement de 1600 à 1714 ; deux lieutenants-généraux des armées navales de 1700 à 1746 ; un abbé du Reclus au diocèse de Troyes on 1747 ; trois lieutenants-généraux des armées du Roi depuis 1781. Un membre admis aux honneurs de la Cour en 1788.

La branche du Boisgeffroy fondue en 1689 dans Mornay-Montchevreuil.


Bart (le), sr de la Riotelaye, par. de Pacé, — de la Jaunaye et de Méjusseaume, par. du Rheu.

Réf. de 1427 à 1440, dites par., év. de Rennes.

D’azur au léopard d’argent (Sceau 1268).

Geoffroi, sénéchal de Dinan en 1258 ; Mathieu, chancelier de Bretagne et abbé de Redon † 1380 ; Jean, abbé de Saint-Melaine de Rennes, † 1393 ; un connétable de Rennes en 1489.

Fondu dans Coëtlogon.


Bartaige, sr de Brondusval, par. du Minihy de Léon, — de Kerangroas, par. de Plougasnou.

Déb. réf. 1669, et convoqué à l’arrière-ban de 1636.

D’argent fretté d’azur, brisé en chef d’un croissant de gueules.


Bartz (le), év. de Vannes.

D’azur au chevron d’or, accomp. en chef de deux étoiles d’argent, et en pointe d’un croissant d’or (Arm. 1696).

Guillaume, contrôleur à la chancellerie en 1681.


Baruau, sr de Kersalaun, par. de Guimaëc, év. de Tréguier.

De sable à deux palmes d’argent, adossées en pal, comme Gourvaou et Garennes. (G. le B.)


Barzic (le), sr de Keranstivel, par. de Locmaria de Quimper, — de Kerbrat, par. de Saint-Houardon de Landerneau, — de Kerodeven, — de Kerambellec, — de Kerouc’hant, — du Botquénal, par. de Loperhet.

Déb. réf. 1668, ress. de Quimper et de Lesneven.

D’azur au chevron d’argent, accomp. de trois contre-hermines de même (Arm. 1696).


Bascher, sr de la Villéon, — de Kerhamon.

Déb. réf. 1669, ress. de Saint-Brieuc.

D’azur au croissant d’argent. (Arm. 1696).

Le R. P. Aimé, général de l’ordre des capucins en 1768, appartenait à cette famille.


Bascher, sr de la Villeboulain, év. de Saint-Brieuc.

Déb. réf. 1668, ress. de Saint-Brieuc.

D’argent à la fasce de gueules, accomp. de trois macles d’azur en chef et de trois molettes de même en pointe (Arm. 1696) ; aliàs : d’or à trois pals alésés, au pied fiché de sable ; à la fasce d’azur, chargée de trois macles d’argent. (Arm. 1696).

Un avocat et procureur au siège de Lamballe en 1660.


Bascher, sr du Préau, par. de Rezé, — des Mortiers, év. de Nantes.

D’argent à la croix fleuronnée de sinople, chargée d’une épée d’or posée en pal, et cantonnée aux 1 et 4 de trois quintefeuilles d’azur, aux 2 et 3 d’un chêne arraché de sinople.

Pierre, sr du Préau, avocat en parlement, puis auditeur des comptes en 1752.

Un colonel, prévôt de la cour prévotale de Nantes, anobli en 1818.


Bascle (le), sr de la Ville-ez-herbes et du Boschet, par. de Boisgervilly.

Réf. et montres de 1427 à 1513, dite par., év. de Saint-Malo.

Guillaume, au rôle des gentilshommes de la garnison de Fougères on 1483.


Bascle (le), (or. d’Anjou), sr du Perray et de la Roche-Baudon, par. de Monnières, — de la Haye, par. de Torcé, — du Pin.

De gueules à 3 macles d’argent. Devise : Et sine macula maria.

Un chevalier de Malte en 1603.

Les srs d’Argenteuil, en Bourgogne, de même nom d’armes, admis aux états de Bourgogne en 1602.


Basoges ou Bazouges (de) (orig. de Poitou), sr dudit lieu, près Mauléon, — de la Barillière, par. de Mouzillon, — des Montils, par. de Vallet, — du Chemin, par. d’Orvault, — de Beauchesne, de Briacé, de la Haye et de la Salle, par. du Loroux-Bottereau.

Réf. et montres de 1430 à 1543, dites par., év. de Nantes.

D’azur au lion burelé d’urgent et de gueules.

Renaud, vivant en 1480, père d’Anne, dame de Basoges, épouse de Jean de Montespédon, de la famille duquel cette terre passa, en 1575, aux Scépeaux.


Basouges, év. de Tréguier.

D’azur à trois écussons d’argent (G. le B.), comme Sculpteur.


Basouges (de) voyez Bazouges (de).


Basserdel.

Maint. à l’intend. en 1707.

Parti (aliàs : écartelé) d’or et d’azur.


Basserode (orig. d’Allemagne), sr de Brétigny.

Maint. à l’intend. en 1707, cinq gén.

D’azur au lion d’or, armé et lampassê de gueules.

Christian, épouse en 1558, Marie Walter ; Claude, sénéchal de Brest en 1700.

Le nom ancien de cette famille est Provost.


Basset. (Orig. d’Angleterre) sr de Draylon.

De gueules à trois fasces vivrées d’argent, chargées chacune de cinq tourteaux de gueules (Sceau 1370).

Raoul, marié avant 1397 à Jeanne de Bretagne, sœur du duc Jean IV ;

Jean, maître d’hôtel du duc en 1370.


Bassot, sr du Longchamps, ress. de Rennes.

Déb., réf. 1668, ress. de Rennes.


Bastard (le), sr de la Bastardière, par. de Saint-Jean-de-Boiseau, — de la Bastardière, par. de Gorges, — de la Herpinière, par. du Loroux-Bottereau, év. de Nantes.

Mi-parti d’or à l’aigle impériale de sable et d’azur à la fleur de lys d’or.

Jean, sr de la Herpinière en 1447, père de Georges, franchi en 1467 ; François, convoqué à l’arrière-ban de Nantes, en 1543 ; Prègente, dame de la Bastardière, épouse, en 1587, Isaac de Culant, baron de Ciré, en Aunis.


Bastard (le), sr de la Porte et de Kerbiquet, par. de Guer, — de * Villeneuve et des Métairies, par. de Guignen, — de Baulac, par. de Goven, — de Kerboulven, par. d’Elven.

Maint. par arrêt du parl. de Bretagne en 1764, neuf gén. ; réf. et montres de 1426 à 1513, par. de Guer, év. de Saint-Malo et Elven, év. de Vannes.

De sable à la croix d’argent, cantonnée de douze fleurs de lys de même, comme Hudelor.

Jean, conseiller du duc Jean V en 1426, marié à Gillette de Porcaro.

La branche de Kerbiquet fondue en 1588 dans Huchet.


Bastard (le), sr de Kerguiffinec, par. de Tréguennec, — de Mesmeur, par. de Tréméoc, év. de Cornouaille.

D’argent à trois fasces de gueules, la première fasce surmontée de trois hermines de sable, comme du Drémiet-Kerguiffinec.

Hervé, sr de Kerguiffinec, fils d’Hervé et d’Henriette Querré, sénéchal de Pontcroix en 1721, maire de Quimper et député de cette ville aux États de 1738 ; Nicolas, fils du précédent, avocat du Roi au siège présidial de Quimper, en 1755.


Bastarel, voyez Batarel.


Bastelart, sr et châtelain de la Salle en 1681, — sr de la Monnerie, de la Touche-Blanche, de la Noë-Briord et de la Clartière, par. de Fresnay, — de l’Hermitière, par. de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu, év. de Nantes.

Maint. à l’intend. en 1699.

D’or au chevron de sinople, accomp. de trois trèfles de sable.

Henri et Emmanuel, père et fils, gentilshommes ordinaires de la maison du Roi, en 1653.


Baston, sr de la Germeraye, — de la *Riboisiere et de Bonnefontaine, par. de Romagné, — de Villecourte.

D’or au chevron de gueules, accomp. en chef de deux trèfles de sinople et en pointe d’une quintefeuille de même (Arm. 1696) ; aliàs : coupé au 1 : de gueules à trois canons d’or, pour la branche de la Riboisière.

Jean, député de Fougères aux États de Vannes, en 1581.

Un connétable de Fougères en 1733 ; un lieutenant d’artillerie au régiment de la Fère en 1780, depuis général de division et comte de l’Empire, † 1812, et un pair de France de nos jours.


Bataille, sr du Plessis, par. de Sévignac, — des Bretesches, par. de Saint-Viaud, — du Roscoët.

Porte trois coquilles surmontées d’un lambel à trois pendants. (Sceau 1404),

Guillaume, sénéchal d’Angoulême, chambellan du Dauphin, combattit en champ clos Jean Carmien, chevalier anglais en 1418, et fut l’un des gentilshommes de la suite du Dauphin qui navrèrent le duc de Bourgogne Jean sans peur sur le pont de Montereau en 1419.


Batarel ou Baterel (orig. de Picardie), sr de Lignières.

Ext. réf. 1668, six gén., ress. de Fougères.

D’argent à deux léopards de sable, couronnés de même.

Henri, arrière petit-fils de Nicolas, sr de Lignières, vivant en 1548, s’établit en Bretagne, où il épousa, en 1627, Julienne des Prez.


Baud (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — de Penanrun, — de Kernivinen, par. de Bubry, — de Kermen, par. de Caudan, — de Bresséan, par. d’Inguiniel, — de la Vigne-le-Houlle et d’Espinefort, par. de Languidic, — de Kerriec, par. de Guern, — de Propriendo, par. de Plœren, — de Keroual, par. de Kervignac.

Anc. ext., réf. 1670, neuf gén., réf. et montres de 1448 à 1536, par. de Bubry, Plœren, Guern et Languidic, év. de Vannes.

D’azur à dix billettes d’or, 4, 3, 2, 1 ; aliàs : au franc canton chargé de 4 roses. (Sceau 1394).

Jeannequin, chevalier, l’un des témoins au testament de Jeanne de Hollande, duchesse de Bretagne en 1384 ; Guillaume, sr de la Vigne, épouse, avant 1448, Marie Le Splan ; un capitaine royaliste tué au siège de Concarneau, en 1576.

La branche de la Vigne fondue en 1637 dans Loisel de Brie.


Baud (le), sr de Kerautret, — de Crec’hmarc’h, par. de Saint-Mathieu de Quimper, — de Pratanroux par. de Penhars, — de Trévégant, — de Ranzegat, par. de Saint-Nolf, — de Casteven.

Ext. réf. 1669, sept gén., ress. de Guérande ; montres de 1481 à 1562, par. de Pluguffan et Saint-Mathieu de Quimper, év. de Cornouaille.

D’argent à une quintefeuille de gueules.

Jean, vivant en 1481, épousa Jeanne Le Garz ; Yves, sr de Kerautret, épousa vers 1483 Catherine de Penanvern.

Un sénéchal de Quimper en 1590.


Baud ou Bault (le) (orig. du Maine), sr de Saint-Ouen, — de la Boulaye, par. de Betton, — de Mouligné, par. de Domaigné.

Réf. de 1477 à 1513, dites par., év. de Rennes.

De sinople à trois fasces d’argent.

Olivier, trésorier des guerres en 1461 ; Pierre, sr de Saint-Ouen, époux de Jeanne, bâtarde de Châteaugiron, fut père d’autre Pierre, conseiller et aumônier de la reine Anne, auteur d’une histoire de Bretagne, † 1505, et de Perrine, mariée, en 1486, à Jean d’Argentré, sr du Val ; Mathurin, maitre des comptes en 1524.

La branche de la Boulaye fondue, en 1525, dans Gédouin.


Baude, sr du Val, — marquis de la Vieuville en 1746, par. de Châteauneuf, — baron de Pont-l’Abbé, — sr du Pontharouart, par. de Saint-Judoce, — de Saint-Père, — du Plessis-Balisson, par. de ce nom.

Maint. par arrêts du conseil d’Etat et lettres patentes de 1750 et 1788, et admis aux États de 1768.

D’argent à trois têtes de loup arrachées de sable.

Henry, alloué de Saint-Malo en 1668 ; un contrôleur à la chancellerie, qui obtint ses lettres d’honneur en 1739 ; un lieutenant-colonel de la garde constitutionnelle de Louis XVI, maréchal-de-camp en 1791.


Baudiez (du), voy. Beaudiez (du).


Baudin, baron de l’Empire, contre-amiral en 1808.

Ecartelé au 1 : d’azur plein ; au 4 : d’or à deux épées d’azur au sautoir, les pointes en haut ; aux 2 et 3 : de gueules à la proue de vaisseau d’or, surmontée de deux étoiles de même.

Famille éteinte.


Baudot.

Ecartelé aux 1 et 4 : d’or à la coquille de gueules ; aux 2 et 3 : d’azur à une canette d’argent. (Sceau 1501).

Philippe, conseiller au grand conseil, l’un des signataires du traité de mariage de la duchesse Anne et de Louis XII, en 1498.


Baudouin, sr de Keraudren, par. de Sarzeau, — de Coathardouin, par. de Moustoir-Remungol.

Réf. et montres de 1448 à 1513, dites par., év. de Vannes.

De gueules à neuf billettes d’argent, 3. 3. 2. 1. au franc canton de même, chargé d’une autre billette de gueules.

Le sr de Kerézec, paroisse de Coray, débouté en 1671.


Baudouin, sr du Verbusson et du Pastiz, par. de Brutz, — du Plessix, — de la Rivière-Pèlerin, par. de Saint-Armel.

Réf. de 1427 à 1513, dites par., év. de Rennes.

D’or à la croix pattée de gueules, comme Pierres.

Guillaume, devait le service militaire au Mont-Saint-Michel, en 1154 ; Ruellan, fit une donation à l’abbaye de la Vieuville, en 1199, et est compris dans un rôle de chevaliers dûs à l’ost du duc, en 1226.


Baudouin, sr de la Bussonnière, par. d’Orvault, — de la Ville, par. de Bouaye. — du Bois-Ollive, — de la Hubinière, — du Pas-Richeux, par. de Ligné.

Réf. 1670. 0 gén., ress. de Nantes, et maint. à l’intend. en 1706.

De gueules à la croix pattée d’or. Devise : Ubi crux, ibi patria.

Louis, échevin de Nantes, est l’auteur de cette famille qui a adopté les armes de la précédente, en alternant les émaux.

Le sr de Launay, ressort de Rennes, débouté en 1670.


Baudran, sr des Chatelliers, — de Launay, — des Douets. — des Grèves, — de la Massuère, — de Maupertuis.

Maint. à l’intend. en 1708, trois gén.

D’azur à une bande d’or (aliàs d’argent), accomp. en chef dee trois molettes et en pointe d’un croissant, le tout de même.

Un référendaire en 1572 ; un conseiller an présidial de Rennes en 1580 ; Pierre, époux de Josseline Moreau, père de René, secrétaire du roi en 1694, marié à Perrine Tranchant ; un volontaire au combat de Saint-Cast en 1758. Un chef de division des armées navales en 1786.

Le sr de Boisélène, év. de Saint-Malo, déb. en 1668.


Baudré. sr de la Lande, par. de Trébry, — de la Touche, par. de la Maloure, — du Breil, — des Portes, — des Bignons, — de l’Orme, par. de Plénée-Jugon.

Anc. ext., réf. 1669, sept gén., réf.et montres de 1423 à 1513, par. de Saint-Glen, Landéhen et Trébry, év. de Dol et de Saint-Brieuc.

D’argent à cinq billettes de sable en sautoir.

Guillemet, ratifie le traité de Guérande à Lamballe en 1381 ; Jean, épouse, vers 1423, Guillemette de Couëspelle ; Normand, abbé de Boquen en 1483.

Le sr de Villemont, paroisse de Saint-Alban, débouté en 1669.


Baudry, sr du Plessix, — de la Brétinière, par. de Saint-Columbin, év. de Nantes.

D’argent à trois fasces d’azur.

Plusieurs officiers aux comptes de 1598 à 1784.

Une famille de même nom et armes a été maintenue en Poitou, en 1667.


Baulon (de) jadis sr dudit lieu, par. de ce nom, év. de Saint-Malo, — de la Mélatière, par. de Guipry, — de la Rivaudière, par. de Chevaigné.

Réf. de 1427, dite par. et par. de la Mézière, év. de Saint-Malo et Rennes.

De vair au sautoir de gueules. (Sceau 1378) : aliàs : trois quintefeuilles. (Sceau 1403).

Eon, fit partie des expéditions de du Guesclin depuis 1378 ; Robin, ratifie le traité de Guérande en 1381, père d’Isabeau, dame de la Rivaudière, mariée avant 1426 à Guillaume du Pontrouault ; Thibaut, abbé du Tronchet, en 1420.


Baume-le-blanc (de la), voy. Blanc (le).


Baurin, sr de Mouchon, — de Toulalan, par. de Riantec, — du Resto, par. de Merlevenez, év. de Cornouaille et de Vannes.

D’azur au chevron d’argent, accomp. de trois croissants de même. (Arm. 1696).

Antoine, capitaine de Guémené en 1635.

Fondu dans Cosnoual.


Bausset (orig. de Provence), sr de Roquefort.

D’azur au chevron d’or, accomp. en chef de deux étoiles à six rais d’argent, et en pointe d’un rocher de six coupeaux de même. (La Ch. des B.) aliàs : à la bordure d’hermines. Devise. Sola salus servire Deo.

Un évêque de Vannes, baron de l’Empire en 1808, archevêque d’Aix en 1817 † 1828.


Bavalan (de), sr dudit lieu, par. d’Ambon, — de Trébiler, par. de Surzur.

Réf. et montres de 1427 à 1536, par. d’Ambon et Surzur, év. de Vannes.

D’argent à trois fasces de sable. (Sceau 1307) comme Noyal.

Jean, ambassadeur du duc Jean IV en 1360, et capitaine en 1387 du château de l’Hermine, où il sauva la vie au connétable de Clisson.

Fondu dans Quifistre.


Bavery, sr du Parc, par. de Taden, — de la Fosse, — de Morville.

Déb. réf. 1668, ress. de Saint-Malo.


Baveux (le) (orig. d’Anjou), sr de Saint-Germain, en Anjou.

D’or à la fasce crénelée d’azur, accomp. de six fleurs de lys de gueules.

Hutin, chevalier dans une montre de 1379 ; Anne, dame de Saint-Germain, épouse, en 1555, Guillaume de la Rivière, sr de Saint-Quiouët.


Baye, sr de Coislin, par. de Cambon, — de Mérionnec, de Promarzein, de Saillé et de Beauregard, par. de Guérande, — de la Cassemichère et de la Lussonnière, par. de la Chapelle-Hullin, — de la Jannière, par. de Monnières, — de la Giraudière, par. de la Chapelle-Basse-Mer, — de la Garenne, — d’Aubannes, par. de Gorges.

Anc. ext., réf. 1668, cinq gén., et maint. à l’intend. en 1700 ; réf. de 1430 à 1513, par. de Guérande et la Chapelle-Hullin, év. de Nantes.

De gueules à trois boisseaux d’argent, chargés chacun de cinq hermines de sable.

Guillaume, écuyer de la duchesse Jeanne de France, en 1420 ; Pierre épouse, en 1525, Charlotte Le Guennec.

La branche de Coislin fondue, en 1552, dans Cambout.


Bazillays, sr du Blotereau, par. de Doulon, év. de Nantes.

De sable à un bât de mule d’argent. (Arm. 1696).

Un échevin de Nantes en 1692 ; quatre greffiers en chef aux comptes de Nantes, de 1697 à 1720.


Bazin (or. de Champagne), marquis de Bezons, près Paris, — sr de Maisons, près Bayeux.

D’azur à trois couronnes ducales d’or.

Thomas, lieutenant-général au bailliage de Troyes en 1551 ; Armand, abbé de Saint-Martin de Vertou en 1718, évêque d’Aire et successivement archevêque de Bordeaux et de Rouen † 1721, frère puiné de Jacques, maréchal de France en 1709 † 1733 ; Claude, prieur de Pirmil et prévét du chapitre de Guérande en 1683.

Fondu en 1816 dans Nettancourt.


Bazouges ou Basouges (de), sr de la Coudraye, par. de Saulnières

Déb. Réf. 1662, ress. de Rennes.


Bé (du), sr dudit lieu, par. de Menéac, — de la Morlaye, par. de Saint-Aubin, — de la Colinaye, par. de Saint-Jean-sur Couaisnon, — de la Garenne et de la Hachenaye, par. de Paimpont, — de Trébert, par. de Concoret, — de la Lande, par. d’Etrellos.

Anc. ext., réf. 1671, six gén., réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Ménéac, Saint-Aubin d’Aubigné et Etrelles, év. de Saint-Malo et Rennes.

De gueules à trois écussons d’argent, chargés chacun de trois hermines de sable, comme Riant et Coëtlogon.

Pierrot, écuyer dans une montre de 1382 ; Jean, épouse, avant 1513, Gillette Haugoumar, dame de la Morelais, de la Colinaye et de la Lande.

La branche aînée fondue dans Quillivala.


Béard, sr de la Marre, ress. de Rennes.

Ecartelé d’azur et de sable, à une croix fleuronnée d’argent, chargée de neuf billettes de gueules (Arm. 1696).

Olivier, avocat en parlement en 1696.


* Béart, sr du Désert, ress. de Dinan.

D’or à la vache de gueules, clarinée et accornée d’azur (Arm. 1696).


Beau (le) sr du Bignon, — du Chastellier, ress. de Nantes.

D’azur au soleil d’or. (Arm. 1696).

Yves, procureur fiscal d’Ancenis en 1690 ; deux échevins de Nantes en 1761.


Beau (le), sr de Kerrolland.

Déb. Réf. 1668, ress. de Morlaix.


Beaubois (de), sr dudit lieu, par. de Bourseul.

Réf. de 1448 à 1467, dite par., év. de Saint-Malo.

De gueules à trois étoiles d’argent ; aliàs : de gueules à la croix d’argent, guivrée d’or.

Geoffroi, témoin dans une donation à Saint-Aubin-des-Bois, en 1187 ; Raoul, exécuteur testamentaire de Geoffroi de Tournemine, en 1267.

Fondu dans Tréal, puis Névet et Franquelot et par acquêt, en 1769, de Bruc.


Beaubois (de), sr dudit lieu, par. de Drefféac, — de la Ricordays, par. de Rieux.

Réf. et montres de 1426 à 1481, par. de Drefféac et Rieux, év. de Nantes et Vannes.

De gueules à neuf quatrefeuilles d’or.

Hervé, abbé de Saint-Gildas-de-Rhuis en 1446, † 1463.

Fondu dans Guennec, puis Rogon, Lopriac et Kerc’hoënt.

Jean, croisé en 1248 (cab. Courtois), mais nous ne savons à laquelle des familles de Beaubois il appartenait.


Beaubourdays.

Réf. de 1423 à 1441, par. de Saint-Germain de Matignon et la Bouillie, év. de Saint-Brieuc.

Un massacre de cerf surmonté d’une croisette. (Sceau 1391).


Beaucé (de), voyez Lys (de).


Beaucé (de), sr dudit lieu, par. de Mélesse, — de Sainte-Foy, par. de Toussaints, — de Montframery, par. de la Chapelle-Janson, — de la Forest, — de Chambellé, par. de Fains, — du Fretay, par. de Marcillé-Raoul, — de Trocé, — de la Fontenelle, par. de Saint-Jean-sur-Vilaine, — de Launay, par. de Noyal-sur-Seiche.

Anc. ext. chev., réf. 1669, dix gén., réf. de 1427 à 1513, par. de Mélesse, Toussaints, et la Chapelle-Janson, év. de Rennes.

D’argent à l’aigle de sable, becquée et membrée de gueules, au bâton d’or brochant.

Hugues, enquêteur du roi saint Louis en Anjou, en 1225 ; Jean, au nombre des témoins du traité de Guérande, en 1365 ; Pierre, épouse vers 1400 : 1º Guillemette de Sévigné, 2º Perrette de Saint-Aubin. Deux conseillers au parlement en 1609 et 1638.

La branche ainée fondue, en 1610, dans de Lys ; la branche de Chambellé fondue, vers 1680, dans la Bélinaye.


Beauchamps (de), voyez Henry.


Beauchamps (de), sr dudit lieu.

D’azur à la croix alésée d’argent, accomp. de trois croissants de même. (Arm. de l’Ars.).

Pierre, témoin d’une fondation à Redon, en 1166 : Raoul, épouse en 1364 Clémence du Guesclin, sœur du connétable.


Beauchesne (de), sr dudit lieu, par. du Loroux-Bottereau, — de la Chevaleraye, par. de Massérac, — de la Noë, par. de Sainte-Opportune en Retz, — de la Porte-Neuve, — de Valleroy, — de la Rembaudière, par. de Saint-Viaud.

Anc. ext., arrêt du parl. de 1778, treize gén., réf. de 1429 à 1513, par. de Sainte-Opportune et Saint-Viaud, év. de Nantes.

De gueules à la croix d’or.

François, abbé du Tronchet en 1478.

La branche ainée fondue dans Basoges.


Beauclerc, sr de Rougemont, — baron d’Achères, en Beauce.

De gueules au chevron accomp. de deux têtes de loup en chef et d’un loup en pointe, le tout d’or ; au chef cousu d’azur, chargé d’un croissant d’argent.

Un secrétaire du Roi en la grande chancellerie, en 1630 ; un conseiller au parlement de Bretagne, en 1696.


Beaucorps (de), sr dudit lieu, par. de Saint-Cast, — des Landes, par. de Bréhant-Montcontour.

Réf. 1513, par. de Bréhant, év. de Saint-Brieuc.

D’azur à deux fasces d’or. Devise : Fiez-vous-y.

Geoffroy, écuyer au combat des Trente, en 1350.

La branche aînée fondue en 1360 dans Gouyon.

Les sieurs de Guillonville et de la Bastière, de même nom et armes, ont été maintenus à l’intendance de La Rochelle, en 1699, sur preuves remontant à 1548.


Beaucours (de), voyez Loz.


Beaucours (de), sr dudit lieu, par. de Bothoa, — de la Rivière, par. de Ploësquellec, — de Lopuen et de Roc’hcleuz, par. de Duault, — de Lostalen, par. de Peumerit-Quintin, — de Kermorvan, par. de Mur, — du Cosquer, par. de Lignol, — de Kermarker et de Kerourhin, par. de Ploërdut.

Réf. et montres de 1481 à 1562, dites par., év. de Cornouaille et de Vannes.

Guillaume, obtient lettres de rémission en 1505, pour avoir tué Nicolas Garic, son neveu, époux de Jeanne de Beaucours, remariée à Gilles du Matz, maître-d’hôtel du feu duc François II.

La branche de Kermarker fondue vers 1650 dans Hervé.

François, débouté à l’intendance en 1699.


* Beaudiez (du), sr dudit lieu, par. de Landunvez, — du Rest, de la Motte, de Touldrezen, de Kerbrat et de Traonédern, par. de Plabennec, — de Garzjan, de Kermoalec et du Mézou, par. de Plouvien, — de Kergoual, par. de Plounévez.

Anc. ext., réf. 1668, huit gén., réf. et montres de 1443 à 1534, par. de Landunvez, Plabennec et Plouvien, év. de Léon.

D’or à trois fasces ondées d’azur, cantonnées à dextre d’un trèfle de même ; aliàs : surmontées de deux coquilles de gueules.

Bernard, sr du Beaudiez, secrétaire du vicomte de Rohan, chargé, en 1449, de la garde de son châtel de Rohan, marié à Mahotte de Keraldanet ; deux frères volontaires pontificaux, dont l’un tué à Castelfldardo, en 1860.

La branche aînée fondue dans Rannou et Sansay.


Beaufort (de) sr dudit lieu, par. de Plerguer, év. de Dol.

De gueules à trois écus d’hermines. (Sceau 1222).

Alain, fait une donation à Saint-Malo de Dinan en 1222 ; Jeanne, fille du précédent et de Marie d’Avaugour, mariée à Briant de Chateaubriant.

La seigneurie de Beaufort a été acquise par les Forsanz en 1650 et revendue en 1675 aux Gouyon de Touraude.


Beaugeard, év. de Saint-Malo.

De gueules au chevron d’argent, accomp. de douze mouchetures de contre-hermines d’or, posées par quatre en forme de trois croix.

Un secrétaire du Roi près la chancellerie de Clermont-Ferrand, ancien armateur à Saint-Malo, puis trésorier général des États, chevalier de Saint-Michel en 1775, anobli en 1777.


Beauharnais, sr des Salles et de Beaurepaire, par. de Landéhen.

Réf. 1535, par. de Landéhen év. de Dol.

D’argent à la fasce de sable, accomp. en chef de trois merlettes de même (Arm. 1696, ress. de Brest). Devise : Aultre ne sers.

Une famille de même nom et armes en Orléanais, a produit : Guillaume, député pour le bailliage d’Orléans aux États-Généraux de 1560 ; François, président au présidial, député aux États de 1614 ; un lieutenant-général des armées navales en 1748 ; un général en chef de l’armée du Rhin, décapité en 1794, père 1º du prince Eugène, vice-roi d’Italie, duc de Leuchtenberg, † 1824, allié à la maison de Bavière et dont les descendants sont entrés dans les maisons régnantes de Portugal, Brésil, Russie, Suède et Wurtemberg ; 2º de la reine Hortense, mère de Napoléon III.


Beaujouan, sr de Kermadio, par. de Kervignac, — de Kerminizic, par. de Saint-Tugdual, év. de Vannes.

De sinople à cinq coquilles d’argent. (Arm. 1696).

Un auditeur des comptes en 1588 et un maître en 1661 ; un sénéchal d’Hennebont en 1597.

La branche de Kerminizic fondue vers 1600 dans Lagadec puis Talhouèt de Severac.


Beaulac (de), sr dudit lieu, par. de Goven, — de Roc’helmer, par. de Noyal-Muzillac, — de la Lande, par. d’Assérac.

Réf. 1427, par. de Goven et Noyal, év. de Saint-Malo et Vannes.

D’argent à la croix pattée de sable.

Jean, homme d’armes, montre de 1480.

Fondu dans du Bouays, puis Marc’hec de Montbarrot.


Beaulieu (de), sr dudit lieu, par. de Plélan-le-Grand, — de la Rouzays, par. de Vézin, — de Coëtquen, par. de Ploufragan, — de la Ville-Juhel, par. de Saint-Michel de Saint-Brieuc.

Réf. et montres de 1423 à 1513, par. de Vézin et Ploufragan, év. de Rennes et Saint-Brieuc.

D’azur au lion d’argent, accomp. de neuf besants d’or, 4. 2. 3.

Deux connétables de Rennes en 1496 et 1498.


Beaulieu (de), sr dudit lieu, par. de Nozay — de la Place. — du Plessis, par. de Derval, — du Plessis-Marie, par. de Saint-Viaud, — de la Pommeraye, par. de Mouais.

Réf. et montres de 1563 à 1544, dites par., év. de Nantes.

Un chevron accomp. de trois étoiles. (Sceau 1409).

Pierre, épouse vers 1292 Tiphaine de Pornit.


Beaumanoir (de), baron dudit lieu, par. d’Evran, — sr de Merdrignac, par. de ce nom, — de la Hardouinaye, par. de Saint-Launeuc, — de Moncontour, par. de ce nom, — vicomte du Besso, par. de Saint-André-des-Eaux, — baron du Pont-l’Abbé et de Rostrenen, — sr de la Motte, par. de Pleuguéneuc, — du Bois de la Motte, par. de Trigavou, — de Tréméreuc, par. de ce nom, — du Quélennec, par. du Vieux bourg de Quintin, — du Boisbilly, par. de Plorec, — de Langevinaye, — marquis de Lavardin, vicomte de Saint-Jean, baron de la Troussière et sr de Malicorne, au Maine, — sr de Beaufort, en Vallée, — de Landemont, en Anjou, — comte de Nègrepelisse, en Quercy.

Réf. et montres de 1478 à 1480, par. de Saint-André-des-Eaux et Pleuguéneuc, év. de Dol.

D’azur à onze billettes d’argent 4, 3, 4 (Sceau 1298). Devise : J’aime qui m’aime, et, Baumanoir, bois ton sang.

Cette illustre maison, connue depuis Hervé vivant en 1202 et qui combattit à Bouvines en 1214, a produit deux maréchaux de Bretagne, dont l’un commandait les Bretons à la bataille des Trente en 1350 ; un maréchal de France en 1595 ; des chevaliers du Saint-Esprit ; deux évêques du Mans de 1601 à 1671 ; un évêque de Rennes et abbé de Beaulieu † 1711, en qui, et avec le marquis de Lavardin, tué à la bataille de Spire en 1703, s’est éteinte cette famille.

La branche aînée fondue dès la fin du XIVe siècle dans la maison de Dinan qui transmit par alliance la baronnie de Beaumanoir aux Laval. Cette terre a appartenu depuis aux familles Peschart, Le Meneust et de Langle.


Beaumez (de) (orig. de Picardie) sr de Bapaume, — de la Roche-Périou, par. de Priziac, — de Guéméné, par. de ce nom, év. de Vannes.

De gueules à une croix dentelée d’or. (Sceau 1276). Aliàs : 3 manches mal taillées. (Sceau 1380).

Hugues, se croisa en 1198 ; Robert, épouse, avant 1250, Mabile de Rohan ; Thomas, frère du précédent, archevêque de Reims en 1249 † 1262.

La branche de Guéméné fondue dans les Longueval, qui vendirent Guéméné aux Rouan, l’an 1377.


Beaumont (de), sr dudit lieu et de la Guichardaye, par. de Mordelles. — de Monteval, par. de Saint-Etienne de Rennes, — de Sainte-Foy, par. de Toussaints.

Réf. 1427, par. de Mordelles, év de Rennes.

Trois pots surmontés d’un lambel. (Sceau 1106).

Jean, alloué de Rennes en 1384.

La branche aînée fondue dans Montfort, d’où la seigneurie de Beaumont est passée successivement aux Raguénel, Dinan-Montafilant et Laval.


Beaumont (de), sr dudit lieu, de Beauchesne et de la Haye, par. de Quitté, — du Breil-Varennes, — de Lanjouan, par. de Longaulnay.

Maint. à l’intend en 1712, cinq gén, réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Guitté et Longaulnay, év. de Saint-Malo.

D’argent à trois pieds de biche de gueules, onglés d’or. (Sceau 1298).

Amaury, vivant en 1459, épouse Françoise Le Coapellier.


Beaumont (de), sr du Grégo, par. de Surzur, — de Kerdu, par. de Plescop, — du Val-Diliec, par. de Saint-Nolf.

Réf. et montres de 1427 à 1536, dites par., év. de Vannes.


Beaumont (de), (orig. du Poitou), sr dudit lieu, — de Bressuire, — de Glénay, — des Dorides, — du Bois-Charruyau, — de la Forest, — de la Rochequairie, par. de Saint-Étienne-du-Bois.

De gueules à l’aigle d’or ; aliàs : accomp. de six fers de lance ou chausse-trapes de même ; aliàs : à la bordure besantée d’or. (Sceau 1306).

Raoul, maitre queux de Philippe Le Bel en 1298, père de Guyard, maitre queux de Philippe Le Long, en 1320 ; Jacques, chambellan du Roi, sénéchal de Poitou en 1476 et l’un des familiers de Louis XI ; Louis, évêque de Paris, † 1492.


Beaumont (de) (orig. du Dauphiné), sr de la Frette, — d’*Auty, — comte d’*Autichamp, — sr du *Repaire, — baron des Adrets, — sr de *Saint-Quentin.

De gueules à la fasce d’argent, chargée de trois fleurs de lys d’azur. Devise : Amitié de Beaumont.

Humbert fait une donation au prieuré de Domène en 1080 ; Humbert, conseiller du duc de Savoie en 1389, † 1436 ; François, baron des Adrets, gentilhomme de la Chambre du Roi, célèbre par ses cruautés dans les guerres de religion, † 1587 ; un archevêque de Paris, duc et pair de France en 1747 ; un général en chef de l’armée vendéenne, lieutenant-général en 1814 et pair de France, † 1859 ; un lieutenant-général, gouverneur du Louvre, † 1831.


Beaumont (de) (orig. du Quercy), sr dudit lieu, — des Junies.

D’azur à deux bœufs passants d’or.

Antoine, évêque de Rennes de 1759 à 1761.


Beaumont (orig. de Morlaix).

Mathieu, juge consulaire à Morlaix en 1760, épouse Charlotte Le Mérer, dont un maire de Moriaix en 1810, père d’un aide-de-camp du duc de Bellune, amputé au siège de Cadix, créé baron de l’Empire en 1810 † 1844.


Beaune (de) (orig. de Touraine), sr de Samblançay.

De gueules au chevron d’argent, accomp. de trois besants d’or.

Jean Fournier, bourgeois de Tours, argentier des rois Louis XI et Charles VIII, père : 1º de Guillaume, général des monnaies, puis maitre des comptes de Nantes en 1492 ; 2º de Jacques, général des finances, exécuté en 1527, laissant de Jeanne Ruzé : 1º Martin, archevêque de Tours en 1520 ; 2º Jacques, évêque de Vannes, † 1511 ; 3º Guillaume, général des finances, banni en 1527.

Cette famille, qui a gardé le nom de Beaune, a encore produit : Martin, maitre des comptes de Nantes en 1555 et abbé de Saint-Jean-des-Prés en 1565, et Renaud, archevêque de Bourges, puis de Sens, † 1606.


Beaupoil, sr de la Noë-Mallet, év. de Saint-Brieuc, — de la Force, en Périgord, marquis de * Saint-Aulaire, — sr de Castelnouvel, — de Lanmary, — de Coutures, — de la * Luminade, — * de Fontenilles, — de * Monplaisir, — de * Brie, — de la Dixmerie, — de Gorre, — de la Mancelière, par. de Baquer-Pican.

Montre de 1469, par. de Hénon, év. de Saint-Brieuc.

De gueules à trois couples de chien d’argent, liés d’azur en pal.

Geoffroy et Hervé se croisèrent en 1248 (cab. Courtois) ; Guillaume, sr de la Noë-Mallet, év. de Saint-Brieuc, secrétaire en 1418 de Jean de Bretagne, comte de Penthièvre, de Périgord et vicomte de Limoges, eut pour fils de Françoise de Broons, Julien, chambellan de Pierre de Bourbon, comte de Clermont, acquéreur en 1440 de la seigneurie de Saint-Aulaire, en Limousin.

La branche de la Force fondue dans Caumont.

La branche de Saint-Aulaire, alliée en Bretagne aux Ranconnet, a produit deux grands échansons de France en 1671 et 1711 ; deux lieutenants-généraux des armées du Roi en 1748 et 1814 ; un membre admis aux honneurs de la cour en 1779 ; deux membres de l’Académie française ; un évêque de Poitiers en 1759 † 1798, et deux pairs de France de nos jours.


Beaurepaire (de), sr dudit lieu, par. de Plouagat-Châtelaudren, — du Boishauvet, — de la Roche, par. de Plédran, — de Kermartin, par. de Pléguien.

Réf. et montres de 1423 à 1535, par. de Plédran, èv. de Saint-Brieuc.

D’or à neuf mâcles d’azur, comme Couvran.

Un maître des comptes en 1538.

Fondu dans Rosmar, puis du Bourblanc.


Beauvais, par. de Gévézé, év. de Rennes, seigneurie successivement possédée par les maisons d’Acigné et de Bourgneuf, et érigée en comté en 1680, en faveur de Gilles de l’Escu, conseiller au parl., voy. l’Escu.


Beauvais (de), srr dudit lieu, par. de Servon, — de la Chesnaye, par. de Tinténiac, — de la Haye, — de la Villeblanche, — de la Guillardière.

Anc. ext. réf. 1670, quatre gén., réf. de 1440 à 1513, par. de Servon, év. de Rennes.

D’argent au lion de gueules, lampassé d’or ; au chef de sable.

Mathieu, écuyer de Normand de Québriac maréchal de Bretagne en 1235 ; Jean, épouse, avant 1531, Olive Mahé.


* Beauvau (de) (orig. d’Anjou), sr dudit lieu, — de la Roche-sur-Yon, — de Précigné, marquis du Rivau en 1664, — sr de Montgauguier, — de Tigny, — prince de Craon et du Saint-Empire en 1722, — marquis de Haudonvillers, en Lorraine, en 1712, — marquis de Noviant en 1722.

D’argent à quatre lions cantonnés de gueules, armés et couronnés d’or ; aliàs : écartelé de Craon. Devise : Sans départir.

Mathieu, assigné avec Pierre de Dreux devant l’archevêque de Bourges en 1241 ; Pierre, chambellan de Louis, roi de Sicile et duc d’Anjou, épouse, en 1419, Jeanne de Craon, dernière du nom, et leurs descendants sont qualifiés princes de Craon depuis 1722.

La branche aînée fondue en 1454 dans Bourbon-Vendôme.

La branche du Rivau a produit deux évêques de Nantes, en 1636 et 1677 et s’est fondue dans les Rochechouart.

La branche de Tigny, alliée en Bretagne aux Sénéchal de Carcado et aux Quengo existait encore en 1821.

Cette maison de tout temps attachée à la maison d’Anjou, la suivit dans le duché de Lorraine, et a produit un maréchal de France en 1783, des lieutenants-généraux, trois chevaliers des ordres, des chambellans, sénéchaux et grands écuyers d’Anjou et de Lorraine.


Beauvoir (de), voyez Hérisson.


Beauvis, sr de la Rivaudays, par. de Frossay.

Déb. réf. 1670, ress. de Nantes.

D’or au chevron de sable, accomp. de trois chouettes de même. [G. le B.).


Bec. (du) (orig. de Normandie, y maint. en 1669), sr dudit lieu, — de la Bosse, — de Boury, — marquis de Vardes, — comte de Moret.

Fuselé d’argent et de gueules.

Gilbert de Brionne, dit Crespin, baron du Bec-Crespin, l’un des fondateurs de l’abbaye du Bec, en 1034 ; Guillaume, sr de Varenguebec, connétable de Normandie et maréchal de France en 1283 ; Charles, vice-amiral de France, père de Philippe, successivement évêque de Vannes, Nantes et archevêque de Reims, l’un des prélats assistants du concile de Trente, † 1605, oncle de Jean, évêque de Saint-Malo, † 1610 ; Renée, veuve du maréchal de Guébriant, nommée à l’ambassade de Pologne en 1645 ; Antoine, comte de Moret, lieutenant-général, tué d’un coup de canon au siège de Gravelines en 1685.

Fondu dans Rohan.


Bec (le), sr de Kerjégu, — de Penancoat, év. de Léon.

D’argent à un arbre de sinople, accomp. en chef de deux têtes d’aigle de sable (Arm. 1696).

Prigent, maire de Lesneven en 1698.


Bécart, sr des Aulnays, év. de Saint-Malo.

D’azur à la rose d’argent ; au chef d’or, chargé de trois maillets de gueules.

Un secrétaire du Roi près la chancellerie de Pau, en 1777.


* Becdelièvre, vicomte du Bouëxic en 1637, par. de Guipry, — sr du Boisbasset, par. de Maure, — de Sainte-Maure, par. de Mernel — de Bury, par. de Chavagne, — de la Motte, — du Brossay, par. de Guémené-Penfao, — de la Busnelays, — de la Seilleraye, par. de Carquefou, — de Penhoët, par. de Fégréac, — marquis de Tréambert, en 1717, par. de Saint-Molf, — sr de Belair, — de la Vallée, — du Hautbois, — de la Roche-Hervé, par. de Missillac, — de Téhillac, par. de ce nom, — marquis de Quévilly en Normandie, en 1654, — sr de Sasilly en Anjou.

Ext. réf. 1669, sept gén., réf. et montres de 1479 à 1513, par. de Lohéac, Guipry, Maure et Goven, év. de Saint-Malo, et Chavagne, év. de Rennes

De sable à deux croix d’argent, au pied fiché et tréflé, accomp. d’une coquille de même en pointe. Devise : Hoc tegmine tutus.

Guillaume, fils de Thomas, originaire de Lohéac, secrétaire du duc Jean V, anobli par lettres du 12 juillet 1442 et sa maison, par. de Saint-André-des-Eaux, év. de Dol, franchie, laissa de Jeanne Sorel : 1º Thomas, auteur de la branche du Bouëxic, éteinte en 1784 ; et de la branche des marquis de Tréambert, qui existe encore ; 2º Pierre, trésorier de Bretagne, procureur des bourgeois de Rennes en 1490, auteur de la branche du Boisbasset, éteinte, et de celles de Penhoët et du Brossay qui existent encore ; 3º Charles, élu à Chinon en 1492, secrétaire du Roi à la grande chancellerie en 1515, auteur de la branche de Quévilly en Normandie, fondue dans Montmorency.

Cette maison a produit un président aux enquêtes en 1652 ; cinq premiers présidents aux comptes, depuis 1678 ; deux chevaliers de Malte, depuis 1715 ; deux présidents à mortier au parlement de Rouen, depuis 1681 ; quatre pages du Roi, depuis 1715 ; deux brigadiers de cavalerie, depuis 1780 ; un évéque de Nimes en 1738 † 1781 et un commandant de l’armée pontificale à Castelfidardo en 1860.


Bécel, par. de Beignon, év. de Saint-Malo.

D’hermines à la croix d’azur. Devise : Caritas cum fide.

Un évêque de Vannes en 1866.


Béchard, voyez Beschard.


Béchameil, marquis de Nointel, en Soissonnais, en 1691.

D’azur au chevron d’or, accomp. de trois palmes de même.

Un intendant de Bretagne en 1696.


* Béchenec, sr de la Jarretière, des Fougerais et de Bœuves, par. de Saint-Jean de Béré.

Déb. réf. 1668 et anobli en 1696, ress. de Nantes.

De sable au lion d’argent, parti d’or à trois merlettes de sable.

Plusieurs lieutenants de la ville et château de Châteaubriant et du présidial de Rennes, depuis 1530.


Bécherel, ville et château, év. de Saint-Malo, assiégé en 1168, 1183, 1363 et 1373.

Cette seigneurie a été successivement possédée par les maisons de Dinan, Avaugour, Tinténiac, Laval, Montfort, Rieux, Coligny, Glé de la Costardaye, Le Blanc de la Baume de la Valliëre, Lopriac et Kerc’hoënt.


* Bécheu, sr du Haut-Charil, — de Lohéac, — du Moulin-Roul, ress. de Vitré.

De gueules à une fasce d’argent, accomp. de trois roues de même. (Arm. 1696).


Becmeur (de), sr de Loqueltas, par. de Botoha, — de Kergreiz, — de Kergoat.

Anc. ext., réf. 1668, sept gén., réf. et montres de 1481 à 1562, par. de Botoha, év. de Cornouaille.

D’argent au pin arraché de sinople.

Alain, épouse vers 1415 Hamone Le Mesguen.


Becmeur (de), sr du Garz, par. de Bourbriac, — de Coatridou, — du Resto, par. de Botoha.

Anc. ext. réf. 1669, sept gén., réf. et montres de 1463 à 1543, par. de Bourbriac, év. de Tréguier et Botoha, év. de Cornouaille.

D’argent à sept mâcles de gueules, comme Launay, la Noë et Quélennec.

Guillaume, épouse vers 1475 Plézone du Disquay.

Quoique de différentes armes, ces deux familles paraissent avoir une origine commune.


Becquey, sr de Reneguy, par. de Saint-André-des-Eaux.

Déb. réf. 1668, ress. de Guérande.

Un capitaine garde-côtes du général de Saint-Nazaire en 1745.


Bècre (le) sr de Coëtmeur par. de Réguiny, — de Coëtrehouarn, par. de Baud, — de Locoal et de Penhaer, par. de Camors.

Déb. réf. 1669 ; réf. et montres de 1481 à 1536, par. de Réguiny, év. de Vannes.

D’argent au gland de sinople, accomp. de trois feuilles de chêne de même.


Bedeau, sr de Saint-Laud, par. de Doulon, — de Launay, par. de Fay, — de l’Ecochère, par. de Saint-Géréon, — de la Renardière, par. de Chantenay.

Maint. réf. 1069 et arrêt du parl. de 1786, six gén. ress. de Guérande.

D’azur au chevron d’or, accomp. en chef de trois merlettes d’argent, celle du milieu couronnée, et en pointe d’une massue d’or.

Pierre, médecin ordinaire du Roi et du duc de Vendôme, anobli par l’échevinage de Nantes en 1613, épouse Marguerite Blanchard ; un auditeur et trois maîtres des comptes depuis 1644 et un lieutenant-général en 1844 † 1863.


* Bédée (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — de Malaunay, par. de Ploubalay, — du Closrouault, — de la Mettrie-Martin, par. de Pluduno, — de la Noë, par. de Ruca, — du Boisbérard, par. de Saint-Cast, — du Boisriou, — de Lescouët, par. de Maroué, — de Kersaint, — de Beauchesne, — de Belleville, par. de Plédran, — des Aulnays, — du Molant, — de la Libertais, — de la Bouétardays, par. de Bourseul, — du Sauldray, — des Touches, — du Moulin-Tizon, — de Folleville, — de la Ville-Ginglin, par. de Cesson.

Anc. ext. réf. 1669, huit gén., réf. et montres de 1449 à 1513, par. de Ruca, év. de Saint-Brieuc.

D’argent à trois rencontres de cerf de gueules.

Jean, fils autre Jean, épouse vers 1460 Catherine de la Guerrande dont : 1º Robert, sr de Malaunay, marié à Olive de la Fontaine ; 2º Bertrand, sr du Closrouault, marié à Clémence de la Planche ; Gilles, capitaine pour le Roi du château du Guébriant y fut assiégé et tué par les ligueurs en 1596 ; deux volontaires au combat de Saint-Cast en 1758 ; la mère de l’illustre Chateaubriand appartenait à cette famille.


* Bédel, sr du Puy, — de Plaineville, — de la Courneuve, — de Bohu, — de la Teillière, par. de Saint-Potan, — de la Reignenaye, par. d’Eréac, — de la Grange.

D’or à un sceau d’eau de gueules. (Arm. 1696).

Plusieurs députés aux États et procureurs syndics de Saint-Brieuc depuis 1585.

On trouve Robin, archer, montre de 1469, paroisse de Plestan.


Bédel, sr de Brandicoët, par. de Saint-Jacut, — du *Tertre.

Déb. réf. 1668, ress. de Vannes.

De gueules au sautoir d’argent. (Arm. 1696).

Le sr du Tertre, sous-lieutenant de vaisseau en 1787, capitaine de vaisseau en 1810, puis contre-amiral, † 1837.


Bédou.

Une croix cantonnée de quatre annelets. (Sceau 1400).

Alain, sénéchal de Penthièvre, homme d’armes de la retenue de Jean de Penhoët en 1420.


Bédoyère (de la), sr dudit lieu, par. de Talensac.

Réf. de 1427 à 1441, dite par., év. de Saint-Malo.

D’azur à six billettes percées d’argent.

Fondu au XVe siècle dans Huchet.


Bégaignon (de), sr dudit lieu, de Kerhuidonez et du Rumen, par. de Plestin, — de Kergadiou, par. de Bourbriac, — de Coëtgoureden, par. de Pestivien, — de la Villeneuve, par. de Saint-Gilles—Pligeaux, — de Kerdéval, — de Pouldourau, par. de ce nom, — de Suzlé, par. de Plésidy.

Anc. ext. chev., réf. 1669, huit gén., réf. et montres de 1427 à 1481 par. de Plestin, év. de Tréguier.

Fretté d’argent et de gueules. (Sceau 1420), comme Le Rouge.

Yves, écuyer, dans une montre reçue a Dinan en 1356 ; Even, évêque de Tréguier † 1378 ; Guy, épouse en 1444 Jeanne de Troguindy.

La branche aînée fondue dans Le Rouge.


Bégassière (de la), voy. Bouays (du).


Bégasson (de), sr dudit lieu, par. de Pleucadeuc, — de la Ville-Guihart, par. de Sérent, — de la Lardais, par. de Maure, — des Métairies, par. de Nivillac, — de la Porte, — de Trémédern, par. de Guimaëc, — du Bois-Adam, par de Plorec. — de la Motte et du Couëdic, par. de Comblessac, — du Roz, par. de Concoret, — de la Forestrie, par. de Corseul, — de Rollieuc, par. de Missilliac, — de la Haye-Riau, par. de Saint-Philbert, — de Hirgarz, par. de Crozon, — de Mareil, par. de Saint-Dolay, — du Bot.

Anc. ext. réf. 1669, sept gén., réf. et montres de 1428 à 1536, par. de Pleucadeuc, év. de Vannes.

D’argent à une bécasse de gueules.

Perrot, armé pour le recouvrement de la personne du duc en 1420, marié à Charlotte de Brignac ; Thébaut, obtient, en 1485, lettres d’abolition pour sa participation à la mort du trésorier Landais ; trois pages du Roi depuis 1703 ; un conseiller au parlement en 1738, et un lieutenant des maréchaux de France à Quimperlé en 1775.

La branche de la Villeguihart et de Trémédern, fondue vers 1750 dans Grignart.


Bégassoux (le), sr de Couessura, par. de Saint-Meloir, près Bourseul, — du Boisrolland, par. de Corseul, — de la Charronniére, par. de Saint-Aubin des Landes.

Anc. ext. réf. 1669, sept. gén.. réf. et montres de 1440 à 1513, par. de Saint-Meloir, et Corseul, év. de Dol et Saint-Malo.

D’azur à trois têtes de bécasse d’or.

Jacques fils Jean, épouse Marie de la Chouë, veuve en 1172.

Fondu dans le Febvre de Laubrière.


Bégaud, sr de Kervoyer, par. d’Arradon, —— du Leffaut, par. de Plumelec, év. de Vannes, — du Raulet, par. d’Herbignac, év. de Nantes.

D’argent à deux perroquets adossés de sinople, becqués et membres de gueules ; accomp. en chef d’une quintefeuille d’azur et en pointe de trois croissants de même. (Arm. 1696).


Bégouin, sr de Beauvais, — du Chesnerond, — de la Chopinière, — de la Bouère, par. de Bruc, év. de Saint-Malo.

Maint. à l’intend. en 1700, cinq gén. et par arrêt du parl. de 1675.

Ecartelé aux 1 et 4 d’argent à une fleur de lys de gueules, bordée de sable ; aux 2 et 3 d’argent au croissant de gueules, bordé de sable.

Bertrand, rend aveu en 1550.

Le sr des Martinais, débouté, réformation de 1668, ress. d’Hennebont.


* Bègue (le) (orig. de Lorraine), comte du Saint-Empire en 1714 et de * Germiny en 1724, — baron de Torscheviller.

Ecartelé aux 1 et 4 d’azur au poisson nommé ombre d’argent en fasce, qui est Le Bègue ; aux 2 et 3 d’azur à l’écusson d’argent, qui est Serre de Germiny ; sur le tout : d’argent à l’aigle éployée de sable, qui est de l’Empire.

Vian, conseiller-secrétaire d’Etat et des commandements et finances de Charles IV, duc de Lorraine, anobli en 1596 ; un garde des sceaux et premier ministre du duché en 1729 ; un chambellan et maître d’hôtel des ducs Léopold et François III en 1730 ; un commandeur de Malte en 1744 ; un chef d’escadre en 1786 et un pair de France de nos jours.

Cette famille s’est alliée en Bretagne aux Parcevaux, Kerouartz et Pastour.


* Béjarry (orig. du Poitou, y maint. en 1667), sr de la Roche-Gueffier, — de la Grigonnière, — de la Guesmenière, — de la Louherie, — de Sainte-Gemme.

De sable à trois fasces d’argent.

Jacques et Jean frères, célèbres capitaines huguenots en 1590 ; trois chevaliers de Malte en 1784 ; une fille à Saint-Cyr en 1787.


Bel (le), sr de la Rochefordière, par. du Cellier, — de la Clartière, par. de Machecoul, — de Lesbaupin, par. de Maisdon, — de la Ville-Fougeré, par. de Nozay, — de Villehouin, par. de Bouvron, — de Penhoët, par. d’Avessac, — de la Jallière, par. de Montrelais, — du Chastelier, en Anjou.

Anc. ext. réf. 1669, huit gén., réf. et mntres de 1427 à 1543, par. d’Orvault, du Cellier et Machecoul, év. de Nantes.

D’or fretté d’azur ; aliàs : d’azur fretté d’or.

Pierre, clerc de la chambre des comptes et secrétaire du duc, eut sa maison de la Jallière anoblie en 1454 et épousa Jeanne Raymond. Deux chevaliers de Malte en 1545 et 1717 et un chevalier de Saint-Lazare en 1647.


Bel (le), sr de Kersimon, ress. de Quimperlé.

D’argent fretté de sable ; au franc quartier d’azur, chargé d’un soleil d’or. (Arm. 1696).


Bel (le), sr de la Gavouyère, par. de Saint-Aubin-d’Aubigné, — de la Poitevinière, par. d’Essé, — du Petitbois, par. de Piré, — de Trelnaud et de Lesnen, par. de Saint-Tual, — de la Tour, par. de Saint-Pern, — de la Motte-Rouxel, — de la Marchée, — de Lorière, par. de Saulnières, — de la Chevallerays, — de Belair, — des Aulnays, — * de Penguily, par. de Saint-Glen.

Anc. ext. réf. 1669, neuf gén., réf. et montres de 1478 à 1513, dites par., év. de Rennes, Dol et Saint-Malo.

D’argent à trois fleurs de lys de gueules, comme de France et Cargouët.

Jean, écuyer, montre 1392 ; Eustache épouse, vers 1445, Marguerite, dame de la Gavouyère, fille de Guillaume et de Jeanne de Beaucé ; Eustache, fils des précédents marié à Jeanne Callouël, dame de la Tour.


Belabre (de), voy. Coigneux (le).


Belabre (de), voy. Fradin.


Belabre, voy. Bellabre.


Belbéder, sr de Keryvea, par. de Crozon.

Déb. réf. 1670, ress. de Quimper.


* Belinaye (de la), vicomte du dit lieu, en. 1682, par. de Saint-Christophe, — sr de la Bélottière, par. de Beaucé, — de la Teillaye, — marquis de la Dobiais, par. de Saint-Jean-sur-Couaisnon, — sr d’Oranges, par. de Vieuxvi, — de Racinoux, par. de Saint-Ouen-des-Alleux, — du Berty, par. de la Bouexière.

Ext. réf. 1668, six gén., réf. et montres de 1478 a 1513, par. de Saint-Christophe de Valains et Beaucé, év. de Rennes.

D’argent à trois rencontres de bélier de sable.

Jean, sujet aux armes et compris dans le rôle de la garnison de Fougères en 1483, marié à Jeanne du Matz † 1490, était fils d’Etienne et ce dernier, fils d’Olivier Fouque, demeurant à Fougères en 1408. Il quitta le nom de Fouque et compte parmi ses descendants deux chevaliers de Malte en 1626 et 1661 ; quatre conseillers au parlement de 1580 à 1595 ; deux volontaires au combat de Saint-Cast en 1758 et un maréchal-de-camp en 1784, lieutenant-général en 1814.


Bélizal (de), voyez Gouzillon.


Bellabre, sr des Renardières, — du Tellement, — du Plessis-la-Ghaisne, par. de Corsept, év. de Nantes.

D’or au palmier de sinople, sur une terrasse de même. Devise : Protegit et pascit.

Mathurin, échevin de Nantes en 1714, secrétaire du Roi en 1730, maire de Nantes en 1748, anobli par les privilèges de ces charges ; un maître des comptes en 1749, depuis président ; un sénéchal de Nantes en 1775. Fondu dans Chardonnay.


Bellangier (le), sr de la Fontenelle, — de la Ville-au-Fèvre, par. du Gouray.

Maint. à l’intend. en 1699, cinq gén., ress. de Saint-Brieuc.

De gueules à une épée d’argent en pal.

Jean, fils Yvon, épouse vers 1530 Jeanne Hassart.


Bellangier (le), sr de la Bellangerie et du Boislérault, par. de Bobital, év de Dol.

D’azur au pin d’argent, accomp. de trois coquilles de même.

Guyon et son fils, employés réform. de 1427, paroisse de Corpsnuds, ont servi en armes le duc, tant au recouvrement de sa personne en 1420, que depuis, aux voyages de Beuvron et de Pontorson en 1426 ; et pour ce, ont obtenu lettres de grâce de n’être taillés ni imposés aux fouages..


Bellay (du) (orig. d’Anjou), sr dudit lieu, — de Montreuil, — de Langée, — marquis de Thouarcé en 1609, — prince d’Yvetot, — sr d’Oudon, par. de ce nom, — des Pezeries. par. de Château-Thébault.

D’argent à la bande fuselée de gueules, accomp. de six fleurs de lys d’azur.

René, abbé de Saint-Méen en 1532 puis évêque du Mans † 1546 ; Martin, abbé de Saint-Melaine en 1724, prieur du Combourg en 1727 et évéque de Fréjus en 1759, † 1775. Catte famille s’est alliée aux Bretagne-Avaugour, Rieux, Beaumanoir, Sévigné et Malanoë.


Bellefond (de), voyez Pissonnet.


Belleissue (de la) voyez Nicol.


Bellevue (de), voyez. Fournier.


Bellière (la), vicomté, par. de Pleudihen, év. de Dol.

D’or au chef endenté de sable. (Sceau de 1285).

Cette seigneurie, possédée au XIVe siècle par des juveigneurs de la maison de Dinan, a appartenu successivement depuis aux Botherel, Raguénel de Malestroit, Rieux, Laval, Montjean, Acigné, du Chastel, Rieux et Boiséon. Elle fut acquise en 1674 par les Giraud et a été transmise par alliance aux Collin de Boishamon.


Bellin, sr de la Furtais.

Déb. réf. 1668, ress. de Morlaix.

Bandé d’argent et de gueules de six pièces. (Arm. 1696).

Julien, maire de Morlaix en 1665.


Bellingant (de), sr de Kerbabu, par. de Lannilis, — de Kerambelec, — marquis de Crénan, par. du Fœil, — sr de Kerdouar, par. de Plabennec.

Anc. ext. chev. réf. 1669, huit gén., réf. et montres de 1443 à 1534, par. de Lannilis, év. de Léon.

D’argent à trois quintefeuilles de gueules, comme Denis.

Hervé, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Guyon épouse, vers 1400, Mahaut de Kermavan. Fondu en 1721 dans Penmarc’h.


Belle-Isle-en-Mer, marquisat en 1573, en faveur du sr de Gondy, renouvelé en 1668 en faveur du surintendant Fouquet, voyez Fouquet.


Belle-Isle (de), en breton Enez-Gaer (d’), sr dudit lieu et de Tropont, par. de Pédernec.

Réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Pédernec et Mousterus, év. de Tréguier.

De gueules au croissant d’argent, accomp. de cinq coquilles d’or. (Sceau 1225).

Voyez Gualès et Guingamp.

Fondu dans Perrien.


Belle-Isle (de), voyez Pepin.


Belleville (de) (orig. de Poitou), sr dudit lieu, — de Montaigu, — de Palluau, — de Chateaumur, — de la Garnache, — de Beauvoir-sur-Mer.

Gironné de vair et de gueules de six (aliàs : de douze) pièces. (Sceau 1342).

La branche ainée fondue dans Clisson, puis Harpedane, qui retinrent les armes de Belleville ; la branche de la Garnache fondue dans Clisson, puis Rohan et Gondy.


Bellissue (de la) voyez Nicol.


Belloneau.

D’argent à une fasce de gueules.

Andrée, abbesse de Saint-Sulpice de Rennes et prieure de Locmaria de Quimper, † 1529.


Bellot, sr de la Hunaudais et de Beaumont, par. d’Issé, — de la Bridais, — de la Berthaudière, par. de Nort, — de la Galmelière, de la Herbetière, de la Rigaudière et de la Rivière-Péan, par. de Moisdon.

Maint. à l’intend. en 1702, ress. de Nantes.

D’argent à (aliàs : la croix de sable accomp. de) quatre pieds de vautour de sable, grilletés d’or, liés de gueules.

Trois auditeurs des comptes depuis 1672. La branche de la Galmelière fondue en 1669 dans Fournier.


Bellot ou Belot, sr de la Placelière et de la Roulière, par. de Vertou.

Déb. réf. 1668, ress. de Nantes.

D’argent à un paon rouant de sinople, cantonné de quatre mouchetures de sable.

Pierre, échevin de Nantes en 1698.


Belloteau, sr de Beaulieu, par. de Sébastien de Nantes.

De gueules à deux pals retraits d’or, accomp. en pointe de deux rocs d’échiquier d’argent. (Arm. 1696).

Une famille de ce nom en Touraine a produit : Guillaume, sr de Beauvais, gentilhomme de la chambre du Roi, gouverneur de Montreuil-Bellay en Poitou, époux de Marguerite Guyot ; dont : Catherine, dame du Pressoir et de la Minière, mariée en 1639 à Georges Pellevé marquis de Boury, mestre de camp de cavalerie, tué à la bataille de Norlingue en 1645.


* Bellouan (de), sr dudit lieu et de Couësbily, par. de Ménéac, — de la Villefief et du Bois-du-Loup, par. d’Augan, — du Closmarquer, — de Vay, par. de ce nom, — du Vaujouan, par. d’Allaire, — du Bois-de-la-Motte, par. de Trigavou, — de Tréméreuc, par. de ce nom, — de la Haye, par. de Gaël, — de la Minière et de la la Mottays, par. de Réminiac, — de Monlorin, — du Vauniel, par de Guer, — de la Haultière, par. de Chantenay.

Anc. ext. chev., réf. 1668, douze gén., réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Ménéac, Augan, Gaël et Réminiac, év. de Saint-Malo, et Allaire, év. de Vannes.

De sable à l’aigle éployée d’argent.

Olivier, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Gilles, fils d’Etienne, donne, en 1297, à son frère juveigneur Etienne, le lieu de Couësbily en Ménéac ; Pierre, connétable de Ploërmel, commandant l’artillerie au siège de Chateauceaux en 1420 ; Guillaume, son fils, auteur des seigneurs du Vauniel qui existent encore, marié, en 1435, à Marie de Scépeaux ; Jean, chevalier de l’Hermine en 1454 ; Isabeau, abbesse de la Joie en 1469. Un membre admis aux honneurs de la Cour en 1787.

La branche ainée fondue en 1558 dans Avaugour Saint-Laurent.

La branche de Vay a été substituée au XVe siècle aux nom et armes d’Avaugour, par le mariage de Jean, sr de Vay, avec Blanche d’Avaugour, dame de Kergroix, dernière du nom.

La branche de la Villefief issue de la précédente, fondue en 1574 dans la Fresnaye.


Belon, par. de Vézin, év. de Rennes.

Porte trois tourteaux ou besants. (Sceau 1363) ; aliàs : d’azur au chevron d’or, accomp. de trois coquilles de même. (Arm. de l’Ars).


Belon, sr du Douet-Garnier et de Porteric, par. de Saint-Donatien de Nantes.

D’argent au lion de sable, accosté de deux épées de même en pal. (Arm. 1696).

Isaac, greffier en chef aux comptes en 1582  ; deux auditeurs depuis 1718.


Belordeau, sr de la Grée, par. de Nort.

Déb. réf. 1670, ress. de Nantes.

D’azur au lion d’argent, surmonté d’une devise de même, chargée d’un croissant entre deux étoiles de gueules. Devise : Virtute conciliatur amor.

Pierre, avocat au parlement en 1598, auteur de plusieurs ouvrages de jurisprudence.


Bembro (orig. d’Angleterre), sr du Rest, par. d’Inzinzac.

Réf. et montres de 1448 à 1536, dite par., év. de Vannes.

Richard, capitaine de Ploërmel pour le comte de Montfort, tué au combat des Trente en 1350 ; Robert, capitaine de Fougeray, tué à la prise de cette place en 1353 ; Guillaume, tué en combat singulier par du Guesclin, au siège de Rennes en 1357 ; Henri, rend hommage au vicomte de Rohan en 1396.


Bénazé (de), sr dudit lieu, par. de Domloup, — de la Contentinaye, — de l’Isloire, — de la Grandmaison, par. de Vendel, — de Portanger, — du Temple, — de la Roche, par. de Guenroc.

Anc. ext. chev., réf. 1669, neuf gén., réf. de 1427 à 1513, par. de Domloup, év. de Rennes.

D’argent à trois croissants de sable. (Sceau 1407).

Robin, écuyer, montre 1378 ; Robin et Briant jurent l’association pour empêcher l’invasion étrangère en 1379 ; Jean, épouse vers 1427 Eustache de la Haye, de la maison de la Gédonnaye.


Bénerven (de), sr dudit lieu et de Kerdanouarn, par. de Rédéné, — de Kerbriant, de Kerrest et de Kerguénel, par. de Plœmear, — de Trédiec, par. de Guidel, — de Bresserien, par de Priziac.

Anc. ext. réf. 1670, six gén., réf. de 1426 à 1448, par. de Rédéné et Triziac, év. de Vannes.

D’argent au chêne de sinople, englanté d’or ; au sanglier de gueules passant au pied. (Sceau 1393), voyez Le Grand, Guéguen, Kerboutier, Kerfaréguin, Kerpaën et Morin.

Jean, procureur général du duc en 1423 ; Jean, partagé à viage en 1527, aïeul de Louis, marié vers 1570 à Jeanne Jubin.

La branche aînée fondue au XVe siècle dans Digouëdec.

La branche de Bresserien fondue vers 1526 dans du Dresnay.


Benoist, sr de Lesnevé, par. de Saint-Avé, — de Gréthébaud, par. de Poilley, — de la Porte.

Maint. à l’intend. en 1712, réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Saint-Avé. év de Vannes.

D’hermines à trois chevrons de gueules, chargés de besants d’or.

Jean, auditeur des comptes en 1458.

On trouve Pierre, évêque de Saint-Maloen 1350, puis de Rennes on 1359, † 1363, mais nous ne savons s’il appartenait à cette famille.


Benoist, sr de la Masure, ress. de Rennes.

D’argent à l’aigle de sable, becquée et membrée de gueules. (Arm. 1696).

Guillaume, sr de la Touche, paroisse de Plélan-le-Grand, anobli, archer dans une montre de 1179 ; mais nous ne savons à quelle famille Benoist il appartenait.


Benoist, sr de la Closerie, ress. de Rennes.

D’argent à neuf merlettes de sinople en sautoir, accomp. de quatre tiercefeuilles de gueules. (Arm. 1696).

François, avocat en parlement en 1690.


Bentelée (orig. d’Angleterre), sr de la Roche-Moysan, par. d’Arzano, év. de Vannes.

Gautier, époux de Jeanne de Belleville, veuve d’Olivier de Clisson, commandait au combat de Mauron en 1352 et fut gratifié de la châtellenie de la Roche-Moysan.


Bérard, sr de Kermartin, par. du Minihy-Tréguier, — de la Ville-Théart, par. de la Bouillie, — du Coin, par. de Ruca, — du Frost, — de Pontfilly, — du Verger, — des Landes, par. d’Erquy, — de la Fruglaye, par. de Plurien, — de la Villemain et du Glangier, par. de Planguénoual, — de Bellemare, par. de Plérin, — de la Fauvelière, par. de Bais, — de la Foucaudière, par. de Saint-Mhervé, — comle de Déciane en Piémont en 1521.

Anc. ext. réf. 1669, six gén., réf. et montres de 1442 à 1534, par. de la Bouillie, Ruca, Erquy, Planguénoual et Plérin, év. de Saint-Brieuc.

D’argent à la croix engreslée de sable ; aliàs : écartelé du Boisfarouge et de Bérard, sur le tout de Cadoré (Sceau 1526) ; aliàs : d’or à l’aigle éployée de sable, qui est de l’Empire, chargé d’un écusson de Bérard. Devise : Qui statuit legem elegit.

Hervé, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Thibaut, ép. vers 1409 Jeanne Hélory, dame de Kermartin ; Alain, épouse vers 1476 Marguerite de Rochefort ; Alain, fils des précédents, sénéchal de Lamballe en 1498, épouse Marguerite du Boislarouge ; Jean, époux en 1500 de Raoulette Cadoré, dame de la Fauvelière ; Pierre, sr de la Foucaudière, commandait sous Bayard une compagnie d’aventuriers dans les guerres du Piémont et posséda de 1521 à 1529 le comté de Déciane, où il frappa des monnaies d’or et d’argent à son effigie et à ses armes, et qu’il revendit à Charles III, duc de Savoie, moyennant 4000 écus d’or au soleil.


Bérar ou Bérard, sr de la Ville-au-Voyer, par. de la Chapelle, — de la Haute-Touche, par. de Monterrein, — de la Gassaye.

Anc. ext réf. 1669, cinq gén., réf. et montres de 1426 à 1479, par de la Chapelle-sous-Ploërmel, év. de Saint-Malo.

D’argent à la fasce de gueules, accomp. de six tourteaux de sable, 3. 3.

Guillaume, extrait de noble lignée, écuyer de bouche de la duchesse Anne, en 1408 ; Alain fils de Geoffroy, épouse vers 1500 Jacquette Mauléon.

La branche de la Ville-au-Voyer fondue vers 1644 dans Lopriac.


Bérard, sr du Demaine, ress. de Dinan.

D’argent à une croix fleurdelysée de sable. (Arm. 1696).


Bérard, sr de la Seignerays.

D’azur au chevron d’argent, accomp. en pointe d’un croissant de même ; au chef aussi d’argent, chargé de trois papillons de sable. (Arm. 1696).

Un sénéchal de Brest en 1690.


Béraud ou Berault (orig. de Poitou), sr d’Estanges, — de Beauvais, — de la Haye, — de Riou, — de Beaulieu.

Ext. réf. 1668. huit, gén, év. de Nantes.

De gueules au loup passant d’argent, accomp. de trois coquilles de même.

Jean, vivant en 1456 épouse Benoite Fisques ; Hardy s’établit en Bretagne où il épousa en 1616 Marie Martel ; un page du Roi en 1692 ; Charlotte-Jeanne, veuve du marquis de Montesson, se remaria secrètement en 1773 au duc d’Orléans, petit-fils du Régent, et mourut en 1806. Le sr de Lauberdière, débouté, réformation de 1669. ress. de Nantes.


* Béraudière (de la) (orig. de Poitou, maintenu en Touraine en 1667), sr du dit lieu, — baron de Rouhet, — marquis de l’Isle-Jourdain, — sr de Maumusson, — de Bouzillé, — vicomte de Lescoat, par. de Plouguin, év. de Léon.

D’azur à la croix fourchée d’argent ; aliàs : écart. d’or à l’aigle éployée de gueules. Devise : Nil nisi Deo.

Jean, croisé en 1190 ; René, pannetier ordinaire du Roi en 1557 ; Louise, dame de Rouhet, fille d’honneur de Catherine de Médicis, eut d’Antoine de Bourbon, roi de Navarre, un fils naturel Charles de Bourbon, archevêque de Rouen, né en 1554 † 1610.

Une branche alliée en Bretagne aux Tournemine et aux Boiséon, s’est fondue dans les la Bourdonnaye-Montluc.


Berclé (orig. d’Angleterre).

D’azur à trois lions léopardés d’or, armés et lampassés de gueules. (G. le B.)

Un chevalier de ce nom s’habitua dans le Léon en 1590.


Berdouaré (de) voy. Mahé.


Bérezay, sr de Kerbriand, par. de Pluzunet.

Ext. réf. 1669, sept gén., montre de 1481, dite par., év. de Tréguier.

D’azur à une lance d’or en pal, accostée de deux épées d’argent, la pointe en haut, garnies d’or.

Jean, père d’Yvon et aïeul de Guillaume, marié vers 1481 à Lévénez du Val.


* Bergevin (orig. de Touraine) sr du Loscoat et de Kermao, par. de Lambézellec, — de Kerlaurent, par. de Plouzané, — du Mesgouëz, par. de Ploumoguer, év. de Léon.

De gueules au chevron d’or, accomp. en chef de deux grappes de raisin, et en pointe d’un croissant, le tout d’argent.

Un capitaine d’une compagnie franche de la Marine au combat de Camaret sous les ordres de Vauban, en 1694 et à la prise de Rio-de-Janeiro par Duguay-Trouin en 1711, père de François, procureur du Roi au siège de Brest en 1744, anobli en 1775, dont entre autres enfants : 1º Pierre-Marie, procureur du Roi à Brest, décapité en 1794 ; 2º Olivier, sénéchal de Brest en 1777 ; 3º Mathieu-Charles, contre-amiral en 1817.

Cette famille s’est alliée aux Gilart de Keranflec’h, Kergariou, Urvoy, le Bihannic, Kerguélen, Hamon de Kervers, la Villéon, Huon de Kermadec, Castellan et Couffon.


Bergoët (de), sr dudit lieu, par. de Lannilis, — de Keraliou, par. de Plouvien, — de Kerdavid, — de Pontaroudouz, par. de Plabennec.

Réf. et montres de 1426 à 1534, par. de Plouvien et Plabennec, év. de Léon.

D’argent au chevron de sable, accomp. de trois coquilles de même.


Bergues.

De sinople à trois macles d’argent. (Arm. de l’Ars.).

Lancelot, archer sous le maréchal de Gié, dans une montre de 1477.


Beeguiere.

De gueules à la croix d’argent, cantonnée de quatre croisettes de même. (Arm. de l’Ars.).


Bérien (de), sr de Kerrannou, par. de Plestin, — du Rascoët, par. de Garlan, — de Kersimon.

Réf. et montres de 1423 à 1459, par. de Ploufragan, év. de Saint-Brieuc.

D’argent à trois jumelles de gueules ; au franc-canton d’or, chargé d’un lion de sable. (G. le B).

Yvon, épouse en 1443, Jeanne de Lezongar ; Henri, homme d’armes dans une montre de Cornouaille en 1481, épouse Louise du Juch ; Louise, leur fille, dame de Coëtanezre et de Kerdudal, mariée à Olivier de Quélen, baron du Vieux-Châtel.


Béringhen (orig. des Pays-Bas), comte du Plessis-Bertrand en 1702, par. de Saint-Coulomb, — marquis de Châteauneuf et de Vaudoré, en 1702, — vicomte de Pléhédel.

D’argent à trois pals de gueules ; au chef d’azur, chargé de deux quintefeuilles d’argent.

Pierre, valet de chambre ordinaire du Roi, anobli en 1601. Cette famille, alliée en Bretagne aux Beaumanoir et aux Gouyon de Marcé, a produit un secrétaire du Roi en 1657, un maréchal-de-camp en 1718 et trois chevaliers des ordres, de 1661 à 1731.


Béritault, sr de Salbœuf, — de la Bruère, par. de Lusanger, — de la Contrie, par. de Pannecé, — de la Chesnaye.

De gueules à trois bandes d’or. (Arm. 1696) aliàs : d’argent au chevron d’azur, chargé de deux colombes essorantes et affrontées d’or ; accomp. en chef de deux étoiles de même et en pointe de trois têtes de lion de sable. (Arm. 1696).

Plusieurs officiers aux comptes, depuis 1739.


Berland (orig. de Poitou), sr de la Guitonnière, en Poitou, — de Beauvais, par. de Bourgbarré.

D’azur à deux merlans d’argent, l’écu semé d’étoiles d’or.

Jacques, président aux enquêtes en 1600, épouse Judith de Beaucé, dont Suzanne mariée en 1621 à François Gabart, sr de la Maillardière.


Bernard (orig. de Touraine), sr de Rezay.

D’azur à deux fasces ondées d’argent ; au chef de sable, chargé de trois cavaliers d’échiquier d’or.

Jean, lieutenant-général au bailliage de Touraine en 1170 ; Guillaume, conseiller au parlement de Bretagne, puis de Paris, en 1570.


Bernard, sr de la Bernardais, du Quellereuc et de Boisquilly, par. de Maroué, — de la Hersardaye, par de Plédéliac, — du Plessix.

Réf. et montres de 1423 à 1535, dites par., év. de Saint-Brieuc.

D’argent au chevron de gueules, accomp.de trois étoiles de sable. (Arm. de l’Ars.).

Les srs de Montessus, en Bourgogne, du nom de Bernard, portaient les mêmes armes.


Bernard, sr de l’Isle-Aval, par. de Saint-Potan, — baron de Beaumanoir, par. de Vieuxbourg, — de Bienlyvient, par. de Planguénoual.

Réf. et montres de 1441 à 1535, par. de Planguénoual, év. de Saint-Brieuc.

De sable au lion d’argent, surmonté d’une molette de même.

François, capitaine pour le duc de Mercœur, pour s’être emparé en 1596 du château de Guébriant et en avoir tué le capitaine Gilles de Bédée, reçut en 1597 lettres d’abolition d’Henri IV, et épousa la sœur de Guy Eder, baron de la Fontenelle.


Bernard, sr de Keroman, en Landerneau, — de Cornangastel, par. de Cléder, — de Kernéval.

Déb. réf. 1668, ress. de Lesneven, év. de Léon.


Bernard, sr de Kerbino et de Kerméno, par. de Saint-Gilles, — du Carpont, — de Kerhamon, par. d’Etables, — du Cosquer, — de Kerhorre, — de Kergrée, — de Keryvot, — de Kerjean, par. de Plouagat-Chatelaudren.

Anc. ext. réf. 1669, sept gén., réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Plésidy, Plouagat, Ploumagoër et Saint-Gilles, trève de Pommerit-le-Vicomte, év. de Tréguier.

De gueules à deux épées en sautoir, la pointe en haut ; accomp. de deux fleurs de lys, une en chef et l’autre en pointe, et flanquées de deux molettes, le tout d’argent.

Rolland, épouse, vers 1417, Catherine Pouënces.


Bernard (orig. d’Anjou), sr d’Estiau, — de Beaulieu, — de Belœil, — de la Rivière, — de la Hussaudière, — de la Fosserie, — du Joncheray, — de la Fayelle et de * Courville, par. de Pluduno, — de la Cocherais, de la * Gâtinais et de la Pichardais, par. de Créhen.

Ext. réf. 1670, sept gén. et arrêt du parl. de 1738, ress. de Rennes.

D’argent à deux léopards de sable, l’un sur l’autre. Devise : Honneur et tout pour honneur.

Jean, anobli en 1477, maire d’Angers en 1485, épouse Guillemine Conan, de la maison de Rabestan ; Jean, son fils, secrétaire du Roi, † 1531 ; Guillaume, conseiller au parlement en 1564 ; un capitaine tué à l’assaut de Fribourg en 1744 ; un major de la capitainerie de Plancoët, pensionné des États pour sa belle conduite au combat de Saint-Cast en 1758.

Les srs de * Danne et de la * Frégeolière, maintenus à l’intendance de Tours en 1715, appartiennent à la même famille.


Bernard, sr de Lesmêe et de Kermagaro, par. de Néant, — des Greffins, par. de Ruffiac, — de Launay.

Anc. ext. réf. 1670, six gén., réf. et montres de 1457 à 1513, par. de Néant, év. de Saint-Malo.

D’or à trois têtes de maure de sable, tortillées d’argent.

Jean, épouse, vers 1458, Jeanne du Plessis, de la maison de Mauron.


Bernard (orig. de Normandie, y maintenu en 1667), sr de Bougy, — de * Marigny, — de la Motte, — de Bernarville, — de Courtmesnil, — de Quiquerville, — des Brosses, — de Montortou, par. de Ros-sur-Couaisnon, — de Beaumont, — de la Beslière, — de Villers, — du Moncel, — de Rosnay, — de Gentilly, — de Francheville.

Ext. réf. 1671, six gén., ress. de Fougères.

D’azur à trois fasces ondées d’or.

Robin, sr de Bougy, élection de Caen, anobli aux francs fiefs en 1470, épouse Jeanne du Fresne ; Pierre, fils Olivier, épouse en 1496 Françoise Cornegrue, dame de Marigny ; un enseigne des gardes du corps du Roi et un lieutenant du château de Fougères en 1671 ; un brigadier de dragons en 1781 ; un général en chef de l’artillerie vendéenne, fusillé en 1794 ; un sous-gouverneur du dauphin en avril 1792, vice-amiral, † 1816.

La branche établie en Bretagne, dont un membre confirmé dans le titre de vicomte en 1818, alliée aux Coëtnempren et aux Cresolles, s’est fondue dans les Lesguern.


Bernard, sr de Bazouges, — du Plessix, — de Bélanton, par. de Thouaré, — de Procé.

Maint, réf. 1670, ress. de Nantes, en conséquence des privilèges de la mairie.

D’argent à la bande d’azur, chargée d’un croissant d’argent.

Jacques, échevin de Nantes en 1573.


Bernard, sr de la Houdinière, par. de Haute-Goulaine, — de la Turmelière, par. de Château-Thébaut, — de Porteric, par. de Saint-Donatien, — du Boisnouveau, par. de Saint-Julien-de-Concelles.

D’argent à une tour de sable, couverte de gueules, posée sur un tertre de sinople, soutenue de deux ours de sable.

Pierre, sr de la Houdinière, compris dans le rôle de la garnison de Nantes, en 1543 ; Jean, payeur des gages de la chambre des comptes en 1556 ; Pierre, maire de Nantes en 1615 et président aux comptes ; René, maire de Nantes en 1633.

Les srs du Préau, paroisse de Frossay ; de la Peccaudière, paroisse des Touches ; de Grand’Maison, du Plessis-Marie, paroisse de Saint-Viaud ; de la Valaye, paroisse de Saint-Etienne-de-Mont-Luc, déboutés, réformation de 1668, ont produit quatre maîtres des comptes depuis 1672. Le sr de la Thébaudière, débouté à l’intendance en 1701.


Bernard, sr de Carentois.

Ext. réf. 1670, 0 gén., ress. de Nantes.

De gueules au château d’argent, sommé de trois tours d’or. (T. de Saint-Luc).


Bernard, sr du Treil.

Coupé d’or et d’azur, au chevron d’hermines brochant, accomp. en chef de deux canettes de sable et en pointe d’une croix ancrée d’argent.

Un sénéchal de Châteaubriant en 1780, anobli en 1814.

Les srs de la Tertrais, de la Minière et de la * Durantais appartiennent à cette famille.


Bernard.

D’azur à la bande d’or, chargée de trois molettes de sable. (Arm 1696).

Un procureur fiscal de Saint-Brieuc en 1696.


Bernard, sr du Haut-Cilly.

Tranché endenté de gueules et d’or, le gueules chargé de trois annelets d’or et l’or de trois tourteaux de gueules. (Arm. 1696).

Un maire de Saint-Brieuc en 1719 ; un sénéchal de Lamballe en 1740.


Bernardais (de la), sr dudit lieu.

Déb. réf. 1668, ress. de Rennes.

D’argent semé de coquilles de gueules, à une aigle mi-parti d’azur et de sable brochant.


Bernéan, voy. Brénéen (de).


Bernier, sr de la Chapelle, par. de Bourseul, — du Latay, par. de Guenroc, — de Vaucouleurs.

Réf. et montres de 1439 à 1513, dites par., év. de Saint-Malo et par. de Pluduno, év. de Saint-Brieuc.

D’argent à la fasce de gueules, accomp. de six quintefeuilles de même.

Jehan, arbitre au sujet d’une dîme de Saint-Aubin en 1255.

Rolland, chevalier bachelier, dans un compte du trésorier des guerres en 1413 ; Charles, chevalier de l’ordre en 1551.


Berret, sr de Millery, par. de Saint-Méen.

Déb., réf. 1668, év. de Saiul-Malo.

Jacques, sénéchal de Saint-Méen en 1660.


Berrouette, maire de Nantes en 1782.

D’argent ù trois chevrons d’azur, accomp. de quatre roses de gueules, 3. 1.


Berruyer (le), sr du Margaro et de la Villebilly, par. de Sévignac, — du Tertre-Volance et de la Barbottais, par. de Plénée-Jugon, — de la Lande, par. de Plestau, — de Coibicor, par. d’Eréac, — du Resto, par. de Réguiny.

Anc. ext. réf. 1670, cinq gén, réf. et montres de 1428 à 1536, par. de Plénée et Plestan, év. de Saint-Brieuc et Réguiny, év. de Vannes.

D’azur à trois pots d’argent. Devise : ''Meliora sequuntur.

Jean, épouse vers 1513, Jeanne Hudelor. (Famille éteinte).

Une famille de même nom et armes, en Touraine, a produit : Martin, évêque du Mans, † 1465 ; une autre branche a été maintenue en Champagne en 1667.


Berruyer (le) (orig. d’Orléans), sr de Villiers.

D’azur au casque d’argent, grillé et taré de profil.

Nicolas, conseiller au parlement de Bretagne en 1555, président aux comptes de Paris en 1558, † 1573.


Berry, sr de Lessay, — de la Fontaine.

Déb. réf. 1669, ress. de Dinan.

D’argent à trois têtes de lévrier de sable, colletées de gueules.

Nicolas, obtient lettres de relief de dérogeance en 1681.


Bersays, sr des Nouettes, par. de Bréal, év. de Sainl-Malo.

Déb. 1670, ress. de Rennes.


Bertaud (orig. de Normandie), sr du Hamel, — de la Pionnière, — de Pont-Pierre, — du Heurtray, — du Coudray, par. de Villamée, év. de Rennes.

Anc. ext. réf. 1670, sept gén., et maint. à l’intend. en 1699, ress. de Fougères.

D’or à la bande sable, chargée de trois besants d’argent et accomp.de six annelets de gueules, posés en orle.

Jean, secrétaire des commandements du roi Charles VI en 1435, épouse Jeanne du Chastellier, dont : Jean, sr du Hamel, marié vers 1460 à Renée de la Palluelle.

Pierre, gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi en 1621, frère de Jean, évêque de Séez et premier aumônier de Marie de Médicis.

Les srs de Langle, de laBaussaine et de Carné, déboutés à l’intendance en 1699.


Bertaud, sr de la Guitonnière.

D’azur à deux bars adossés d’argent.

François, auditeur des comptes, en 1567 ; Jacques, époux de Jeanne-Madeleine Lirot, conseiller au parlement en 1576, président aux enquêtes en 1587, † 1599.


* Berthelot, sr de Saint-Ilan, de Lantivy et du Gage, par. de Langueux, — de la Touche-ès-Plat et de la Villesion, par. de Hénon, — de Caudan, — de Bienluyvient et du Grandclos, par. d’Yffiniac, — de la Villejosse, par. d’Hénanbihen, — de la Coste, — du Rocher, — de Brangolo, — de la Villebuor, — de Saint-Mars, — du Coudray, par. de Plémy, — de la Houssaye, par. de Plédran, — de Kerbiquet, — de Saint-Armel, — de Kerdroniou, — de Kergrohant, — de Halleneau, — des Rosays, des Vergers et du Chesnay, par. de Plœuc.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén., réf. et montres de 1424 à 1535, par. de Cesson, Langueux, Hénon, Yffiniac et Plédran, év. de Saint-Brieuc.

D’azur à trois têtes de léopard d’or, surmontées chacune d’une fleur de lys de même. (Sceau 1418).

Henry, vend en 1271 au vicomte de Rohan, toutes ses possessions dans la paroisse de Saint-Eloi de Montauban ; Geoffroi, écuyer, dans une montre d’Olivier de Clisson en 1375 ; Jean, fils de Pierre, sr de Saint-llan, épouse, vers 1400, Jeanne de Tréal, de la maison de Beaubois ; Guillaume, marié, vers 1423, à Jeanne Pellouësel, a formé la branche des Vergers et du Chesnay qui existe encore.

La branche de la Touche-ès-Plat fondue en 1631 dans le Mintier.


Berthelot, sr du Baschemin, par. de Quessoy.

Réf. et montres de 1469 à 1543, par. de Quessoy et Plourhan, év. Saint-Brieuc.

D’argent à deux lions de sable, l’un sur l’autre.

Les srs de la Villehélio, près Guingamp, et de Kerprigent, paroisse de Plouigneau, de même nom et armes, déboutés, réformation de 1670.


Berthelot, sr de la Pavagère, de la Blanchardaye et de Boschart, par. de Saint-Père-en-Retz, — de Chambusson, par. de Saint-Similien de Nantes, — de la Gosselière.

Déb. réf. 1668, ress. de Nantes.

D’argent au chevron d’azur, accomp. en chef de deux étoiles de même, et en pointe d’une aigle de sable, surmontée d’un croissant de gueules.

François, procureur du duché de Retz en 1668.


Berthelot, sr de Boumois, — de * Villeneuve, — des Farges, — de la Bernardais, — de la Glétais, par. de Frossay.

Parti d’hermines et d’azur, au chevron accomp. de trois macles de l’un en l’autre.

Cinq auditeurs et maîtres des comptes de 1656 à 1773, le dernier maintenu dans sa noblesse, en 1827.


Berthelot, (orig. de Picardie) — sr de Versigny, — de Jouy, — baron de Baye, — sr de Pléneuf et de Guémadeuc, par. de Pléneuf, év. de Saint-Brieuc.

D’azur au chevron d’or, accomp. de trois besants de même.

Etienne, directeur général de l’artillerie, en 1714, père entre autres enfants de 1º François, lieutenant-général en 1762 ; 2º Agnès, marquise de Prie, maîtresse du duc de Bourbon ; 3º Henriette, héritière des seigneuries de Pléneuf et de Guémadeuc, qu’elle transmis par mariage en 1732 à Henri-Marie Baudouin, sr de Sornéville, commissaire des guerres.


* Berthelot, sr de la Busnelais, év. de Rennes.

Un juge prévot de Rennes † 1740, père d’un major d’infanterie, chevalier de Saint-Louis, † 1783. Cette famille s’est alliée aux le Vicomte et aux Huchet de Cintré.


* Berthois, sr de la Rousselière et des Bretonnières, proche Vitré.

D’argent au lion couronné de gueules ; au chef d’azur chargé d’un croissant d’or.

Pierre-François, né à Vitré en 1737, fils de Joseph, controleur général des fermes et devoirs et de Madeleine Charil, sous-brigadier du génie, chevalier de Saint-Louis en 1779, colonel en 1791, massacré à Lille en 1792, père d’un lieutenant-général en 1813, créé baron en 1820, † 1870.


Bertho ou Berthou, sr de Maritaine, du Pontgrossart, de Mouëxigné, de Cramaignan, du Préfaruel, du Lescoët, de Trévilly, des Hayes et de la Cornillière, par de Maroué, — de Pellouze, de la Paquelinays et de Lourme, par. de Plédéliac, — de Cargouët, par. de Meslin, — de la Ville-Josse, — de Lescoublière, — de Tromelin, — de la Ville-Pierre, — du Bignon, — de Beaulieu, — de la Balluère, — de Vauvert.

Ext. réf. 1669, sept. gén.. réf. et montres de 1453 à 1535, par. de Trémuzon, Maroué, Plédéliac et Saint-Martin de Lamballe, év. de Saint-Brieuc.

D’or à l’épervier de sable, la tête contournée, grilleté de sable, accomp. de trois molettes de même.

Jean, de la paroisse de Trémuzon, anobli en 1446, archer de la garde du duc en 1459, époux de Marie Jocet, parait l’auteur commun de cette famille et de la suivante.


* Berthou, sr des Fontaines, par. de Saint-Quay, — de Kercadoret, — de Kervaudry, par. de Lanvollon, — de Kerourion, — de Kerilly, — de la Villeaudren, — de Kerversio, par. de Plouha, — de la Motte, — de Lannivinon, — de la Briançais et de la Violaye, par. de Fay, — de Kervéroy, — de Launay, — de Tronscorff, par. de Langoëlan, — de Kergrom, par. de Lignol, — du Roscoët, par. de Moréac, — baron de Cicé, par. de Brutz.

Ext. réf. 1609, sept gén., réf. et montres de 1469 à 1543, par. de Saint-Quay, év. de Dol.

D’or à l’épervier de sable, la tête contournée, tenant en sa patte dextre un rameau de sinople, accomp. de trois molettes de sable.

Jean, sr des Fontaines, épouse vers 1495 Catherine Le Maistre. Deux présidents aux enquêtes en 1643 et 1679 ; un lieutenant de vaisseau, fusillé à Quiberon en 1795.

La branche de Kerverzio fondue en 1764 dans la Bourdonnaye-Montluc.


Bertier, sr de la Ville-Guénéal, par. de Mohon, — de la Mainette.

Réf. et montres de 1427 à 1479, par. de Mohon et Merdrignac, év. de Saint-Malo.

D’azur à un bœuf effrayé d’or.

Jean, sénéchal de Dinan, député aux États-Généraux de Paris en 1593.

Fondu dans Métayer.


Bertin (orig. de Picardie y maint. en 1667), sr d’Avennes, — de la Fresnais.

Maint. à l’intend. en 1704, cinq gén.

Losangé d’argent et de gueules.

Pierre, lieutenant-général civil et criminel au gouvernement de Péronne, époux de Marie Baillon, anobli en 1588.


Bertin (orig. de Périgord), comte de Bourdeille.

Ecartelé au 1 : d’azur à une épée d’argent en pal ; aux 2 et 3 : d’or à trois roses de gueules, plantées sur une terrasse de sinople ; au chef d’azur, chargé de trois étoiles d’or ; au 4 : d’azur au lion d’or.

Un contrôleur général des finances en 1759, ministre et secrétaire d’Etat, frère de Charles-Jean, évêque de Vannes en 1746 † 1774.


Bertram, év. de Saint-Brieuc.

Porte trois corneilles. (Sceau 1381).

Jean, chanoine de Saint-Brieuc et Guillaume, ratifient le traité de Guérande à Guingamp en 1381.


Bertrand, sr de la Pichonnais, par. de Sainte-Opportune-en-Retz, — du Plessis-Bagan, par. de Saint-Viaud, — de la Missonnais, par. de Corsept, — de la Briordais, par. de Saint-Père-en-Retz, — de la Cathelinière, par. de Frossay.

Réf. de 1429 à 1453, dites par., év. de Nantes.

Gillet, prête serment au duc entre les nobles de la baronnie de Retz en 1383.

Fondu au XVe siècle dans Borgnet.


Bertrand, sr de la Roterie, — de Leury, — de la Durantais.

Maint. réf. 1669, ress. de Rennes et Jugon.

D’azur à la croix d’argent, cantonnée d’une tête de léopard de même.

Guillaume, marié on 1566 à Jeanne de Follenay, aïeul de Christophe, secrétaire du Roi en 1616, anobli en 1620.

Le sr de la Bouétardière, paroisse de Saint-Jacut, évêché de Saint-Brieuc, débouté, réformation de 1670.


Bertrand, sr du Hertré, — de Pontpierre.

Maint. à l’intend. en 1697.

D’argent à l’aigle de sable.


Bertrand, sr de Cœuvres, de la Berrière, de la Guérivière et de Villin, par. de la Chapelle-Basse-Mer, — des Bouteilles, par. du Bignon, — de Launay, par. de Saint-Jean-de-Boiseau, év. de Nantes.

D’argent au chevron de gueules, accomp. de trois cœurs de même.

François, secrétaire du Roi en 1731.


Bertrand, sr de Tronjoly et de Coëtanhu, par. de Gourin, év. de Cornouaille.

Déb. réf. 1670, ress. de Carhaix.


Bertrand (orig. de Normandie), sr de Launay et du Breuil-Heully, par. de Plouasne, — de Beaucroys, par. de Saint-Pern, — de la Riolais, par. de Bréteil.

Réf. et montres de 1427 à 1513, dites par., év. de Saint-Malo.

D’or au lion de sinople, comme Saint-Memin.

Guillaume, sr de la Riolais vivait en 1427 ; Mathieu, prieur de Lamballe, puis abbé de Saint-Melaine de Rennes en 1422, † 1448 ; Guillaume, épouse en 1457 Guillemette de Québriac ; Françoise, dame de Launay épouse, vers 1550 Jacques Le Voyer, baron de Trégomar ; Jeanne, leur fille porta le Launay en mariage en 1580 à Pierre de Boisbaudry, et cette terre appartenait au dernier siècle aux Thomas de la Reigneraye.

Cette famille parait issue on ramage de la maison du même nom en Normandie, qui a possédé la baronnie de Bricquebec, la vicomté de Roncheville, les seigneuries de Fontenay-le-Marmion et de Magneville et qui a produit Robert, maréchal de France en 1327 ; Guillaume, successivement évêque de Noyon, de Bayeux et de Beauvais, pair de France, † 1356 ; et autre Guillaume, tué au combat de Mauron, en Bretagne en 1351.


Bertrand (orig. de Languedoc), sr de Villelles, — de Frazin, — de Villemor.

D’azur au cerf passant d’or ; au chef d’argent.

Jacques, avocat au parlement de Toulouse en 1480, père de Jean, premier président aux Grands-Jours de Bretagne en 1543, garde des sceaux de France, cardinal et archevêque de Sens, † 1560 ; Guillaume, conseiller au parlement de Bretagne en 1556, tué à Paris à la Saint-Barthélemy en 1572.

Les srs de Molleville dont un intendant de Bretagne en 1782, ministre de la marine en 1791, se disaient issus de cette famille.


Bertrand-Geslin, (orig. de Provence).

Ecartelé au 1 : d’or à la bande d’azur, chargée de trois étoiles d’argent ; au 4 : de sable au casque d’or, taré de front, traversé en bande d’une épée haute d’argent ; aux 2 et 3 : d’azur au vaisseau d’argent, voguant sur une mer de même, qui est Geslin.

Un capitaine au régiment de Languedoc en 1775, père d’un maire de Nantes, baron de l’Empire en 1810, marié à Adélaïde Geslin, dont il joignit le nom au sien.


Bervet (le), sr du Cosquer.

Montre de 1481, par. de Plougonven, év. de Tréguier.

De gueules à la croix potencée d’argent.

Claudine, épouse en 1405 Tristan du Parc qui prit les nom et armes de sa femme ; François, conseiller au parlement en 1635, reprit en 1613, les nom et armes du Parc. Voyez du Parc.


Berziau, (orig. du Maine), sr de Molins, — de Ternault, — de Courtenvaux, — de la Salle.

De gueules à trois trèfles d’or.

Jacques, secrétaire des finances et contrôleur général des guerres en 1510 épouse Jeanne de Villiers ; Guillaume, conseiller au parlement en 1557.


Besançon (orig. du Maine), sr de Souligné, — du Plessis.

D’or à une tête de maure de sable, tortillée d’argent, accomp. de trois trèfles de sinople.

Guillaume, conseiller au parlement des Grands-Jours en 1495 ; un lieutenant général des armées en 1660.


Beschais, sr de la Villeaubois, — de Garmeaux, par. de Janzé, — de la Place, — de la Pommeraye, — de la Garenne.

Ext. réf. 1668, sept gén., réf. 1513, par. de Janzé, év. de Rennes.

D’argent au croissant de gueules, accomp. de trois étoiles de même.

Sébastien, sr de la Villeaubois, épouse en 1504 Isabeau du Houx.


Beschard ou Béchard, sr de Saint-Baud, par. de Miniac, — de la Gravelle, par. de Saint-Jean de Saint-Meen, — de la Chapponnière, — de la Lande, — du Coudray, — du Bois-au-Vicomte, — de la Gouzée, — de la Chatière, — de la Villeneuve, — de la Brosse, — des Faveries, — de Saint-Gilles.

Anc. ext. réf. 1669, neuf gén., réf. et montres de 1449 à 1513, par. de Miniac-sous-Bécherel et Saint-Meen, év. de Saint-Malo.

D’azur à trois bèches d’argent. Devise : Memorare novissima tua.

Guillaume, écuyer dans une montre de du Guesclin en 1371, épouse Alliette Ruffier ; Eustache son fils, épouse vers 1427 Raoulette Guézille ; Pierre, lieutenant général et alloué au présidial de Rennes, en 1675, marié à Anne de Robien.


* Beschu (le), sr de la Fraschetière et de la Rallays, par. de Bazouges-du-Désert, — de Champsavin, par. de Louvigné-du-Désert, év. de Rennes.

D’azur à un héron d’or, accomp. de trois taux d’argent. (Arm. 1696) ; aliàs : écartelé : gironné d’or et d’azur de huit pièces, chaque giron d’or chargé, d’une étoile d’argent.

Jean, fit un acquêt aux Rallays en 1547 et fut père d’Etienne, sr de la Fraschetière, époux de Marguerite Morel, dame de la Dorissais. Cette famille alliée aux Corvaisier et aux Tuffin, a produit un trésorier de France, général des finances à Alençon en 1752 et un garde du corps du Roi en 1774. chevalier de Saint-Louis.


Bescont (le).

Réf. et montres de 1427 à 1503, par. de Bourbriac, év. de Tréguier, Plonéour, év. de Cornouaille et Plougonvelin, év. de Léon.

D’azur à un pélican d’or en sa piété de même, comme du Drêzic.

Guillaume, de la paroisse de Milizac, franchi de fouages en 1441.

Gabriel, sr de Kerprigent, paroisse de Plougastel-Saint-Germain, de même nom et armes, maire de Brest en 1651, débouté, réformation de 1670.

Les srs de Coatpont de même nom, ont produit un général de brigade en 1879.


Besné (de), sr dudit lieu et du Plessis, par. de Besné, — de la Savarière, par. de Saint-Sébastien, — de la Grandcour, — de la Foresterie, par. de Héric, — de Coislin et de la Haye, par. de Prinquiau.

Anc. ext. réf. 1668, sept gén., réf. 1426, par. de Prinquiau, év. de Nantes.

Vairé contrevairé d’or et de gueules ; aliàs : d’argent au lion morné de sinople (G. G.), comme Botherel.

Jean, sr de la Haye, épouse vers 1420 Tiphaine Eudes.


Bessac (de), sr dudit lieu, par. de Cambon, — de la Ville-Bessac, par. de Frossay.

Réf. 1427, par. de Frossay, év. de Nantes.

D’or au lion de sable, accomp. de deux étoiles d’azur.

La branche ainée fondue dans Couppegorge ; une autre branche transplantée en Aunis au XVe siècle a été maintenue en Poitou en 1668.


Bessaut, sr de la Bessardais, par. de Cordemais.

Réf. 1428, dite par., év. de Nantes.

Porte un croissant accomp. de neuf merlettes posées 4. 5, surmontées d’un lambel. (Sceau 1216, mss. Gaignières).

Geoffroi, mentionné dans une charte de l’abbaye de Villeneuve en 1216 ; Robin, receveur et servent du sire de la Musse en 1428, père de Guillaume, valet de chambre et garde robier du duc en 1441.


Bessart sr du Parc, év. de Nantes.

D’argent à deux fasces de gueules, accomp. de sept merlettes de sable. (Arm. 1696).

Deux auditeurs des comptes en 1710 et 1759.


Besso (du), vicomte dudit lieu, par. de Saint-André-des-Eaux, év. de Dol.

D’or à trois chevrons de sable ; aliàs : dix billettes. (Sceau 1380).

Olivier, fait hommage au duc en 1380.

Fondu en 1390 dans Beaumanoir, d’où la vicomte du Besso a appartenu aux Rosmadec, Hay, puis Ferron.


Béthune (de) (orig. d’Artois), sr dudit lieu, — marquis de Rosny, — duc de Sully en Sologne en 1606, — prince d’Enrichemont, — duc d’Orval et de Charost, — comte de Selles et de Villebon, — sr de Congy, — d’Hostel, — baron d’Ancenis, et de Beaumanoir, par. de Vieuxbourg, pair de France.

D’argent à la fasce de gueules. Devise : Nunquam marcessit virtus.

Guillaume, fils de Robert et d’Adélaïde de Saint-Pol, fit son testament en 1213.

Maximilien, grand maître de l’artillerie et maréchal de France, † 1641 ; Philippe, lieutenant-général pour le Roi en Bretagne en 1600 ; un abbé de Saint-Aubin-des-Bois en 1711.

Cette famille alliée en Bretagne aux Rohan, Cambout, Goësbriand, Le Borgne et Fouquet, s’est éteinte en 1807.


Beuzit, en français Boissière, voyez Boissière (de la).


Bezay.

D’argent à trois fusées accolées de sable. (Arm. de l’Ars.), comme Cheminart et Lansullien.


Bezit (du), sr dudit lieu et de la Chaussée, par. de Malensac, — du Cléyo, — de Lesquilliou et de Cadouzan, par. de Saint-Dolay, — de Braye, — du Bignon, — du Ronceray, par. d’Iffendic, — de Kerollivier, par. d’Assérac, — de Kerlibot, par. d’Herbignac, — de Talhouët, par. de Questemberl.

Anc. ext. chev., réf. 1671, douze gén., réf. et montres de 1427 à 1536, par. de Saint-Jacut et Malensac, év. de Vannes et Iffendic, év. de Saint-Halo.

D’argent à la fasce contrevairée d’or et d’azur ; au chef de même, chargé de quatre besants d’or ; (voy. Bois-de-la-Salle) ; une molette de gueules en pointe. Aliàs : de gueules à neuf besants d’or ; 3. 3. 2. 1 ; au canton d’argent, chargé d’une moucheture de sable. (Sceau 1450).

Jean, prévôt féodé de la baronnie de la Rochebernard en 1280 ; Pierre, épouse vers 1460 Guillemette Brénalen.

La branche ainée fondue dans Butault.


Bezre (le), sr de Leingouëz, par. de Lanmeur.

Réf. et montres de 1427 à 1481, dite par. év. de Dol, enclaves de Tréguier.


Bezven, en français Boulaye. voyez Boulaye (de la).


Biaille (orig. de Poitou), sr de la Milletière, — de Lengibaudière.

De sinople à douze billettes d’or. 4. 4. 3. 1. (Arm. 1696).

Deux greffiers en chef et un auditeur des comptes depuis 1732.


Biard, sr de la Colinière.

Déb. réf. 1668, ress. de Rennes.

D’argent à trois aiglons de sable.

Un avocat au parlement on 1660.


Biard, sr du Val.

Ecartelé d’azur et de sable, à la croix florencée d’argent, chargée de neuf billettes de gueules. (Arm. 1696).

Un avocat au parlement en 1690.


* Bidart (orig. de Béarn), sr de la Barrais, — de la Noë, — de la Morinais.

Déb., réf. 1668, ress. de Fougères.

D’argent à deux dards de sable liés de sinople en sautoir, cantonnés de quatre hermines de sable.

Un avocat du Roi au présidial de Rennes en 1760 ; un sous-lieutenant de vaisseau en 1787.


Bidé, sr de la Bidéaie, par. de Blain, — des Mortiers, — de la Babinais, par. de Fay, — de la Cour, par. de Beaucé, — de Bélestre, par. du Clion, — de Ranzay, par. de Saint-Donatien, — de Limur, par. de Saint-Père-en-Retz, — de Sénaigerie, par. de Bouaye, — de la Provosté et de la Marousière, par. de Saint-Philbert, — de la Rairie, par. de Pont-Saint-Martin, — du Bois, — de la Bothinière, par. de Vallet, — du Plessis, — de la Cormeraye, par. de la Chapelle-sur-Erdre, — de Chavagnes, — de Genest-Jahan, par. de Saint-Mesme, — de la Grandville, par. de Grandchamp, — de Kergournadec’h, par. de Cléder.

Ext., réf. 1669, cinq gén., ress. de Nantes et Vaunes.

D’argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules, accomp. d’un croissant d’azur au premier canton, d’une étoile au deuxième et d’une autre étoile en pointe, le tout de gueules.

Etienne, lieutenant de Blain en 1563 ; Julien, échevin de Nantes en 1580, épouse Louise Perraudeau ; plusieurs auditeurs et maîtres des comptes depuis 1616 ; deux maires de Nantes en 1652 et 1684 ; un président à mortier en 1679 ; un président aux comptes en 1706 ; un brigadier d’infanterie en 1748, et un maréchal de camp en 1788, lieutenant-général en 1814.

La branche de la Grandville fondue dans Hautefort.

Les srs de Maurville, en Aunis, de même nom et armes, ont produit un lieutenant-général des armées navales en 1775 † 1784, père d’un contre-amiral en 1816 † 1840.


Bidégan.

Montre 1481, par. de Saint-Mathieu-de Morlaix, év. de Tréguier.

D’argent à trois bandes de sable, comme Trémédern.


Bidon, sr des Rochettes, par. de Sucé, — de la Prévoterie et de la Barre, par. de la Chapelle-Basse-Mer.

D’argent au chevron d’azur, accomp. de trois trèfles de sinople. Devise : Dum spiro spero.

Un procureur à la chambre des comptes, secrétaire du Roi en 1750 et trésorier en la chancellerie de Rennes, † en charge ; un membre de l’assemblée de la noblesse d’Anjou on 1789.


Bien (de), sr de Lavau, par. de Tressé, — de Tréguy, par. de Saint-Pierre-de-Plesguen.

Déb., réf. 1668, év. de Dol.


Biet, sr du Coudray, — de Beauvais, par. de Gévezé, év. de Rennes.

D’argent à deux croissants de gueules l’un sur l’autre, au chef d’azur chargé de trois étoiles d’or. (Arm. de l’Ars.).

Bonabes, procureur syndic de Rennes en 1587, puis procureur général des États, anobli en 1597, † 1619.

Le srr de Launay, paroisse de Chevaigné, débouté, réformation de 1668.


Biffart, sr des Salles et de Ville-Thébert, év. de Rennes.

D’argent à deux arcs, l’un d’azur et l’autre de gueules en sautoir, accomp. de quatre fers de flèche de sable. (Arm. 1696).

Renée-Perine, ép. en 1711 Jean-François de Caradeuc, sr de la Grandais ; un procureur du Roi au siège de Rhuis et assesseur de la maréchaussée au département de Vannes, † 1751.


Bigarré.

Montre de 1479, par. de Taupont, év. de Saint-Malo.

D’or à six merlettes de sable.

Eon, de la paroisse de Taupont, maître de la charpenterie du duc et faiseur des engin du pays de Bretagne, anobli en 1445.

Les srs de la Landelle, de Kermen et de la Ville Robert, dont deux conseillers au présidial de Vannes, déboutés, réformation de 1668.


Bigarré (orig. de Belle-Isle-en-Mer).

Ecartelé au 1 : de sinople au lion d’or ; au 4 : d’azur au navire flottant d’argenl, cantonné d’une étoile de même ; aux 2 et 3 : d’or à l’ancre de sable.

Un baron de l’Empire en 1810, lieutenant-général en 1814, † 1838.


Bignan (de), vicomte dudit lieu et sr de Trébrimoel, par. de Bignan, — de Coscastel, par. de Bubry, — de Locohiern, par. de Kervignac.

Réf. et montres de 1448 à 1481, dites par., év. de Vannes.

Guillaume, vend la terre de Brébauden au duc Jean le Roux en 1252 ; Josselin, épouse en 1300 Jeanne Le Sénéchal.

La branche ainée fondue en 1330 dans Molac, puis la Chapelle et Rosmadec, qui vendirent la seigneurie de Bignan aux Kerméno du Garo.

La branche de Locohiern fondue dans Chefdubois.


Bigot (orig. de Normandie, y maint. en 1670), sr des Parquets, — de Courcelles, — de Belleville, — * d’Engente, en Champagne.

D’argent au chevron de sable, accomp. de trois roses de gueules.

La branche d’Engente, établie en Bretagne, s’est alliée aux Pompery, Dieuleveult et Poulpiquet.


Bigot (le), sr de Kerjégu, par. de Poullaouen, — de Launay, — de Langle, par. de Carnoët, — de Coatloury, par. de Cavan, — de Kercalvez, par. de Trébrivan, — du Boisglé, — de Goascaradec, — du Portzmeuret, de Kervény, par. de Plougasnou, — de Kervéguen, par. de Plouzélembre, — de Lesmabon, — de Kermerc’hou, par. de Garlan, — de Penanec’h, — de Lostanvern, par. de Botsorhel.

Anc. ext. réf. 1669, huit gén., réf. et montres de 1444 à 1562, par. de Poullaouen et Trébrivant, év. de Cornouaille et Botsorhel, év. de Tréguier.

D’argent à un écureil de pourpre, couronné d’or.

Henry, épouse en 1444 Margilie de Troguindy.

La branche aînée fondue en 1650 dans Fleuriot.


Bigot (le), sr du Noyer et de la Guibetière, par. d’Orgères, — du Gué, par. de Saint-Hélen.

Réf. et montres de 1480 à 1513, par. de Bourgbarré et Orgères, év. de Rennes, Saint-Hélen et Notre-Dame-de-Dol, év. de Dol.

D’argent au lion morné de gueules.

Jean, officier et receveur de Chateloger, anobli en 1480 ; Pierre, sr du Breuil, maître des eaux et forêts et député de Fougères aux Etats-Généraux de 1593.

Fondu en 1634 dans Fournier.


Bigot (le), sr de la Villerabel, par. d’Yffiniac, — de la Villebilly, de Coatarmel et de la Villemoysan, par. de Ploufragan, — de la Villebougault, par. de Cesson, — du Prédéro, par. de Planguénoual, — de la Villenéant, par. de Langueux.

Réf. et montres de 1441 à 1535, par. de Ploufragan, Cesson et Planguénoual, év. de Saint-Brieuc.

Ecartelé aux 1 et 4 : d’argent, au lion morné de sable, couronné de gueules ; aux 2 et 3 : de gueules au croissant d’or.

Alain, sr de la Villerabel, et Adelice son épouse font une fondation à Beauport en 1271.

Jean, abbé de Beauport en 1498, † 1510.

Maurice et Jean, son neveu, abbés de Rillé de 1505 à 1541.


Bigot (le), sr de Meillerai, par. de Moisdon, — de la Mariais et de la Mennais, par. de Soudan, — du Boistaillis, près la Guerche.

Réf. 1446, par. de Soudan, év de Nantes.

Hamon, fondateur de l’abbaye de Meillerai en 1132, père de Payen et aïeul d’Anne, mariée à Yvon, sire de Rougé ; Guillaume, sénéchal de Guérande et conseiller aux Grands-Jours en 1508.


Bigot (le), sr de Runbezre et de Kerezoult, par. de Ploumiliau, — de Kernigot et du Squiriou, près Lannion, — de Pouljouan, — de Kerandraon, par. de Trédarzec.

Déb. réf. 1669, ress. de Lannion.

D’argent à deux fasces de gueules, accomp. de six quintefeuilles de même.(G. le B.)


Bigot (orig. du Berry), sr des Fontaines, — des Marais, — de la Motte, — vicomte de * Morogues, — sr de la * Touanne et de Chézelles en Berry, — des Genetais, — de la Villefréhour et de Lourmel, par. de Plélo, — des Salles, — de Neufbourg, — de Kergariou.

Ext. réf. 1670, six gén., ress. de Saint-Brieuc.

De sable à trois têtes de léopard d’or. Devise : Tout de par Dieu.

Michel, anobli pour ses mérites par le roi Charles V en 1369 ; Pierre, marié en 1470 à Marie de la Forest, échevin de Bourges en 1486. bisaïeul de Nicolas, secrétaire du Roi en 1588, marié en Bretagne, à Hélène Guiomar. Un page du Roi en 1668 ; le père Toussaint de Saint-Luc, auteur des mémoires sur la noblesse de Bretagne en 1691 ; un conseiller au parlement en 1732.

La branche de Morogues a produit un lieutenant-général des armées navales, † 1781.

Les srs de Préameneu, paroisse de Vergeal, évêché de Rennes, de même nom et armes, ont produit un ministre des cultes, comte de l’Empire et pair de France, † 1825.


Bigottière (de la) (orig. d’Anjou), sr de Perchambault, — de la Baratière, par. de N. D. de Vitré, — du Boisjouan, par. d’Arbresec, év. de Rennes.

D’azur au sautoir endenté d’or, cantonné de quatre têtes de lion arrachées de même.

Guy, conseiller au présidial d’Angers, père de René, président à mortier au parlement de Bretagne, † 1727.

La branche de la Baratière fondu en 1747 dans Le Gonidec.


Bihan (le), sr de Kerhellon, par. de Plounévez-Lochrist.

Anc. ext., réf. 1669, cinq gén., réf. et montres de 1426 à 1534, dite par., év. de Léon.

D’hermines à une quintefeuille de gueules, comme Lagadec et Le Vayer.

Jean, épouse, vers 1510, Catherine de Kerscau.


Bihan (le), sr de * Pennelé et du Roudour, par. de Saint-Martin, — de Tréouret, — par. de Cast, — de Kerscau, — de Kerallo, — de la Haye, — du Clos, — de Kerouslac, par. de Plouvorn, — de Kersaint, par. de Plougasnou, — de Goariva.

Ext. réf. 1669, cinq gén., réf. et montres de 1534 à 1543, par. de Saint-Martin-des-Champs, év. de Léon.

D’or au chevron de gueules, issant d’une mer d’azur. Devise : Vexilla florent et Amour de Dieu, espoir en Dieu.

Bernard, miseur de Morlaix en 1450 ; Olivier, épouse, vers 1485, Bazile Le Dimanac’h, de la paroisse de Ploudiry ; Jean, son fils, archer en brigandine à une montre de 1534, épouse Marguerite, dame de Tréouret ; Bernardin, sénéchal de Morlaix et député aux États de la Ligue en 1591 ; trois pages du Roi et de la Reine, de 1729 à 1762. Un lieutenant de vaisseau tué à Quiberon en 1795.


Bihan (le), sr de Keruzouarn, ress. de Lesneven.

De sable à la croix pattée d’argent, chargée en cœur d’un croissant de gueules. (Arm. 1696).

Jean, syndic de Lesneven, député aux États de Nantes en 1681.


Bihannic (le), sr de Guicquerneau et de Kernec’h, par. de Plouguerneau, — de l’Isle, — de Tromenec, par. de Laudéda.

Ext. réf. 1669, sept gén., montres de 1481 à 1534, par. de Plouguerneau, év. de Léon.

De gueules à deux dauphins affrontés d’or.

Alain, fils d’Hervé, fils d’Alain et ce dernier employé, réformation de 1447, paroisse de Plouguerneau, paraît l’auteur de cette famille ; il reçut le surnom de Bihannic, que ses descendants ont gardé, et épousa, vers 1480, Marguerite Hortès. Voyez Abalain.

Un lieutenant de vaisseau fusillé à Quiberon en 1795. (Famille éteinte de nos jours).


Biliais (de la), voyez Le Lou.


Billarts (orig. du Maine) sr des Landes, — de Prémorel.

Ext. arrêt du parl. de 1743, six gén., par. de Rostrenen, év. de Cornouaille.

D’argent à l’aigle éployée de sable, becquée et membrée d’or.


Billeheust (orig. de Normandie, y maint. en 1598 et 1666) sr du Manoir, — des Loges, — de Gourgoux, — de Saint-Georges, — de la Bretonnière, — d’Argenton.

Anc. ext. arrêt du parl. de 1764, cinq gén.

D’azur au chevron brisé d’argent, accomp. de trois roses de même.

Michel, de la paroisse de Fontenay-le-Marmion, donne en 1236 à Raoul, fils de Geoffroy Portaloc, une pièce de terre à Fontenay, pour son service et son hommage ; Jacques, rebelle à Henri V d’Angleterre en 1420 ; un page du Roi en 1751 ; une fille à Saint-Cyr en 1784 ; un chevalier de Malte en 1778.

La branche de Saint-Georges éteinte de nos jours en Bretagne ; celle d’Argenton existe encore en Normandie.


Billes, sr de Kerfaven, — de Pratanlouët, év. de Léon.

D’argent à un arbre de sinople, accosté à sénestre d’une étoile de sable. (Arm. 1696).

Gabriel, fermier du domaine du Roi à Lesneven en 1640 ; Claude, épouse, en 1660, Louis, Parcevaux, sr de Keranmear ; René, abbé de Saint-Eusèbe au diocèse d’Apt en 1686, † 1710.


Billette, sr de Kerouel, — de Kermeur, — de * Villeroche ou Kerroc’h, par. de Lesbin, év. de Vannes, — de Kerustum, par. de Riec, év. de Cornouaille.

De sable à trois fasces d’argent. (Arm. 1696) ; aliàs : de pourpre à trois poissons d’or ; au chef d’azur, chargé de 3 billettes d’or.

Samuel, miseur de Quimperlé en 1631, maire de Quimperlé en 1679 et député de cette ville aux États de 1661, aïeul de Vincent-Samuel, député de la sénéchaussée de Carhaix aux États généraux en 1789 ; Jean-Pierre, rapporteur du point d’honneur à Quimper, en 1780.


Billon, sr du Demaine.

D’azur au chevron d’or, accomp. de trois billettes de même.

Joseph, maître des comptes en 1692.


Billouart, sr de Trémillec, par. de Plomeur, — de Keréven, par. de Tréméoc, — de Penamprat, — de Kerbernez, — de Kervazégant, — de Kerlérec, par. de Quimerc’h.

Maint. par lettres patentes et arrêt du conseil de 1774 ; montres de 1481 à 1562, par. de Penmarc’h et Plomeur, év. de Cornouaille.

D’or à la croix alésée d’azur, surmontée de deux molettes de même.

Pierre, mentionné dans un compte rendu à Vannes au duc Jean le Roux en 1274 ; Raoulet, écuyer, montre de 1376 ; un secrétaire du Roi en 1701 ; un gouverneur de la Louisiane en 1747 et un enseigne de vaisseau fusillé à Quiberon en 1795 (Famille éteinte).


Billy, sr de la Briançais, par. de Fay, — du Boisbasset et de Hucheloup, par. de Machecoul, év. de Nantes.

D’or à la croix alésée d’azur.

Pierre, échevin de Nantes en 1570 ; Jean, auditeur des comptes en 1598.

Une famille de même nom et armes, en Soissonnais, a produit un évêque duc de Laon et pair de France, † 1612.

Le sr de la Grée, ressort de Nantes, déboute à l’intendance en 1701.


Bilsic, sr du Cleuzdon, par. de Plougonver, — de Keriavilly, par. de Plouaret, — de Kerbilsic et de Guernpérennou, par. de Quistinic.

Réf. et montres de 1427 à 1481, par. de Plougonver, év. de Tréguier, et Quistinic, év. de Vannes.

De gueules à la croix alésée d’or, voyez Thépault.

Guillaume, homme d’armes de la retenue de Jean de Penhoët en 1420 ; Geoffroi, prête serment au duc entre les nobles de Tréguier en 1437.

La branche ainée fondue dans Kergorlay, d’où la seigneurie du Cleuzdon a passé successivement aux du Cleuz du Gage et aux Kerouartz.


* Binet (orig. de Touraine), sr des Tournelles, — d’Andigny, — de la Blottière, — de Nitray, — de Beauvais, — de Montifray, — de Valmer, — de Marcognet, — de Jasson, par. de Port-Saint-Père, — de Vigneux, par. du Pellerin.

Anc. ext. réf. 1669, huit gén., ress. de Nantes.

De gueules au chef d’or, chargé de trois croisettes au pied fiché d’azur. Devise : Ille vicit.

Jean, garde de la prévôté de Paris en 1436, épouse Jacquette Ruzé, dont : Jacques, gouverneur de Tours en 1460, marié à Marie Poncher, père de Macè, sr de Beauvais, marié à Jeanne Briçonnet, dont : 1º Jean, sr de Nitray, avocat au présidial de Tours en 1531 ; 2º Jean, maitre d’hôtel du roi de Navarre en 1530 ; un président aux comptes en 1603 ; un chevalier de Malte en 1624 ; un abbé de la Meilleraie en 1671 ; un page du Roi en 1774 ; deux grands baillis d’épée du comté Nantais, aux XVIIe et XVIIIe siècle.


Bino ou Binot, sr du Chauchix et de l’Isle-Baussan, par. de Ménéac, — de la Touche, par. de Gaël, — des Noës, par. de la Chapelle-Launay, — de la Koberie, par. de Donges, — de Quillivala, par. de Merdrignac, — du Resto et de Kergall, par. de Grandchamp.

Anc. ext. réf. 1670, cinq gén., réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Ménéac et Gaël, év. de Saint-Malo, et Grandchamp, év. de Vannes.

D’argent à trois têtes de loup arrachées de sable, lampassées de gueules.

François épouse, en 1513, Julienne de Guitté, dame de l’Isle-Baussan.

La branche du Resto fondue vers 1500 dans Chohan.


Binolais (de la), sr des Verdières, par. de Saint-Georges, — de la Pollinière, — de la Fauconnière, — de la Motte, — de la Villemaillard, par. de Taden.

Ext. réf. 1669, cinq gén., réf. et montres de 1480 à 1513, par. de Saint-Georges-de-Gréhaigne et Cendres, év. de Dol.

D’or à la fasce ondée de sinople, chargée d’un cygne d’argent et accomp. de trois pattes de lion de sable.

Jean, vivant en 1480 épouse Guillemette Pépin.


Bintin (de), sr dudit lieu, par. de Cintré, — de Bazouges-sous-Hédé, — de la Bretesche, par. de Saint-Symphorien, — de la Corbonnaye, par. de Saint-Léonard, — du Bois et du Chastellier, par. de Talensac.

Réf. et montres de 1427 à 1513, dites par., év. de Rennes, Saint-Malo et Dol.

D’or à la croix engreslée de sable, cantonnée de quatre fleurs de lys.(Sceau 1306).

Geoffroy, sénéchal de Rennes en 1275.

Fondu dans Hingant du Hac.


Bintin (de), sr du Bodel.

Réf. et montres de 1426 à 1481, par. de Ruffiac, év. de Vannes.

De sable à trois écussons d’or et une molette de même en abyme. (Sceau 1380).

Hugues et Guillaume, croisés en 1248. (Cab. Courtois).

Guillaume, ratifie le traité de Guérande en 1380.


* Bintinaye (de la), sr dudit lieu, par. de Toussaints, — du Bouais, par. de Talensac, — vicomte de Rougé et sr de la Rivière, par. de Tréfumel, — de la Grignonnaye, par. de Mordelles, — de Beauregard, — de la Robetière, — du Verger.

Anc. ext. chev. réf. 1668, huit gén., réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Toussaints et Mordelles, év. de Rennes et Talensac, év. de Saint-Malo.

D’argent à trois bandes de gueules, chargées d’une fasce de même.

Pierre, vivant en 1427, épouse Mahaut du Bouais ; Jean, petit-fils des précédents, ambassadeur en Angleterre où il mourut en 1460, avait épousé Vincente de Saint-Brieuc ; un gentilhomme de la chambre en 1588 ; deux conseillers au parlement en 1674 et 1779 ; un chevalier de Malte en 1780 ; un abbé de la Vieuville en 1784 ; deux frères admis aux honneurs de la Cour en 1785, dont l’un second de du Couëdic, au combat de la Surveillante en 1779.


Biochaye (de la) Voyez Collin.


* Biré, sr de la Grénotière, par. de Cugan, en Poitou, — de la Doucinière, — de la Sénaigerie, par. de Bouaye, — de Malnoë, — de la Marionnière, par. de Port-Saint-Martin, — de la Grève, — de Jasson, par. de Port-Saint-Père, — de la Jahotière, par. d’Abbaretz.

Ext. réf. 1670, quatre gén. et maint. à l’intend. en 1703 ; puis sur nouveaux titres recouvrés, anc. ext, arrêt du parlement de Bretagne de 1748, onze gén.

D’azur à la branche de grenadier d’or en fasce, chargée de trois grenades de même, ouvertes de gueules.

Jean, sr de la Grénotière, épouse vers 1300, Marie Charbonneau ; Thomas, arrière-petit-fils des précédents, maître d’hôtel du duc en 1424, épouse Jeanne de la Lande ; Jean, obtint lettres d’abolition pour sa participation au supplice du favori Landais en 1485 ; François, échevin de Nantes en 1568.


Birague (de) (orig. d’Italie), sr de Visque, de Roasche et de Rocavione, en Piémont, — d’Entrammes, au Maine, — de la Morlaye, de la Bourdonnays et de Trélan, par. de Missiriac, — du Reffert, par. de Ruffiac, év. de Vannes.

D’or à trois fasces bretessées et contrebretessées de gueules de quatre pièces, chargées chacune d’un trèfle d’or.

René, premier président au Sénat de Turin, chancelier de France en 1573, évêque de Lavaur et cardinal, † 1583 ; François, gentilhomme de la chambre de Charles IX, capitaine de cinquante hommes d’armes de ses ordonnances, épouse en 1580 Jeanne de la Pommeraye, dame de la Morlaye et d’Entrammes.

Cette famille s’est depuis alliée aux d’Erbrée et aux Beaumanoir.


Bitaut (orig. d’Anjou), sr du Plessis, — de Launay-Gohin, — de la Haute-Berge, — de la Courosserie, par. de Héric, — du Tertre, par. de Saint-Donatien.

Ext. réf. 1668, sept gén., ress. de Nantes.

De sable au chevron d’argent, accomp. d’une molette de même en pointe.

Julien, de la paroisse de Chemillé, anobli par Louis XI en 1477 ; Pierre, son fils, épouse Olive de la Fosse ; deux maîtres des comptes de 1552 à 1572, et deux conseillers au parlement en 1582 et 1597.


Bizaie (de la), sr dudit lieu, par. de Guipry, — de la Rivière, par. de Brutz.

Réf. de 1427 à 1513 par. de Guipry, év. de Saint-Malo et Brutz, év. de Rennes.

D’argent au biset ou pigeon de sable. (Arm. de l’Ars.).

Guillaume, signe l’association pour empêcher l’invasion étrangère en 1379.


Bizeul, sr de la Jaulnaye, — de la Roche, — de la Gravaudière, — de la Hulonnière, par. de Thouaré, — des Fossés, — de la Bignonnays, par. de Bouée.

D’azur à deux yeux d’or en fasce. (Arm. 1696) ; aliàs : d’argent à une fasce de sable. (Arm. 1696).

Un greffier, un échevin de Nantes et deux auditeurs des comptes de 1571 à 1749 ; un gendarme de la garde du Roi en 1692 ; Esprit, sr des Fossés, procureur au parlement en 1690.


Bizien, sr de Kerigomarc’h, par. d’Arzano, — de Kermorvan, par. de Lesbin, — de Kermartret, par. de Guidel, — du * Lézard et du Helloc’h, par. de Bourbriac, — de la Motte, — de la Salle, par. de Plougasnou, — de Kerhervé, — de Langoat, — de Munéhorre, par. de Ploumagoar.

Anc. ext. réf. 1669. sept gén., réf. et montres de 1426 à 1543, par. d’Arzano, Lesbin et Guidel, év. de Vannes, et Bourbriac, év. de Tréguier.

Ecartelé aux 1 et 4 : d’argent à la fasce de sable, accomp. en chef d’une étoile de gueules et en pointe d’un croissant de même, qui est Bizien ; aux 2 et 3 : contrecartelé ; aux 1 et 4 de gueules plein, aux 2 et 3 de sable à la croix d’argent, qui est du Lézard. Devise : Virtus ut astra micat.

Hamon, croisé en 1248 (Cab. Courtois) ; Jeanne, abbesse de la Joie en 1323, † 1339 ; Guillaume, lieutenant de la cour d’Hennebont en 1349 ; Guillaume, témoin au mariage du vicomte Rohan avec Catherine du Guesclin 1405 ; Alain, auteur de la branche du Lézard et Adelice de Botmiliau, sa compagne, père et mère de Rolland, marié vers 1400 à Plézou du Disquay ; Prigent prête serment au duc entre les nobles de Tréguier et Goëllo en 1437 ; un page du Roi et un chevalier de Malte en 1753.

La branche de Kerigomarc’h fondue en 1610 dans de Laage.


Bizien, officier supérieur, chevalier de l’Empire en 1809.

D’azur à la croix d’argent.


Blain, ville et château, év. de Nantes, assiégé en 1585 et 1589, un marquisat en 1660, en faveur de Marguerite, duchesse de Rohan-Chabot.

De vair au croissant de gueules, comme Pontchâteau. (Sceau 1225).

Gaultier, sire de Blain en 1233, père de Guégon et celui-ci d’Hervé, marié, à Constance, dame de Pontchâteau, remariée à Olivier de Clisson, dont les descendants apportèrent, par alliance, la seigneurie de Blain aux Rohan, à la fin du XIVe siècle.


Blain, sr de Saint-Aubin.

Un greffier en chef criminel au parlement en 1751.

Une famille de ce nom, en Dauphiné, porte de gueules à trois bandes d’or, celle du milieu chargée de trois molettes de sable.


Blais (de) (orig. d’Anjou), sr dudit lieu, prés Champtoceaux.

D’or à la fasce de gueules, à l’orle de six merlettes de même.

La branche ainée fondue en 1390 dans Savonnières.


Blais, sr de la Violière, par. de Sainte-Opportune-en-Retz.

Déb. réf., 1668, ress. de Nantes.

D’azur à cinq belettes d’argent, passantes l’une sur l’autre et une jumelle de gueules, brochante en pal. (Arm. 1696).


Blanc (le), sr de Guenguéret, par. de Quessoy, — du Coudray et de la Villecolué, par. de Saint-Melaine-de-Lamballe, — de la Motte-Verte, — du Tertrerond, — du Fournel, — du Boismellet, — du Chesnay.

Anc. ext. réf. 1669, six gén., réf. montres de 1469 à 1535, par. de Quessoy et Saint-Melaine-de-Lamballe, év. de Saint-Brieuc.

De gueules à trois bandes d’or.

Guillaume, prête serment au duc entre les nobles de Moncontour en 1437 ; Jean, fils de Mathurin, épouse, vers 1500, Jeanne Girault.


Blanc (le) (orig. de Touraine), sr de la Baume, — marquis, puis duc de la Vallière et pair de France, — baron de Bécherel, — sr de la Costardays, par. de Médréac, — du Plessix, par. de Gaél, év. de Saint-Malo.

Coupé de gueules et d’or ; au lion léopardé coupé d’argent et de sable.

Cette maison, alliée en Bretagne aux Prévost du Plessix, Glé et du Matz, a produit Gilles, évêque de Nantes de 1668 à 1677, oncle de la duchesse de la Vallière, fille de Laurent, lieutenant au gouvernement d’Amboise, et de Françoise Le Prévost, dame du Plessix

Fondu en 1756 dans Châtillon.


Blanc (le), sr de la Milacière, par. du Clion, — de Champaigné.

Déb. réf. 1668 et 1699, ress. de Nantes.


Blanc (le).

D’azur à une fasce d’or, accomp. en chef d’un croissant d’argent, surmonté d’une étoile d’or et accosté de deux autres étoiles de même et en pointe d’un lion passant d’argent.

Augustin-Marie, chevalier de Saint-Louis, fils de Pierre conseiller au parlement de Toulouse, anobli en 1778.


Blanchard, sr de la Blanchardaye, par. de Vue, — de la Pinelais et de la Voirie, par. de Saint-Père-en-Retz.

Réf. 1434, par. de Vue, év. de Nantes.

Porte cinq losanges. (Sceau 1379).

Guillaume, prête serment au duc en 1383.


Blanchard, sr de Lessongère, par. de Saint-Herblain, — baron en 1644, puis marquis du Bois-de-la-Musse en 1660, par. de Chantenay.

Maint. réf. 1669, 0 gén., par les privilèges de la mairie, ress. de Nantes.

D’azur à la fasce d’argent, accomp. de cinq besants d’or.

Deux maires de Nantes depuis 1611 et deux premiers présidents aux comptes depuis 1634.

Deux conseillers au Parlement en 1749 et 1783.


Blanchard, sr de la Chapelle, — du Blanc-Verger, par. de Sucé, — de la Landière, par. du Loroux-Bottereau.

Maint. réf. 1669, 0 gén. ress. de Nantes.

D’azur à la fasce d’argent, accomp. de trois besants d’or.

Bonabes, secrétaire du Roi en 1613, maire de Nantes en 1631, épouse Jeanne Le Furest.

Cette famille et la précédente ont une origine commune.

Le sr de Brie, paroisse de Fay, débouté, réformation de 1670 ; le sr de la Burlais, déb. à l’intendance en 1702.


Blanchard, sr de la * Buharaye, par. de Plesder, — de la Bégassiêre, par. de Saint-Hélen, — de la Chapelle-Cobaz, par. de Carfantin, — du Val, de Kerpunce et de Kergun, par d’Inzinzac, — de Kersit, — de Keroman.

Ext. réf. 1669, huit gén., réf. et montres de 1469 à 1513, par. de Plesder, Saint-Hélen et Carfantin, év. de Dol.

D’azur à trois croissants d’argent.

Guillaume, vivant en 1478, épouse Colette Le Marchand ; une fille à Saint-Cyr en 1778.

On trouve Pierre et Henri, de la par. de S. Potan, anoblis en 1479 (Registres de la Chancellerie), et Olivier, abbé de Prières en 1460 ; mais nous ne savons à quelle famille Blanchard ils appartenaient.


Blanchard (ramage des précédents), sr du Minihic, par. de Pleurtuit, — de Launay-Trochard, — de Toulencoat, — du Mousterou, par. de Ploujean, — du Rest, — de Trépompé et de Kerprigent, par. de Saint-Martin-des-Champs, — de Changy, en Brie.

Maint. au conseil en 1717, huit gén., ress. de Morlaix.

D’azur à trois croissants d’argent.

Jean, sr du Minihic, marié à Olive Guiomar † 1559 ; trois maires de Morlaix de 1659 à 1668 ; un cap. au régiment de Saulx, tué au siège de Barcelone en 1697.

Le sr d’Angerville, élection de Rouen, de même nom et armes, maintenu en Normandie en 1667.


Blanchard, sr des Fougerais.

Maint. par les commissaires en 1707, et au parl. en 1720.

D’argent à deux bandes de sable, chargées chacune d’une macle d’argent.


Blanchard, sr de Keranduel.

De gueules au hibou d’argent. (Arm. 1696).

Vincent, sénéchal de Rohan en 1690.


Blanchard, voyez Coudray (du).


Blanchardaye (de la).

De gueules à une fleur de lys d’argent, comme Gouro (G. le B).


Blanche, par. de Toussaints, év. de Rennes.

Porte deux aigles adossées, au vol abaissé. (Sceau 1390. Blancs-Manteaux).

Jean, archer armé pour la délivrance du duc en 1420.


Blanchecoste, sr de la Serre, ress. de Quimperlé.

De sable à trois merlettes d’argent. (Arm. 1696).


Blanchet, sr de la Bellière et du Pasrobert, par. de Puceul, — de la Bourgonnière, de la Joliverie et de la Loherie, par. de Saint-Herblain, — de Beauvoir et de Préfailly, par. de Nozay, — de la Chabocière, par. de Haute-Goulaine, — de la Provostière, par. d’Orvault, — de la Garrelaye.

Réf. et montres de 1428 à 1513, par. de Puceul, Nozay et Saint-Herblain, év. de Nantes.

Fuselé d’argent et de sable (Mss. Gaignières).

Olivier, monnoyeur à Nozay en 1428, père de Jean, châtelain et receveur de Nozay et commissaire pour la réformation des fouages en 1429 ; Pierre, procureur de Nantes en 1469 ; Jean, procureur—général du duc en 1482.


Blanchet, sr des Fougerais, — de la Villeanne, — de Rougeul, par. de Grandchamp.

Ext., réf. 1670, trois gén., ress. de Nantes.

D’argent à trois fusées de gueules mises en fasce, surmontées d’une jumelle de sable.

Pierre, échevin de Nantes en 1598 épouse Jacqueline Boccage.

Cette famille et la précédente paraissent avoir une origine commune.


Blanchet, sr de la Pichonnière et de Violain, par. de Grandchamp, — du Plessix et du Fau, par. de Besné.

Déb. réf. 1670, ress. de Nantes.

De sable à une tige de lys d’argent, sur une terrasse de sinople, accostée de deux cygnes affrontés d’argent.


Blanconnier, sr de Kerhouelquet, év. de Tréguier. (G. le B.).


Blandin, sr de la Guibetière, par. de Vallet, — de la Lévraudière, par. de la Chapelle-Hullin.

Réf. et montres de 1430 à 1543, par. de Vallet, Fresnay et la Chapelle, év. de Nantes.

D’argent au lambel à cinq pendants (aliàs : à la herse) de sable (Sceau 1241).

Jean, dans une montre de du Guesclin en 1370.


Blason (de) (orig. de Poitou), sr de Mirebeau.

Bandé de six pièces (Sceau 1246).

Maurice, évêque de Nantes en 1185, transféré à Poitiers en 1198 † 1214.

Thibaut, sénéchal de Poitou en 1246.


Blavon (orig. d’Anjou), sr de Launay.

D’argent à la croix de sable, chargée de cinq besants d’or ; aliàs : d’argent au chevron d’azur, chargé de trois étoiles d’or, accomp. en chef de deux roses de gueules et en pointe d’une tête de loup de sable.

Gabriel, conseiller au parlement en 1573 † 1624, épouse Renée Raoul de la Guibourgère.


Bléhéban (de), sr dudit lieu, par. de Caden, — de Sulé, par. de Surzur, — de la Chasteigneraye, par. de Marzan, év. de Vannes.

D’or à la croix de gueules, cantonnée de quatre molettes de sable. (Sceau 1370).

Pierre, épouse en 1340 Marguerite de Montauban ; autre Pierre épouse vers 1378 Thomasse de Sulé.

Fondu au XIVe siècle dans des Rames, puis Tréal, Sévignè, et par acquêt avant 1666, Carné.


Bley (le) ou Loup (le), sr de Kermalvezin, par. de Carnac, — de Penhaer, par. de Plunéret.

Réf. et montres de 1426 à 1536, dites par., év. de Venues.

D’azur à trois loups passants d’argent ; aliàs : un loup. (Sceau 1381).

Bertrand, ratifie le traité de Guérande en 1381.

La branche de Penhaer fondue dans du Bodoyec.


Bléruais (de), sr dudit lieu, par. d’Iffendic.

Réf. et montres de 1427 à 1513, dite par., év. de Saint-Malo.

De sable à l’épée fichée d’argent, accomp. de trois étoiles de même. (Arm. de l’Ars.)

Cette famille portait jusqu’au XVIe siècle le nom de Guichart.


Blévin, sr du Perray, par. de Pluvigner, — de Coatbruc, — de Penhoët etd e Kerbervet, par. de Grandchamp, — de Limoges, par. de Saint-Patern, — de Locmaria, par. de Plœmel.

Ext. réf. 1671, sept gén., réf. et montres de 1481 à 1536, par. de Pluvigner et Plouhinec, év. de Vannes.

D’azur à trois croissants d’or.

Louis, épouse vers 1450 Perrine de Saint-Armel ; un capitaine aux dragons de Marbœuf, au combat de Saint-Cast en 1758, maréchal-de-camp en 1788.


Blocquel (orig. d’Artois), baron de * Wismes en 1759, — sr de Croix, — de Lambi.

D’argent au chevron de gueules, accomp. de trois merlettes de sable.

Robert, comparut dans l’ordre de la noblesse aux États d’Artois en 1597.

Cette famille s’est alliée en Bretagne aux Rougé, de Bruc et Cornulier.


Blohio, sr du Collioret près Quintin, — de Sérigné, — de Kervern.

Déb. réf. 1669, ress de Saint-Brieuc.


Blois, comté ; pour les armes, voyez Châtillon.


Blois (de) (orig. de Picardie, maint. en Champagne en 1668), sr de Novion-l’Abbesse, — de Bellecourt, — de la Saulsotte, — de la * Calande.

D’argent à deux fasces de gueules, chargées chacune de trois annelets d’or.

Devise : Agere et pati fortia.

Cette famille se rattache par ses traditions aux seigneurs de Trélon en Hainaut, qui tirent leur origine de la maison de Châtillon. Gérard puîné de Trélon, vivant en 1406, substitua à ses armes celles de sa femme, héritière de Crécy, en Thiérache.

La branche de la Calande établie en Bretagne depuis 1700, s’est alliée dans cette province aux Provost de Boisbilly, Le Borgne, Jacquelot, Poulpiquet, Le Bihannic, Goyon, la Boëssière, l’Espine et la Grandière ; un général de brigade en 1861.


Blond (le) (orig. du Poitou). sr de la Tour.

D’or à deux pals de sable. (Arm. 1696).

Pierre, général des finances en 1759.


Blondel, sr des Fontaines, par. de Liffré, év. de Rennes.

Déb. réf. 1669, ress. de Saint-Aubin-du-Cormier.

Un maître des eaux et forêts de Liffré en 1669.


Blondeau (orig. de Bourgogne), sr de la Rouillounaye, par. de Saint-Etienne-de-Montluc.

Ext., arrrêt du parl. de 1773, six gén., ''a patre et avo.

D’or à une croix pattée et alésée de sable, accomp. de trois pointes ou piles de même ; parti de sable au lion d’argent. (Arm. 1696).

Un conseiller, garde scel au parlement de Dijon de 1593 à 1624.


Blondeau, sr de Beauregard, par. d’Elven, — de Saint-Saudren, par. de Masserac, — de Sevaille, par. de la Bouëxière, — de la Couaspelaye, — du Haut-Verger, par. de Nivillac.

Déb. réf. 1669, ress. de Vannes et Nantes.

D’argent à trois pommes de pin de sinople. (G. le B.).

On trouve Mathurin, de la paroisse d’Auverné, anobli en 1469 ; Jean, de la paroisse d’Elven, anobli en 1554 ; Julien, de la paroisse de Champeaux, poursuivi comme ligueur en 1590 et François, maitre des eaux et forêts de la baronnie de Vitré en 1589, marie à Louise de Chantemelle.


Blonsart (le), sr des Isles, par. de Guimaëc, — du * Bois-de-la-Roche, de Kervézec et de Kertanguy, par. de Garlan, — de Kersabiec, par de Plounévez-Lochrist, — de la Villeneuve, par. de Ploujean, — de Lambezre, par. de Plougar.

Ext. réf. 1670, six gén., réf. et montres de 1481 à 1543, par. de Plounévez, év. de Léon, Guimaëc, Garlan, Saint-Melaine et Saint-Mathieu de Morlaix, év. de Tréguier.

D’argent à la fasce échiquetée d’argent et de sable, de trois tires, chargée en cœur d’un besant d’argent.

Jean, épouse en 1517 Marguerite de Keraudy. Un sénéchal de Morlaix et un gouverneur du château du Taureau en 1620.


Blossac (de), sr dudit lieu, par. de Goven, — de la Sénardière, par. de Gorges.

Réf. et montres de 1427 à 1543, dites par., év. de Saint-Malo et Nantes.

De vair à la fasce de gueules. (Sceau 1388).

Hervé se croisa en 1248 (Cab. Courtois) ; Balthazar et Régnier ratifièrent le traité de Guérande en 1381 ; un capitaine de Rennes en 1406.

La branche ainée fondue dans Montbourcher, puis Québriac, Guemadeuc, Vignerot ; par acquêt en 1659 Loisel, puis la Bourdonnaye.


Blot, sr de Guillamp, par. de Bourgbriac, év. de Tréguier.

Déb. réf. 1670, ress. de Morlaix.

D’azur à trois têtes de turc de carnation posées en fasce, tortillées parti d’or et de gueules.

Guillemette, épouse en 1675 Pierre de Kernévénoy, sr de Kervéno.


Blouet, sr du Plessis, — du Mesnil, ress. de Rennes.

De gueule à la fasce d’argent, chargée de trois bandes de sinople et accomp. de trois cœurs d’or. (Arm. 1696).

Charles, avocat au parlementent 1690 ; Marie-Françoise, mariée en 1713 à Jean-Louis de Lesquen.


Blouin (orig. de Poitou) sr de Beaupuy.

D’argent au sautoir de gueules, cantonné de quatre croissants de même. (Arm. 1696).

Un auditeur des comptes en 1769.


Blouin (le).

Réf. 1427, par. de Plouénan év. de Léon.

Jean, archer, montre de 1421, franchi de fouages en 1427, rabat un tiers de feu à la paroisse de Plouénan, parce que sa main a été coupée d’un coup de canon au siège de Chateauceaux en 1420, au recouvrement de la personne du duc ; Alain et sa mère se disant nobles, réformation de 1423, paroisse de Quessoy, évêché de Saint-Brieuc ; le père s’armait, le fils mineur et de petite puissance.

On trouve Alain, sr de Kerascouët, maire de Lesneven en 1678 ; mais nous ne savons s’il appartenait à la même famille.


Bloy (le), sr du Tay, par. de Caro, — de Cargoullé, — de la Pelletière.

Réf. 1427, par. de Caro et Campénéac, év. de Saint-Malo.

D’azur à trois trèfles d’or.

Etienne, receveur des deniers et finances de la seigneurie de Guémené en 1540 ; François, président aux comptes et lieutenant de Nantes en 1565, père de Marie, épouse de Jean de Marbeuf.

La branche du Tay, fondue en 1451 dans du Chesne.


Boays ou Bouays (du). Voyez ce dernier mot.


Boberil (du), sr dudit lieu, érigé en chatellenie en 1578, par. de l’Hermitage, — de la Guichardaye et de l’Isle, par. de Mordelles, — de la Porte, par. de Peillac, — d’Ust, par. de Saint-André-des-Eaux, — * du Molant, des Aulnays et des Nouëttes, par. de Bréal, — de Cherville, par. de Moigné, — de Kerannou, par. de Plouigneau.

Anc. ext. chev., réf. 1668, dix gén., réf. de 1427 à 1536, par. de l’Hermitage, Mordelles et Moigné, év. de Rennes et Peillac, év. de Vannes.

D’argent à trois ancolies d’azur, la tige en haut.

Geoffroy, devait le service d’un demi chevalier à l’ost du duc en 1291 ; Jean, de l’association pour garder la ville de Rennes en 1379 ; Jean son fils, échanson du duc en 1437, épouse Olive de Bintin ; Olivier, pannetier du duc en 1459 ; Vincent, chevalier de l’ordre en 1600 ; Jacques, gentilhomme de la chambre du Roi en 1582 ; un conseiller au parlement en 1729 ; une fille à Saint-Cyr en 1760 ; un procureur général syndic des États en 1780, admis aux honneurs de la Cour en 1788, † 1814.


Bobet, sr de la Renardière, par. d’Ancenis, — de Lanhurou, par. de Gouesnac’h.

Déb. réf. 1668, ress. de Quimper.

De gueules à trois bandes d’argent. (Arm. 1696).

Un volontaire aux grenadiers de Brie, tué au combat de Saint-Cast, en 1758.


Bobillé, sr de Campostal, par. de Rostrenen, — de la Salle, — par. de Plouguernével, — de Penpoullou, par. de Saint-Gilles-Pligeaux.

Déb. réf. 1670, montre de 1562, par. de Kergrist-Moëlou, év. de Cornuaille..

D’argent à l’aigle de sable, becquée de gueules.


Bobony, sr de Rosmanac’h, — de Kergilloart, — de Kerrestolles, — de Kergrec’h.

Déb., réf. 1668, ress. de Guingamp.

De pourpre à la tour d’or, terrassée d’argent, accomp. en chef de deux fers de flèche d’or, la pointe en bas. (Arm. 1696).

Plusieurs procureurs et maires de Guingamp depuis 1577.


Boby, sr du Cosquer, par. de Glomel, — de Penpoulven, par. de Kergrist-Moëlou, — de la Chapelle, près Rennes.

Déb. réf. 1669, ress. de Rennes.

Pierre, bailli de Rostrenen, appelé à l’arrière-ban de Cornouaille en 1636.


Bocan, sr des Longrais, par. de Miniac-sous-Bécherel, — du Bois-Brun, par. de Plessala.

Déb. réf. 1669, ress. de Rennes.

D’azur à une bande d’argent, chargée de trois croissants de sable, et accomp. de trois trèfles d’or, mal ordonnés. (Arm. 1696).

On trouve Jean, de la paroisse de Glénac, demeurant dans la frairie de Breffuec, anobli en 1448, et autre Jean, sr de Branchenereul, reconnu noble par déclaration du Roi de 1558.


Bocénic (du) sr dudit lieu et du Breil, par. de Saint-Gilles-du-Mené, — de la Pommeraye, — de Trélabrays, — de la Porte, — de la Barre, — de la Hossardière et de la Ville-Gaudin, par. de Plémet, — du Val, par. de Plessala.

Réf. et montres de 1469 à 1535, par. de Saint-Gilles, Plémet et Plessala, év. de Saint-Brieuc.

D’argent à trois croissants de gueules, 2. 1., accomp. de sept étoiles de même 3. 2. 2. (Sceau 1275).

Olivier, scelle des lettres du duc, portant changement de bail en rachat en 1275 et de concert avec Havize sa femme fait une obligation à Boquen en 1282, sur le gage de terres sises en Saint-Gouéno.

Sèbastienne, dame du Bocénic, épouse vers 1630 Mathurin Bernard, et leurs enfants ont pris les nom et armes du Bocénic ; voyez l’article suivant.


Bocénic (du), sr dudit lieu, par. de Saint-Gilles-du-Mené.

Maint., réf. 1668, 0 gén., ress. de Saint-Brieuc.

D’argent à deux fasces de gueules qui est Bernard ; aliàs : d’argent à trois croissants de gueules 2. 1., accomp. de sept étoiles de même 3. 3. 2. qui est du Bocénic.

Mathurin Bernard, époux de Sébastionno du Bocénic, anobli en 1649 ; François, avocat au parlement et Jean, ses enfants, ont gardé les nom et armes du Bocénic.

Le sr de la Garerine, débouté à l’intendance en 1710.


Bocher ou Boschier, sr de Kermeidic.

Réf. et montres de 1426 à 1481, par. de Cléder, év. de Léon.

D’argent au lion d’azur ; au chef de gueules. (Arm. de l’Ars).


Bochetel (orig. du Berry), sr de Sassi.

D’argent à trois glands de sinople. Devise : De cœur et de bouche tel.

Renaud, abbé commendataire de Coëtmalouen et de Bonrepos † 1536.

Bernardin, secrétaire des rois François Ier et Henri II, et évêque de Rennes de 1558 à 1565.


Bocou, sr de Lespoul, ress. de Vannes.

D’or fretté de sable. (Arm. 1696) ; aliàs : d’argent à l’arbre arraché de sinople parti d’argent à la fasce de sinople, surmontée da trois mouchetures de sable.

Un procureur du Roi au présidial de Vannes en 1690.


Bodan (du), voyez Guillo.


Bodéan (de), sr dudit lieu et de la Guydemaye, par. de Saint-Jacut, — de la Boulais, — de Boisaulaire, par. de Béganne, — de Bresséan, par. de Saint-Gravé.

Anc. ext., réf. 1670, huit gén. réf. et montres de 1427 à 1536, par. de Saint-Jacut, év. de Vannes.

D’argent à l’aigle de sable, surmontée de deux merlettes de même.

Jean, épouse vers 1427 Isabeau le vicomte.

La branche ainée fondue vers 1678 dans Gouro.


Bodegat (de), (ramage de Coëtlogon) sr dudit lieu, par. de Mohon, — de la Riaye, par. de Ménéac, — de Kerjean, par. de Marzan.

Réf. et montres de 1427 à 1513, dites par., év. de Saint-Malo.

De gueules à trois tourteaux d’hermines. (Sceau 1397), comme Boudart.

Eudes, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Caro, son fils, épouse vers 1257 Isabeau de Craon, veuve de Raoul, baron de Fougères ; autre Caro, chevalier au combat des Trente en 1350.

La branche ainée fondue dans Tréal, puis Sévignê. La branche de Kerjean fondue vers 1500 dans la Chastaigneraye.


Bodénan (de), év. de Tréguier.

D’argent à un ormeau de sinople. (G. le B.), comme de Lourme.


Bodéru ou Botdéru (du), sr dudit lieu et de Kerjosse, par. de Plumelin, — de Kergantel, — de Saint-Quijeau, par. de Lanvénégen, — de Kerdrého, par. de Plouay, — de Kerahuis, par. de Bocquého, — de Bruslé, par. de Bubry, — de Lohenven, par. de Plougoumelen, — du Plessis-au-Rebours, par. de Ménéac, — de la Touche-Berthelot et de l’Eperan, par. de Mohon.

Anc. ext. chev., réf. 1669, neuf gén., réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Plumelin et Carnac, év. de Vannes.

D’azur au chevron d’or, accomp. de trois billettes de même. Devise : Bépret crenv (toujours fort).

Hervé, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Louis, Sylvestre, épouse vers 1448 la dame de Kerjosse ; Pierre, conseiller aux Grands-Jours en 1513 ; Louis, prieur de Saint-Guen et abbé de Lanténac en 1540 ; deux conseillers au parlement en 1589 et 1621 ; un chevalier de Saint-Michel en 1662 ; un page du Roi en 1686 ; une fille à Saint-Cyr en 1740, et un pair de France de nos jours, 1834. Un membre de cette famille admis aux honneurs de la Cour en 1787.

La branche de Lohenven fondue vers 1650 dans Trévégat ; la branche de Kerdrého fondue dans Fournas.


Bodet, sr de Coëtsalio, par. de Landéhen, près Lamballe.

De sinople au cerf d’or. (Arm. de l’Ars).


Bodin, sr de la Rouvraye, par. de Plélan-le-Petit, — du Temple-Nouvel et de la Chapelle, par. de Plorec, — de Lorme, — de Créneuc, par. de Saint-Vincent-des-Landes.

Réf. et montres de 1428 à 1513, dites par., év. de Saint-Malo, et par. de Saint-Vincent-des-Landes, év. de Nantes.

De gueules à deux fasces d’hermines. (Sceau 1381).

Guillaume, ratifie le traité de Guérande en 1381.


Bodin, sr de Lermo, — de la Villeneuve, — de Kermenguy.

Déb. réf. 1669., ress. de Guingamp.

Deux maires de Guingamp en 1646 et 1670.


Bodin (orig. du Blaisois), sr du Boisrenard, — de Vaux, — de la Brosse.

Maint. par les commissaires en 1706.

D’azur au chevron d’or, accomp.de trois roses de même ; au chef d’argent chargé de trois merlettes d’azur.

Abraham sr du Boisrenard en 1578, père de Jacques, pourvu en 1605 de l’office de gouverneur, capitaine, concierge et garde-meuble du château de Chambord.

Une fille à Saint-Cyr en 1723 ; un maréchal de camp en 1758, † 1759.


Bodister, par. de Plourin, év. de Tréguier.

Seigneurie successivement possédée par les maisons de Guicaznou, Dinan-Montafilant, Laval, Montespedon, Scépcaux, Gondy, du Parc-Locmaria et Caradeuc de la Chalotais.


Bodoyec (du), sr dudit lieu, par. de Belz, — de Kervilio, par. de Plougoumelen, — de Kerverhet, par. de Ploëmel, — de Kerjégu, — de la Bourdelais, par. de Campénéac, — de Penhair, par. de Pluneret, — de Bouteveille.

Anc. ext. réf. 1668, sept gén., réf. et montres de 1426 à 1536, par., de Belz, et Plougoumelen, év. de Vannes.

Fascé d’argent et de gueules de six pièces.

Jean, épouse vers 1420 Jeanne Cado, de la maison de Coatlaran.

La branche de Kervilio fondue vers 1679 dans Jouannic ; la branche de Kerverhet fondue en 1690 dans Gouyon de Vaudurand.


Boëssière (de la), voy. Bouëxière.


Bœuf (le), sr de Jans, — de Nozay, — d’Issé et de Fougeray, év. de Nantes, — de Moréac, év. de Vannes.

De gueules à un bœuf passant, regardant d’or, la queue entre les jambes remontant en pal et fourchée.

Briant, témoin à une donation à Buzay en 1189 ; Nicole, mariée en 1235 à Geoffroi, sire de Rieux, d’où les seigneuries de Jans et de Nozay sont passées successivement aux maisons d’Amboise, de Bretagne, de Laval, de Chateaugiron, de Rieux, de Laval, de Montmorency en 1543 et de Bourbon-Condé depuis 1632.


Bœuf (le), sr de Goasfroment et de Kerminihy, par. de Plouaret, — de Kerven, par. de Ploumagoar, — du Théno, par. du Merzer, — du Guilly, par. de Plouha.

Anc. ext. réf., 1670, six gén., réf. et montres de 1427 à 1543, dites par., év. de Tréguier, et par. de Plouha, év. de Saint-Brieuc.

De sable à un rencontre de bœuf d’or, accomp. de huit molettes de même, 3. 2. 3.

Yves, fils d’Alain, épouse avant 1535 Marie Taillart.


Bœuvres, aliàs Beuves (de), sr dudit lieu, par. de Messac, év. de Rennes.

D’argent à une moucheture d’hermines de sable. (Arm. de l’Ars).

Fondu en 1380 dans Giffart, puis la Marzelière, la Chapelle, Guémadeuc, Huart et Camus.


Bogat (de), sr dudit lieu, par. de Guérande, — du Couëdic, par. de Saint-Molf.

Réf. 1426, par. de Saint-Aubin de Guérande, év. de Nantes.

D’azur à trois croissants d’argent.


Bogar (de), sr dudit lieu et de Langle, par. de Quessoy, — de Saint-Armel, par. de Plainehaute.

Réf. et montres de 1423 à 1535, dites par., et par. de Plédran, Plourhan et Bréhant-Moncontour, év. de Saint-Brieuc.

D’azur à la fleur de lys d’or, accomp. de deux croissants de même.

Olivier et ses fils, armés ès voyages de Saint-James de Beuvron et de Pontorson en 1426.


Bogier, sr de Vaudeguy, par. d’Allaire.

Réf. et montres de 1426 à 1513, dite par. év. de Vannes.

D’argent au croissant de sable, accomp. de huit merlettes de même en orle.

Fondu dans Quengo ; moderne : Kervérien.


Boguais (orig. d’Anjou), sr de la Boissière, — de la Plesse.

De gueules au franc canton d’argent, chargé d’une croix ancrée de sable. Devise : Fide motus, fidem moveus.

Deux correcteurs des comptes depuis 1740.


Bohal (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — de la Villebonnet.

Réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Pleucadeuc, év. de Vannes.

Echiqueté d’or et d’azur, au canton de gueules, chargé de quatre besants d’or ; aliàs : cinq points d’or équipolés à quatre d’azur ; au chef de gueules, chargé d’une croix pattée d’argent. (Arm. de l’Ars.).

La branche ainée fondue vers 1560 dans Henry.


Bohal (de).

De sable à trois épées d’argent, les pointes en bas. (Arm. 1696).


Bohic ou Boc’hic, sr de Kerléan et de la Motte, par. de Plourin.

Réf. et montres de 1427 à 1481, dite par., év. de Léon.

Fascé ondé d’or et d’azur de six pièces.

Hervé, conseiller du duc Jean IV, enseigna le droit à Paris et composa en 1349 un livre sur les Décrétales, imprimé en 1520.

Une branche de cette famille n’a gardé que le nom de Kerléan, voyez Kerléan.


Bioher, sr de Kerboyer, par. de Lambézellec, — de Kerroc’h, — du Cosquer, — de Belair, — de Coaténez, par. de Flouzané, — de Trébéron, par. de Crozon, — de Pratanlouët, — de Pencrec’h, — de Kerferré.

Ext. réf. 1670, six. gén., montre de 1534, par. de Lambézellec, év. de Léon.

D’or au lion d’azur.

Robert, épouse vers 1480 Marguerite Le Veyer, de la maison de Poulconq.

Jean, abbé de Saint-Gildas-des-Bois, puis de Buzay, conseiller aux Grands-Jours † 1508.

Famille éteinte au XVIIe siècle.


Bohier (orig. d’Auvergne), baron de Saint-Cirques en Auvergne et de Chenonceaux en Touraine, — sr de la Rochebourdet.

D’or au lion d’azur ; au chef de gueules. Devise : S’il vient à point, m’en souviendra.

Austremoine, secrétaire des rois Charles VIII et Louis XI, anobli par Charles VIII en 1490 ; Antoine, cardinal et archevêque de Bourges en 1515 ; François, évêque de Saint-Malo † 1569.


Bois (du) ou Coat (le), sr de Coëtsaliou et de Kerdréhent.

Réf. de 1426 à 1443, par. de Plouvien, év. de Léon.

De gueules au chêne arraché d’or, accosté de deux croisettes d’argent.


Bois (du), sr de Locmaria, par. de Carnoët.

Réf. et montres de 1428 à 1562, dite par., év. de Cornouaille.

De sable à trois roses d’argent.

Les srs de Kerbescont et du Bot, ressort d’Hennebont, déboutés, réformation de 1669.


Bois (du), sr de la Villemanouël, — de la Villesalon, par. de Saint-Germain de Matignon, — de la Villejouan, — de la Chapelle, par. de Bourseul.

D’or à quatre fasces ondées de sinople.

Jean sr du Boisgaretel, par. de Quintenic, fait une donation à Saint-Aubin en 1267.

Fondu vers 1500 dans du Breil de Raiz.


Bois (du), sr dudit lieu, par. de Gouësnou, — de Coslen, par. de Plouzévédé.

Réf. et montres de 1426 à 1534, dites par., év. de Léon.

D’or à deux fasces ondées d’azur, surmontées d’un arbre de même. Voyez Denis.

Fondu vers 1580 dans Le Ny.


Bois (du) srr du Dourduff et de Kerguidu, par. de Plougoulm, — de Kergadiou, par. de Taulé, — de Brondusval, par. du Minihy, — de Tresséol, par de Plounévez-Porzay, — de Bruslé, par. de Bubry.

Anc. ext., réf. 1669, neuf gén., réf. et montres de 1427 à 1534, par. de Plougoulm et Taulé, év. de Léon.

D’argent au lion d’azur, armé et lampassé de gueules, comme Dourduff et Launay.

Jean, épouse vers 1420 Amice Mol.

La branche du Dourduff fondue dans Jacobin, puis Derval ; la branche de Bruslé tondue vers 1760 dans du Botderu.


Bois (du), sr dudit lieu, par. de Fresnay, — de la Ferronnière, par. de Vallet, — de Beauchesne, de Launay, de la Rongère et de la Thébaudière, par. du Loroux-Bottereau, — de la Gruais, par. de Saint-Père-en-Retz, — de la Potardière, par. de la Remaudière, — de la Prévosté, par. de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu.

Anc. ext., réf. 1669, huit gén., réf. et montres de 1429 à 1544, par. de Fresnay, év. de Nantes.

De gueules à trois coutelas d’argent en pal, les pointes en bas. (Sceau 1383).

Geffroy, témoin dans une donation au seigneur de Machecoul en 1291 ; Alain et son porte-targe dans une montre de Foulques de Laval en 1356 ; Alain, ratifie le traité de Guérande en 1381 ; deux conseillers au parlement en 1618 et 1781.

Fondu dans du Breil du Buron, puis Hersart.


Bois (du), sr de Kerhuel et de Keropartz, par. de Saint-Michel-en-Grève, — de Kerbiriou, par. de Plestin.

Réf. et montres de 1427 à 1481, par. de Perros-Guirec, év. de Tréguier.

D’azur à la cotice d’argent, accosté en chef d’une étoile d’or et en pointe d’une quintefeuille de même.


Bois (du), sr de Kerlosquet et du Beuzit, par. du Minihy de Léon.

Réf. et montres de 1448 à 1534, par. de Plouénan et du Minihy, év. de Léon.

D’argent au cyprès de sinople.


Bois (du), sr de Brénignan, — de Goazvennou, — de Keranaouët, par. de Lambezre.

Réf. et montres de 1446 a 1538, dite par., év. de Léon.

D’argent à un rameau de palmier de sinople, accomp. de trois quintefeuilles de gueules, comme Luzec.

Fondu en 1598 dans du Poulpry.


Bois (du) (orig. de Normandie), sr de Lindraux, — du Mottay, — de la Guérinière, — de la Grée-Marolle, — de la Provostière, — du Bois-Tesselin, — de la Motte.

Anc. ext., réf. 1670, sept gén., par. de Sibiril, év. de Léon.

D’azur à trois trèfles d’argent.

Guillaume, de la paroisse des Yveteaux, maintenu à la réformation de Normandie en 1463 ; Michel, sr de la Motte, épouse, vers 1530, Michelle des Loges. Deux membres fusillés à Quiberon en 1795.

La branche de la Grée-Marolle fondue en 1792 dans Toustain.


Bois (du), sr dudit lieu et du Mauduet, par. de Talensac.

Réf. et montres de 1427 à 1513, dite par., év. de Saint-Malo.

D’argent à neuf fers de cheval de gueules, 3. 3. 3.

La branche aînée fondue dans Bintin.


Bois (du), sr de Kerosven, par. de Lannilis.

Déb., réf. 1669 ; appelé à l’arrière ban de Léon en 1636.

D’or à la roue de gueules, qui est Kerosven. (Arm. 1696).

Maître David, grammairien, époux en 1622 de Marie, dame de Kerosven, père de Julienne, mariée ; 1º en 1679 à Jean de Lansulien ; 2º en 1687 à Mathurin Le Forestier.


Bois (des).

De gueules au tremble arraché d’argent, accosté de deux croissants affrontés de même. (Arm. 1696).

Un avocat à la Cour, procureur fiscal de la principauté de Léon en 1690.


Bois (du) (orig. du Maine).

Ecartelé d’argent et d’azur, à trois têtes de lévrier de gueules brochantes (G. le B.).

Jean, évêque de Dol en 1324.


Bois (du) (orig. du Maine), sr dudit lieu et de Maupertuis, par. de Flacé, — de * Maquillé, par. de Contigné, — du Boisgilbert, par. de Bessé, — des Bordeaux et du Château, par. d’Amné, — de Longue, de Courceriers et d’Izé, au Maine, — de la Bourdelière, par. de Vallet, — de la Ferrière.

Emmanché d’argent et de sable du chef à la pointe.

Jean, épouse vers 1430 Perrine de Champagné ; François, marié en 1510 à Catherine Quatrebarbes, aïeul de François, député de la noblesse du Maine aux États de Blois, en 1588.

Cette famille alliée aux de Monti a produit un pair de France sous la Restauration.


Bois (du), sr de la * Villerabel, par. d’Iffiniac, — de Saint-Renan, par. de Moncontour, — du Bosjouan, par. de Saint-Carreuc, — du Hautchamp, — de * Saint-Sevrin.

D’argent à trois (aliàs : à cinq) pins de sinople, sur une terrasse de sable. Devise : Semper virens.

Louis, marié en 1644 à Françoise Langlois, fille de Pierre, sr de la Boize, officier au gobelet chez le Roi ; Pierre-Guillaume, fils des précédents, receveur des consignations et receveur général des deniers de Sa Majesté à Saint-Brieuc, marié en 1688 à Marguerite Le Pape, dame de la Villerabel ; deux lieutenants généraux de l’amirauté de Saint-Brieuc depuis 1749.


Bois (du) (orig. de Normandie, y maint. en 1667), sr des Cours, — de la Maison-Fort, — de Kergadiou, par. de Plourin, — de Trémobihan, par. de Guipronvel, év. de Léon.

D’argent à cinq coquilles de gueules en orle.

Jean, fils naturel de Raoul de Brienne, comte d’Eu, légitimé et anobli par lettres du roi Charles VI de l’an 1395.

Famille éteinte en 1848.


Bois (du) (orig. d’Auvergne), sr de Pessat.

Déb. à l’intend. en 1701.

D’argent à l’arbre arraché de sinople ; au chef de gueules, chargé de trois casques d’argent.

Pons, contrôleur-général des finances de Riom, anobli en 1645, confirmé en 1667.


Bois (du), sr du Haut-Breil, — de * la Costardière, par. de Parthenay, év. de Rennes.

D’azur à la fasce d’hermines, accomp. en chef de deux massacres de cerf d’or, et en pointe d’un arbre arraché de même.

Un secrétaire du Roi en 1781, anobli sous la Restauration en 1817.


Bois (du), sr de * la Patellière, par. de Paulx, év. de Nantes.

D’azur à deux épées d’or en sautoir, accomp. en chef d’une croisette d’argent, et en pointe d’une tige de lys de même ; au chef d’argent chargé d’une charrette de sable.

Un chevalier de Saint-Louis, anobli pour services militaires en 1817, comme chef de division de l’armée de Charette en 1795.


Bois (des), sr du Boismarqué.

De sable au livre d’or, parti d’azur à l’arbre terrassé d’or, le fût traversé d’un marteau d’argent ; à l’orle de même.

Un premier président à la Cour de Rennes, on 1812, baron de l’Empire dont le petit fils † 1887, sans alliance.


Bois (du), sr de Coatéozen, par. de Landouzan.

Réf. et montres de 1426 à 1534, dite par., év. de Léon.

D’or à un arbre d’azur, comme Launay.

Fondu dans Kerbic, puis en 1602 Kerouartz.


Bois (du), voyez Bouays (du).


Bois-Adam (du) (ramage de Lorgeril), sr dudit lieu, par. de Plorec, — du Bois-du-Lié, par. de Chelun, — des Rosais, — du Temple, par. de Tramain.

Anc. ext. chev. réf. 1669, neuf gén., réf. et montres de 1428 à 1535, par. de Plorec et Bourseul, év. de Saint-Malo et Tramain, év. de Saint-Brieuc.

De gueules à la bande d’hermines, accostée de six molettes d’or, comme Chalonge et Cicé.

Jean, fils Guillaume, épouse en 1459 Jeanne Gefflot ; un conseiller au parlement en 1720.

Fondu dans Bégasson.

Une branche de la même famille a été maintenue en Normandie, élection de Vire, en 1666.


Boisarmé (du).

D’argent au coq de sable, becqué, membré et crêté de gueules. (Arm. de l’Ars.).


Boisayrault (de), voyez Fournier.


* Boisbaudry (du), sr dudit lieu, par. de Rimou, — de la Villeaudon et baron de Trans, par. de ce nom, — sr de la Rivière, par. de Saint-Léger, — de la Cherbaudière, par. de Saint-Hilaire-des-Landes, — de la Villehérault, — de la Plesse, par. de Louvigné de Bais, — châtelain de Langan en 1674, et sr de Saubois, par. de Langan, — Launay-Bertrand, par. de Plouasne, — du Bignon, — du Gage, par. de Pleuguéneuc, — de la Haute-Touche, par. de Monterrein.

Anc. ext. chev., réf. 1668, onze gén., réf et montres de 1427 à 1513, par. de Rimou, Trans et Saint-Hilaire-des-Landes, — év. de Dol et Rennes.

D’or à deux fasces de sable, la première chargée de trois et la seconde de deux besants d’argent (aliàs : d’or).

Alain, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Guillaume, vivant en 1377, épouse Jeanne Chantegrue, dame de la Rivière ; François, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem en 1611.

La branche ainée fondue dans Visdelou ; la branche de Trans fondue dans Saint-Gilles ; la branche de Langan qui existe encore a produit : un chevalier de l’ordre en 1637 ; un avocat-général en 1660, deux conseillers au parlement en 1692 et 1748 et deux pages du Roi en 1689 et 1717. Un sous-lieutenant au régiment de Monsieur (Dragons), a fait ses preuves pour les honneurs de la Cour en 1789. Un capitaine d’artillerie au régiment de Grenoble, tué à Quiberon en 1795.


Bois-Béranger (du), (orig. du Maine), sr dudit lieu, près Laval, — de la Masure, par. de Châtillon, — de la Tizonnière, — de la Jousserie, par. de Mellé, de la Châteigneraye.

Anc. ext. réf. 1670, quatre gén. et maint. à l’intend. en 1702, réf. 1449, par. de Châtillon-en-Vendelais, év. de Rennes.

D’or à la bande de gueules.

Henri, se croisa en 1158 ; Guillaume, au nombre des défenseurs de Dol, assiégé par le roi d’Angleterre en 1173 ; Geoffroi, écuyer, montre de 1386 ; Jean, épouse vers 1570 Marguerite Vallay ; un page du Roi en 1762 et un page du comte d’Artois en 1785.


Bois-Berthelot (du), sr dudit lieu et de Beaucours, par de Bothoa, — du Garlouët, par. de Cohiniac, — du Disquay, par. de Bourbriac, — de Kerbastard, par. de Haut-Corlay, — de la Noëverte, par. de Lanloup.

Anc. ext., réf. 1670, huit gén., réf. et montres de 1481 à 1562, dites par., év. de Cornouaille, Saint-Brieuc et Dol.

Ecartelé d’or et de gueules.

Hervé, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Jean, époux d’Aliette de Pontcallec, servait sous Tanguy du Chastel en 1422 ; Henri, chevalier du Porc-Epic en 1438 ; Henri, abbé de Bonrepos en 1484. Famille éteinte de nos jours dans Séré et d’Amphernet.


Boisbilly (du), sr dudit lieu, par. de Plorec, — du Bois-Mottay, par. de Plélan, — de Vaurido, — de Bodiffé, par. de Plémet, — du Resto.

Anc. ext. réf. 1668, neuf gén., réf. et montres de 1428 à 1513, par. de Plorec et Plélan-le-Petit, év. de Saint-Malo.

De gueules à cinq molettes d’or 3. 2.

Geoffroi, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Henri, sénéchal de Dinan en 1272 ; Olivier, témoin au contrat de mariage du vicomte de Rohan en 1283 ; Jean, épouse vers 1428 Isabeau de Saint-Jean. Une fille à Saint-Cyr en 1762.

La branche ainée fondue dans du Besso, puis Beaumanoir ; moderne Coëtrieux.


Boisbilly (du) (ramage des précédents), sr de la Villemadran et de la Fontaine-Saint-Père, par. de Pordic, — de la Villehervé, par. d’Yffiniac, — de Fornebulo, par. de Plouagat-Chatelaudren, — de Beaumanoir, — des Salles.

Anc. ext. réf. 1669, sept gén., réf. et montres de 1441 à 1535, par. de Pordic et Yfliniac, év. de Saint-Brieuc.

De gueules à neuf étoiles d’or, 3. 3.3 ; aliàs : surmontées d’un lambel à cinq pendants de même (Sceau 1277).

Alain, sénéchal de Rennes en 1277 ; Eon, épouse vers 1513 Guillemette Livillon.


* Bois-Boissel (du), sr dudit lieu, par. de Saint-Michel de Saint-Brieuc, — du Fossé-Raffray, par. de Trégomeur, — du Bois-Gilbert, par. d’Yffiniac, — de Launay, par. de Ploëzal, — de Coatriou, — de Morlen, par. de Locquénolé.

Anc. ext. chev., réf. 1669, onze gén., réf. et montres de 1423 à 1535, par. de Trégomeur et Yffiniac, év. de Saint-Brieuc.

D’hermines au chef de gueules, chargé de trois macles d’or. Devise : Soli hæc gestant insignia fortes.

Cette famille portait jusqu’au XIVe siècle le nom de Prévost, et les seigneurs du Bois-Boissel étaient prévots féodés héréditaires de l’évêché de Saint-Brieuc. Chesnin Le Prévost, fils de Juhaël, donne partage à Alain, sr du Fossé-Raffray, son juveigneur, l’an 1317 ; Thibaut, tué à la bataille de la Roche-Derrien en 1347 ; Pierre son frère, tué à la bataille d’Auray en 1364 ; Yves, autre frère des précédents, successivement évêque de Tréguier, Cornouaille et Saint-Malo, † 1349 ; Jean, épouse en 1424 Marguerite de Penhoët ; Perronnalle, supérieure des Clarisses de Dinan † 1601. Un chanoine comte de Lyon en 1779, abbé de Verteuil au diocèse de Bordeaux un 1784.

La branche aînée fondue au XIVe siècle dans la maison du Rouvre, d’où la seigneurie du Bois-Boissel a passé successivement aux Bréhant et aux Maillé.


Boisbrassu (de), sr dudit lieu, par. de Carentoir.

Réf. et montres de 1427 à 1536, dite par., év. de Vannes.

Jean, trésorier de Gilles de Bretagne en 1445 ; François, chevalier de l’ordre du Roi en 1570, père d’Anne, mariée à Jean, sr de Castellan.


Bois-David (du). Voy. David.


Bois de la Motte (du) voyez Cahideuc.


Bois de la Motte, par. de Trigavou, év. de Saint-Malo.

Seigneurie érigée en bannière l’an 1433 en faveur de Jean de Beaumanoir, chambellan du duc Jean V, transmise par héritage dans la maison de Coëtquen, puis dans celle de Bellouan. Bonne de Bellouan, dame du Bois-de-la-Motte épousa Robert d’Avaugour en faveur duquel le Bois-de-la-Motte fut érigé en marquisat l’an 1621. Ce marquisat a appartenu depuis aux Montbourcher, Cahiheuc, d’Andigné et Le Roux de Coatando.


Bois-de-la-Muce, par. de Chantenay, év. de Nantes.

Seigneurie possédée par les familles de la Muce, Chauvin et la Tullaye, érigée en baronnie en 1644 en faveur de Jean Blanchard et en marquisat en 1660 en faveur de César-Auffray Blanchard ; voyez Blanchard.


Bois-de-la-Roche, par. de Néant, év. de Saint-Malo.

Seigneurie portée par les du Breil aux Montauban au XIVe siècle, érigée en bannière en 1451 ; en vicomté en 1513, en faveur de Philippe de Montauban, chancelier de Bretagne ; transmise par héritage à la maison de Volvire, qui la fit ériger en comté l’an 1607 et passée ensuite par alliance aux Olivier de Saint-Maur, puis aux Saint-Pern ; nunc : Magon de la Balue.


Bois-de-la-Roche (du). Voy. Blonsart (le).


Bois-de-la-Salle (du) (ramage de Rochefort), sr dudit lieu, par. de Péaule, — de la Noëdic et de Kerpicart, par. de Sarzeau, — de la Ville-Janvier et du Broussay, par. de Cournon, — de Kerguen et de Roguédas, par. d’Arradon.

Anc. ext. chev., réf. 1669, dix gén., réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Péaule, Sarzeau, Cournon et Pluherlin, év. de Vannes.

Vairé, contrevairé d’or et d’azur ; au chef de gueules chargé de trois besants d’or ; voy. du Bezit ; aliàs : à la cotice de gueules brochante.

Guillaume, chevalier en 1380, père de Pierre, écuyer, montre de 1418, et celui-ci père d’Alain, marié en 1454, à Catherine de Carné. Guillaume, chevalier de l’ordre en 1556.

La branche aînée fondue en 1529 dans Sorel.


Bois-du-Lié (du) (ramage de Lopriac), sr dudit lieu, par. de Chelun.

Réf. 1513, par. d’Izé, év. de Rennes.

De sable au chef d’argent, denché de gueules, chargé de trois coquilles de même.

Cette terre a été possédée successivement par les d’Espinay, Téhillac, Coëtlogon, Bois-Adam et Gardin.


Bois-Eon (du), sr dudit lieu, par. de Penvénan.

Réf. et montres de 1481 à 1543, dite par., év. de Tréguier.

D’argent au chef endenché de gueules.


Bois-Eon (de), sr et comte dudit lieu en 1617, par. de Lanmeur, — vicomte de la Bellière, par. de Pleudihen, — sr de Coëtinizan, par. de Pluzunet, — de Goudelin, par. de ce nom, — baron de Kerouzéré. par. de Sibéril, — sr de Kerandraon, par. de Plouguerneau, — de Trogoff, par. de Plouescat, — de Coatlez, par. de Plounévez-Lochrist, — de Coëtsabiec, — de Coëtréven, par. de ce nom, — de Chef-du-Bois, par. de Pommerit-Jaudy, — de Mesnault, — de Runfao, par. de Ploubezre, — du Cosquer, par. de Guimaëc, — du Hellez et de la Bouëxière, par. de Lanmeur, — de Keranraiz, par. de Plouaret, — de Penanguern, — du Guérand, par. de Plouégat, — de Kerbrat, par. de Sévignac, — de Chateloger, par. de Saint-Erblon.

Anc. ext. chev., réf. 1671, treize gén., réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Lanmeur et de Plouégat-Gurrand, év. de Dol et Tréguier.

D’azur au chevron d’argent, accomp. de trois têtes de léopard d’or. Devise : Talbia.

Pierre de Lanmeur, vivant en 1280, épouse Renée, dame de Boiséon ; Jean, fils des précédents prit le nom de Boiséon et épousa en 1321 Constance de Guermeur, de la maison du Pontou ; Margilie, leur fille unique, épouse Hervé de Coëtrédrez ; ils vivaient encore en 1389 et leurs enfants prirent aussi le nom de Boiséon.

Cette famille alliée aux Penhoët, Rosmadec, Rieux, Coëtquen, etc., a produit : Alain, chevalier de Saint-Jean-de-Jérusalem, commandeur de la Feuillée, le Palacret, Pontmelven, Sainte-Catherine et Saint-Jean-de-Nantes, † 1469 ; Pierre, gouverneur de Morlaix en 1594, gentilhomme de la chambre du Roi, célèbre capitaine royaliste pendant la Ligue, dont les descendants se sont fondus dans la Bourdonnaye-Montluc, Hay de Bonteville et du Bourblanc.

Le comté de Boiséon acquis par Guillaume Héliès, audiencier à la cour des aides de Bordeaux en 1688, a été transmis par alliance en 1701 aux Léon de Tréverret, en 1727 aux Forestier et en 1790 aux du Dresnay.


Bois-Farouge (du), sr dudit lieu et de la Touche-Ronde, par. d’Amanlis.

Anc. ext., réf. 1668, huit, gén., réf. et montres de 1427 à 1513, par. d’Amanlis, év. de Rennes.

Losangé d’argent et de sable.

Robert, fils d’Yves et petit-fils de Jean, épouse vers 1446 Jeanne, dame de la Touche-Ronde.


Boisfeillet (de). Voyez Picot.


Bois-Février, par. de Fleurigné, év. de Rennes.

Baronnie en 1658 et marquisat en 1674 en faveur de Gabriel de Langan, voyez Langan, possédée ensuite par les Bouteillier.


Boisfleury (du). Voyez Potiron.


Bois-Gardon (du), sr dudit lieu, par. de Ploubalay, év. de Saint-Malo.

D’argent au sautoir de sable, cantonné d’un croissant de gueules et de trois étoiles de même ; au chef de sable chargé de trois annelets d’or (G. le B.).

Fondu dans Guillaume.


Bois-Garnier (du).

Porte une manche mal taillée (Sceau 1351), aliàs : six quintefeuilles (Sceau 1368).


Boisgeffroy, par. de Saint-Médard-sur-Ille, év. de Rennes.

Seigneurie possédée d’abord par les maisons de Saint-Gilles, puis Denée ; érigée en marquisat en 1644 en faveur d’André Barrin, et possédée ensuite par les maisons de Mornay~Montchevreuil, Lannion, Vaucouleurs, et Quifistre et par acquêt Moncuit.


* Boisgelin (du), sr dudit lieu, par. de Pléhédel, — de Kerascouët et de Kersa, — par. de Ploubalaznec, — de la Garenne, par. de Vieuxbourg, — de Pontrivily, de la Touëze, d’Equivit et de la Ville-Robert, par. de Pordic, — de Bellefontaine, — de Kervéret, par. de Lanloup, — de Kerabel, — de Kervégan, par. de Servel, — de Kersaliou, par. de Pommerit-Jaudy, — de Lescanic, par. Saint-Gilles-Pligeau, — vicomte de Mayneuf, par. de Saint-Didier, — marquis de Cucé, par. de Cesson, — sr de la Noëmen, — de Buhen, par. de Plourhan, — du Bot, — de * Kerdu, par. de Ploumilliau. — de Kerberzeau, — de la Sourdière, — de la Villemarqué, par. d’Etables. — baron de la Roche-Bernard, en 1744, — sr de la Bretesche, par. de Missillac, — de la Longraye, — de la Villéon, — du Clio, — de Lesturgant, de la Rivière-Bréhant, — de Malleville, — de la Ville-Solon, par. de Plérin, — guénac[sic], — de Kergomar, — de Kerjoly, par. de Plouha, par. de — de la Mal-Mouche et de Soligné, en Avranchin.

Anc. ext. chev., réf. 1668, douze gén., réf. et montres de 1423 à 1543, par. de Pléhédel, Pordic, Lanloup et Saint-Quay, év. de Saint-Brieuc, et Dol et Vieuxbourg, év. de Cornouaille.

Ecartelé aux 1 et 4 de gueules à la molette d’argent, aux 2 et 3 d’azur plein. Devise : In virtute vis.

Thomas, contribue au denier de la croisade en 1270 ; Guillaume, épousa vers 1320 Margelie du Bois-Billy.

Trois présidents à mortier depuis 1653 ; un grand prévôt des maréchaux de France en Bretagne en 1660 ; un capitaine au régiment de Boulonnais, tué au combat de Saint-Cast en 1758, frère d’un évêque de Lavaur, archevêque d’Aix, puis de Tours, cardinal, etc., membre de l’Académie française, † 1804 ; cinq maréchaux de camp depuis 1780 ; un abbé de Mortemer au diocèse de Rouen en 1782 ; cinq membres admis aux honneurs de la Cour depuis 1758 ; deux commandeurs de Saint-Lazare en 1763 et 1779, un chevalier du Saint-Esprit en 1778, maître de la garde robe du Roi, décapité en 1794, et trois pairs de France depuis 1815.

La branche de Kerdu est transplantée depuis un siècle en Provence ; La branche de la Garenne et de Kersa éteinte en 1832.


Boisglé (du), sr dudit lieu, par. de Quessoy, — de Lohingat, par. de Guer.

Réf. et montres de 1426 à 1513, dites par., év. de Saint-Brieuc et Saint-Malo.

De gueules à trois fleurs de lys d’argent, comme la Cornillière et la Roche-Rousse.

La branche aînée fondue au XIVe siècle dans les sires de Quintin, d’où le Boisglé a passé par les du Perrier, aux Gouyon, l’Epervier, Bouilly et Plancher.


* Boisguéhenneuc (du), sr dudit lieu, de la Villéon, de la Villevoisin et du Rufflay, par. d’Augan, — du Clio, par. de Caro, — de la Babinais, par. de Savenay, — de Minven, par. de Tréogat, — de Kermenguy, par. de Cuzon, — de Kermeur, par. de Plogoff, — de Kervéréguin, par. de Loctudy, — de Keringar, par. de Plouhinec, — de Bonnefont, — de la Vairie, — de la Villerio, — de Kervern, par. de Dirinon, de Cahan, — de la Cour-de-Bouée, par. de Bouée. — de la Chauvelière, par. de Missillac, — de la Haye, par. de Prinquiau, — de Couadriguen, par d’Assérac

Anc. ext. chev., réf. 1668, huit gén., réf. et montres de 1427 à 1543, par. d’Augan et Caro, év. de Saint-Malo et Savenay, év. de Nantes.

D’argent à l’aigle impériale de sable, becquée et membrée de gueules, comme Bouillant, Couësplan et Courtois. Devise : Carantez ha guirionnez (amour et vérité).

Eon, au nombre des légataires du duc Jean II, en 1304.

Alain, fils de Jean, épouse vers 1400 Jeanne de Castellan ; un page du Roi en 1775.

La branche aînée fondue vers 1600 dans Lezonnet.


Boisguy (du), voyez Piquet.


Bois-Halbran (du), sr dudit lieu, par. de Saint-Germain, — de la Baste, par. d’Etrelles, — de la Vallée, de Beauvais et du Moulin, par. de Noyal-sous-Bazouges, — de Beauchesne, par. de Noyal-sur-Vilaine.

Anc. ext. réf. 1669, huit gén., réf. et montres de 1478 à 1513, par. de Saint-Germain-du-Pinel et Etrelles, év. de Kennes.

De sable à deux épées d’argent en sautoir, la pointe en bas, les gardes d’or. Devise : In armis.

Jean fils de Jean, épouse vers 1460 Thébaude de Cornillé.


Boishamon (du), voyez Gardin.


Boishamon (de), voyez Collin.


Boishamon (du), sr dudit lieu, par. de Saint-Onen-la-Chapelle, — du Bois-Denatz, et du Plessix, par. de Maure, — du Dilly, par. de Plumaudan, — de la Bouvrie, — de la Lande-Josse, par— de Montauban.

Anc. ext, réf. 1668, huit gén., réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Saint-Onen-la-Chapelle et Saint-Méen, év. de Saint-Malo.

D’argent au léopard lionné de sable, armé et lampassé de gueules.

Le nom ancien de cette famille est Grattemy ; Sylvestre Grattemy, employé à la réformation de 1427, paroisse de Saint-Onen ; Olivier, Jusarmier en brigandine à une montre de 1479, marié à Jeanne Thébaud, prit lettres pour quitter le nom de Grattemy et garder celui du Boishamon ; Gilles et Eustache, son fils, arquebusiers à cheval à une montre tenue à Châteauneuf en 1557.


Boishamon (du), sr dudit lieu, par. de la Couyère, — du Fretay, par de Pancé, — de la Touche-Huet et de Montgerval. par. de Gevezé.

Réf. 1427, par. de la Couyère, év. de Rennes.

D’argent au cerf de gueules sommé d’or, comme le Veneur.

Olivier, jure l’association contre l’invasion étrangère en 1379 ; Georget, de la retenue du maréchal de Bretagne, en 1419.

Fondu dans la Marzelière.


Boishardy (du), sr dudit lieu, par. de Meslin.

Réf. et montres de 1423 à 1535, par. de Meslin, Quessoy et Pommeret, év. de Saint-Brieuc.

De gueules au léopard d’argent ; aliàs : à la bande de même brochante (Sceau 1391).

Pierre et Julien, mentionnés dans une charte de Boquen on 1299.

Les srs du Pratmeur, de Coëtmesper, par. d’Irvillac et de Poulmorgant, par. de Saint-Thoix, déboutés, réforiuation de 1669.


Boishardy (du), voyez Bras de Forges.


Boishue (du), sr du Closneuf.

Déb. réf. 1669, ress. de Saint-Brieuc.


Boishue (du), voyez Guéhéneuc.


Bois-Hulin (du), voyez Sage (le).


Bois-jagu (du), sr dudit lieu, par. de Mauron, — du Bouëxic, par. de Néant, — de la Ville-Denais, par. de la Chapelle-sous-Ploërmel, — de Glécoët et de Coëtuhan, par. de Bréhand-Loudéac, — du Bois-Héliot.

Réf. et montres de 1426 à 1513, par. de Mauron, Néant et la Chapelle ; év. de Saint-Malo.

D’argent à trois pins de sinople.

Perrin, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Olivier, ratifie le traité de Guérande en 1381 ; Jean, épouse vers 1550 Marguerite Budes.

La branche de Glécoët fondue en 1620 dans Guéhéneuc.


Boisjean (du), sr dudit lieu, par. de Ploubalay, — de Couëllan, par. de Guitté.

Réf. de 1513, par. de Guitté, év. de Saint-Malo.

De gueules au chevron d’argent, charge de trois tourteaux de sable.

La branche ainée fondue au XVe siècle dans Guémadeuc, puis Lorgeril.

La branche de Couëllan fondue dans Hay, puis Derval et Saint-Pern.


Boislaurent (de) voy. Budan.


Bois-le-Bon (du), sr de l’Eschange, — de la Noëtrie, — de la Garenne, par. de Tremblay, év. de Rennes.

Maint. par les commissaires en 1716.

De gueules au dextrochère d’argent, mouvant d’une nuée de même, tenant une épée flamboyante aussi d’argent, la garde et la poignée d’or ; au chef de sable, chargé de trois étoiles d’argent.

Jacques le Bon, anobli en 1699, prit le nom de Bois le Bon.


Bois-le-Houx (du), sr dudit lieu, de la Cervelle et de Montogier, par. de Luitré, — de Vandel, par. de ce nom, — de Langevinière, par. de la Chapelle, — de Procé, — de Saint-Hylaire.

Anc. ext. chev., réf. 1669, six gén., réf. de 1426 à 1513, par. de Luitré et la Chapelle-Janson, év. de Rennes.

Fretté d’argent et de sable de six pièces.

Jacques, fait une fondation au prieuré de Sainte-Croix de Vitré en 1158 ; Louis, épouse vers 1473 Jeanne de Parthenay, fille de Bertrand, sr de Chalain et de Philippotte de Chateaubriand ; deux chevaliers de l’ordre du Roi en 1570 et 1594.


Boislève (orig. d’Anjou), sr de la Brisardière, — de la Maurousière, — de la Gillière, — du Planty, — de Noirieux, — de Soucelle, — du Plessix, — de Chamballan, par. de Rougé, — de Malnoüe, — de la Bauche, par. de Bouguenais.

Ext., réf. 1671, trois gén., ress. de Nantes.

D’azur à trois sautoirs alésés d’or ; aliàs : au chef d’azur cousu d’or, chargé de trois fleurs de lys de même, par concession du Roi en 1598, pour la branche de la Maurousière.

Marin, épouse en 1510 Simonne Quentin, dont : François, avocat en la sénéchaussée d’Angers en 1560 ; Marin, fils du précédent, lieutenant-général du duché d’Anjou en 1590, créé chevalier en 1597 par lettres patentes d’Henri IV.

Plusieurs conseillers et présidents aux enquêtes du parlement depuis 1577 ; Gabriel, abbé de Saint-Aubin-des-Bois en 1638, de Saint-Georges-sur-Loire, au diocèse d’Angers, de Sainte-Marie de Bardoues, au diocèse d’Auch et évêque d’Avranches, † en 1667 ; un brigadier de cavalerie, † en 1747.


Boislève, sr des Roches, — de la Nobillière, par. de Sainte-Luce, — de la Pageaudière.

Maint. par les commissaires en 1700.

D’argent à trois roses de gueules, au chef d’azur, chargé de trois sautoirs d’or.

Cette famille, qui a la même origine que la précédente, a produit : Etienne, échevin de Nantes en 1577, marié à Marguerite Javelle et Robert, maître des comptes en 1622.


Boismellet (du).

De gueules à la tour d’argent (Arm. de l’Ars.).


Boismoron (du).

D’azur à deux chevrons d’hermines. (G. le B.)

Briant et Margerie sa compagne, font une fondation à Boquen en 1259.


Boisnay (de), par. de Vieux-Bourg de Quintin.

Déb., réf. 1669, ress. de Saint-Brieuc.


Boisorhand (du), sr dudit lieu et de Noyal, par. de Sixt, — de la Quiennais, par. de Bruc, — du Boismacé et de la Guerche, par. de Pornic, — de la Rigaudière, par. de Chauvé, — du Bois-Joli, par. du Clion, — de la Mettrie, — de la Motte, — de la Sicaudais, par. d’Arthon.

Anc. ext., réf. 1669, quatre gén., réf. et montres de 1427 à 1536, par. de Bruc, Sixt et Carentoir, év. de Saint-Malo et Vannes.

De sable au sautoir d’argent, comme Riaud et la Villegillouart.

Guillaume, armé en 1420, pour le recouvrement de la personne du duc ; Pierre, mentionné à la réformation de 1536, père 1o de : Jean, époux en 1550 de Marie de la Bourdonnaye, dont : Valence, mariée, en 1577, à François de Talhouët, à qui elle porta la seigneurie du Boisorhand, 2o Jacques, sr de Noyal, marié à Guyonne Hubert, qui a continué la filiation.


Boisourhant (du), voyez Coëtgourhant (de).


* Boispéan (du), sr dudit lieu, de la Jaunière, de la Jeubrauderie et vicomte de Fercé, par. de ce nom, — sr de la Secquetiére et de la Pilardière, par. de Martigné-Ferchaud.

Anc. ext, réf. 1669, huit gén., réf. de 1427 à 1513, par. de Fercé, Martigné et Marcillé-Robert, év. de Reunes.

Ecartelé aux 1 et 4 d’argent, semé de fleurs de lys d’azur ; aux 2 et 3 d’argent fretté de gueules.

Pierre, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Guillaume, écuyer sous Tanguy du Chastel en 1422 ; Mathurin, épouse, vers 1450, Marie des Salles ; deux conseillers au parlement en 1742 et 1777 ; un chevalier de Malte en 1745.


Boispéan (du), sr dudit lieu, par. de Frossay, — de la Rouaudière, par. de Saint-Père-en-Retz.

Maint. par les commissaires en 1699.

D’argent à un arbre de sinople, accosté de deux lions affrontés de gueules.

Robert, épouse, vers 1427, Hermine de la Noue, de la paroisse de Frossay.


Boisriou (du), sr dudit lieu, par. de Trévoux-Tréguinec, — du Boisyvon.

Réf. et montres de 1427 à 1481, par. de Trévoux, év. de Dol.

D’argent à trois fasces accomp. de dix merlettes, le tout de sable, comme du Réchou.

Fondu au XVe siècle dans Ploësquellec, puis du Louët et le Borgne.


Boisriou (nu). sr dudit lieu, — du Boisgerbault, par. de Ruca, — de la Brosse, par. de Quévert, — de la Motte, par. de Pleudihen, — de Kerprigent, par. de Lanmeur, — du Gualès, par. de Ploubezre.

Anc. ext. chev., réf. 1668, huit gén., réf. et montres de 1441 à 1543, dites par., év. de Saint-Brieuc, Saint-Malo, Dol et Tréguier.

Fretté d’argent et d’azur. Voyez Riou.

Le nom ancien est Riou ; Olivier Riou, chevalier, et Luce son épouse, font une fondation à Saint-Aubin-des-Bois en 1232.

Bertrand, prévôt des maréchaux au siège de Pouancé en 1432, chambellan du duc en 1141, laissa d’Anne de Montauban : Gilles, maître d’hôtel de la duchesse Anne et gouverneur de Saint-Malo en 1485, père de François, gouverneur de Saint-Malo et Morlaix, époux de Marie de Trogoff, dame de Kerprigent.


Boisriou (du), voyez Borgne (le).


Boisrouvray (du), voyez Jacquelot.


Boissais.

D’hermines au lion de sable, chargé d’un écusson d’argent, surchargé de deux fasces de gueules (Sceau 1399).


Boissauveur (de), voyez Marant (le).


Boissière (de la), voyez Boguais.


Boissière (de la), voyez Bouëxière (de la).


Boistaillé (du) voyez Martin.


Boisteilleul (du), voyez Ravenel.


Boistoneau (de) (bâtard de Rohan).

D’argent au chevron de gueules, accomp. de trois lions de même.

François, fils naturel de Louis, de Rohan, duc de Montbazon, légitimé et anobli en 1634. Samuel, fils du précédent, maintenu en 1668.


Boistravers (du), sr dudit lieu, par. de Bédée, — de la Pinelays et de Beaumont, par. de Coulon de Montfort.

Réf. et montres de 1427 à 1513, dites par., év. de Saint-Malo.

D’argent chevronné de gueules.

Fondu dans Le Voyer de Trégomar.


Boistréal (du).

D’azur à trois jumelles d’or (Arm. de l’Ars.).


Boisvin, sr de Coutances, par. de Moigné, — de la Prévalaye, par. de Toussaints, — de la Champeliére, par. de Saint-Julien-de-Vouvantes.

Réf. de 1427 à 1448, dites par., év. de Rennes et Nantes.

De gueules à trois feuilles de vigne d’or (Arm. de l’Ars.).

Pierre, conseiller du duc Jean V, en 1403.


Boisyvon (du) (orig. de Normandie), sr de Saint-Pierre, — de la Chapelle, — du Mesnil.

Palé d’argent et d’azur de six pièces (alias : à une bande de gueules brochante (Sceau 1339).

Jacques, conseiller au parlement de Rouen en 1574 ; Jean-Baptiste-Pierre, conseiller au parlement de Rennes en 1675, † 1690.


Boixière (de la) voyez : Bouëxière (de la).


Boju ou Bouju (orig. du Poitou), sr de la Mesnolière, — de l’Arsangle, par. de la Chevrollière, — de la Joue, par. de Saint-Etienne-de-Mont-Luc, — du Vivier, par. de Machecoul.

D’azur à trois quintefeuilles d’argent (G. le B.).

Perrot, sergent de la seigneurie de Nozay en 1445 ; André, chevalier de Malte en 1566 ; Louis, président aux enquêtes en 1644, marié 1º à Lucrèce Ménardeau, 2º à Louise de Châteaubriand.

Fondu en 1679 dans Charette.


Boju ou Bouju (or. d’Anjou) sr de la Sorinière, des Landes et de Beaulieu, par. de Juvardeil, — de Monterbault, par. d’Ecuillé, — de Maison-Rouge et de Boissy-sans-Avoir, près Montfort-l’Amaury.

D’or à trois aigles de sable, becquées et membrées de gueules.

Jacques, président aux enquêtes en 1558 ; Théophraste, secrétaire du Roi en 1590 puis aumônier du Roi ; Daniel, capitaine de 100 carabins en 1639.


Bonafous (or. d’Auvergne) sr de Bélinay, — de Muratel.

D’azur à trois colonnes d’ordre toscan d’or ; à la bordure de même.

François, lieutenant au régiment de Canillac, puis écuyer de la grande écurie du Roi en 1648, anobli pour services militaires par lettres de 1654, confirmées en 1669 ; Pierre, fils du précédent, fit les campagnes de Flandre et du Palatinat sous le maréchal de Turenne et fut blessé de quatre coups de feu au siège d’Ypres en 1656.


Bojust (de), sr dudit lieu, par. de Plumergat, év. de Vannes.

D’azur à l’ours passant d’hermines.

Fondu au XVe siècle dans du Garo.


Bolande (de), sr dudit lieu, par. de Bazouges-la-Pérouse.

Réf. 1481, par. de Tremblay, év. de Rennes.

D’or à la fasce ondée de gueules, accomp. de trois annelets de même (Arm. de l’Ars.)


Bollan (du), sr de la Villéan, — de la Ferrière et de Kerascouët, par. de Buléon.

Réf. et montres de 1481 à 1536, dite par., év. de Vannes.

D’argent à trois fasces d’azur.

Fondu dans Lantivy, puis Kersauson.


Bomonin, sr du Guerhetou, par. de Buléon, év. de Vannes.

Porte un lion morné (Sceau 1324).


Bon (le), voyez Bois-le-Bon.


Bonaban (de), voyez Le Fer.


Bonamour (de), voyez Talhouet et Visdelou.


Bonabry (de), sr dudit lieu et de la Roche, par. de Pancé, — de la Réhannaye, par. de Mordelles, — des Ménicz, par. de Guichen.

Réf. et montres de 1427 à 1513, dites par., év. de Rennes et Saint-Malo.

Nicolas, auditeur des comptes en 1418 ; Pierre, secrétaire du duc, commissaire pour la réformation des fouages de Rennes en 1440.


Bonabry (de), voyez Corgne (le).


Bonacursi, aliàs : Bonnecorce. (orig. de Provence).

D’azur au lion d’or, tenant une fleur de lys de même, de ses pattes de devant.

Julien, receveur général des finances de Provence, en 1523 ; François et Paul son neveu, abbés de Langonnet de 1549 à 1640.


Bonamy, sr de la Bouvelière, et de la Chesnonnière, par. de Moutiers.

Réf. de 1427 à 1513, dite par., év. de Rennes.

Jean, argentier de la duchesse Marguerite en 1461 ; Jamet et Guillaume son fils, châtelains de Clisson en 1465.


Bonamy, sr de la Grée, par. de Plessé, — du Chastellier, par. de Bouée, — du Chenet, par. de Savenay.

D’azur au phénix d’argent, sur un bûcher de gueules, regardant un soleil d’or à dextre (Arm. 1696).

François, sr du Chastellier en 1521, père de Jacques et aïeul de Gilles, échevin de Nantes en 1619, sous-maire en 1621.


Bonamy, ress. d’Auray.

D’azur à la fasce d’or, accomp. en pointe d’un chien passant d’argent (Arm. 1696).


Bonardière (de la).

D’argent à la fasce de gueules, accomp. de trois feuilles de laurier de sinople (Arm. de l’Ars).


Bonenfant, sr du Plessix, par. de Saulnières, — de Piré, par. de ce nom, — de la Gromillais, par. de Québriac, — de la Pichardière, par. de Louvigné de Bais.

Réf. de 1427 à 1513, dites par., év. de Rennes et Saint-Malo.

D’argent à la croix pattée de sable.

La branche ainée fondue dans Rosnyvinen.

Le sr de la Villeneuve, paroisse de Guidel, débouté à la réformation de 1671.


Bonfils (orig. d’Anjou), sr de Launay, — de la Muce, — de la Pommeraye, — de la Réauté, — de la Ville-au-Fèvre, par. de Saint-Nazaire, — de la Porteraye, — de la Rivière, — de la Noë-Guillac et du Bois-Teillac, par. du Pellerin, — de I’Isle-Chalan.

Ext., réf. 1668, huit gén., Montre de 1544, év. de Nantes.

De gueules à trois besants d’or.

Jean, marié en 1480 à Guillemette de Blois ; Gilles, commandant le ban et arrière-ban du comté nantais en 1574, épouse Louise Alleno de Kersalic ; un garde des livres des comptes en 1582, auditeur en 1601.

Le sr du Gillaud, paroisse du Loscouët, évêché de Saint-Malo, débouté à la réformation de 1668.


Bongars (orig. d’Orléans), sr de la Papinière.

D’argent à la fasce de sable, chargée d’un étoile d’or.

Jacques, conseiller au parlement en 1574, † 1612.


Bonin ou Bonnin (orig. du Berry), sr de Rampenay, de Courpoy, d’Urtebise, en Berry, — de Maugremieu et de Kermahéas, par. de Saint-Servant, — de la Villebouquaye, par. de Ploërmel, — de Trégranteuc, par. de Guégon, — de Chàteaumerlet, par. de Cruguel, — de la Chesnaye, — du Plessis-Tréhen, par. de Landébia, de Glajolli, par. de Gausson, — de Quémadeuc.

Ext. réf. 1669, huit gén., ress. de Ploërmel.

D’azur à la fasce d’or, accomp. de trois têtes de pucelle d’argent, échevelées d’or.

Pierre, procureur-général au grand-conseil, anobli en 1493 pour s’être distingué à la bataille de Fornoue, épouse Jeanne Fumée, fille d’Adam, chancelier de France ; Charles, son petit-fils, maître des requêtes de la reine Marie d’Angleterre, troisième femme de Louis XII, en 1514, s’établit en Bretagne où il épousa : 1º Gillette de la Moussaye ; 2º Jeanne de Quélen, dame de la Villebouquaye ; François, lieutenant-général de l’artillerie de France, tué au siège d’Arras en 1640 ; trois conseillers au parlement de 1712 à 1763 ; un abbé de Saint-Aubin-des-Bois en 1787.

La branche de la Villebouquaye s’est éteinte de nos jours dans Barbier de Lescouët ; la branche de Courpoy a fait enregistrer ses titres au conseil souverain de la Martinique en 1777.


Bonnefoy, sr de Kerengat, par. de Saint-Jean-Brevelay, év. de Vannes.

Déb., réf. 1671, ress. de Ploërmel.

D’azur à un cerf arrêté d’argent (Arm. 1696).

Joseph, intéressé aux fermes en 1696, père de Barthélémy, secrétaire du Roi en 1720.


Bonnégat, sr de Penquélennec, par. de Peumerit-Cap.

Réf. et montres de 1426 à 1536 dite par., év. de Cornouaille.

Porte trois têtes de renard, aliàs : surmontées d’un lambel.


Bonnemetz, sr de la Hémeriais, — du Bois, — de Penanrue et du Nec’hcoat, par. de Ploujean, — du Guilly.

Déb., réf. 1668, ress. de Morlaix.

De sable à trois fasces ondées d’or (Arm. 1696).

Un maitre des comptes en 1640 ; un receveur des fouages de Tréguier en 1696, dont la fille Jacquemine épousa François-René de Kerouartz ; un secrétaire du Roi en 1734.


Bonnescuelle (orig. de Champagne), sr de la Fontaine-Ménard, — de la Roche-Durand, — baron d’Orgères, par. de ce nom en 1774.

D’or au lion de gueules ; aliàs : écartelé d’argent à la corneille de sable, traversée d’une lance de même en barre, qui est Pappe.

Deux secrétaires du Roi depuis 1712 ; un maréchal-de-camp en 1784, créé comte par lettres de 1777.

Fondu dans Michel de Monthuchon.


Bonnet, sr de Boisguérin.

D’azur à dix billettes d’or (Sceau 1552).

Jean, homme d’armes dans une montre de 1419.


Bonnet, sr de la Verdière, — de Chambardet, — de la Gironnière, par. de Sainte-Luce.

D’azur à trois trois triangles vidés d’or (Arm. 1696).

Deux auditeurs des comptes de 1725 à 1754.


Bonnetier (le), sr de la Bareille, par. de Vertou, — de Belabord et de la Blancheterie, par. de Châteauthébault, év, de Nantes.

D’azur à l’ancre d’argent et deux dauphins d’or, brochants en sautoir.

Un correcteur et un maître des comptes en 1720 et 1756.


Bonnier, sr de Lorgerais, par. de Rougé, — de la Mabonnière, par. de Soulvache, — de la Chevalerais, par. de Louisfert, — de la Coquerie, de la Gaudinais et de la Chapelle, par. de Saint-Aubin-des-Châteaux, — de Champagné, — des Grées, par. de Saint-Mars du-Désert, — de la Mottais, — de la Dobiais, — de Chézine, de la Haultière et de Launay-Dionis, par. de Chantenay, — de Langlermine, par. de Pontchâteau, — de la Pincherie, par. de Saint-Columbin, — de la Hamerais, par. de Cordemais, — de la Bretesche, — d’Ust, par. de Saint-André-des-Eaux.

Ext. réf. 1668, quatre gén., montre de 1544, par. de Louisfert, év. de Nantes.

D’argent à trois trèfles de sinople.

André, secrétaire du Roi en 1572 ; Mathurin et François son frère, anoblis en 1594 ; Pierre, fils de Mathurin, époux de N. Foucault, député vers la reine Elisabeth en 1594 ; Jean, sénéchal de Rennes en 1608, † 1632 ; un président aux enquêtes et trois présidents à mortier de 1597 à 1696.

On trouve Louis Bonnier et Briant son fils, praticiens et notaires de cour laïque, non contribuants pour ladite cause et pour ce qu’ils disent être nobles, réformation de 1427, paroisse de Saint-Georges de Rennes ; Guillaume, secrétaire du duc en 1444 ; René, maître des comptes en 1544.

Les srs des Granges, paroisse de Saint-Suliac et du Breil, paroisse de Thourie, déboutés à la réformation de 1670, ressort de Rennes.


Bonnier, sr de Brénolou, par. de Motreff.

Réf. et montres de 1536 à 1562, dite par., év de Cornouaille.

D’argent à trois merlettes de sable.

Moderne Kerampuil puis du Bot de Keranfaro.


Bonnin (orig. de Poitou), sr de Messignac, — du Chalucet, — de Montrevault, — des Dervalières, par. de Chantenay, — de la Boutinerie, par. de Paulx.

Anc. ext. chev., réf. 1669, huit gén., ress. de Nantes.

De sable à la croix dentelée d’argent.

Hugues, tué à la bataille de Poitiers en 1350 ; François, gentilhomme de la chambre du roi Henri II, en 1553, marié à Catherine de Kerpoisson ; Jean-François, lieutenant au gouvernement de Nantes en 1634, marié à Urbanne de Maillé ; un évêque de Toulon en 1668.

Fondu en 1672 dans Lamoignon.


Bonor, sr de Kerpériou, par. de Coatréven, év. de Tréguier.

Ecartelé aux 1 et 4 d’azur à cinq billettes d’argent en sautoir, aux 2 et 3 de gueules au besant d’argent (Arm. 1696).


Bonsens (orig. de Normandie, y maint. en 1667), sr de Courcy, — des Epinays.

Maint. à l’intend. de Bretagne en 1704.

D’argent à une fasce de gueules, chargée de trois croisettes d’argent et accomp. de six merlettes de sable, 3. 3, rangées 2 et 1.

Alexandre, époux en 1647 de Marguerite du Bosc, de la paroisse d’Estreville, élection de Pont-Audemer, père de Claude, marié en 1696 à Marguerite du Poulpry ; une fille à Saint-Cyr en 1707, et un page du Roi en 1711.


Bonté (orig. de Normandie).

Ecart, au 1 : d’azur à 4 drapeaux d’or en sautoir ; au 4 : d’azur au chevron d’or, accomp. de 3 quintefeuilles d’argent, qui est du Bot ; aux 2 et 3 : de sable au pélican en sa piété d’argent.

Un baron de l’empire en 1809, confirmé en 1817, général de brigade en 1811, puis lieutenant-général, époux de Louise-Exupère du Bot du Grégo, marquise de la Roche, baronne de Laz, décédée en 1826.


Bonteville (de), voyez Hay.


Bonvoisin (orig. d’Anjou), sr de la Burelière, — de la Riveraye, — de Busson, — de la Bouteillerie.

D’argent au chef d’azur, chargé de trois trèfles d’or ; à l’aigle éployée de sable en pointe.

Jean, président aux enquêtes en 1572, tué la même année à la Saint-Barthélemy à Paris.


Bordage (le), par. d’Ercé près Gosné, év. de Rennes ; marquisat en 1656 en faveur de René de Montbourcher.

Cette terre fut portée par Henriette de Montbourcher, marquise du Bordage, dans la maison de Coigny par son mariage en 1699 avec François Franquetot, duc de Coigny, maréchal de France.


Borel (orig. de Normandie y maint. en 1463), sr de Biéville, par. de ce nom, — de Bottemont, par. de Norolles près Lisieux, — de la Ville-Josse, — de la Ville-Thassetz, par. de Trigavou.

Anc. ext. réf. 1669, cinq gén., ress. de Saint-Malo.

De gueules à la bande d’azur, chargée de quatre pièces de vair renversées, et accostée de deux lions d’or.

Hugues, écuyer, vivait en 1307 ; Constantin s’établit en Bretagne où il épousa vers 1570 Suzanne de Plumaugat.


Borderie (de la), voyez Moine (le).


Borgne (le) (ramage d’Avaugour), sr de Kertanguy, par. de Cohiniac, — de la Roche-Suhart, par. de Trémuzon, — vicomte de Plourhan, par. de ce nom, év. de Saint-Brieuc.

De gueules à la croix d’argent, cantonnée en chef de quatre billettes de même, deux dans chaque canton (Sceau 1306).

Guillaume dit Canis, mentionné dans des chartes de l’abbaye de Baauport en 1203, père de Guillaume II, sénéchal de Goëllo, tuteur d’Henry d’Avaugour et époux de Tiphaine, il fit son testament en 1225 et laissa : Guillaume III, croisé en 1248 (cab. Courtois), marié à Plezou, dame dela Roche-Suhart, vicomtesse de Plourhan, dont : Guillaums IV, l’un des exécuteurs du testament du duc Jean II, conseiller d’Artur II et son ambassadeur vers le Pape à Avignon en 1309, auteur, (suivant l’Armoriai breton de Guy Le Borgne, publié en 1667), des deux familles Le Borgne qui suivent.


Borgne (le), sr de Kernier, par. de Plouvara, — de Couësbo, par. de Guer, — de la Villebalain, par. de Plélo, — de Liffrac, — de la Villebasse, par. de Saint-Gilles-le-Vicomte, — de Kerfalais, de Coëtnévénoy et de Hoc’hmélen, par. de Pommerit-Jaudy, — de la Bouëxière, par. de Cavan, — de Saint-Hilivay, par. de Buhulien, — de Quilialan, par. de Pédernec, — de Kerven, — de Malbrousse, par. de Plérin, — du Rumeur, par. de Pommerit-le-Vicomte, — de Goudemail, par. de Lanrodec, — de Kergoumar, — du Pontneuf, — de Grandval, — de Mesmeur, — de la Cholletière, par. de Paulx, — de Vigneu, de l’Hermitage et de la Patouillère, par. du Pellerin, — du Bec, par. d’Arthon, — d’Anguignac, par. de Fougeray, — de la Maison-Neuve, — des Jardins, — du Tertre, — du Colombier, — des Bignons, — de la Varenne et de Juzet, par. de Guémené-Penfao, — de Launay, par. de Saint Jean-de-Boiseau, — de Grandmesnil, — de la Villeneuve.

Anc. ext. chev., réf. 1668, huit gén., réf. et montres de 1423 à 1543, par. de Plouvara, Yffmiac et Plélo, év. de Saint-Brieuc, Guer, év. de Saint-Malo, Buhulien et Pommerit-le-Vicomte, év. de Tréguier.

D’argent au chef endenché de gueules (Sceau 1381). Devise : Utroque lumine valet.

Geoffroi, ratifie le traité de Guérande en 1381 et épouse Jeanne Péan ; Guillaume, président aux comptes et évêque nommé de Vannes en 1490 ; Jean, sr de Liffrac, réformation de 1441, épouse Françoise du Boisboissel ; Jean leur fils tué à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier en 1488 ; Jean, sr de la Villebalain, réformation de 1433, épouse Jeanne de Keralio, et leurs descendants, srs de Coëtnévénoy, se sont fondus en 1721 dans Coëtlogon. Olivier, sr de la Villebasse, réformation de 1441, épouse Guillemette Husart ; leurs descendants ont fourni un avocat général aux comptes en 1651.

La branche de Kernier fondue en 1454 dans le Cardinal.


Borgne (le), sr de Parc-au-Provost, par. de Plougasnou, — de Kervidou, de Goasdannou, de Kermouster et de la Villeneuve, par. de Lanmeur, — de Kerivoalen et de Keraudy, par. de Plouëzoc’h, — de Kerfraval, par. de Ploujean, — de Lohennec et du Quélennec, par. de Saint-Thégonnec, — de Keruzoret, de Mesprigent et de Lanorgant, par. de Plouvorn, — de Kervennec, de Lesquiffiou et du Treuscoat, par. de Pleyber-Christ, — de la * Tour, par. de Saint-Vougay, — de Keraouel et de Penhoët, par. de Plounévez-Lochrist, — de Kermorvan, par. de Plougasnou, — châtelain de Kervéguen en 1665 et vicomte de Trévalot, par. de Scaër, — sr de Trévidy, par. de Plouigneau, — de Goazven, par. de Brélévenez, — de la Marre, — du * Bois-Riou, par. de Trévoux, — de Keroulas, par. de Brélès, — du Fransic, par. de Taulé, — de * Kerambosquer, par. de Plougonvelin, — de Coëtivy, par. de Plouvien, — de Kervennou et du Carpont, par. de Servel, — de Penvern, — de Keralliou, — de Luzuron, par. de Camlez, — de Kergadiou. — du Band, par. de Plouzévédé, — de Trégoazec, — du Portzmeur, par. de Saint-Martin-des-Champs, — de Kerguien, par. de Perros-Guirec, — de la Palue, par. de Saint-Houardon-de-Landerneau, — de Lanharan, par. de Plestin, — de la Motte, par. de Carantec, — de Portzal, — des Salles, — de Keraziou, par. de Trébeurden, — de Penquer, par. de Plouuévez-Quintin, — de Guynan, par. de Lanmérin.

Anc. ext. chev., réf. 1668, huit gén., réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Lanmeur, Plougasnou et Plouëzoc’h, év. de Dol et Tréguier.

D’azur à trois huchets d’or, liés et virolés de même. Devise : Attendant mieux et tout ou rien.

Guillaume, marié à Havoise Le Provost, dame du Parc, ratifie le traité de Guérande en 1381 ; Jean, épouse vers 1420 Marguerite de l’Isle, dame de Kervidou. À cette branche appartenaient les srs de Lesquiffiou fondus en 1730 dans Barbier de Lescoët ; les srs de Keruzoret fondus de nos jours dans Audren de Kerdrel ; les srs de la Tour, du Boisriou et de Kerambosquer qui existent encore et les srs de Kermorvan fondus en 1801 dans de Blois.

Yvon fils de Jacques, mentionné à la réformation de 1427, épouse Margilie de Plounévez d’où descendaient les srs de Trévidy fondus en 1791 dans du Rosel et les srs de Treuscoat éteints, qui ont produit Guy, bailli de Lanmeur, auteur de l’Armorial breton en 1667.

Deux chevaliers de l’ordre en 1633 ; deux pages du Roi depuis 1718 ; un chevalier de Saint-Lazare en 1722 ; un évêque de Tréguier en 1746 et son frère abbé de Meilleray en 1754 ; trois conseillers au parlement de 1737 à 1768 ; un chef d’escadre en 1764, † 1771 et un chevalier de Malte en 1787.

Les srs de Coëtléguer, paroisse de Trégrom et de Kervern, paroisse du Minihy de Léon, déboutés, réformation de 1668.


Borgne (le).

Porte trois fleurs de lys (Sceau 1276).

Guillaume, témoin d’une fondation à l’abbaye de Blanchecouronne en 1236 ; Pierre, scelle les lettres portant changement de bail en rachat en 1276.


Borgne (le), par. de Ploërdut, év de Vannes.

D’azur à la fasce d’argent, accomp. de trois macles de même (Arm. de l’Ars.).


Borgne (le), sr du Vourc’h, par. de Plouguin.

Réf. et montres de 1444 à 1503, dite par., év. de Léon.

De gueules à la fasce accomp. de six besants, le tout d’or ; comme Saint-Goueznou et Portzmoguer.

Thomas, de la paroisse de Plougar, « relevé contre les marchandises » par mandement de 1429.


Borgnet, sr du Carteron, par. de Saint-Viaud, — de la Pichonnais et de la Teurterie, par. de Sainte-Opportune et Retz, — de la Briordais, par. de Saint-Père-en-Retz, — de Lenfernière, par. de Saint-Mars-de-Coutais, — de la Duracerie, par. de Sainte-Pazanne.

Réf. de 1429 à 1513, par. de Saint-Viaud et Sainte-Opportune, év. de Nantes.


Borye ou Borie.

D’argent au cerf volant de sable.

Un secrétaire du Roi en 1752 et deux sénéchaux de Vannes et de Rennes en 1783.

On trouve Raoul, sr de la Damaye se disant noble, réformation de 1427, paroisse de Gahart.


Bosc (du), sr de la Villeméno et du Précaron, par. de Trédaniel, — de Quemby, par. de Bréhand, — de Saint-Tudy, par. de Plessala, — de Bosquédon.

Ext. réf. 1669, huit gén., réf. et montres de 1469 à 1535, par. de Trédaniel, Moncontour et Saint-Thélo, év. de Saint-Brieuc.

D’argent au loup passant de sable, armé et lampasséde gueules.

Robert, vivant en 1467 épouse Jeanne Boulanger.

Le sr des Rochettes, débouté à l’intendance en 1710.


Boscal (orig. de Languedoc, y maint. en 1670, et à l’intend. de la Rochelle en 1699), sr de * Réals, par. de Murviel, — baron de * Mornac, — sr de Puysségur, — de Champagnac, — de la Mothe, — de Saint-Laurent.

D’azur (aliàs : de gueules) au chêne arraché d’or, accosté de deux croissants affrontés d’argent et surmontés d’une fleur de lys de même.

Antoine, marié en 1524 à Anne de Cossé ; César, gentilhomme de la chambre du Roi, capitaine au régiment de Piémont en 1606 ; un député de la noblesse de Saintonge aux États-Généraux de 1614 ; un chef d’escadre en 1781 ; un général de brigade en 1886.

Cette famille s’est alliée en Bretagne aux la Tullaye, Charbonneau, Kersaintgilly, Rodellec, du Vergier, Botmiliau, Lesguern, Maillard de la Gournerie, Le Saulx de Toulencoat et Kergariou.


Boschat, sr de la Porte-d’Ohain, — d’Uzel, par. de ce nom, év. de Saint-Brieuc.

Anobli en 1768.

De sable au chat passant d’hermines.


Boscher ou Boher, sr de Lopéau, par. de Plogonnec.

Réf. de 1426 à 1443, dite par., év. de Cornouaille.

D’azur à l’aigle d’or (Arm. de l’Ars.).

Fondu en 1464 dans Kerpaën.


Boscher, sr de Kerfrédou, — de la Villemoysan, par. de la Croix-Helléan, — de Landual, par. de Ménéac, év. de Saint-Malo.

De sinople au cerf saillant d’or ; au chef de même.

La branche de Landual fondue en 1571 dans Castel.

Les srs de Launay et de Kerdaniel, paroisse de Mohon et le sr de Kergeon, paroisse de Plumieux, déboutés, réformation de 1668.


Boscherie (de la), sr dudit lieu, par. d’Ercé.

Réf. de 1427 à 1513, par. d’Ercé près Gosné, év. de Rennes.

Guillaume eut lettres recognitoires et franchise pour sa métairie de la Boscherie en 1476.


Boschet (le), par. de Bourg-des-Comptes, év. de Rennes

Seigneurie possédée en 1585 par les Chalot fondus dans Lescoët, érigée en vicomté en 1608 en faveur d’Auffray de Lescoët, premier président aux comptes, et acquise dans la suite par les Magon.


Boschet (du), sr dudit lieu, par. de Guérande, — du Couëdic et du Quesnel, par. d’Assérac, — de Kerliviry, par. de Batz, — de Penhoël, par. de Piriac.

Maint. réf. 1669, 0 gén., ress. de Nantes.

D’azur à deux levrettes d’argent, colletées de gueules, bouclées d’or.

Nicolas, anobli en 1654, était fils de Charles, sr du Couëdic.

Ce nom est employé à la réformation de 1426, paroisse de Saint-Molff.

Les srs du Plessis-Quinio, par. d’Assérac et de Kervocadec, par. du Croisic, déboutés, réf. de 170[sic].


Boschet ou Bouschet, voyez Bouschet.


Boschet, sr de la Tampe.

Déb. réf. 1668, ress. de Ploërmel.

D’azur au phénix d’or sur un bûcher de même, enflammé de gueules (Arm. 1696).


Boschier, sr de Keraron, par de Plumelin, — de Guernmelin, par. de Ploërdut.

Réf. de 1426 à 1536 dites par., év. de Vannes.


Boschier, sr d’Ourxigné, par. de Meslin, — de la Villehalé, — de la Villechupelé, — du Bé, — de la Motte-Chalonge, par. de Saint-Lormel, — de la Garandière, par. de la Trinité-de-Porhoët, — de Coësbilly et de l’Epinefort, par. de Ménéac.

Anc. ext. réf. 1669, huit gén., et maint. au parl. en 1748 ; réf. et montres de 1423 à 1543, par. de Meslin, Saint-Lormel et Plounez, év. de Saint-Brieuc.

D’azur à une fleur de lys au pied nourri d’or ; deux lys au naturel sortant d’entre ses branches (Sceau 1276).

Olivier, scelle les lettres portant changement de bail en rachat en 1276 ; Pierre, homme d’armes au siège de Parthenay en 1415 ; Rolland, épouse vers 1423 Mathurine de Bréhant ; Jean, abbé de Beauport, † 1443 ; un conseiller au parlement en 1691.

La branche aînée fondue en 1714 dans Gouyon de Marcé. La branche de Coësbilly fondue dans Derval.

Les srs de la Villette près Moncontour et de Kergoff près Lannion, déboutés, réformation de 1668.


Boschier, voyez Bocher.


Boscq (du) voyez : Bosc (du).


Bosquais (du).

Déb., réf. 1668, ress. de Quintin.

D’azur à la bannière d’hermines (Arm. 1696).


Bosquien ou Boquien, sr de la Villebellanger, par. d’Hénansal, — de la Ville-Belot, — de Bourgneuf, — de la Clôture, — de Launay, — du Colombier, par de Plédéliac, — du Pont, — de la Noë, — des Tertres, — de Quillien, — des Vergers.

Anc. ext. réf. 1668, sept gén., réf. de 1441 à 1449, par. d’Hénansal et Ruca, év. de Saint-Brieuc.

D’or au lion de gueules, armé, lampassé et couronné de sable.

Alain, écuyer, à une montre de 1418, reçu a Gien, père d’Olivier, marié en 1470 a Guillemette Raoul.


Bosquier, sr de Keramborgne.

Déb. réf. 1670 ress. de Quimper.

Jean, notaire au présidial de Quimper en 1669.


Bossac, par. de Pipriac et Guipry, év. de Saint-Malo, seigneurie appartenant au XVe siècle à la maison de Rohan, érigée en vicomte en 1637, en faveur de Jean Peschart, baron de Beaumanoir. Voyez Peschart.


Bossant (de), sr dudit lieu, par. de Bourbriac, év. de Tréguier.

D’argent fretté de gueules, semé de quintefeuilles d’or.

Henry, épouse, avant 1400, Jeanne, dame de Groësquer, et leurs descendants ont gardé le nom de Groêsquer.


Bossart.

D’argent à trois croissants de sable (Sceau 1381).

André, ratifie le traité de Guérande en 1381.


Bossart, sr de la Fresnaye, — du Clos, — de la Rossignolière, par. de Pacé, — de Verrières, — du Chesne.

Maint, réf. 1671, 0 gén. ress. de Rennes.

D’argent à trois croissants de sable, accomp. en chef d’un frêne arraché de sinople.

Jean, sr de la Fresnaye, époux de Jacquette Aulnette, anobli en 1641.

On trouve Guillaume, forestier de Teillé pour le sire de Châteaubriant, réformation de 1478, paroisse de Ruffigné, évêché de Nantes.


Bosselaye (de la), sr dudit lieu.

Porte trois rencontres de cerf, posés 2. 1 (Sceau 1381).

Jean, ratine le traité de Guérande en 1381.


Bossinot, sr du Port-Bossinot, par. de Saint-Philbert, év. de Nantes. — de Ponphily, par. de Saint-Enogat, év. de Saint-Malo, — de Vauvert.

D’azur à trois grenouilles d’or (Arm. 1696).

Plusieurs députés de Saint-Malo aux États, de 1760 à 1786.


Bossis, sr de la Tremblaye, par. de Sainte-Croix de Machecoul, — de la Garnaudière, par. de la Limousinière.

Déb. réf. 1669, ress. de Nantes.


Bot (du), sr dudit lieu, par. de Trédarzec, év. de Tréguier.

D’argent à la bande de sable, chargée de trois molettes d’argent (Arm. de l’Ars.).

Moderne Le Du.


Bot (du), sr dudit lieu, par. de Kermaria-Sular, — de Runaudren, par. da Cavan, — du Quiniou, par. du Tréhou.

Réf. et montres de 1427 à 1534, dites par., év. de Tréguier et de Léon.

D’argent à trois merlettes de sable ; aliàs : d’argent à la fasce de sable, accomp. de trois merlettes de même, écartelé du Quiniou.


Bot (du), sr dudit lieu et des Salles, par. de Quimerc’h, — de Loc’han, par. d’Irvillac, — de Keranfaro, par. de Plougoulm, — de Kermodiern, — de Brénolou, par. de Motreff, — de Kerlévic, par. du Minihy de Léon.

Anc. ext. réf. 1669, huit gén., réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Quimerc’h, év. de Cornouaille.

D’argent à la fasce (aliàs : à deux fasces) de gueules.

Jacob fils Even, fils Hervé, épouse en 1485 Annette Pilguen ; trois pages du Roi de 1728 à 1732.

La branche aînée fondue dans Conen de Saint-Luc.


Bot (du), sr de la Villepelote, par. de Guégon, — de la Grignonnays, par. des Fougerêts, — de Talhouët, par. de Pluherlin, — de Henleix, par. de Saint-Nazaire, — du Plessis, par. de Saint-Viaud, — de la Tertrée, — de Coëtuhan.

Anc. ext., réf. 1669, neuf, gén., réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Guillac, év. de Saint-Malo et Guégon, év. de Vannes.

D’azur à trois quintefeuilles d’argent. Devise : Ce qui me plaist m’ennuie.

Lancelot, sr de la Villepelote, réformation de 1426, père de Jean, marié, vers 1446, à Bienvenue de la Fretays.

La branche de la Villepelote fondue vers 1562 dans la Chapelle.


Bot (du) (ramage des précédents), sr de Kerbot et de Keralvé, par. de Sarzeau, — du Grégo, par. de Surzur, — marquis de la Roche, par. de Saint-Thoix, — sr de Trévarez, par. de Laz, — de Coatarmoal, par. de Plouzévédé, — de Gournois, par. de Guiscriff, — vicomte du Curru, par. de Milizac.

Anc. ext. réf. 1669, sept gén., réf. de 1536, par. de Sarzeau, év. de Vannes.

D’azur au chevron d’or, accomp. de trois quintefeuilles d’argent.

Jean, archer de la garde du duc en 1477, père de Jean, marié à Anne du Pou ; un page du Roi en 1755.

La branche du Grégo éteinte en 1826.


Bot (du), sr de Launay, par. de Vertou, — de l’Oiselinière, par. de Gorges, — du Branday et de Grandehaye, par. de Brains, — de la Barillière par. de Mouzillon.

D’azur à une croix alésée d’or, chargée d’un cœur de gueules et accomp. de trois croissants d’argent, 2. 1, surmontés chacun d’une étoile d’or.

Deux conseillers au parlement depuis 1598.

Fondu en 1655 dans la Bourdonnaye.


Bot (du) sr dudit lieu, par. de Lennon, — de Kermadou, par. de Langonnet, — de Poulriguen, par. de Gourin, trève du Saint, — de Neizvron, par. de Saint-Evarzec, — de Kernault, par. de Mellac.

Réf. et montres de 1456 à 1562, par. de Lennon, Châteauneuf-du-Faou, Langonnet, Gourin, Saint-Evarzec et Locamand, év. de Cornouaille.

D’argent à deux haches d’armes adossées de sable ; aliàs : soutenues d’un croissant de gueules et accomp. de trois coquilles de même, qui est Lescoët.

Un capitaine de Fontenay-le-Comte en 1500, maître d’hôtel du maréchal de Gyé.

La branche de Poulriguen fondue au XVIe siècle dans Quélen.


Botcudon (de) sr dudit lieu.

De sable à trois fleurs de lys d’or (Arm. de l’Ars.).


Botdéru (du) voyez Bodéru (du).


Boterat, sr de Poulras, par. de Plourivo, év. de Saint-Brieuc.

D’argent à quatre fusées de sable en barre (Sceau 1239).


Boterel voyez Botherel.


Boterff (du), sr dudit lieu, — de Rungouët, de Kerbiler et de Saint-Ternan, par. de Nostang.

Réf. et montres de 1440 à 1536, dite par. év. de Vannes.

D’azur au chevron d’or, accomp. de trois coquilles d’argent (Arm. de l’Ars.).

Moderne Lopriac.


Botglazec (du), sr dudit lieu, — de Kerjégu.

Réf. 1448, par. de Scrignac, év. de Cornouaille.

D’argent à trois branches d’épine de sinople. Devise : Pungit spina, tenacem.


Botglazec (du) sr dudit lieu, — de Rosserf, — de Kermadio, par. de Botsorhel, — de Kerangouëz, par. de Plouigneau.

Réf. et montres de 1427 à 1543, dites par. év. de Tréguier.

D’argent à un arbre de sinople, sommé d’une merlette de sable, comme Gagende.

Fondu dans Coëtmen.


Bothelière (de la), voyez Hamel (du).


Bothelière (de la), sr dudit lieu et de la Chapelière, par. de Moisdon.

Réf. de 1427 à 1478, dite par., év. de Nantes.


Botherel, (ramage des comtes de Rennes), vicomte d’Appigné en 1585, par. du Rheu.

Réf. de 1427 à 1513, dite par., év. de Rennes.

D’argent à dix ancolies d’azur, soutenues de gueules, les tiges en haut 3. 2. 3. 2 ; aliàs : un lion accomp. de trois ancolies (Sceau 1381).

Geoffroy et Alain fils Aymeric, témoins dans une donation au prieuré de Combourg en 1080 ; Regnault, sénéchal de Rennes, témoin de la charte de Conan IV en faveur des hospitaliers de Saint-Jean en 1160 ; Pierre, ratifie le traité de Guérande en 1381.

Fondu au XVIIe siècle dans le Sénéchal de Carcado.


Botherel (de) (ramage de Quintin), sr dudit lieu, par. de Saint-Donan, — de la Ville-Geffroy et de la Ville-Fréhour, par. de Plélo, — du Perran, — de Beauvoir et de la Fontaine-Saint-Père, par. de Plourhan, — de la Chesnaye, — du Rustang, par. de Ploumagoar, — du Vertin, par. de Saint-Jean-Brévelay, — de la Porte-Carric, par. de Rédené, — de Keriaval, — de Kerbrat, — de Lanrivan, — de Kerizouët, par. de Guidel, — de Saint-Dénac, par. de Saint-Molff, — de Pontsal, par. de Plougoumelen, — de Coëtsal, par. de Plumergat, — du Hac, par. du Quiou, — de Boishue, par. de Lanhélin, — de Cicé, par. de Brutz.

Anc. ext. chev., réf. 1669, dix gén., réf. et montres de 1423 à 1543, par. de Plélo, Plourhan, Plouagat-Chatelaudren, et Brutz év. de Saint-Brieuc, Tréguier et Rennes.

De gueules à la croix de Toulouse d’or, vidée, cléchée et pommetée de même ; aliàs : au franc canton d’argent, chargé d’un lion de gueules, pour la branche de Beauvoir.

Yvon, frère juveigneur de Geffroy, sire de Quintin, épouse vers 1233 N. de Montgommery ; Jean, marié à Marguerite de Kermoysan, accompagne le duc en France en 1418 ; un page du Roi en 1725, depuis premier Teneur ; un membre de cette famille admis aux honneurs de la Cour en 1785.

La branche ainée fondue en 1683 dans Saint-Pern-Ligouyer ; une autre branche fondue en 1754 dans la Lande-Calan. La branche de la Villefréhour fondue dans Conen et en 1619 Bigot ; La branche de Boishue fondue dans Hingant, puis Tirecoq et Guéhéneuc.


Botherel, sr de Mouillemuse, par. de Vern, — d’Orgevaux, — de la Méancière, par. de Noyal.

Anc. ext. réf. 1668, neuf gén., réf. de 1427 à 1513, par. de Vern et Noyal—sur-Seiche, év. de Rennes.

D’argent au lion morné de sinople, comme Besné (Sceau 1404).

Olivier, épouse vers 1400 Agaisse d’Acigné ; Pierre, prête serment au duc entre les nobles de Rennes en 1437.


Botherel, sr de Montellon, — du Coudray, de la Pinelaye et de la Marche, par. de Bédée, — de la Prioulaye, — * du Plessix, par. de la Chapelle-du-Loup, — de la * Bretonnière, par. de Pacé, — de Moron, — de Chateaulou, par. de Saint-André-des-Eaux, — de la Bouyère, par. d’Yvignac, — de Laumondière, par. de Saint-Père-en-Retz.

Ext. réf. 1668, quatre gén., ress. de Nantes.

D’azur au chevron d’argent, accomp. de trois croix pattées de même.

Pierre, sr de Montellon, anobli en 1595 ; Jean son fils, conseiller au parlement en 1596 ; un président aux enquêtes en 1710 ; un abbé de Beaulieu en 1705 ; deux pages du Roi en 1696 et 1743 ; un gouverneur de Dinan, blessé au combat de Saint-Cast en 1758 ; un maréchal de camp en 1709 ; deux procureurs généraux syndics des États depuis 1722, le second, célèbre en 1788 par ses protestations en faveur des droits, franchises et libertés de la Bretagne, † 1805, dont le fils fusillé à Quiberon en 1795 ; un chevalier de Malte en 1760 et un contre-amiral en 1829.


Bothonn (du), sr dudit lieu, par. de Glomel, — du Stangier, par. de Plouguer, — de Brénolou, par. de Motreff, — de Penalan.

Ext réf. 1670, sept gén., réf. et montres de 1481 à 1562, dites par., év. de Cornouaille.

D’argent à la branche de frêne de sinople en bande.

Guyon, épouse vers 1480 Marie de Kerozal.


Botigneau (de), sr dudit lieu et de Kergoat, par. de Clohars-Fouesnant, — de Brunault, par. de Trébrivant.

Réf. et montres de 1426 à 1562, par. de Clohars, év. de Cornouaille.

D’azur à l’aigle éployée d’or. Devise : À l’adventure.

Le nom ancien de cette famille est Droniou ; Jean Droniou, épouse Louise du Vieux-Chatel, dame de Brunault, dont : Alain, marié en 1562 à Marie de Kergorlay, père et mère de Jeanne, fille unique héritière, épouse de François de Kerc’hoënt.


Botilli (de).

D’or à trois bandes de gueules. (G. le B.), comme la Bouëxière de Brantonnet.


Botillio (de), sr dudit lieu et de Tronjoly, par. de Pestivien.

Réf. et montres de 1481 à 1536, dite par. év. de Cornouaille.

D’argent à sept feuilles de lierre de sinople.

Fondu dans Combout puis Tinténiac et du Poulpry.


Botlavan (de), sr dudit lieu, par. de Ploudiri, — de Keraziou, par. de Plabennec, — de Mesnescop, par. de Plouvorn.

Réf. et montres de 1426 à 1534, dites par., év. de Léon.

D’argent à l’aigle de sable, accomp. en bande de trois cœurs d’azur.


Botloré (de), sr dudit lieu, par. de Neulliac.

Réf. de 1426 à 1444, dite par., év. de Cornouaille.

De gueules à un dextrochère d’argent mouvant à sénestre, tenant un rameau de sinople.

Les srs de Kerbalanec, paroisse de Plouénan et de Kerradennec, paroisse de Pont-l’Abbé, déboutés, réformation de 1670.


Botloy (de) (ramage de Tournemine), sr dudit lieu et de Kerdéouzer, par. de Pleudaniel, — de Kerguistin, par. de Lanloup, — de Launay, par. de Lezardrieux, — de Coathalec, par. de Locmaria, — du Billo, par. du Minihy-Tréguier, — de Kerménou, par. de Plougonver, — de Kergoat.

Anc. ext. chev., réf. 1669, dix gén., réf. et montres de 1427 à 1535, par. de Pleudaniel, Plougonver et Kermaria-Sular, év. de Tréguier, Lanloup, év. de Dol et Plounez, év. de Saint-Brieuc.

Ecartelé d’or et d’azur, comme Tournemine.

Geoffroi, fils juveigneur d’Olivier Tournemine, sr de la Hunaudaye et d’Isabeau de Machecoul, est l’auteur de cette famille ; il fut capitaine de Guingamp et fut tué au siège de la Roche-Derrien en 1347. De son mariage avec Jeanne, il laissa entre autres enfants qui retinrent le nom de Botloy : Guillaume, trésorier de la cathédrale de Tréguier, entendu dans l’enquête pour la canonisation de saint Yves en 1330. Pierre, secrétaire du duc épousa vers 1420 Jeanne l’Evéque ; un chevalier de Malte en 1566.

La branche ainée fondue dans Péan de la Roche-Jagu, d’où le Botloy passa par alliance aux d’Acigné, puis aux Richelieu et par acquêt aux Le Prestre, puis Hay du Chastelet.


Botmeur (du), sr dudit lieu, par. de Bérien, — de Kerguélen, — de Kermezre, du Rosmeur, — de Kerobezan.

Anc. ext. réf. 1670, huit gén., réf. et montres de 1426 à 1562, par. de Bérien, év. de Cornouaille.

Ecartelé aux 1 et 4 d’or au lion de gueules, armé d’azur, qui est Pont-l’Abbé, aux 2 et 3 d’argent au lion de gueules. Devise : Libera nos de ore leonum.

Un juveigneur de Pont-l’Abbé en épousant avant 1426 l’héritière de Botmeur, en prit pour lui et ses descendants le nom et les armes.

Fondu en 1715 dans la Marche.


* Botmiliau (de), sr de Kermédec et de Kerhorre, par. de Bocquého, — de Kerguien, par. de Quimperven, — de Kervéno et de la Villeneuve, par. de Pommerit-le-Vicomte.

Ext. réf. 1669, sept gén., réf. et montres de 1481 à 1543, par. de Bocquého et Quimperven, év. de Tréguier.

D’azur à trois cloches d’argent, bataillées de sable.

Yves, vivant en 1480 épouse Marie Le Roux, de la maison de Coëtando ; Charles, prête serment au duc, entre les nobles de Tréguier en 1437.

Le sr de la Lande, par. de Vieuxviel, déb. réf. 1669.


Botquénal (de), sr dudit lieu, par. de Loperhet, — de Poulfouënec, par. de Poullaouen, — de Coscastel, par. de Sizun.

Réf. et montres de 1444 à 1562, dites par., év. de Cornouaille et de Léon.

D’argent à deux chevrons de sable.

Fondu dans Kerhoënt.


Bottemont (de), voyez Borel.


Botterel ou Bottereau, sr du Loroux, par. de ce nom, — de la Tocnaye, par. de Sainte-Marie de Pornic, — de Vivier, par. de Sainte-Croix de Machecoul, — de Laumondière, par. de Saint-Père-en-Retz.

Réf. 1455, par. de Sainte-Croix de Machecoul, év. de Nantes.

Guillaume, devait un tiers de chevalier à l’ost du duc en 1294 ; Geoffroi, l’un des nobles de la baronnie de Retz, prête serment au Duc en 1383.

La châtellenie du Loroux a appartenu successivement depuis, aux Machecoul, Craon, Laval, Landais, l’Epervier, la Noue et par acquêt en 1590, Goulaine.

La branche de la Tocnaye fondue vers 1565 dans Bougrenet.


Botteuc (le), sr de Couëssal et de Lessac, par. de Guérande, — de Kergonan, par. de Saint-André-des-Eaux, — du Hautbois, — de la Chasteigneraie, — de Freurs, — de la Maillardière et de la Rousselière, par. de Vertou, — de la Tertrée, par. de Lanouée.

Ext. réf. 1668, sept gén., ress. de Guérande.

De gueules à la croix d’argent, cantonnée de quatre étoiles de même.

Guillaume, natif d’Escoublac, exempt de fouages, réformation de 1429, paroisse de Donges ; Olivier, vivant en 1493. épouse Olive Lescaudron ; un page du Roi en 1736.


Bottey (le) (orig. de Normandie, y maint. en 1463), sr de Montgautier, — de Montaurin, — de Vauhéas, — de la Ville-Hervé.

Ext. réf. 1669, sept gén., ress. de Saint-Brieuc.

De sable à trois aiglons d’or.

Roger, de la paroisse de Chalandrey, élection d’Avranches, épouse, vers 1460, Marguerite Paris ; Thomas s’établit en Bretagne où il épousa, vers 1540, Isabeau Huchet.

Famille éteinte.


Bouan, sr de la Guignardays, du Boisbouan et de * Chef du Bosc, par. de Pluduno, — du Chalonge, de Lescoublière et de la Hauteville, par. de Trébédan, — de la Rouaudais, par. de Saint-Jean-des-Guérets, — de Dieudy, de la Lande-Bréfeillac et de la Ville-Éven, par. de Saint-Potan, — de la Besnardais, — de la Villehervé, — de Tizé, par. de Thorigné, — de Lorgisière, — d’Éancé, par. de ce nom, — de la Motte, par. de Noyal-sur-Vilaine, — du Plessix, par. de Ploubalay, — des Hayes, — de la Villetréhen, — de la Villeneuve, — du Plessis-Pillet. par. de Dourdain, — de Châteaubourg, par. de ce nom, — de la Villehatte, — du Fresche, — de Pelinée et de Beaurepaire, par. de Planguénoual, — de Saint-Cast, — par. de ce nom.

Anc. ext. chev. réf. 1669, dix gén., réf. et montres de 1423 à 1535, par. de Pluduno, Saint-Potan et Ruca, év. de Saint-Brieuc et Trébédan, év. de Dol.

D’argent au chevron de sable, accomp. de trois têtes de loup de même, armées et lampassées de gueules.

Olivier, sr de la Guignardays, épouse vers 1349 Guillemette, dame du Chalonge ; Guillaume, épouse en 1380 Jeanne de Launay ; Mathurin, chevalier de l’ordre, en 1570, fit toutes les campagnes d’Italie et de Piémont, sous le roi Henri II, servit sous François II et Charles IX et fut père de René, tué à la bataille de Craon en 1592 ; Jean, abbé de Boquen en 1601.

La branche de Tizé, fondue dans Hay ; la branche de Châteaubourg, fondue dans Deniau.


Bouays (du), sr dudit lieu, par. de Pacé, — de Bréquigny, par. de Saint-Étienne, — de Méneuf, par de Bourgbarré, — de la Sauvagère, — de Saint-Gilles, — du Guépillon, par. de Saint-Ouen-de-la-Rouërie, — de Syon, par. de ce nom, — de Beaulac, par. de Goven, — de Careil, par. de Guérande, — du Bézo, par. de Saint-Dolay, — de Trégus, — de Condest, par. de Nivillac.

Anc. ext chev. réf. 1668, neuf gén., réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Pacé, Bourgbarré et Saint-Ouen-de-la-Rouërie, év. de Rennes, Goven, év. de Saint-Malo et Savenay, év. de Nantes.

D’argent au lion coupé de gueules et de sable, couronné de gueules.

Tanguy, vivant en 1350, épouse Marie de Saint-Gilles ; Joachim, son fils, † avant 1391 ; Jean, alloué de Rennes en 1499.

La branche de Beaulac, fondue dans Marc’hec de Mont-barrot, puis la Chapelle de la Rochegiffart : la branche de Méneuf fondue dans Montbourcher, puis Franquetot de Coigny ;

La branche de Careil fondue dans Charault puis Foucher.


Bouays (du), sr du Boisrobert et de la Pommeraye, par. de Trédias, — du Boischesnel et de la * Bégassière, par. d’Yvignac.

Anc. ext. réf. 1669, dix gén. réf. et montres de 1437 à 1513, par. de Broons, Trédias, d’Yvignac et Caulnes, év. de Saint-Malo.

De gueules à la croix d’argent, cantonnée de quatre croissants de même.

Jean, dans une montre de 1420, père de Guillaume et aïeul d’Olivier, marié en 1460 à Marguerite Millon. Un lieutenant aux volontaires de l’Ouest, tué à l’ennemi au combat de Patay en 1870.

Le sr du Jaulnay, paroisse de Pluduno, débouté, réformation de 1669.


Bouays (du), sr dudit lieu, de Saint-Donatien et de Puymauguer, par. de Toussaints, — de * Couësbouc et du Mottay, par. de Saint-Gondran, — de Beaumarchais, par. de Pleudihen, — du Coudray, par. de Langoët, — de la Martinière, — de la Chaigne, — du Bourg.

Anc. ext. réf. 1669, neuf gén., réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Toussaint et Saint-Symphorien, év. de Rennes, Saint-Gondran et Pleudihen, év. de Dol.

De sable à la fasce d’argent, bordée de gueules.

Jean, fils, Alain, vivant en 1450, épouse Perrine de la Lande.


Bouays (du), sr de Langotière, par. de Cancale, — de Blanc-Essay, par. de Vildé-la-Marine, — des Chapelles, par. de Saint-Samson, — du Tertre, — de la Cotardaye.

Ext. réf. 1670, sept gén., réf. et montres de 1478 à 1513, par. de Cancale, év. de Saint-Malo, Vildé et Saint-Samson, év. de Dol.

D’argent semé de pointes de sable, à la branche de chêne d’azur, chargée de six glands de sinople.

Olivier, épouse vers 1451 Marguerite de la Bouëxière ; Briant, son fils, épouse vers 1478 Geffline Berthélémer.

Le nom de ces quatre familles du Bouays, s’est aussi écrit du Bois, du Boys et du Boays et l’on trouve, en outre, Guillaume du Bouays ou du Bois, de la paroisse de Domloup, évêché de Rennes, anobli par le duc François II en 1462 ; mais nous ne savons à quelle famille il appartenait.


Boucaud ou Boucault, sr de la Blanche-Rivière, par. de Pont-Saint-Martin, — de la Bonnaudière, — de Laujardière, de la Brosse-Guillou et du Verger, par. de Saint-Philibert-de-Grand-Lieu, — du Breil.

Déb. réf. 1668, ress. de Nantes.

D’argent au bouc passant de sable ; au chef d’azur, chargé de trois étoiles d’or (Arm. 1696).

Raoul, correcteur des comptes en 1706.


Boucault (orig. d’Anjou), sr des Houmeaux, — de Méliant, — de la Houssaye.

D’azur à trois têtes de chêne versées d’or, les glands de même.

René, lieutenant de la juridiction de Craon, en 1620, épouse Marguerite Jourdan ; deux conseillers au parlement en 1715 et 1747.

On trouve Pierre, homme de science et notaire, obéissant ès mandements du prince en fait de guerre, ainsi que les nobles du pays, et pour ce exempt de fouages, réformation de 1446, paroisse du Loroux-Bottereau.


Bouchard, voyez Esparbez (d’).


Bouchart (orig. de Normandie, y maint. en 1669) sr de Mesnilval, — de la Grandville, — de Blosseville, — d’Englesqueville.

Maint. à l’intend en 1703, ress. de Lamballe.

De gueules au lion d’or.

Quatre conseillers au parlement de Rouen de 1553 à 1692.


Bouchart, sr de Kerbouchart.

Réf. 1513, par. de Saint-Guenolé-de-Balz, év. de Nantes.

D’argent à trois dauphins de sable (Sceau 1387).

Nicolas, amiral de Bretagne en 1365 ; Alain, maître des requêtes du duc François II, et auteur des annotations à la Coutume, imprimées en 1485 et des grandes chroniques de Bretagne, imprimées en 1514 ; Jacques, frère d’Alain, greffier au parlement en 1488 ; un abbé de Prières en 1608.


Bouchaud, sr de la Forestrie, — de la Pignonnerie, — des Hérettes, — du Plessis, — de la Rivière.

D’argent au chevron d’azur, accomp. en pointe d’une moucheture de sable ; au chef cousu d’or, chargé de deux roses de gueules.

Plusieurs auditeurs des comptes depuis 1696 ; un général des finances en 1714 ; un chevalier de Saint-Michel en 1747 ; un secrétaire du Roi en 1786.


Bouchaux ou Bouschaux (des), sr du Boisgautier, par. de Saint-Père-en-Retz, — de la Biliais, par. de Saint-Etienne-de Mont-Luc, év. de Nantes.

Losangé, brisé d’un lambel (Sceau 1381).

Thomas, ratifie le traité de Guérande en 1381.

La branche de la Biliais fondue dans de Langle.


Bouché, par. de Rostrenen, év. de Cornouaille.

D’hermines à 3 fasces de gueules, qui est Rostrenen ; au buste de vierge couronnée d’argent, brochant. Devise : Pro Deo, pro patria, et aussi : In charitate et in pace.

Un évêque de Saint-Brieuc et Tréguier en 1882, † 1888.


Boucher (le), sr de l’Épinay, — de la Berthelotière, par. d’Orvault, — de la Bazillière, par. du Loroux-Boltereau, — de l’Étardière.

Maint. ou anobli en tant que besoin, par lettres de 1743.

D’argent à trois palmes de sinople, les deux du chef adossées.

Etienne, échevin de Nantes en 1564 ; un gouverneur de Machecoul en 1674 ; un avocat général et un maître des comptes depuis 1731, et un général des monnaies en 1740.

On trouve Jacquet, sr de Lourmays, de la paroisse de Saint-Herblon, anobli avant 1440 ; Jean, de la paroisse de Nozay, anobli en 1469 ; Jean, archer du duc, de la paroisse de Caudan, anobli en 1470.


Boucher (orig. de Paris), sr * d’Orsay.

De gueules semé de croisettes d’argent, au lion d’or brochant.

Arnoul, conseiller au parlement en 1556 ; Charles, prévôt des marchands de Paris en 1590.


Boucher (orig. de Champagne, y maint. en 1670), sr de Gisy-les-Nobles, — de Monteaux, — baron de Milly-sur-Chablis.

D’argent à trois écrevisses de gueules.

Etienne, évêque de Cornouaille en 1560 et ambassadeur à Rome, prélat assistant au concile de Trente, † 1571.


Boucher (le).

D’argent au chevron d’azur, accomp. de trois têtes d’aigle arrachées de sable (Arm. 1696).

Jean, garde des sceaux au présidial de Nantes en 1690.


Boucherat (orig. de Champagne, y maint. en 1670), comte de Compans en 1670.

D’azur au coq d’or.

Pierre, maître de la monnaie de Châlons en 1515 ; un intendant de Bretagne en 1671, puis garde des sceaux de France, † 1699. Famille éteinte.


Boucheraye (de la).

D’azur à trois épis d’or, plantés sur une terrasse de même (Arm. de l’Ars.).


Boucherie (de la), sr dudit lieu, de Fromenteau et de la Pinardière, par. de Vallet, — du Bois-Chollet, par. de Saint-Aignan, — de l’Hébergement, par. de Doulon.

Réf. 1430, par. de Vallet, év. de Nantes.

D’azur au cerf passant d’or, colleté d’hermines.

Mathurin, chevalier de Malte et commandeur d’Arétin en 1524 ; Rolland, chevalier de l’ordre en 1572.

Fondu dans Chevigné.


Boucherie (de la), voyez Boscherie (de la).


Bouchet (du), sr de la Fauvelière, par. de Bais, — de la Motte, par. d’Etrelles, — de la Haye, par. de Torcé, — de la Garenne, par. de Soudan, — de Méral, — de Pengenay.

Réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Bais, Etrelles et Torcé, év. de Rennes.

De sable à une croix engreslée d’argent (Sceau 1430), comme Dréor, Guillo, Kerlosquet et Randrécar.

Raoul, marié à Isabeau de Champchevier, contribua glorieusement à la reprise de Laval sur les Anglais, en 1429 ; Guy, trésorier de la Madeleine de Vitré, puis premier président aux comptes et évêque de Cornouaille en 1480 ; Pierre, président à mortier en 1620.


Bouchet (du, (orig. du Maine), sr dudit lieu, — marquis de Sourches en 1652, par. de Symphorien, — comte de Montsoreau, — marquis de Tourzel, — sr de Sainte-Gemme, en Poitou.

Ecartelé aux 1 et 4 ; d’argent à deux fasces de sable, qui est du Bouchet ; aux 2 et 3 : d’azur semé de fleurs de lys d’argent, accomp. d’un lion de même, qui est Chambes de Montsoreau.

François, lieutenant-général en Bretagne sous le duc de Montpensier, en 1556 ; un évéquede Dol, 1715, † 1748.

Cette famille richement possessionnée en Bretagne par alliance avec la maison de Pons, héritière de celle de Lannion, s’est éteinte en 1845.


Bouchet (du), (orig. de Paris), sr de Villeflix, — de Montigny, — d’Ambillon.

D’argent à une merlette de sable : au chef d’azur chargé de trois besants d’or.

Henri, conseiller au parlement on 1619 ; Charles, auditeur des comptes en 1619.

Le sr de la Chauvinière, paroisse de Châteauthébault, débouté, réformation de 1668.


Bouczo (orig. de Bourgogne), sr de la Voyerie, par. de Missiriac, — du Guern, par. de Caro, — de * Kercaradec, près d’Hennebont, — de Rangoët.

Déb. réf. 1670, réf. de 1513 à 1536, par. de Missiriac, év. de Vannes.

D’argent à trois chevrons de sable (Arm. de l’Ars.) ; aliàs : d’azur à trois besants d’or en bande, cotoyés de deux cotices de même (Arm. 1696).

Un maitre des eaux et forêts de Vannes en 1756.


Boudan, sr de la Lande, par. de Maroué.

Réf. de 1476, dite par., év. de Saint-Brieuc.

D’argent à une rose de gueules.

Fondu dans Rouxel du Prérond.


Boudart, sr de Couësquélen et du Hengray, par. de Ménéac.

Réf. de 1427 et 1447, par. de Ménéac et Lanouée, év. de Saint-Malo.

De gueules à trois tourteaux d’hermines (G. le B). comme Bodegat.

La branche de Couësquélen fondue en 1501 dans Bréhant de l’Isle.

Le sr du Quilly, par. de la Trinité-Porhoët, débouté, réf. 1671.


Boudet, sr de la Morinais, par. de Glenac, — de la Forêtneuve, év. de Vannes.

Déb. réf. 1669, ress. de Ploërmel.

Michel, sénéchal de la juridiction de Rieux en 1660.


Boudin, sr de Launay, par. de Ploujean, — de Longpré, — de * Tromelin et de Kergreiz, par. de Plougasnou, — de Lannuguy, par. de Saint-Martin-des-Champs.

De sable à l’épée d’argent en pal, la pointe en haut, surmontée de deux étoiles d’or. Devise : Ad sidera tentat.

Jacques, secrétaire du Roi en 1703, père de Bernard, marié en 1699 à Thérèse Coroller ; un lieutenant-général en 1825, † 1842.


Boudoul (du), sr dudit lieu, par. de Reguiny, — de Penros, par. d’Inzinzac, — de Baudoury, par. de Languidic, — de Quirizec, par. de Berric, — de Crannic, par. de Brech, — de Kerandrun, par. de Theix.

Anc. ext. réf. 1669, sept gén., réf. et montres de 1448 à 1536, par. d’Inzinzac, év. de Vannes.

D’or à deux jumelles de gueules, accomp. de six molettes de sable.

Jean, employé à la réformation de 1448, père d’Henry, marié à Jeanne Chauvel.


Bouëdec (le), sr de Saint-Luc, év. de Vannes.

D’azur à la main dextre d’argent (Arm. de l’Ars).

Henry, rend hommage au vicomte de Rohan en 1396.


Bouëdrier (du), sr dudit lieu, par. de Toussaints, — d’Orgères, par. de ce nom, — de la Chassaye, par. de Châtillon-sur-Seiche, — des Grées, par. de Saint-Mhervé, — de la Guichardière, par. de Notre-Dame de Vitré.

Réf. et montres de 1440 à 1513, dites par., év. de Rennes.

D’argent au chevron de sable, accomp. de trois tourteaux de gueules, comme Domaigné.

Jean, conseiller du duc en 1445.


Bouère (de la) (bâtard de La Salle), sr dudit lieu en Porhoët, — de Peccaduc, par. de Carentoir, — de la Touche, par. de Tréal.

Réf. et montres de 1479 à 1536, par. de Carentoir, év. de Vannes et Merdrignac, év. de Saint-Malo.

Porte trois têtes de loup ou de renard ; aliàs : d’or à la croix pattée de sinople, chargée de cinq étoiles d’argent.

Jean, abbé de Sain-Jean-des-Prez, † 1471 ; Artur, officier de la maison de Rohan en 1484.

La branche de Peccaduc fondue dans Geslin puis la Ruée et Picot.

La branche de la Touche fondue dans Sécillon.


Bouëssel, sr du Boisgilbert, par. de Médréac, — de la Ville-ès-Merciers, par. de Plouasne, — de la Villebouchart.

Anc. ext. réf. 1668, six gén., réf. et montres de 1428 à 1513, par. de Médréac et Plouasne, év. de Saint-Malo.

D’argent à trois boisseaux de sable (Sceau 1403).

Thomas, vivant en 1483, épouse Jeanne de Lesquen.


Bouëssel, voy. Bouëxel.


Bouësselaye (de la).

De gueules à trois rencontres de cerf d’or (Sceau 1381) ; aliàs : de gueules au rencontre de cerf d’or, accosté de deux coquilles de même (Arm. de l’Ars).

Jean, ratifie le traité de Guérande, entre les nobles de cette ville, en 1381.


Bouëstel.

De sable chargé de campanes d’argent ; aliàs : sept losanges (Sceau 1379).

Guillaume, tua le célèbre Jean Chandos au pont de Lussac en Poitou, en 1369.

Alleaume, archevêque de Tours, † 1383.


Bouëtel, sr de la Bouëtelière et de la Touche, par. d’Essé, — de la Hannetière et de la Piguelays, par. de Lalleu.

Réf. de 1427 à 1513, dites par., év. de Rennes.

Porte un chevron accomp. de trois gerbes (Sceau 1401).

Pierre, de la paroisse de Lalleu, anobli en 1426 ; Eon son fils, impétra un feu de rabat, en 1479 ; Jean, sr de la Hannetière, époux de Marie Durand, veuve en 1513.


Bouëtiez (du), sr dudit lieu et de * Kerorguen, par. de Saint-Gilles, — de Kerlan, par. de Pleyben, — de Kersané, — du Quélennec, par. de Languidic ; — de Saint-Nudec, par. de Caudan. — de Coédor, par. de Guidel, — de Kerollain, par. de Lanvaudan.

Anc. ext. réf. 1668, huit gén., réf. et montres de 1426 à 1481, par. de Saint-Gilles d’Hennebont, év. de Vannes.

D’azur à deux fasces d’argent, accomp. de six besants d’or.

Pierre, fils de Jean, épouse en 1437 Marguerite Le Mézec.

René, chef de partisans, cité dans les guerres de la Ligue en 1590 ; une abbesse de la Joie en 1739 ; quatre pages du Roi de 1697 à 1741 ; un chevalier de Malte en 1759 depuis commandeur ; un conseiller au parlement en 1779, tué par les Chouans au combat de Grandchamp en 1795 ; un lieutenant au régiment de Rohan, fusillé à Quiberon en 1795.


Bouëtoux (le), sr de Lambaudays, — de * Bréjerac, par. de Créhen.

Ext. réf. 1669, sept gén., par. de Créhen, év. de Saint-Malo.

D’argent à l’aigle impériale de sable.

Artur, sr de Lambaudays, épouse vers 1500 Marguerite Lucas, de la maison du Préfauchet ; Gilles son fils, épouse vers 1537 Jeanne de Launay, de la maison de Comatz.


Bouëxel ou Bouëssel, sr du Chesnay et du Plessis-Hérupet, par. de Plaintel, — du Castello, de Kerambourent et de la Ville-Jégu, par. de Saint-Brandan.

Réf. et montres de 1423 à 1543, dites par., év. de Saint-Brieuc.

Ecartelé aux 1 et 4 : de sable au lion d’argent ; aux 2 et 3 : de gueules plein.

La branche du Plessis-Hérupet fondue en 1545 dans la Rivière.


Bouëxic (du), sr dudit lieu, par. de Néant, év. de Saint-Malo.

D’argent à trois merletles de gueules (Arm. de l’Ars.).


Bouëxic (le), par. de Guipry, vicomté en 1637 en faveur de Jean Becdelièvre, voy. Becdelièvre.


Bouëxic (du), sr du Baron, par. de Lohéac, — de la Chapelle, par. de ce nom, — de Pinieux, * par. de Limerzel, — de la Jacopinière, — du Couëdro, par. de Questembert, — de la Ville-Frégon, par. de Bouvron, — du Bois-Basset et du Val, par. de Campel, — du Houlle et du Vaugaillard, par. de Merléac, — de la Fresnaye, — vicomte de la * Driennais en 1657, par. de Saint-Malo-de-Phily, — sr des Fluguetières, — de la Touche, — de Brémont, — de la Hélardière, par. de Donges, — de la Grézillonnaye et de Guichen, par. de ce nom, — du Plessix-Giffart, par. d’Irodouer, de Châteaublanc et des Champs, par. de Guipry, — des Forges, — de la Roche-Jouardais, — de la Richardière. — du Deil, par. d’Allaire, — de Trégaray, par. de Sixt, — de la * Bothelleraye, par. de Pipriac, — de la Pommeraye, — de la Ferronnais.

Ext. réf. 1668, trois gén., ress. de Rennes.

D’argent à trois arbres de buis (aliàs : trois pins) de sinople.

Gilles, sr du Baron, vivant en 15S0 père 1º de Louis, sr de la Chapelle, juge criminel de Rennes, qui obtint lettres de chevalerie en 1595, en considération des services rendus au Roi dans la reddition de la ville de Rennes ; auteur des seigneurs de Pinieux qui existent encore et qui ont produit sept conseillers au parlement de 1645 à 1756, et un chevalier de Malte en 1788 ; 2º de Jean, sr de la Jacopinière, auteur des seigneurs de la Driennais, de la Bothelleraye qui existent encore et de Guichen, dont un lieutenant-général des armées navales, en 1779, chevalier des ordres du Roi, † 1790, dont la postérité s’est fondue en 1780, dans Lauzanne ; 3º de la branche de la Roche-Jouardais, confirmée en 1672.

La branche de Guichen fondue en 1772 dans Talhouët.

La branche de la Bothelleraye qui a relevé le nom de Guichen, a produit un chef d’escadron aux lanciers de la garde, gentilhomme de la chambre du Roi, créé comte par lettres de 1828.


Bouëxière, Boissière, Boixière, Boëssière (de la) en breton Beuzit (du), sr dudit lieu, par. de Bréal, — de la Rivière, par. de Saint-Melaine de Lamballe, — de la Villetanet, par. de Landéhen, — du Plessix, par. de Plorec, — de la Ville-Jouan, — du Haut-Bois, — du Tertre, par. de Saint-Onen-la-Chapelle, — de la Ville-Botherel, par. de Pleurtuit, — de la Noë, — du Ponthais, — des Écotais, — de la Vallée, — de Saint-Laurent, — de la Mettrie, — de la Villeraye, — des Clos, — de la Ville-Marie, par. d’Andel, — de la Ville-Ferré, — des Fossés, par. de Plélan-le-Petit, — de Bagatz, par. de Guichen.

Anc. ext. chev. réf. 1668, onze gén., réf. et montres de 1423 à 1533, dites par., év. de Saint-Malo, Saint-Brieuc et Dol.

D’argent à deux fasces doublement nouées de gueules ; aliàs : surmontées d’un lambel de même (Sceau 1287).

Olivier, sr de la Bouëxière et de la Rivière en 1200 ; Guillaume, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Jean, son fils, alloué de Rohan on 1287, marié à Jeanne de la Marre ; Rolland, épouse 1450 Jeanne de la Vigne, dame de la Villetanet ; cette branche a produit un conseiller au parlement en 1760 † 1774.

Olivier, époux en 1481 d’Isabeau du Bois-Adam est l’auteur des seigneurs du Haut-Bois qui ont produit : Jean, échanson du roi Charles IX en 1552.


Bouëxière ou * Boëssière (de la) sr dudit lieu et de Lestrédiec, par. de Plusquellec, — de Keralouant, par. de Calanhel, — de Kerbournet, par. de Duault, — * de Lennuic, par. de Locquenvel, — de Rosvéguen, par. de Gouëzec, — de Lougueville, — de Kerlavaret, — du Cosquer, — de Kernévez, par. de Trébrivant, — du Kerret, — de Kerguizien, — du Bot, par. de Plouaret, — de Kerranno, par. de Saint-Michel-de-Guingamp.

Anc. ext. réf. 1668, dix gén, réf. et montres de 1445 à 1543, par. de Plusquellec, Duault et Locquenvel, év. de Cornouaille et Tréguier.

De sable au sautoir d’or, comme Danvel et Jouhan. Devise : Vexillum regis.

Guillaume vivant en 1390 marié 1º à Constance Droniou ; 2º à Marie du Cosquer ; Guillaume, fils du précédent, mentionné à la réformation de 1445 épouse 1º Marguerite Quillihouch ; 2º Perronnelle de Kerdrein. Du deuxième mariage issut Bertrand, auteur des seigneurs de Lennuic qui existent encore et qui ont produit un conseiller au parlement en 1675 ; un lieutenant des maréchaux de France à Guingamp en 1775 et un maréchal de camp en 1815, † 1846.

La branche ainée fondue vers 1520 dans Lezandévez.


Bouëxière (de la), sr dudit lieu et de la Fontaine-Plate, par. de Tréglamus, — de Restolles et de Kerguilly, par. de Plouagat, — de Bonabry, — de Coëtanroux, — de Saint-Lauvoa, par. de Plounévez-Moëdec.

Anc. ext. réf. 1669, neuf gén., réf. et montres de 1463 à 1543, par. de Tréglamus et Plounévez-Moëdec, év. de Tréguier.

De gueules à sept merlettes d’or, 3. 1. 3 ; aliàs : écartelé de Quilidien. Devise : Tout en paix.

Richard, vivant en 1427 épouse Anne de la Roche-Jagu.

On trouve Guillaume, de la paroisse de Plésidy, anobli en 1471, mais nous ne savons à quelle famille il appartenait.


Bouëxière (de la), sr dudit lieu et de la Motte-Alleman, par. de Saint-Nazaire, — de Brantonnet, de Crémeur, du Scodier et du Leschet, par. de Saint-Aubin de Guérande, — de Ville-James et de Kerloza, par. de Saint-Molf, — de la Ville-Brénognen, par. de Saint-André-des-Eaux, — des Métairies, — de Kerthomas, par. de Péaule.

Anc. ext. chev. réf. 1669, dix gén., réf. 1426, par. de Saint-Nazaire, év. de Nantes.

D’or à trois bandes de gueules (Sceau 1402), comme Botilli ; aliàs : d’or à la bande de gueules, semée de fleurs de lys d’or (Sceau 1361).

Geffroy, témoin d’une donation de la duchesse Constance à l’abbaye de Buzay en 1194 ; Thibaut, écuyer, à une montre de 1361 ; Guillaume, épouse, vers 1480, Jeanne, dame de Brantonnet ; un conseiller au parlement en 1700.


Bouëxière (de la) sr dudit lieu et des Fossés, par. de Corseul.

Réf. et montres de 1479 à 1513, dite par., év. de Saint-Malo.

D’argent à une fasce de gueules, accomp. de trois annelets de même.

Fondu dans du Breil de Rays.


Bouëxière (de la) sr du dit lieu, par. de ce nom, — de Parigné, par. de ce nom, év. de Rennes.

D’argent à la croix pleine de sable.

Radulphe, forestier d’Eudon, comte de Bretagne, fait une fondation à Redon en 1155.

Fondu au XVe siècle, dans Parthenay, puis Rohan.


Bouëxière (de la), sr dudit lieu.

Porte dix billettes 3. 3. 3 et 1 ; à la bande chargée de 3 besants et au franc-quartier d’hermines, chargé d’une hache en pal (Sceau 1419).

Pierre, prieur de Saint-Michel de Moncontour en 1419.


Bouëxière (de la), sr dudit lieu, par. d’Édern, — de Keranmoal, — du * Rulazarou, par. de Briec, — de Kerhuon.

Maint. à l’intend. en 1699, neuf gén. réf. et montres de 1426 à 1536, par. d’Édern et Landrévarzec, év. de Cornouailles.

D’argent à la croix pattée d’azur.

Juquel, sr de la Bouëxière, époux en 1420 de Marguerite de Plœuc, laissa deux fils : 1º Guillaume, dont la postérité s’est fondue dans Trégain, puis Thominec ; 2º Alain, marié à Clémence de Penguilly, dont la postérité existe encore.


Bouëxière (de la), sr dudit lieu et de Kerduté, par. de Ploujean, — de Kerouc’hant, par. de Garlan.

Réf. et montres de 1427 à 1543, dites par., év. de Tréguier.

D’argent à six annelets d’azur ; aliàs : de gueules à sept annelets d’or, 3. 3. 1.

La branche aînée fondue dans Kersulguen.

La seigneurie de Kerouc’hant a été successivement possédée depuis 1543, par les Le Meneust, Morant et Gonidec de Traissan.


Bouëxière (de la), sr dudit lieu, par. de Balazé, — de la Vaine et de Beauvoir, par. de Bourgbarré.

Réf. de 1427 à 1513, dites par., év. de Rennes.

Un léopard à la bordure engreslée (Sceau 1337). Moderne Malherbe.


Bouëxière (de la), sr dudit lieu, par. de Plourin, év. de Tréguier, — de Pontarc’hastel, — de Kermorvan, par. de Guiclan, — de Kergouniou, — de la Ballue, par. de Bourseul, — de la Motte-l’Abbé, par. de Ploubalay, — de la Fosse-au-Loup, par. de Trévérien, — de la Rougerais, — du Hautmanoir, — de la Végeffays, — de Montfort, — de la Chaloppinais, par. de Bonnemain, — de la Mettrie.

Ext. réf. 1668, sept gén., ress. de Dinan, réf. de 1513 à 1543, par. de Plourin, év. de Tréguier et Bonnemain, év. de Dol.

D’argent au buis arraché de sinople ; aliàs : accosté à sénestre d’un poisson de gueules en pal. Devise : Nec pertimescit hyemen.

Nicolas, sr de la Bouëxière vivant en 1513, père de Christophe marié en 1539 à Louise de Barac’h ; Guillaume, chef d’une autre branche, épouse, vers 1513, Mahaut du Buat, dame de la Fosse-au-Loup ; autre Guillaume, épouse, avant 1513, Catherine, fille de Georges Chesnel et de Catherine de Rohan.


Bougeant, sr de Kerisnel, — de Kernévéuou, — de Ville-au-Clerc, — de Trévenon, par. de Beuzec-Cap-Caval.

Déb. réf. 1669. Arrière-ban de Cornouaille en 1636.

D’argent au tremble de sinople, acc. de 2 mouchetures d’hermines. (Arm. 1696).

À cette famille appartenait le P. Bougeant, jésuite, auteur de plusieurs ouvrages, rédacteur des mémoires de Trévoux † 1743.


Bouget, év. de Vannes.

Porte parti au 1 : une fleur de lys ; au 2 : sept macles posées 3. 3. 1 (Sceau 1440)

Thomas, pannetier du duc en 1437.


* Bougrenet, sr de la Rouaudière, par. de Sainte-Opportune, — du Boisrouault et de Laumondière, par. de Saint-Père-en-Retz, — de la Morandière, par. de Corsept, de la Tocnaye, par. de Sainte-Marie-de-Pornic, — du Brisay, par. de Saint-Michel-de-Chef-Chef, — de la Milacière, par. du Clion.

Anc. ext. réf. 1669, six gén., et enregistrement au conseil souverain de la Martinique en 1739 ; réf. et montres de 1429 à 1513, par. de Saint-Opportune-en-Retz, Bouée, Corsept et Le Clion, év. de Nantes.

D’or au lion de gueules, chargé de macles d’or, comme Gaurays.

Olivier, se croisa en 1248 (cab. Courtois) ; Jean, épouse vers 1500, Jeanne Fouqueraud. Un membre a fait ses preuves pour les honneurs de la cour en 1789.


Bouhier, sr du Chaffault, des Jamonnières, de la Moricière et de Pied-Pain, par. de Saint-Philbert-de-Grandlieu, év. de Nantes.

D’azur à trois étoiles d’argent, et une moucheture d’hermines en cœur.

Fondu en 1717 dans Juchault.


Bounier (orig. du Poitou), sr de la Bauduère, — de Rocheguillaume, — de Beauregard, — des Granges, — de Beaumarchais, — du Plessis-aux-Tournelles, — de la Bréjolière, — de * l’Écluse, — de la Davière, — de Maubert, — de l’Ile d’Olonne.

D’azur au chevron d’or, accomp. en chef d’un croissant d’argent et en pointe d’une tête de bœur d’or. Devise : Tout par labeur.

Robert, sr de la Bauduère, sénéchal des Sables d’Olonne, époux en 1547 de Marie-Anne Garreau, dame de la Brosse.

Cette famille alliée aux la Trémoille, l’Hopital, la Vieuville, Budes, Goulaine, Châteaubriand et Beauvau, a produit sous Henri IV un conseiller d’État, trésorier de l’épargne et intendant des ordres, en 1599 ; plusieurs officiers aux comptes de Nantes, depuis 1606 et un capitaine des canonniers garde-côtes de Noirmoutiers, fusillé à Quiberon en 1795.

La branche de la Bréjolière fondue dans Walsh.


Bouillant, sr de la Vallée et de Brambiller, par. de Gner, — des Antes.

Anc. ext. réf. 1669, sept gén., réf. et montres de 1442 à 1513, par. de Guer, év. de Saint-Malo.

D’argent à l’aigle impériale de sable, comme Boisguéhenneuc, Couësplan et Courtois.

Jean, vivant en 1440, bisaïeul de Guillaume, marié vers 1542 à Claudine Robert.


Bouillic (le).

D’argent au chevron accomp. de trois croix pattées, le tout de gueules (Sceau 1406).


Bouilly (du), sr de la Lande-Rouxel, par. de Plédran, — de Trébry, par. de ce nom, — du Boisglé, par. de Quessoy, — de la Morandais, du Frettay et du Bocage, par. de Maroué, — des Portes, par. de Sainte-Melaine de Lamballe, — de Glécoët et de Resnon, par. de Bréhand-Moncontour, — de la Ville-Morin, — de Saint-Saudien, — de la Provotais, — de la Bégassière, — des Clos, par. d’Yffiniac, — de Kerguézangor, par. de Naizin, — du Pou, par. de Plouay.

Ext. réf. 1668, cinq gén., réf. 1535, par. de Plédran, Quessoy, Saint-Melaine et Saint-Maudan, év. de Saint-Brieuc.

D’azur à la bande d’argent, accomp. de deux croissants de même.

Guillaume, époux en 1530 de Julienne Berthou, père de René, marié à Catherine de Bréhand dont Guillaume, époux de Guillemette Couëspelle, anobli en 1587 ; René, conseiller au parlement en 1638.


Bouin, sr de Rains, — de Cacé, par. de Saint-Gilles, év. de Rennes.

D’azur au lion morné d’or, accomp. en chef de deux canettes de même.

Germain, garde des livres des comptes en 1601 ; François, maître des comptes en 1673 ; trois premiers présidents aux comptes depuis 1724.


Bouin (île de), seigneurie moitié en Bretagne et moitié en Poitou, érigée en baronnie, en 1714 en faveur de Jérôme Phélypeaux, comte de Pontchartrain, voyez Phélipeaux.


Bouju, voy. Boju.


Boulain, sr du Dicq, par. de Pleurtuit, — de la Sansonnière, — des Antons.

Déb. réf., 1669, ress. de Dinan.

Ecartelé aux 1 et 4 d’argent à l’arbre de sinople, aux 2 et 3 d’azur au croissant d’argent (Arm. 1696).

Armand, secrétaire du Roi à Clermont-Ferrand en 1709 ;

Guillaume, lieutenant-colonel des drapons de la Reine, marié à Marie Grout, tué à la bataille de la Marsaille en 1693 ; un abbé de Meilleray en 1738, † 1754.


Boulanger, sr de la Ville-Aubois, ress. de Rennes.

D’azur à la fasce d’or, accomp. en chef de deux étoiles de même et en pointe d’une rose aussi d’or (Arm. 1696).

Antoine, maître particulier des eaux et forêts de Rennes en 1680.

Une famille de même nom et armes a produit un prévôt des marchands, président aux enquêtes du parlement de Paris en 1641.


Boulansac (de).

Porte de vair à une fasce (Sceau 1385).

René, capitaine de la Guerche en 1385.


Boulaye (de la) en breton Bezven, sr de Kervilio, par. de Plouha.

Montres de 1469 à 1543, dite par., év. de Saint-Brieuc.

De sable à trois têtes de lévrier d’argent, colletées de gueules, garnies d’un anneau d’or (G. le B.), comme Couffon.


Boulaye (de la), sr dudit lieu, par. de Cléguérec.

Réf. 1536 dite par., év. de Vannes.

D’azur au chevron d’or ; aliàs ; accomp. de trois étoiles de même, les deux du chef soutenues chacune d’une moucheture de contre-hermine d’argent.

Jacques, chevalier de l’ordre en 1604, gentilhomme de la chambre du roi Henri IV, maréchal de camp en 1629, épousa Madeleine de Marillac, dame de Denosne, près Riom, et s’établit en Auvergne où sa postérité existait au dernier siècle.


Boulaye (de la), sr dudit lieu, par. de Plounérin, — de Guernanchanay, par. de Plouaret.

Réf. de 1427 à 1535, par. de Plouaret, év. de Tréguier.

De sable au cygne d’argent, becqué et membré de gueules, comme du Plessis.

Fondu dans la Lande et la seigneurie de Guernanchanay a été possédée ensuite par les familles de Kerléau, Le Gualès, Cosquer de Rosambo et Robien.


Boullais (de la), sr du Botlan, par. de Laugonnet, — du Roscoat.

Déb. réf. 1669, ress. de Carhaix.

D’azur à trois merlettes d’or.


Boullay (du), sr de la Guibretière, par. de Soudan, — de la Gohoraye et de la Touche-Mulloche, par. de Saint-Jean-de-Béré, — de la Seneschallais, par. de Saint-Etienne-de-Montluc, — de la Chevallerays, par. de Cordemais, — des Barres et du Val, par. de Bréal.

Anc. ext., réf. 1669, six. gén., réf. et montres de 1428 à 1543, par. de Saint-Jean-de-Béré et Soudan, év. de Nantes

D’argent à la croix dentelée de sable, cantonnée de quatre croissants de gueules.

Jean, épouse vers 1500 Yolande du Berzo, dame de la Sénéchallais ; deux conseillers au parlement en 1575 et 1669.

Le sr du Bodiais, paroisse de Goven, évêché de Saint-Malo, débouté, réformation de 1668.


Boullays, sr de la Porte, par. d’Hénansal, — de Kerdreuz.

Ext réf 1670, six gén., réf. et montres de 1469 à 1535, par. d’Hénansal, év. de Saint-Brieuc.

De gueules à la croix alésée d’argent, accomp. de trois quintefeuilles de même.

Bertrand, sr de la Porte, épouse vers 1535 Jeanne de Boisgelin, de la maison de Kerabel.


Boullays, sr de Saint-Sauveur, par. de Plourhan, — de Runverec

Anc. ext. réf. 1669, quatre gén., réf. et montres de 1441 à 1543, par. de Ploufragan et Plourhan, év. de Saint-Brieuc.

D’azur à trois croissants adossés d’or.

Robert, sr de Saint-Sauveur épouse vers 1513 Anne de Boisgelin.

Famille éteinte au XVIIe siècle.

Olivier, prête serment au duc entre les nobles de Goëllo en 1437, mais nous ne savons à quelle famille Boullays le rattacher.


* Boullé, sr de Kerzélu et du Moustoir, év. de Vannes.

Ecartelé au 1 d’or, à l’œil ouvert au naturel, radié d’azur ; au 4 d’hermines plein ; au 2 et 3 de pourpre à la balance d’or.

Un avocat au parlement, alloué de la juridiction de Largouët à Auray, député aux États de 1768, père d’un député de la sénéchaussée de Ploërmel aux États généraux de 1789, puis baron de l’Empire, en 1809, † 1816.


* Boulleuc, sr des Chesnes,. par. de Saint-Père, — de Saint-Georges, — de Saint-Grégoire et de la Villeblanche, par. de Miniac, — des Longrais, — de la Noë, — de Grand-Maison.

Ext., réf 1669, sept gén., puis maint. à l’intend. en 1712 et par arrêt du parlement de 1776.

Réf. et montres de 1478 à 1513, par. de Saint-Père-Marc-en-Poulet, év. de Saint-Malo et Miniac-Morvan, év. de Dol.

D’azur à l’épée en bande d’argent, surmontée d’un poignard de même en pal.

Mathurin, sr des Chesnes, vivant en 1450 père de Philippe et aïeul de Raoul, sr de Saint-Georges, marié vers 1510 à Jacquemine Bertier.

Guillaume, sr de Saint-Grégoire, époux vers 1510 d’Isabeau Bélef. Un chevalier de Malte en 1778.


Boulliau, sr de la Pinsonnière, de la Grée et de la Rigaudière, par. de Mésanger, év. de Nantes.

D’azur à trois besants d’or ; au chef d’argent, chargé d’un lion naissant de gueules.

La branche de la Pinsonnière fondue en 1611 dans Fournier.


Bouloign (le), sr de Crec’hgariou, par. de Pleumeur-Bodou, — de Pratanvern, — de Trojoa, par. de Plouigneau, — de Kermarquer, — de Kerbohier, — de Kerfoz, par. de Lannion, — de Pontamy, — de Keravel, par. de Trébeurden, — de Kerminihy, par. de Plouaret, — de Portzdoun, par. de Ploubezre, — de la Villeneuve, — de Leslec’h, par. de Trélévern, — de Kerhorre par. de Ploëzal.

Ext. réf. 1669, neuf gén., réf. et montres de 1463 à 1543, par. de Pleumeur-Bodou, Kermaria-Sular et Ploëzal, év. de Tréguier.

D’or à neuf billettes de sable, 3. 3. 2. 1, accomp. d’une coquille de gueules au premier canton.

Jean, anobli pour services militaires en 1439, père d’Yves, marié vers 1415 à Plézou Le Roux. Famille éteinte de nos jours.


Boulomer, sr de Lorière, par. de Nozay, év. de Nantes.

Une fasce chargée de trois molettes ; aliàs : d’argent à une boule de gueules, sur une mer d’azur (Arm. 1696).

Deux auditeurs des comptes de ce nom, de 1529 à 1558.


Boulonneau.

D’argent à trois têtes de loup de sable. (Blancs-Manteaux).

Jean, archidiacre de Rennes en 1525.


Boulonnois, sr de Saint-Simon.

D’argent à la fasce de gueules, accomp. en chef d’une boule de sable, surmontée de trois noix de même et en pointe d’un lion aussi de sable (Arm. 1696)

Un sous-maire de Nantes en 1692 et un auditeur des comptes en 1785.


Bouquais, sr des Touches.

Déb., réf. 1669, ress. de Rennes.

D’azur à la fasce d’or, accomp. de trois bustes de pucelle de même, comme Bonin (Arm. 1696).


Bourasseau (orig. de Poitou), sr de la Renolière.

D’azur à deux épées d’or en sautoir, accomp. de deux étoiles de même, l’une en chef, l’autre en pointe (Arm. 1696).

Un auditeur des comptes en 1779.


* Bourayne, év. de Léon.

D’argent au chevron de gueules, accomp. de trois croissants d’azur ; au chef d’or, chargé d’une ancre en pal de sable.

Un capitaine de vaisseau, baron de l’Empire en 1811, confirmé sous la Restauration en 1814, † 1817.


* Bourblanc (du), sr dudit lieu, par. de Plourivo, — de Keramanac’h, par. de Squiffiec, — de * Guermel, par. de Benvénan, — de Beaurepaire et de Kernabasque, par. de Plouagat-Chatelaudren, — de Penanrun, — de Keranroux, — du Cosquer, par. de Pommerit-Jaudi, — de Poulfanc, — de Kergaro (en français d’Apreville), par. de Quimper-Guézennes, — de Grand-Pré, par. de Plérin, — comte de Poilley, par. de ce nom, — marquis de Saint-Hylaire de Harcouët, en Normandie.

Anc. ext., réf. 1668, six gén., réf. et montres de 1423 à 1543, par. de Plourivo, Plounez et Pludual, év. de Saiat-Brieuc, Lanvollon, év. de Dol et Squiffiec, év. de Tréguier.

De gueules au château d’or. Devise : Custodi nos, Domine, et aussi : Dinam (sans tache).

Rolland, prête serment au duc entre les nobles de Goëllo en 1437 ; Philippe, capitaine de l’île de Bréhat en 1489 ; Rolland, épouse en 1500 Catherine le Meur, dame de Keramanac’h ; un avocat-général en 1775, † 1819.

La branche aînée fondue dans Ruffault, puis Roquel et Tanouarn ; la branche d’Apreville fondue dans Cornulier.


Bourboulon, sr de la Roche, échevin de Nantes en 1600.


Bourdais, sr de la Marière, par. de Saints, — de Bienluivient, par. de Carfantain.

Maint. à l’intend. en 1701, réf. de 1513, par. de Carfantain, év. de Dol.

D’azur à une bande d’or, accomp. en chef d’une étoile d’argent et en pointe d’un buste humain de carnation.

Jean, sr de Bienluivient, avocat à la Cour en 1513 ; Julien, secrétaire du Roi en 1695.


Bourdeaux, sr de Mestreville, — du Boislambert.

Déb., réf. 1670. ress. de Rennes.

D’azur à deux cœurs d’argent accolés en fasce, accomp. de trois billettes couchées d’or (Arm. 1696).

Un greffier en chef aux comptes en 1750.


Bourdeul (le), par. de Donges.

Déb., réf. 1668, ress. de Nantes.


Bourdieu (du), sr de Heulleter, ress. de Vitré.

D’argent au palmier terrassé de sinople, accosté de deux épis de blé d’azur et surmonté de trois étoiles de gueules (Arm. 1696).


Bourdin, sr de Kerbescont.

De sable à trois roses d’argent (Arm. de l’Ars.)


Bourdin, sr de la Guérivière, par. de la Chapelle-Basse-Mer, — de Tourboureau, par. de la Chapelle-Hullin, — de la Poultière, — du Branday, par. de Port-Saint-Père, — du Fief, — de Leshors, — du Boisgrassin.

Anc. ext. réf. 1670, sept gén., et maint. à l’intend. en 1700, ress. de Nantes.

D’argent à l’aigle de sable.

Eon, fit une fondation aux moines de Buzay en 1175 ; Bernard, écuyer, montre de 1392 ; Eon, archer armé pour la délivrance du duc en 1420 ; Hervé, époux en 1470 de Catherine Fromont, obtient en 1485 lettres d’abolition, pour sa participation à la mort du trésorier Landais.


Bourdon, sr de la Jonchère et de Mauny, par. de Landehen.

Réf. et montres de 1423 à 1535, par. de Landehen, év. de Dol et Pluduno, év. de Saint-Brieuc.

De sable à trois bourdons d’or.

La branche de Mauny fondue dans Poullain.


Bourdonnais (de la), voyez Mahé.


Bourdonnaye (de la), voyez Gardin.


Bourdonnaye (de la), voyez Prez (des).


Bourdonnaye (de la), sr dudit lieu, par. de Gévezé, — du Valmarquer, par. de Guer, — de la Bouëxière, par. de Carentoir, — vicomte de Coëtion en 1647, par. de Ruffiac, — sr de Saint-Malon, par. de Bourseul, — de Laillé, par. de ce nom, — * de Blossac, par. de Goven, — * de Montluc et de la Juliennais, par. de Saint-Etienne, — de Boisry, par. de Sérent, — de la Bretesche, — * de Coëtcandec, par. de Grand-Champ, — de Bratz, par. de Montoire, — de la Hunelaye, — de Liré, en Anjou, — de Cordemais, par. de ce nom, — de Clayes, par. de ce nom, — de la Salle, — du Boisguérin et de Rangervé, par. de Sixt, — de Ranlieu, par. de Saint-André-des-Eaux, — du Boishullin, par. de Pipriac, — de Kerallot, — de Clermont, par. du Cellier, — marquis du Timeur, par. de Poullaouën, — sr de Kerroland, par. d’Herbignac, — de la Varanne, en Anjou, — de Chateloger, par. de Saint-Herblon, — de Beaumont, par. de Saint-Laurent de Greneuc, — du Deil, par d’Allaire, — de Kerozet, par de Saint-Avé, — de la Bouëxière, par. de la Gacilly, érigée en marquisat sous le nom de la Bourdonnaye en 1717, — de Lesmais, par. de Plestin, — de Coëtinizan, par. de Pluzunet.

Anc. ext. chev., réf. 1668, douze gén., réf. et montres de 1427 à 1536, par. de Gévezé, év. de Rennes, Guer et Bourseul, év. de Saint-Malo, Carentoir et Saint-Avé, év. de Vannes.

De gueules à trois bourdons d’argent en pal (Sceau 1375).

Olivier, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Guillaume, vivant en 1350, donne quittance de ses gages et de ceux des écuyers de sa chambre en 1375 ; Robin, jure l’association pour empêcher l’invasion étrangère en 1379 et épouse Jeanne de la Chapelle, de la maison de Molac ; trois chevaliers de l’ordre depuis 1622 ; sept chevaliers de Malte, dont deux commandeurs depuis 1660 ; trois présidents à mortier et un président aux enquêtes depuis 1703 ; un intendant de Poitiers en 1750 ; une abbesse de Saint-Sulpice de Rennes en 1755 ; un évéque de Léon en 1701 † 1745 ; un abbé de Saint-Maurice de Carnoët en 1728 ; une abbesse de la Joie en 1776 ; un sous gouverneur des ducs d’Angoulême et de Berry, lieutenant-général en 1792 ; deux maréchaux-de-camp en 1791 et 1821 et un pair de France de nos jours ; trois membres admis aux honneurs de la cour depuis 1756.

La branche du Valmarquer fondue en 1560 dans du Houx.


Bourg (du) sr dudit lieu, par. de Marcillé-Robert, év. de Rennes.

D’azur à trois losanges d’argent, accolés en fasce (Arm. de l’Ars.)


Bourg (du), sr de l’Étang-Hervé, par. de Saint-Donatien, — du Boismarquer, par de Missillac, — des Essarts.

Déb. réf. 1669, ress. de Nantes.

D’azur à deux molettes d’or en chef et une merletle de même en pointe.

Un secrétaire du Roi en 1701, † en charge en 1711.


Bourg (le), sr de la Villeneuve.

Réf. de 1536, par. de Pleucadeuc, év. de Vannes.

De sable au sautoir d’argent, accomp. de trois hures de saumon de même (Arm. de l’Ars.) Voyez Bourgneuf-d’Orgères.


Bourgaut ou Burgault, voyez Burgault.


Bourgeois, en breton Bourhis, sr de Locquillec, par. de Baye, — de la Villeneuve, par. de Rédené, — du Désert, — de Limur, par. de Séné.

Maint. à l’intend. en 1711.

Réf. et montres de 1426 à 1562, par. de Baye et Saint-Colomban de Quimperlé, év. de Cornouaille.

D’argent à trois étoiles de gueules 2., 1., accomp. de trois feuilles de laurier de sinople, mal ordonnées.

Henry, lieutenant de Quimperlé en 1426 ; Louis, huissier aux Grands-Jours en 1495 ; un secrétaire du Roi en 1710 ; un auditeur des comptes en 1740.

La branche de Limur fondue vers 1720 dans Chanu.

Le sr de Kerambel, paroisse de Séné, évêché de Vannes, débouté, réformation de 1669.


Bourgeois (le), sr de Kerplat.

Réf. de 1427, par. de Ploumiliau, év. de Tréguier.

De gueules à sept coquilles d’argent 3. 3. 1, comme Kermoysan.

Jean, Eon et Rolland prêtent serment au duc entre les nobles de Tréguier et Goëllo en 1437.

Une branche de cette famille n’a gardé que le nom de Kermoysan.


Bourgeois, év. de Vannes.

D’argent à trois ancres de sable ; au chef d’or, chargé d’un soleil de gueules.

Laurent, fermier général des États, armateur à Lorient, anobli en 1772.


Bourgneuf (de), sr dudit lieu, par. de Meillac, — des Châteaux, — de la Ville-André et de la Huchetière, par. de Dingé.

Rél. et montres de 1441 à 1513, par. de Dingé, év. de Saint-Malo.

D’azur à quatre fusées d’or en fasce (Sceau 1243).

Guillaume, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Guillaume, fait une fondation à l’abbaye de la Vieuville en 1170.

La branche aînée fondue dans la Feillée.

Les srs du Bignon et du Closneuf, paroisses de Pleurtuit, de la Grande-Noë, de Chantourmine et de Kerjégu, paroisse de Poullaouën, déboutés, réformations de 1669 et 1699.


Bourgneuf (de), baron d’Orgères en 1641, par. de ce nom, — marquis de Cucé en 1644, par. de Cesson, — sr de la Maudetaye, par. de Gévezé, — de la Bintinaye et d3 Saint-Donatien, par. de Toussaints.

Réf. de 1513, dites par. év. de Rennes.

D’argent au sautoir de sable, au franc quartier de gueules, chargé de deux poissons d’argent, rangés en fasce.

Perrinet, créé monnoyeur à Rennes en 1395 avec exemptions accoutumées, père de : 1º Jean, monnoyeur du droit estoc, † avant 1427, marié à Olive Joliff ; 2º Gilles, maître des monnaies, père de Jean, prévost de la monnaie de Rennes, époux de Jeanne Bouëdrier, anobli en 1490 et confirmé en 1505 ; huit premiers présidents aux parlements de Paris et de Bretagne et six présidents à mortier depuis 1554 ; Charles, évêque de Saint-Malo, puis de Nantes † 1617 et Henri, son neveu, évêque de Nantes, † 1680.

Famille éteinte en 1660.


Bourgogne (de), voyez Geslin.


Bourgogne, sr de Vieillecour, par. de Mauves.

Maint. réf. 1669, 0 gén., par les privilèges de la mairie de Nantes.

Coupé d’or et d’argent au fermail d’azur, accomp. de quatre roses de même, 2. 2. Devise : Tout par amour et rien par force.

Un échevin de Nantes en 1612 ; un maire de Nantes en 1637 ; un auditeur des compte en 1688.

Malhurin, sr de la Rochebaron, de la Boulinière et des Richeries, paroisse de Saint-Mesme et de la Renardière, paroisse de Chantenay, débouté, réformation en 1668.


Bourgoin, sr de Patrival.

Déb. réf. 1668, ress. de Quimperlé.

De gueules au lion fascé de huit pièces d’argent et d’azur. (Arm. 1696).


Bourgon sr de la Motte, par. de Châtillon, — de Tatoux, par. de Noyal, — du Hill, par. d’Acigné, — du Champléon, par. de Saint-Sauveur-des-Landes.

Anc. ext., réf. 1669, cinq gén. et maint. à l’intend. en 1702 ; réf. de 1427 à 1513, par. de Châtillon-sur-Seiche, Acigné, Saint-Sauveur-des-Landes et Noyal-sur-Vilaine, év. de Rennes.

De gueules à trois écussons d’or, chargés chacun d’une bande d’azur.

Alain, jure l’association pour empêcher l’invasion étrangère en 1379 ; Claude, épouse en 1513 Renée de Fontenailles.


Bourgonniere, sr du Colombier.

Maint. réf. 1670, ress. de Rennes, par les privilèges de la chancellerie.

De gueules au chevron d’or, accomp. de trois croissants d’argent.

Pierre, secrétaire du Roi en 1613.


Bourgues, sr de la Jaunays, par. de Saint-Sébastien, év. de Nantes.

De gueules au château sommé de trois tours d’or et accomp. d’une fleur de lys de même en pointe ; à la bordure d’azur, chargée de cinq coquilles d’argent, 3 en chef et 2 en flancs, celles-ci liées par une chaîne, de même, avec une étoile d’or entre la fleur de lys et la chaîne.

Un maître des comptes en 1619 ; un sous-maire de Nantes en 1621, maire en 1647.


Bourgues, sr de l’Aumosne, — du Vivier, — de Souches, — des Rivières, — de la Champagnère, par. de Basse-Goulaine.

Déb. réf. 1670 et 1703, ress. de Nantes.

De pourpre à la quintefeuille d’or, cantonnée de quatre cœurs d’argent. (Arm. 1696).


Bourhis, en français, Bourgeois, voyez Bourgeois.


Bourjoly (de), voyez Pays (le).


Bourke (orig. d’Irlande), maint. au conseil en 1780.

Coupé d’or et d’hermines à la croix de gueules, cantonnée à dextre d’un lion de sable et à sénestre d’une main apaumée de même. Devise : A cruce salus.

Une branche de cette famille établie en Bretagne a produit : Jean-Raimond-Charles, né à Lorient en 1772, fils de Richard Bourke, cap. au régiment Irlandais de Lally et de Marie-Jacquette de St-Jean de Bolingbroke, sous-lieutenant au régiment de Walsh en 1788, baron de l’Empire, général de division en 1813, comte et pair de France en 1823 † 1847.


Bourmont (de), voyez Ghaisne.


Bourné (du), sr dudit lieu, par. de Lannébert, — de Kervouzerez, par. de Pludual, de Lesnédec, — de Chef-du-Bois, — de Glesquer, — de Trorenault, — de Kerdounard, près Lanvollon.

Anc. ext. réf. 1669, cinq gén., réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Lannébert et Pludual, év. de Saint-Brieuc, et Pédernec, év. de Tréguier.

D’argent au chef d’azur, chargé de trois macles d’or.

Nicolas, épouse, vers 1500, Anne Rolland.

La branche aînée paraît s’être fondue dans Kernec’h.


Bourouguel (du), (ramage du Ponthou), sr dudit lieu, par. de Plouigneau, év. de Tréguier.

D’or à trois merlettes d’azur.

Guillaume, notaire apostolique et impérial, l’un des rapporteurs de l’enquête pour la canonisation de Charles de Blois en 1371.

Fondu dans le Rouge.


Bourseul (de), sr de Saint-Uriac, par. de Corseul, — des Vaux.

Anc. ext. réf. 1670, huit gén., réf. et montres de 1428 à 1514, par. de Corseul, év. de Saint-Malo.

D’argent à la fasce de gueules, accomp. de six molettes de même.

Cette famille paraît tirer son nom de la paroisse de Bourseul, près Corseul ; François, fils de Perceval et petit-fils d’Olivier, épouse, vers 1550, Honorée de Plouër.


Bouschaux (des), voyez Bouchaux (des).


Bouschet ou Boschet, sr de la Haute-Maraye, près Châteaubriant.

De sable à l’autour d’or, soutenu d’un croissant d’argent.

Julien, procureur d’office de Châteaubriant † 1659.


Boussemel, sr de la Chesnaye, par. de Gévezé.

Déb. réf. 1668, ress. de Rennes.


Boussineau (orig. d’Anjou), sr de Chapeau, en Saumurois, — de la Pâtissière, de la Salle et de la Joliverie, par. de Saint-Herblain, — du Boispéan, par. de Frossay, — de la Guilletière.

Maint. réf. 1668, 0 gén., par les privilèges de la mairie de Nantes, et par lettres recognitoires en 1720.

D’azur à trois mondes croisés d’or, cerclés de sable.

Antoine, sr de Chapeau en 1502 père d’Antoine, appelé à l’arrière-ban d’Anjou, en 1542 à 1567 ; André, échevin en charge en 1658 ; un maître des comptes en 1687 ; un maire de Nantes en 1716 ; un lieutenant au régiment de Rohan, fusillé à Quiberon en 1795.

La branche aînée fondue en 1570 dans Le Coq.


Bouteiller (le), sr de la Chesnaye, par. de Roslandrieux, — de Launay, par. de Saint-Père-Marc-en-Poulet, — de la Villeauron, par. de Louvigné-du-Désert, — de Racinoux, — du Boishenry, — de la Bazouge.

Réf. et montres de 1428 à 1480, par. de Roslandrieux, év. de Dol.

Porte une amphore (Sceau 1261) ; aliàs : un écartelé (Sceau 1379).

Cette famille tirait son nom de la charge héréditaire de bouteiller des évêques de Dol, qu’elle exerçait dès le XIe siècle ; Rigual, témoin dans une fondation aux moines de Redon en 1024 ; Hervé, témoin à la fondation du prieuré de Saint-Florent-sous-Dol en 1070 ; Jean, prisonnier au siège de Dol en 1173 ; Hervé, croisé en 1248 (cab. Courtois)  ; Guillaume, ratifia le traité de Guérande en 1380 et laissa de Philippotte Gouyon, dame des Landes et de Maupertuis : 1º Guillaume, qui continua la branche des seigneurs de la Chesnaye, fondue à la fin du XVe siècle dans la maison de Parthenay ; 2º Jean, sr des Landes, auteur de la branche qui suit.


Bouteiller (le), (ramage des précédents), sr des Landes, par. de Saint-Meloir-des-Ondes, de Maupertuis, par. de Saint-Guinou, — des Blérons, par. de Châtillon, — du Châtenay et des * Haries, par. de Dompierre-du-Chemin, — de Léauville, par. de Landujan, — de la Giraudais.

Anc. ext., réf. 1669, sept gén., réf. et montres de 1478 à 1513, par. de Saint-Meloir, év. de Saint-Malo, Châtillon en Vendelais, év. de Rennes et Saint-Guinou, év. de Dol.

D’argent à la bande fuselée de sable. Devise : Sine maculis.

Jean, fils puîné de Guillaume, sr de la Chesnaye et de Philipotte Gouyon, dame des Landes et de Maupertuis, chambellan du duc Jean IV en 1392 ; Jean, chevalier de l’Hermine et de l’Épi, ambassadeur du duc François II en Angleterre en 1486, marié à Jeanne de Saint-Hylaire ; Jean, fils des précédents, époux de Marguerite d’Ust, capitaine de Jugon en 1493 ; deux chevaliers de l’ordre depuis 1575.

La branche des Haries a produit un capitaine au régiment de Bourgogne (infanterie) en 1778, l’un des chefs de la conjuration de la Rouerie, colonel dans les guerres de la chouannerie, † 1821

Les srs de la * Houssinière, paroisse de Saint-Donatien, dont un lieutenant au régiment du Perche en 1719, écartèlent : aux 1 et 4 : d’azur à trois mondes croisettées d’or. Devise : Crois sur trois mondes.


Bouteiller (le), sr de la Garaudière, par. de Bédée, — de la Ga’itrais, — de Lessart.

Anc. ext. réf. 1670, sept gén., réf. et montres de 1427 à 1479, par. de Bédée, év. de Saint-Malo.

D’argent à dix-sept coquilles de sable, 6. 5. 4. 2.

Jean, fils Jean et petit-fils Guyon, épouse, vers 1510, André de la Haye.


Bouteiller (le).

Réf. 1445, par. du Tiercent, év. de Rennes.

Porte un chevron, accomp. de trois besants (Sceau 1392).


Bouteiller, sr de la Cloture, — de la Garenne, — de la Villeneuve, — de la Lande, par. de Landehen.

Déb. réf. 1668, ress. de Saint-Brieuc.

Porte sept losanges ou macles.


Bouteillerie (de la), sr dudit lieu, par. de Combourg, év. de Saint-Malo.

D’argent à l’aigle de sable, enfermée dans un trescheur fleuronné de gueules (Sceau 1307).

Sylvestre, de la baillie de Ploërmel et Broërec, devait un demi-chevalier à l’ost du duc en 1294.


Bouteveillaye (de la), sr dudit lieu, par. de Glenac, év. de Vannes..

D’argent au sautoir de sable, chargé de cinq besants d’or. (Mss. Gaignières).

Fondu vers 1350 dans de Bruc puis la Lande-Guignen.


Bouteville (de) (orig. de Normandie), baron du Faouët et sr de Barégan, par. du Faouët, — vicomte de Coëtquénan, par. de Plouguerneau, — sr de Coëtgouraval, par. de Glomel, — de Kerguèvre, par. de Rédené, — du Saint et de Keranroux, par. de Gourin, — de l’Isleho, par. de Ploërdut.

Réf. et montres de 1426 à 1562, par. du Faouët et Glomel, év. de Cornouaille et Rédené, év. de Vannes.

D’argent à cinq fusées de gueules en fasce (Sceau 1275).

Hervé, sénéchal de Ploërmel et Broërec en 1270 ; Jean, vivant en 1340 épouse Marie de Kerimerc’h ; Jean, prisonnier des Anglais au siège du Mont-Saint-Michel en 1427 ; Yves, abbé de Langonneten 1518 † 1536.

Fondu vers 1561 dans Goulaine.


Boutier, sr de Chateaudacy, du Boishamon et de Launay-Blot, par. de Baguer-Morvan, — de la Haye, — du Breil, par. de Meillac.

Anc. ext. chev., réf. 1669, dix gén., réf. et montres de 1428 à 1513, par. de Baguer-Morvan et Meillac, év. de Dol.

Gironné d’hermines et de gueules de six ; aliàs : de dix et de douze pièces (Sceau 1370), comme Massuel et la Garde ; aliàs : d’hermines à quatre burelles de gueules (Sceau 1200).

Thomas fils Boutier, témoin à la confirmation du prieuré de Combourg en 1080 ; Thomas, fait une fondation à Marmoutiers en 1133 ; Jean, épouse en 1392 Jeanne de Saint-Gilles ; Guillaume, abbé de Beaulieu en 1432 ; Gilles, capitaine de Corbeil en 1600.

Cette famille parait fondue dans Loquet.


Boutilier, sr de la Chèze, par. de Bonnœuvre, év. de Nantes.

D’azur à trois bouteilles d’or.

Un maître des comptes en 1781.


Boutin, sr de la Cour, — de Chambalan, par. de Doulon, — de la Barossière, par. d’Orvault, — de Lériais, — du Coudray, par. de Nozay.

D’azur à la bande de sable, à enquerre, accomp. de deux étoiles d’or.

Trois maîtres des comptes depuis 1572 ; un maire de Nantes en 1575 ; deux conseillers au parlement en 1599 et 1627 ; un secrétaire du Roi en 1681.

La branche de Chambalan fondue en 1597 dans d’Argentré.

Le sr de la Renussière, débouté à l’intendance en 1699.


Boutouiller (le), sr de Keromnez, par. de Carantec, — de Kerouez. par de Plouescat, — de Mescanton, par. de Plouzévédé, — du Roc’hglaz, par. de Plougourvest, — de Kerroc’hiou, par. de Ploujean.

Anc. ext. réf. 1669, six gén., et maint. à l’intend. en 1699 ; réf. et montres de 1443 à 1534, par. de Taulé, Carantec et Plouzévédé, év. de Léon.

Losangé d’argent et de sable, une coupe couverte d’or en abyme, comme Larchiver et Omnès.

Pierre, épouse en 1480 Béatrix de Kerc’hoënt.


Boutouillic, sr de Kerouallan et de Kerverner, par. de Lignol, — des Portes, par. de Guilligomarc’h, — de Kerbrézel et de la Villegonan, par. de Plouharnel, — de Keroman, — de Kermariou, — de Kergelin, par. de Languidic, — de Pallevar, par de Nostang, — de Kergatoarn, par. de Merlévenez, — du Lizo, par. de Quiberon, — de Kerlan, par. de Plumergat, — de Prévasy, — de Castello.

Maint. au conseil en 1716 et par arrêts du parlement de 1730, 1732 et 1742, huit gén.

Réf. et montres de 1426 à 1481, par. de Lignol, év. de Vannes.

D’argent à trois feuilles de houx de sinople.

Georges, secrétaire du Roi en 1630 ; un abbé d’Hyverneaux au diocèse de Paris en 1775, † 1809. Un lieutenant au régiment de Languedoc, fusillé à Quiberon en 1795.


Bouvens (de), (orig. du Bugey), sr de Ciriez, — de Chastenay, — du Bois-de-la-Roche, par. de Commana, — de Kerradennec, — de Lescoat.

Anc. ext. chev., réf. 1669, treize gén., év. de Léon.

De gueules à la croix dentelée d’argent. Devise : Plus n’est possible.

Henry, sire de Bouvens, juge-mage de Bourg-en-Bresse en 1306 ; Pierre, épouse, vers 1540, Jeanne de la Besnière ; Louis, son fils, sr du Bois-de-la-Roche, épouse Barbe de Fontaine, de la maison du Boisruffier. Deux chevaliers de Malte en 1710.

Fondu dans Coatarel.


Bouverel.

De gueules à trois molettes d’argent (G. le B).


Bouvet, sr de la Plesse et de la Rabellière, par. de Guipel, — du Boisguérin, par. des Sixt, — de la Roche et de la Bardoulays, par. de Guer, — de Ranlîeu, par. de Saint-André-des-Eaux.

Réf. et montres de 1427 à 1513, par. de Moigné et Guipel, év. de Rennes, Saint-André-des-Eaux, év. de Nantes, Guer, év. de Saint-Malo et Noyal-Muzillac, év. de Vannes.

D’argent à trois rencontres de bœuf de sable (Arm. de l’Ars.).

Jean, dit avoir lettres du duc, de franchise de fouages et ne contribue aucunement, réformation de 1427, paroisse de Moigné, comme bon homme d’armes, un des plus renommés du pays.

La branche du Boisguérin fondue en 1525 dans la Bourdonnaye.

Fortunat, de la paroisse de Savenay, débouté, réformation de 1670.


Bouvet, sr de Lozier.

De sinople au bœuf d’or, accomp. de deux étoiles de même ; aliàs : de sinople au bœuf d’or ; au chef d’azur chargé d’un cœur d’or.

Mathurin, sr de Beausoleil, époux de Françoise Férard, mort en 1670, père de Guy et aïeul de Julien, avocat aux conseils du Roi, ce dernier père d’un capitaine de vaisseau de la compagnie des Indes, gouverneur de Bourbon, anobli en 1774 ; un maréchal de camp en 1814 et un vice-amiral en 1816, élevé à la dignité de baron en 1819, † 1832.


Bouvier (orig de l’Orléanais, y maint. en 1669), sr du Saussay, — marquis de Cépoy en 1748, — sr de la Motte, — de Gondreville, — de Villarceaux.

De gueules au chevron d’or, accomp. de trois trèfles de même.

Guillaume, grand bailli d’épée et capitaine des chasses de Montargis, puis colonel d’un régiment de son nom, marié, en 1741 à Anne Beauharnais ; un lieutenant-général des armées navales, gouverneur du Canada en 1748 ; un maréchal-de-camp d’artillerie en 1780.


Bouvier, sr de la Villeauffray, par. de Saint-Meloir, — de Lanvallay, — de Launay, près Cancale.

Ext. réf. 1670, six gén., réf. et montres de 1479 à 1513, par. de Saint-Meloir-des-Ondes, év. de Saint-Malo.

De gueules à trois rencontres de chèvre de sable.

Jean, fils de Benoit, archer en corselet, à une montre de 1479, épouse Josseline Lambert.


Bouvier (le), (orig. d’Anjou), sr des Mortiers, par. de Saint-Samson, en Anjou, — de la Ragotière, par. de Vallet.

D’azur au chevron d’or, accomp. en chef de deux croissants d’argent et en pointe d’un rencontre de bœuf de même.

Un auditeur des comptes en 1733 et un maître en 1762 † 1827, auteur de la vie du général Charette. Famille éteinte.


* Boux (orig. du Poitou), sr du Teil-Abelin, par. de Saint-Aubin-des-Ormeaux, — de la Preuille. — de la Varenne, — de Bougon, par. de Couëron, — de la Gaudinière, — des Chaulnières, — des Aveneaux, — de Saint-Mars et de Lenfernière, par. de Saint-Mars-de-Coutais, — des Barres, — de Louvardière, — de l’Epinay et de Casson, par. de Casson. — de la Gazoire et de Montreuil, par. de Nort, — de la Brétaudière, par. de Saint-Philbert, — du Boisdestréan, par. de Bourg-des-Moutiers, — de Procé, par. de Grandchamp, — de la Noë-Jean, — de la Caffinière.

Anc. ext. réf. 1668, dix gén., ress. de Nantes.

D’or au sautoir de gueules, cantonné de quatre merlettes de sable.

Pierre, épouse Jeanne Gaudine, veuve en 1352, dont Jean, qualifié varlet, marié à Agnès de Chasteigner, veuve en 1380 ; François, établi en Bretagne, servait dans l’arrière-ban de Nantes en 1567 et épousa en 1588, Marie Drouet ; plusieurs officiers aux comptes depuis 1626 ; cinq conseillers au parlement de 1639 à 1755 ; un maire de Nantes en 1648.


Boyer, sr de Kerdréan, par. de Moréàc, — de Tallen, par. de Camors, — du Quenquis, par. de Mellac, — de Rosgrand et de Kerguèvre, par. de Rédené.

Réf. et montres de 1481 à 1536, par. de Moréac, Camors et Stival, év. de Vannes, et Mellac, év. de Cornouaille.

D’argent au cerf de sable, sommé d’or (Arm. de l’Ars.).


Boylesve, voyez Boislève.


Bozec (le) sr de Languénan, par. de Plougrescant.

Réf. et montres de 1481 à 1543, dite par. év. de Tréguier.

De sable à l’aigle éployée d’argent, au bâton de gueules brochant.


Bozec (le) sr de Trédillac, par. de Botsorhel, — du Goledic, — de Kervéguen, — de Kernévez.

Réf. et montres de 1427 à 1543, par. de Guerlesquin, Plestin et Plougasnou, év. de Tréguier.

D’argent à la tour de gueules.

Fondu dans Le Rouge, puis Keranguen.

On trouve Nédélec, de la paroisse de Plougar, anobli en 1445, et Vincent, sr de Kerougar, paroisse de Plouider, débouté, réformation de 1670.


Bozec (le) sr des Métairies, — de Kervénel, — de Keréden, par. de Questembert, év. de Vannes.

D’azur à la main dextre d’argent.

Jacquette, femme en 1545 de Jean du Rocher, sr de Beaulieu.


Brachet (orig. d’Orléans).

D’azur au chien braque d’or, posé sur sa queue.

Jean, conseiller aux Grands-Jours de Bretagne en 1495.


Bragelongne (de) (orig. de Champagne), sr dudit lieu, — de Jouy, — de Villejuif, — de Charonne, près Paris, — des Salles, par. de Kerfunteun, — de Chef-du-Bois, par. de Locamand, — de Kercourtois par. de Plouguer-Carhaix.

De gueules à la fasce d’argent, chargée en cœur d’une coquille de sable, et accomp. de trois molettes d’or.

Thomas, lieutenant-criminel au Châtelet de Paris en 1570 ; un conseiller au parlement de Bretagne en 1629, et un président aux enquêtes du même parlement en 1683.

Cette famille s’est alliée aux Coëtanezre, du Dresnay, le Jacobin et Fresnay du Faouët.


Braillon (orig. de Paris), sr de Barigny.

D’argent au lion de gueules, à la bande d’or brochante.

Louis, docteur en médecine, conseiller de la ville de Paris en 1536 ; Michel, conseiller au parlement de Bretagne en 1554 ; Louis, président aux comptes en 1571, puis président à mortier en 1577, † 1587.


Brambert (de).

D’or à trois fasces de sable, comme le Moine (Arm. de l’Ars.).


Branbuan (de), sr dudit lieu, par. de Quédillac, év. de Saint-Malo.

De sinople à la croix d’argent, chargée en cœur d’une étoile d’azur (G. le B.).

Fondu dans Riou.


Brancas (de) (orig. de Naples), duc de Villars en 1627 et de Lauraguais en 1714, — duc de Céreste-Forcalquier en 1785, — marquis de Courbons, — comte de Rochefort, — baron de Villeneuve, — sr d’Oise, — de Villosc, — marquis de Pontcroix, — sr de Brunault, par. de Trébrivant, pair de France.

D’azur au pal d’argent, chargé de trois tours crénelées de gueules et accosté de quatre pattes de lion, affrontées d’or. Devise : Di fuor di leggi.

Bufile, maréchal de la Cour de Rome et chambellan de Louis, duc d’Anjou, roi de Naples et comte de Provence, s’établit à Avignon en 1416. Il est l’auteur de toutes les branches de cette maison qui a produit un amiral de France en 1594, un maréchal de France, gouverneur de Nantes et du comté Nantais en 1738 † 1750, frère d’un abbé de Saint-Gildas-des-Bois en 1706, évêque de Lizieux en 1715, mort en 1760.

Famille éteinte en 1852.


Brandigné, sr de Langonery, par. de Plourin.

Réf. et montres de 1447 à 1503, par. de Plouzané et Plourin, év. de Léon.

Losangé d’argent et de sable ; au chef de gueules.


Brandin, sr d’Allerac, par. de Saint-Just, — de Belestre, — du Tallut, — des Iles, — de Bélair.

Ext. réf. 1669, quatre gén., ress. de Ploërmel.

D’argent au lion de sable, la queue nouée ; armé, lampassé et couronné de gueules.

Philippot, archer, montre de 1480, paroisse de Miniac-Morvan, évêché de Dol ; Gilles, secrétaire du Roi en 1561, anobli en 1583 ; deux conseillers au parlement en 1594 et 1624.

Fondu dans Budes et Fournier.


Brandon (orig. du Bourbonnais), sr de Fressineau.

De gueules à l’aigle d’or, accomp. de quatre feux ou brandons allumés d’or et de gueules.

Pons, conseiller aux Grands-Jours en 1536, puis au parlement en 1554.


Brandonnier (le), sr de Kergicquel, par. de Neuillac, — de Saint-Jean, — de la Villeneuve, — du Quélennec, — du Matz, — de Locmaria, par. de Séglien.

Anc. ext., réf. 1669, quatre gén., réf. et montres de 1426 à 1562, par. de Neuillac, év. de Cornouaille, et Séglien, év. de Vannes.

De sinople à trois pommes de pin d’or.

Robert, épouse en 1530 Catherine de Botmeur.


Brangays (de), sr dudit lieu et de Kergault. par. de Saint-Donan, — de Launay, — de la Ville-Juhel.

Anc. ext. réf. 1669, huit gén., réf. et montres de 1449 à 1513, par. de Saint-Donan, év. de Saint-Brieuc.

De sable au sautoir d’argent, cantonné de quatre fermaux de même.

Geoffroy, fils d’Olivier, épouse en 1500 Marie de la Chasteigneraye.

La branche aînée fondue en 1440 dans Charpentier.


Brango.

De gueules à trois couronnes d’or (Arm. de l’Ars.).


Brangolo (de), voyez Dondel et Huet.


Braquemont (de) voyez Aubé.


Bras (le) ou Bras de Forges, sr des Forges, par. de Saint-Turiaff de Quintin, — du Cartier, — de la Touche, par. de Lanfains, — du Grénieux, par. de Saint-Brandan, — du Boishardy et de l’Epinay, par. de Bréhand-Moncontour.

Déb., réf. 1668, montres de 1469 à 1569, par. de Saint-Turiaff, Lanfains et Saint-Brandan, év. de Saint-Brieuc.

Porte une fasce treillissée, accomp. de trois quintefeuilles.

Thomin, archer, montre de 1469 ; Michel, sr des Forges, montres de 1543 et 1569, à cause du fief noble qu’il tient ; Thomas, capitaine en 1593, pour le service du Roi, d’une compagnie de cinquante hommes de pied, au château de Bréhat ; un mousquetaire en 1741, admis aux États de 1746, volontaire au combat de Saint-Cast en 1758 ; un sous-lieutenant au régiment Royal-Marine, célèbre chef de chouans, fusillé en 1795.


Brasdasné (orig. d’Anjou), sr de Beugnons, — de la Coffinaye, — du Tréget, par. de la Chevrollière.

Ext. réf. 1670, six gén., ress. de Nantes.

Gironné de dix pièces d’argent et de gueules.

Jean, épouse en 1509 Marguerite Blasmé.


Brays (de), sr dudit lieu, par. de Cesson, — de la Rivière, — de la Ville-Chevron et des Tiembleaux, par. de Mordelles, — de la Morelaye, par. de Saint-Aubin-d’Aubigné, — de la Garabouëtais, par. de Mélesse, — du Clos-Richard.

Réf. de 1427 à 1513, dites par., év. de Rennes.

D’argent à trois chevrons brisés et denchés de sable.


Bréal, sr du Perray, — du Plessis, par. de Mélesse, — de Bintin, par. de Cintré, — du Chesnay, — de l’Estang et de la Bretesche, par. de Saint-Symphorien, — des Chapelles, — de la Rivière-Tixue, — des Provostais.

Maint. réf. 1670, ress. de Rennes, en conséquence des privilèges de la chancellerie.

D’argent à trois colombes de sable, becquées et membrées de frueules.

Trois secrétaires du Roi depuis 1596.

Fondu dans Kermarec et Blanchard de la Buharaye.


* Bréart, sr du Boisanger, — de Québlen, par. de Lothéa.

Maint. à l’intend. en 1692 et 1701, ress. de Quimperlé.

D’azur au lion d’argent.

Charles, secrétaire du Roi en 1688. Un membre fusillé à Quiberon en 1795.

On trouve Guillaume, à la réformation de 1448, paroisse de Pluduno, se disant noble et en débat, et Laurent, sr de Trépeillon et du Boisjançon, réformation de 1513, dite paroisse ; mais nous ne savons s’ils appartiennent à la famille précédente.


Brécaud.

De gueules à neuf besants d’argent, 3. 3. 2. 1. (Sceau 1446).


Brécel, sr de la Seilleraye, par. de Carquefou, — de Clairmont, par. du Cellier, — d’Auvers, par. de Fougeray.

D’argent à trois merlettes de sable (Arm. de l’Ars.).

Christophe, sénéchal de Nantes en 1520, marié à Catherine du Chaffault.

Fondu en 1550 dans Chenu.


* Brécey (de) (orig. de Normandie), sr de la Seulondière, par. de Brécey, près d’Avranches.

De gueules à deux badelaires d’argent, en sautoir.

François, anobli en 1616, aïeul de Cosme, confirmé par lettres de janvier 1670.


Brech (de), sr dudit lieu, év. de Vannes.

Ecartelé d’or et de gueules, à la bordure engreslée de l’un en l’autre (Arm. de l’Ars.)


Brécheu (orig. d’Anjou), sr de la Prud’hommerie, — comte du Chesnay, par. de Guipel, — sr de la Meslière, par. de Pannecé.

D’argent au chevron d’azur, accomp. de trois hures de sanglier arrachées de sable.

Jean, sr de la Meslière, receveur de Pannecé en 1444 ; Pierre, conseiller à l’élection d’Angers en 1544 ; un conseiller au parlement en 1672.


Bréfeillac (de), sr dudit lieu, par. de Pommeret, — de la Lande, par. de Saint-Potan, — de la Vairie, par. de Saint-Solain.

Réf. et montres de 1423 à 1535 par. de Pommeret et Saint-Potan, év. de Saint-Brieuc, et Sant-Solain, év. de Dol.

D’argent au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d’or, comme du Breit et Forestier.

La branche aînée fondue dans le Roux.


Brégel, sr de la Vaerie, — du Hautbois, par. Saint-Jacques de la Lande.

D’argent à la fasce de gueules, chargée de trois roses du champ et accomp. de trois mains appaumées de gueules.

Trois conseillers au parlement depuis 1574 ; un maître des comptes en 1615.


Brégel, sr de la Couëspelaye, — de la Guyommeraye, — de Champrenaud, par. de Saint-Laurent-des-Vignes, — de Baranton, par. de Saint-Gondran.

Déb., réf. 1671, ress. de Rennes.

D’or à trois quintefeuilles d’azur ; au chef de même, soutenu de sable, chargé d’un trèfle d’or (Arm. 1696).


Brégel, sr de Mesguérin, par. de Villamée, — du Vaugarny, par. de Saint-Etienne-en-Coglais.

Déb., réf. 1668, ress. de Fougères.

D’azur à cinq besants d’or ; aliàs : d’or à trois pals au pied fiché d’azur, chargés chacun en chef d’une ancolie d’or (Arm. 1696).


Brégel, sr du Manoir, — du Bois-Henry, par. de Saint-Etienne-en-Coglais, év. de Rennes.

D’argent à la couronne de laurier de sinople, chargée de deux lances de gueules en sautoir (Arm. 1696).


Bréhant ou Bréhand (de), sr dudit lieu, de Glécoët et de Coëtuhan, par. de Bréhand-Loudéac, — baron de Mauron, par. de ce nom en 1655, — sr de Galinée, par. de Saint-Potan, — de la Soraye, — de la Lande, — de la Villehalte, — de la Villaudry, — de la Corbonnaye, — du Chastellier, par. de Vieux-Viel, — du Chesnay, par. de Sainte-Urielle, — de la Marche, — de la Villehélio, — de la Villetannet, de la Roche, du Vaurault et du Val, par. d’Yffiniac, — de la Belleissue, par. de Maroué, — comte de Plélo et sr de Saint-Bihy, par. de Plélo, — de la Porte, par. de Plérin, — de Lourme, — du Pellem, par. de Botoha, — de Launay-Baudouin, par. de Baguer-Pican.

Anc. ext. chev. réf. 1669, quatorze gén., réf. et montres de 1423 à 1535, par. de Bréhand, Saint-Potan, Marcué, Plérin et Yffiniac, év. de Saint-Brieuc.

De gueules au léopard d’argent (Sceau 1275). Devise : Foi de Bréhand vaut mieux qu’argent.

Guillaume, fils Normand, témoin de la fondation du prieuré de Jugon en 1110 ; Moïse, abbé de Saint-Aubin-des-Bois en 1163 ; Jean, croisé en 1248 (cab. Courtois) ; Etienne, croisé en 1270, épouse Alix de Rohan ; Alain, arbitre entre Alain VI de Rohan, son cousin et Hervé de Léon en 1288 ; Louis, abbé de Saint-Jacut 1603 ; Gilles, gentilhomme de la chambre du roi Henri IV en 1605 ; Louis, maréchal de camp en 1615 ; quatre conseillers au parlement de 1631 à 1689 ; un ambassadeur en Danemarck, tué au siège de Dantzig en 1734, dont la fille unique épousa en 1740 le duc d’Aiguillon. Un membre admis aux honneurs de la Cour en 1768. Un baron de l’Empire en 1810, dont la postérité s’est éteinte en 1886.

La branche de Glécoët fondue en 1605 dans Apuril, puis Bois-Jagu et Guéheneuc.

La branche de la Roche fondue vers 1700 dans Mesnard de Toucheprés.


Bréhant (de) (ramage des précédents), vicomte de l’Isle, par. de Plœuc, — sr de la Ville-Guermel, de Beaurepaire et de Languénac, par. d’Yffiniac, — de la Villeneuve, — du Boisboissel, par. de Trégomeur, — de la Noë, — de la Vigne, — de Couësquélen, par. de Ménéac, — de Kerriou, par. de Glomel.

Anc. ext. chev., réf. 1670, neuf gén., réf. et montres de 1423 à 1535, par. de Plœuc et Yffiniac, év. de Saint-Brieuc et Ménéac, év. de Saint-Malo.

De gueules à sept macles d’or, 3. 3. 1., comme Raoul.

Antoine, épouse en 1450 Jeanne de Couvran ; Antoine, chevalier de Malte en 1660 ; un maréchal-de-camp admis aux honneurs de la Cour en 1751, † 1764, dont la fille unique épousa le duc de Maillé.


Bréhault (de), sr dudit lieu et de la Rivière, par. de Taupont, — du Boisservier, par. de Campénéac, — de Malville, par. de Ploërmel, — de Gautro, par. de Théhorenteuc.

Réf. et montres de 1426 à 1513, dites par., év. de Saint-Malo.

De gueules à trois épées d’argent en pal, les pointes en bas, surmontées de trois besants d’or, aliàs : un chevron brisé.

Guillaume, prête serment au duc entre les nobles de Saint-Malo en 1437 ; Pierre, chevalier de l’ordre en 1580, épouse Marthe Picaud.

Fondu vers 1600 dans Lambilly.


Bréhégay (de).

Porte une bande accostée de six coquilles (Sceau 1220).

Pierre, épouse vers 1416 Tiphaine de Vannes.


Bréhet, sr de Rosampoul, par. de Plougonven, év. de Tréguier, — de la Lande.

D’or au lion de gueules, couronné d’azur.

Olivier, praticien en cour laïque, se gouvernant noblement, réformation de 1423, paroisse de Plourhan, prête serment au duc entre les nobles de Tréguier en 1437 ; Louise épouse en 1446 Maurice de Kerloaguen. Un chevalier de Malte en 1527.

La seigneurie de Rosampoul a été possédée ensuite par les Carné et les du Parc.


* Bréhier (orig. d’Anjou), sr de Servaude et de Garabouëtaye, par. de Mélesse, — de la Galotière, par. de Lusanger, — de la Riottelaye, par. de Pacé, — de la Chaussée, par. de Langon, — de Beaulieu et de la Ville-au-Cerf, par. de Plélan-le-Grand, du Breil, du Souchay et des Joussardayes, par. de Fougeray.

Maint. à l’intend. en 1699, ress. de Rennes.

D’argent à trois olives de sinople, tigées de même. Devise : Ferrum servat.

Olivier, époux en 1588 de Julienne Marie, dame de Servaude, père d’Olivier, marié en 1622 à Henriette Lezot, dame de la Galotière, et aïeul d’autre Olivier, secrétaire du Roi en 1660, époux de Catherine Drouet. De ce mariage issurent : 1º René, sr de Servaude, dont la postérité s’est fondue dans Gascher ; 2º Bertrand, sr de la Riottelaye, qui a continué la filiation.

Une famille de ce nom a possédé les seigneuries de Toureil et de Martigné et la baronnie de Richebourg, au Maine et a produit : Jean, mentionné dans le procès-verbal de la coutume d’Anjou en 1508, et René, chevalier de l’ordre en 1538, marié à Renée de Brie.


Bréhonnière (de la).

D’argent à trois quintefeuilles de gueules (Arm. de l’Ars.).


Breignou (du), voyez Thépault.


Breil (du), sr dudit lieu et de la Ville-Hommet, par. d’Iffendic.

Réf. et montres de 1427 à 1513, dite par., év. de Saint-Malo.

D’argent au sautoir de gueules, comme d’Estuer ; aliàs : chargé d’un lambel de même (Sceau 1381).

Colin, écuyer de l’hôtel du duc, ratifie le traité de Guérande en 1381 ; Colin et Eustache, de la maison du comte de Laval en 1479.


Breil (du), sr dudit lieu, par. de Meillac, — du Bois de la Roche, par. de Néant, — du Chalonge, par. de Tréveron, — comte de * Rays en 1680, par. de Ploubalay, — baron des Ourmeaux ou Hommeaux, en 1575, par. de Saint-Brolazdre, — sr de la * Caunelaye, par. de Corseul, — comte de * Pontbriand en 1650, par. de Saint-Briac, — sr de la Gaudinaye, par. de Ploubalay, — de la Touche, de Belleville et de la Ville Botherel, par. de Pleurtuit, — de la Mallerie et du Plessis, par. du Plessis-Balisson, — de Penlan, par. de Quimper-Guézennec, — sr de la Motte-Olivet et du Boisruffier, par. de Pleslin, — de la Grandville, par. de Bringolo, — de la Garde, par. de Saint-Judoce, — de Saint-Thual, — de la Corbonnaye, par. d’Epiniac, — du Tertre, par. de Saint-Lunaire, — de la Garaye, par. de Taden, — de la Chatterie, — du Châteaulétard, par. de Saint-Erblon, — de la Marre-Jouan, — du Plessix, par. de Pleine-Fougères, — du Riber, — de la Bourbansais et de la Roche-Colombière, par. de Pleuguéneuc, — de la Chaloyère, — de * Landal, par. de la Boussac.

Anc. ext. chev., réf. 1668, douze gén., réf. et montres de 1440 à 1513, par. de Tréveron, Ploubalay, Pleurtuit et Saint-Brolazdre, év. de Dol et Saint-Malo.

D’azur au lion morné d’argent. Devise : Parcere subjectis, debellare superbos.

Mathieu, chevalier, mentionné ainsi qu’Olivier fils de Radulphe dans des chartes de l’abbaye de la Vieuville en 1177 et 1192 ; Guillaume, sénéchal de Penthièvre en 1227 ; autre Guillaume, sr du Bois de la Roche, épouse en 1283 Denise d’Anast ; Jean, fils de Guérin, marié en 1360 à Gervaise Le Borgne ; Rolland, leur fils, époux vers 1399 d’Olive Chastel, de la maison de Rouvraye, dont entre autres enfants : 1º Olivier, procureur-général aux comptes en 1444 ; 2º Rolland, président aux Grands-Jours de Bretagne en 1495, puis, au parlement de Bordeaux, † 1502, auteurs de toutes les branches de cette maison, représentée aujourd’hui par les branches du Chalonge-Landal, de Rays, de Pontbriand et de la Caunelaye. Une branche substituée en 1719 par alliance avec les Névet, aux nom et armes des Névet, s’est fondue dans Busnel.

Cette famille a produit, depuis le XVe siècle, des sénéchaux de Rennes, des chambellans, des ducs, des capitaines de places fortes, quatorze chevaliers de l’ordre depuis 1561 et plusieurs gentilshommes de la chambre du Roi, des capitaines de cinquante et cent hommes d’armes d’ordonnances, de chevaux-légers et d’hommes de pied ; des mestres de camp ; un chevalier de Malte en 1612, plusieurs pages du Roi depuis 1511 ; des abbés de Lanvaux en 1735, de Paimpont en 1743, de Saint-Jacut 1767, de Saint-Marcien au diocèse d’Auxerre en 1746, de Meaubec au diocèse de Bourges en 1750, de Theulley au diocèse de Dijon en 1766 ; un évêque de Québec, † 1760 et un chef d’escadre en 1781.


Breil (du), voyez Guignemer.


Breil (du), sr dudit lieu, par. de Maroué, — du Closneuf, par. d’Andel, — de la Hauguemorais, par. de Saint-Potan.

Anc. ext. chev. réf. 1668, dix gén., réf. et montres de 1441 à 1569, par. de Maroué, Andel el Planguénoual, év. de Saint-Brieuc.

D’argent au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d’or, comme Bréfeillac et Forestier.

Jean, épouse en 1435 Guillemette Le Moine, de la maison de Beauregard.

Famille éteinte dans Ruellan.


Breil (du), sr dudit lieu, par. de Gévezé, — de la Plesse.

Réf. de 1427 à 1513, par. de Gévezé, év. de Rennes.

D’argent à trois fasces ondées d’azur ; la première surmontée d’un lion issant de sable.


Breil (du), sr du Breilrond et du Clos, par. d’Irodouer, — de la Géraudais, par. de Bedée, — du Guillier, par de Plédéliac.

Réf. et montres de 1441 à 1569, dites par., év. de Saint-Malo et Saint-Brieuc.

D’argent à trois greliers d’azur, enguichés de gueules.

La branche du Guillier fondue vers 1600 dans Brunet.


Breil (du) sr de la Charouillère et de la Sauvionnière, par. de Vallet, — de Champcartier, par du Bignon, — du Domaine, — du Buron, par. de Vigneux.

Maint. réf. 1669, ress. de Nantes, par les privilèges de la mairie ; appelé à l’arrière-ban de Nantes en 1543 et autorisé à partager noblement par lettres de 1742.

D’azur au lion d’argent, armé couronné et lampassé de gueules, accomp. de trois coquilles d’argent.

Jean, auditeur des comptes en 1572 ; Olivier, échevin de Vantes en 1624.

Les srs de la Bretonnière, par. de Treillières, de la Sauvagère et de la Pinelais, paroisse de Saint-Père-en-Retz et de Bélair, paroisse de Vertou, déboutés réformation de 1669.


Breil (du), sr de la Seilleraye, par. de Carquefou, — du Teil, par. de Trans, — du Boisrenaud, par. de Riaillé, — de Vair, par. d’Anetz, — des Dervalières, par. de Chantenay, — de la Turmelière, par. de Château-Thébaud, — de Coëtcandec, par. de Grandchamp, — du Doré et du Mesnil-Bouteille, en Poitou, — de Lire et de la Mauvoisinière, par. de Bouzillé, en Anjou.

Réf. 1513, par. de Trans, év. de Nantes.

De gueules (aliàs : d’azur) à trois lions d’or ; à la bordure d’argent, chargée de huit merlettes de sable (Sceau 1559) ; aliàs : à la bande d’argent, chargée de trois merlettes de gueules.

Christophe, épouse vers 1534 Catherine du Bellay, fille de Jean, sr du Bellay et de Renée Chabot, dame de la Turmelière et de Liré ; René, épouse en 1573 Claude d’Argy ; quatre chevaliers de l’ordre depuis 1568.

La branche de Liré fondue en 1643 dans la Bourdonnaye.


Breilhoussoux (du), voyez Jouneaux.


Breilmorin (du), sr dudit lieu, par. de Louvigné en Fougerais, év. de Rennes.

Porte une croix ancrée (Sceau 1248).

Philippe, témoin dans une enquête de 1210 ; Guillaume, croisé en 1248 (cab. Courtois).

Fondu dans du Chastellier.


Bréjerac (de), voyez. Bouëtoux (le).


Brémeur (de) sr de Poulfanc.

Ext. réf. 1670., 0 gén., év. de Léon.

De sable à trois quintefeuilles d’argent, comme Parscau.


Bremond olim Bermond (orig. d’Angoumois, maintenu à l’Intendance de Limoges en 1667), seigneur * d’Ars, près Cognac, — de Rouffiac, — de Balanzac, — de Dompierre-sur-Charente, — de Gimeux, — de Tesson, — de Vernou, — d’Orlac.

D’azur à l’aigle éployée au vol abaissé d’or. Devise : In fortuna virtutem.

Guillaume, fit un accord avec Itier, abbé de Saint-Cybard d’Angoulême en 1019 ; Pierre, capitaine de Mortagne-sur-Gironde en 1337 ; Guillaume, tué à Azincourt en 1415, père de Pierre, chevalier du Camail et du Porc-Epic en 1442 ; un chevalier de l’ordre, lieutenant-général pour le Roi, en Saintonge et Angoumois † 1599 ; un maréchal de camp, gentilhomme de la chambre, député aux États-Généraux en 1614 ; un mestre de camp de cavalerie, tué en Italie en 1701 dans l’armée du maréchal Catinat ; un chevalier de Malte en 1746, depuis commandeur ; deux chanoinesses de Saint-Louis de Metz en 1767 et 1782 ; un page du Roi en 1772 ; un député de la noblesse de Saintonge aux États-Généraux en 1789, père d’un maréchal de camp en 1841, dont l’un des fils est établi depuis 1860 en Bretagne.


* Brémoy (orig. de Normandie), sr de la Morissière.

D’azur à l’épée d’or, en pal, accomp. de trois couronnes triomphales de même.

François, fils de Gédéon, sr de la Fontaine et de Catherine Biard, sous-brigadier des chevau-légers, anobli en 1677, épousa Marguerite Oury. Sa postérité, transplantée en Bretagne s’est alliée dans cette province aux Crémeur, Courson, Le Gentil, et Artur de Keratio, et a produit plusieurs officiers de la marine, chevaliers de Saint-Louis.


Brénéen ou Brénéan (de), sr dudit lieu, par. de Campénéac.

Réf. et montres de 1432 à 1513, par. de Campénéac et Irodouer, év. de Saint-Malo.

D’argent à trois fasces de gueules.

Fondu en 1490 dans la Marzelière.


Brenezay, sr de Carcouët, — du Boisbriant, par. de Doulon, — du Tertre.

D’argent à la fasce de gueules, accomp. de trois roses de même.

Antoine, maire de Nantes en 1579 puis avocat général au parlement de la Ligue à Nantes en 1593 ; Mathieu, maître des comptes en 1595.


Brenugat, sr du Moustoir.

D’argent à une bande de sable, accomp. de deux besants de gueules.

Vincent, conseiller au parlement en 1632, puis procureur général syndic des États, † 1642, marié 1º à Marie de la Vallée, 2º à Catherine de Guermel.


Brenzent (de) sr dudit lieu, par. de Plœmeur, év. de Vannes.

De sable à la croix endentée d’or ; au chef de même, chargé de cinq coquilles de sable (Arm. de l’Ars.).


Bréolière (de).

De gueules à une tête de loup d’or (Arm. de l’Ars.).


Bréquart, sr de Bréhat, par. de ce nom, — de Lassejambe et du Petit-Flouré, par. d’Essé, — de la Grandaye, par. de Saint-Aubin-d’Aubigné.

Réf. et montres de 1427 à 1543, dites par., év. de Dol et Rennes.

D’hermines à la barre de gueules.

Arthur, capitaine de Saint-Aubin-du-Cormier, puis connétablede Rennes en 1460, épousa Jacqueline, fille naturelle du duc Arthur III, qui lui fit donation de l’île de Bréhat en 1451.

François, capitaine de la nef, dite la Marguerite de Bréhot en 1487.

Fondu dans Godart.


Bréquigny (de), voyez Meneust (le).


Breslay (orig. d’Anjou, sr de la Chupinière, — des Mortiers, — de la Corbinière, — de Liardières, — de Marolles.

D’argent au lion de gueules, tenant en sa patte dextre un croissant de sable.

Jean, sénéchal de Chemillé en 1436, juge ordinaire d’Anjou et bailli de Sablé en 1456 ; René, conseiller au parlement de Bretagne en 1557, puis évêque de Troyes.


Brest, ville et citadelle en Bas-Léon, cinq fois assiégée de 1341 à 1387.

Mi-parti de France et de Bretagne.


Bret (le), sr de Montferrand, év. de Dol.

Une barre chargée de trois macles et accomp. de deux tiges de fougère (Sceau 1249)

Guyomar, croiséen 1249 (Cab. Courtois) ; Robert, écuyer dans une montre de du Guesclin en 1370 ; Jean, prête serment au duc en 1437.


Bret (le), sr de Launay, — de la Villeneuve, par. de Hénon.

Réf. et montres de 1423 à 1513, par. de Hénon, év. de Saint-Brieuc.

De sable à trois coquilles d’argent (Arm. de l’Ars.).


Bret (le) (orig. de Normandie, y maint. en 1667), sr de Flacourt, — de Pantin, — comte de Selles, en Berry, — sr de la Potardière.

D’or au sautoir de gueules, cantonné de quatre merlettes de sable et chargé d’un écusson d’argent surchargé d’un lion de sable, lampassé de gueules.

Cardin, avocat général au parlement de Paris, est l’auteur de cette famille qui a produit un intendant de Bretagne en 1753 et s’est alliée aux La Bourdonnaye, La Briffe, Bigot, Le Lou et Drouin.


Bretagne, en sa première création royaume, puis duché, a donné son nom à une maison souveraine qui a porté les titres de comte de Richemont en Anglelerre, de Montfort l’Amaury, près Paris, de Léon, de Penthièvre, de Goëllo, de Vertus, en Champagne, d’Etampes, en Gâtinais, de baron d’Avaugour et de vicomte de Limoges.

D’hermines plein. Devise : A ma vie et Malo au riche duc.

Cette province a été unie et incorporée à la couronne de France sous le règne du roi François Ier, du consentement des États, en l’an 1532, après le double mariage d’Anne de Bretagne, dernière duchesse, avec les rois de France Charles VIII et Louis XII, et celui de Claude, fille de ladite Anne et de Louis XII, avec François, duc de Valois en 1514, puis roi de France.


Bretagne (bâtards de), comte de Goëllo — baron d’Avaugour et de Clisson, — vicomte de Saint-Nazaire, — sr de la Touche, par. de la Limousinière, — comte de Vertus, en Champagne.

D’hermines au filet de gueules en barre.

François, fils naturel du duc François II et d’Antoinette de Magnelais, épouse en 1495 Madeleine de Brosse, sœur de René, comte de Penthièvre.

Cette maison alliée à celles de Coësmes, Saint-Amadour, Goulaine, Fouquet-la-Varenne et Rohan, a produit Armand-François, maréchal de camp, † 1734 sans alliance, frère d’Henri-François, dernier du nom, marié a Charlotte Charette de Montbert, † 1746 sans postérité et dont la succession fut recueillie par les Rohan-Soubize.


Bretagne, sr du Plantis, par. d’Availles.

Réf. et montres de 1425 à 1513, par. d’Availles et de Lohéac, év. de Rennes et Saint-Halo.

D’argent à trois croissants renversés d’azur. (Sceau 1419).

Pierre, clerc notaire de cour séculière de ducs et de barons, apporta en 1440 à la paroisse de Lohéac, rabat d’un tiers de feu.


Bretagne, sr de la Houssinière, par. de Saint-Donatien de Nantes.

Maint., réf. 1669, 0 gén., par les privilèges de la mairie.

D’argent à trois croissants renversés d’azur, comme les précédents, une hermine de sable en abyme.

Guillaume, échevin de Nantes en 1568, se joignit au maire pour s’opposer à la Saint-Barthélemy, et sauva les calvinistes de Nantes en 1572 ; Christophe, auditeur des comptes en 1641.

Les srs de Lombardière et des Marais, déboutés, réformation de 1668.


Bretesche (de la), par. de Maisdon, év. de Nantes.

Seigneurie successivement possédée par les Couppegorge et les La Pouëze, et érigée en marquisat l’an 1657, en faveur de Louis Jousseaume, gouverneur de Poitiers. Voyez Jousseaume.


Bretesche (de la), par. de Missillac, év. de Nantes.

Chef-lieu de la baronnie de la Roche-Bernard. Voyez Boisgelin.


Bretesche (de la), sr dudit lieu, par. de Saint-Grégoire.

Réf. et montres de 1427 à 1513, dite par., év. de Rennes.

D’azur à une tête de lévrier d’argent, accomp. de trois molettes d’or (Arm. de l’Ars.).

Fondu dans Mandard, puis du Bois.


Bretesches (des), sr dudit lieu, par. de Saint-Viaud, — de la Motte, par. de Saint-Cyr-en-Retz, de la Coudraye, par. de Saint-Père-en-Retz, — de la Doulcerie, par. du Clion, — de Maubusson, par. de Saint-Hilaire-de-Chaléons, — des Salles, par. de Couëron.

Réf. 1429 à 1455, par. de Saint-Viaud, le Clion, Saint-Hilaire et Couëron. év. de Nantes.

Jean, l’un des nobles de la baronnie de Retz, prête serment au Duc en 1323 ; Martin, épouse en 1443 Catherine du Chaffault.

Fondu dans Bataille.


Breteuil (de), voy. Tonnelier (le).


Bretineau, sr du Plessix-Gaultrot, par. de Chantenay, — de la Jaunais, par de Saint-Sébastien.

Maint., réf. 1669, par les privilèges de la mairie de Nantes.

D’argent au chêne de sinople, soutenu d’un croissant d’azur et accosté de deux étoiles de gueules.

Louis, greffier de la communauté de Nantes en 1639.


Breton (le), sr de Lancé, par. de Noyal-sur-Seiche, — de la Herpinière, par. de Cornillé.

Réf. 1513, dites par., év. de Rennes.

De gueules au sautoir engreslé d’hermines, cantonné de quatre têtes de loup d’argent.

Un archidiacre de Rennes, président aux comptes, † 1490.


Breton (le).

Réf. et montres de 1427 à 1481, par. de Plésidy, év. de Tréguier.

D’argent à cinq fusées de sable, accolées en fasce, accomp. de trois tourteaux de même (Arm.de l’Ars.).


Breton (le), sr de Lesphélippes, év. de Tréguier.

D’azur au cor de chasse d’argent, enguiché de même en sautoir (G. le B.) ; aliàs : accomp. de trois étoiles en chef et d’un poignard brochant en bande (Sceau 1418).


Breton (le).

D’argent au lion léopardé de sable, chargé en l’épaule d’une molette d’or (G. le B.).

On trouve Jean, de la paroisse de Kernével, évêché de Cornouaille, anobli en 1481.


Breton (le) (orig. de Touraine), sr de Colombiers, — marquis de Ville-Andry en 1619, — baron de Mondoulcet et sr de la Motte-Purnon, en Touraine, — du Plessis, par. de Joué, — de la Haye et du Pordo, par. d’Avessac, — de Lescly et du Guerno, par. d’Assérac. — de Téhillac, par. de ce nom, — du Boisduliers, par. de Chelun, — de la Roche-Hervé, par. de Missillac.

Anc. ext. réf. 1669, six gén. ress. de Nantes.

D’azur au chevron d’argent ; au chef cousu de gueules, chargé de trois besants d’or.

Denis, maître de la Chambre aux deniers en 1490 ; Jean, contrôleur général des guerres, président à la chambre des comptes de Blois, puis secrétaire d’État en 1540 ; Balthazar, chambellan des rois Henri III et Henri IV, épouse en 1609 Gabrielle de Téhillac, dame dudit lieu et du Pordo.

La branche de Villandry fondue en 1717 dans d’Aubigné de la Touche.


Breton (le), sr du Blotereau, par. de Doulon, — du Fresne.

Maint., réf. 1669, par les privilèges de la mairie de Nantes.

D’argent à l’olivier de sinople, accosté à dextre d’une croix pattée de gueules et à sénestre d’une hermine de sable.

Jean, échevin de Nantes en 1605.

Le sr de la Hardelière, débouté, réformation de 1670.


Breton (le), sr de la Villecadoret, par. de Ploufragan, — de la Hacquemoraye, par. de Saint-Michel, — de la Villerogon, par. de Plérin, — de la Hingandais, par. de Créhen, — de la Roche, — de la Villeguéraud, — du Tertre, — du Perrin.

Anc. ext. réf. 1669, huit gén., et maint. à l’intend. en 1702 ; réf. et montres de 1423 à 1513, par. de Ploufragan, Saint-Michel et Plérin, év. de Saint-Brieuc et Créhen, év. de Saint-Malo.

D’argent à la croix dentelée de sable, cantonnée de quatre molettes de même, comme Pigeaud.

M. prête serment au duc entre les nobles de Saint-Malo en 1437 ; Guillaume, père de Jacques, marié vers 1479 à Marguerite Le Forestier.


Breton (le), sr du Colombier, de Coutance et de la Rivière, par. de Moigné, — de la Haye, par. du Rheu, — de Brays, par. de Châtillon-sur-Seiche.

Maint. par arrêt du conseil de 1671 et par les commissaires en 1700 ; réf. 1513, dites par., év. de Rennes.

D’azur à trois bandes d’argent, chargées chacune de trois coquilles de gueules.

Perrot, de la paroisse de Saint-Jouan de l’Isle, se dit franc par lettres de grâce de 1427 qu’il a offert d’apparoir, ce qui lui a été enjoint.


Breton (le), sr de la Villeneuve.

De sinople au faucon d’or, perché sur un arbre de même, et arrachant de sa patte dextre un grelot d’or, lié de gueules (Arm. 1696).

Un auditeur des comptes en 1692.


Breton (le), sr de Beauregard.

Parti d’or et de gueules à une couronne de treize étoiles de l’un en l’autre, et une losange en abyme aussi de l’un en l’autre (Arm. 1696).


Breton (le), (orig. de Pléven, év. de Saint-Brieuc).

D’azur au menhir d’or, surmonté d’une croix de même, sur une champagne de sinople, accomp. en chef d’une moucheture de sable. Devise : Breizad bepret. (Breton toujours).

Pierre-Marc, évêque du Puy en 1863.


Breton (le), sr de la Hardelière.

Dèb. réf. 1669, ress. de Morlaix.


* Breton (le), sr de la Touche, par. de Pacé, — de Grassevache, — du Breil, par. de Saint-Etienne de Rennes, — du Beguigneul, — du Chesne, — de Beaulieu, — de la Verrye, — de la Perrière, — de Ranzegat, par. de Saint-Molf.

Déb. réf 1668, ress. de Rennes.

De gueules à la croix de vair.

Plusieurs échevins de Rennes et deux procureurs au parlement depuis 1669.


Bretton, sr des Chapelles.

D’or à trois palmes de sinople.

Gatien, général des finances en 1751.


Breton (le), sr des Fresches, — de la Vieuville, év. de Saint-Malo.

D’azur à trois fasces ondées d’argent, accomp. en chef de deux étoiles et en pointe d’un croissant, aussi d’argent.

Marie, fille d’Olivier, sr des Fresches, épouse en 1691 Alain Magon, sr de l’Epinay.


Breugnon (de), voyez Haudeneau.


Breuil ou Breil (du), sr du dit lieu, par. de Landhen, év. de Dol.

D’azur au chevron d’or, acc. de trois croissants de même (Sceau 1371).

Robin prête serment au Duc en 1371.

Fondu dans Le Court.


Breuil (du), (orig. de Normandie, y maint. en 1463, 1599, 1666), sr de la Réauté.

Anc. ext., réf. 1669, huit gén., ress. de Nantes.

D’argent à la fasce d’azur, accomp. de six merlettes de sable.

André s’établit en Bretagne, où il épousa vers 1615 Françoise de Vaujoyeux.


Bréxin (de), sr dudit lieu et de Lépinart, par. de Ploufragran.

Montre 1469, par. de Lanfains, év. de Saint-Brieuc.

D’azur à six macles d’argent ; au chef de même, chargé de trois hermines de sable.

Margilie épouse en 1415 Jean Budes, sr du Hirel.


Brézal (de), sr dudit lieu, par. de Plounéventer, — de Rosnyvinen et des Salles, par. de Ploudiry, — de Treffilis, — de Rosily, — de Bélizal, par. de Saint-Martin-des-Champs, — de Coëtelant, par. de Plourin-Tréguier.

Anc. ext. chev., 1668, dix gén., réf. et montres de 1426 à 1534, par. de. Plounéventer, év. de Léon.

De gueules à six besants d’or. 3. 2. 1 Devise : Spes mea Deus.

Yvon, écuyer, dans une montre reçue à Goueznou en 1375 ; Jean vivant en 1400 épouse Sibille de Rodalvez ; Derrien, son fils, réformation de 1426, épouse Marguerite de la Roche. Vincent, chevalier de l’ordre en 1623.

Fondu en 1710 dans Kersauson, puis en 1775 Tinténiac.


Briand, Brient ou Briant, sr de Toulalan, par. de Plumergat, — du Restou, par. de Merlevenez, — du Bodel, par. de Mellac, — de Bothuellen, par. de Brech, — de Lannorgard, par. du Trévou, — du Lescoët, par. de Riec, — du Stang, par. de Clohars-Carnoët, — de Kervagat et de * Penquélen, par. de Querrien, — de* Laubrière en Pontrieux.

Réf. et montres de 1426 à 1536, par. de Plumergat et Merlevenez, év. de Vannes et Saint-Michel de Quimperlé, év. de Cornouaille.

D’argent au sautoir d’azur, accomp. de quatre roses de gueules. (Arm. 1690). Devise : Sans détour.

Jean, fait hommage au vicomte de Rohan en 1396 ; François, sr de Toulalan, épouse vers 1536 Olive de Kerbervet ; Jéan, sr de Penquélen, comparait à l’arrière-ban de Cornouaille en 1694 ; un payeur des gages des officiers de la chancellerie en 1715 ; un mousquetaire de la garde du Roi en 1720 ; un secrétaire du Roi à Douai, en 1755 et un lieutenant du Roi à Ploërmel en 1766.

Le sr de Bothuellen, débouté, réformation de 1668 ; les srs de Laubrière, cadets des srs de Penquélen, ont reçu de nouvelles lettres patentes en 1817.


Briand, sr des Vallées, — des Chuperies, — de la Morgandais, — de la Bardoulais, par. de Saint-Méloir-des-Ondes.

Déb. réf. 1669 et 1699, ress. de Saint-Malo.

De gueules au pélican d’argent. (Arm. 1696).

Cette famille s’est alliée aux Pontual, Montbourcher et Guémadeuc.


Briand, sr du Gazil, év. de Nantes.

Parti d’argent et de gueules à six canettes affrontées de l’un en l’autre. 3. 3.

François, auditeur des comptes en 1723.


Briand, sr de la Noë, év. de Nantes.

D’azur au chevron d’argent, accomp. de trois coquilles de même (Arm. 1696).


Briand.

D’azur à trois banderolles d’or.

Maurice, abbé de Landévennec en 1525, † 1538 ; Arnoul son neveu, doyen de Notre-Dame de Cléry, abbé de Landévennec en 1538, † 1555.


Briand, sr de la Hélardière, par. de Donges, — de la Méraye, par. de Saint-Père-de-Derval, — de la Sonchais, par. de Saint-Aubin-des-Châteaux, — de la Briandais, par. de Missillac.

Réf. de 1429 à 1453, dites par., év. de Nantes.

De gueules à trois roues de sainte Catherine d’argent (Sceau 1415).


Briant, sr de Mahelot.

Réf. et montres de 1480 à 1513, par. de Saint-Judoce, év. de Dol.

Porte trois fleurs de lys et une bordure (Sceau 1379).


Briant.

Ecartelé aux 1 et 4 d’argent à l’aigle cantonnée de deux étoiles, le tout de sable ; aux 2 et 3 d’azur à une colombe d’argent, portant dans son bec un rameau d’olivier de sinople.

Jean, archidiacre de Cornouaille et abbé de Landévennec en 1608. † 1630.


Brichet, (orig. du Maine), sr de Kerilis.

De gueules au chevron d’argent accomp. de trois annelels de même (Arm. 1696), aliàs : d’azur au rencontre de cerf cantonné en chef et en pointe d’un croissant et en flancs d’une étoile, le tout d’argent.

Maurice, procureur à Concarneau en 1696.


Briçonnet (orig. de Touraine), sr du Plessis-Rideau.

D’azur à la bande componée d’or et de gueules, le premier compon de gueules brisé d’une étoile d’or. Devise : Ditat servata fides.

Jean, secrétaire du Roi, receveur général des finances en 1443, maire de Tours en 1462, marié à Jeanne Berthelot, † 1493, père de 1º Robert, archevêque, duc de Reims et chancelier de France, † 1497 ; 2º Guillaume, marié à Raoulette de Beaune, puis êvêque de Saint-Malo. abbé de Saint-Gildas-des-Bois en 1509, archevêque de Reims et de Narbonne, cardinal, duc et pair de France, † 1514, dont : Denis, évêque de Saint-Malo en 1513, † 1535 ; Jean, vice-chancelier de Bretagne, conseiller aux Grands-Jours en 1495 et abbé de Blanche-Couronne, † 1538.


Bricquir (le), sr de Meshir et de Kerstivien, près Lannion.

D’or à une maison de gueules, essorée d’azur, sur une terrasse de sinople. (Arm. 1696).

Plusieurs maires et députés de Lannion aux États, depuis 1700.


Bridon, sr du Carteron, par. de Haute-Goulaine, — de Lauberdière, — de Chambriand, par. de Grandchamp.

Déb. réf., 1668, ress. de Nantes.

Tranché d’or et de gueules à un lion de l’un en l’autre, aliàs : tranché d’argent et de sinople au lion de l’un en l’autre.

Un maitre des comptes en 1694 ; un prévôt civil, criminel et de police de la ville d’Ancenis en 1733.


Brie (de), sr dudit lieu, par. de ce nom, — de la Clérissaye, par. de Moisdon, — de la Briais, par. de Saint-Julien-de-Vouvantes, — de Serrant et de Fourneux en Anjou, — baron de Retz.

Réf. de 1427 à 1444, par. de Moisdon et Saint-Julien, év. de Nantes.

D’argent à trois fasces crénelées de sable (Sceau 1387) ; aliàs : chargées d’un lion de gueules, pour la branche de Serrant.

Anseau accompagna Foulques d’Anjou en Palestine en 1129, lorsqu’il vint épouser Melissindre, reine de Jérusalem ; Guillaume, évêque de Rennes puis de Dol, † 1390 ; Jean, abbé de Blanche-Couronne en 1314 ; Jean, tué à la bataille de Poitiers en 1356, marié à Jeanne de Dreux, dame de Saquenville ; Ponthus, abbé de Saint-Meen en 1543.

La seigneurie de Brie successivement possédée par les maisons de Tournemines et Le Bigot, a été érigée en marquisat l’an 1660 en faveur de François Loaisel, président à mortier et a passé depuis aux Cahideuc. aux Sarsfield et aux de Langle-Beaumarvoir.

La branche de Serrant éteinte vers 1600 ; la seigneurie de Serrant a été successivement possédée depuis par acquêt par les familles Sardini, Maillard, Rohan-Montbazon, Bautru et Walsh ; la branche de Fourneux éteinte en 1814.

Les srs de la Sorinière et de la Bernadière, de mêmes noms et armes, maintenus à l’intendance de Tours en 1660 ont produit un page de Roi en 1762, † 1814.


Brieuc (du), sr dudit lieu, par. de Kerfeunteun, — de Kerescar, — de Tréota, par. de Poullan, — de Kervent.

Ext. réf. 1669, sept gén., réf. et montres de 1481 à 1536, par. de Kerfeunteun et Cuzon, év. de Cornouaille.

D’azur à trois fasces ondées d’argent, une croix de gueules sur le tout.

Guillaume, épouse en 1498 Jeanne de Tréfanio. (Famille éteinte de nos jours).


Brieux (des), sr dudit lieu, év. de Vannes.

D’argent à trois tourteaux de sable (Sceau 1275), comme la Musse.

Guillaume, témoin dans une vente du vicomte de Léon au duc Jean le Roux en 1275, père de Guillaume, décapité à Paris par ordre de Philippe de Valois en 1343.


* Briffe (de la) (orig. d’Armagnac), sr d’Amilly, en Normandie, — marquis de Ferrières en Brie en 1672.

Ecartelé au 1 : d’argent au lion de gueules à la bordure d’argent, chargée de six merlettes de sable, qui est la Briffe ; au 4 : d’argent au lion d’azur, accomp. de trois maillets de gueules ; au 2 : d’argent au lion de gueules, à la bordure d’argent chargée de dix tourteaux de gueules, surchargés chacun d’une étoile d’or ; au 3 : d’argent à la fasce de gueules, chargée de trois roses d’argent, et accomp. de trois têtes de maure de sable, tortillées d’argent.

Arnaud, procureur général au parlement de Paris, père d’Antoine-Arnaud, premier président au parlement de Bretagne en 1734, † 1777.


Brigant (le), sr de Rungoat, — du Parc, près Lannion, — des Genets.

D’azur à une roue d’or, accomp. en chef de deux étoiles d’argent et en pointe d’un croissant de même (Arm. 1696).

François, maire et capitaine de la milice bourgeoise de Morlaix en 1727. Un sous-lieutenant de vaisseau en 1786.


Brignac (de), voyez Talhouët.


Brignac (de), sr dudit lieu et de la Villequélo, par. de Serent, — de Séverac, par. de ce nom, — de Kerfily, par d’Elven.

Montre de 1514, par. de Séverac, év. de Nantes.

Écartelé aux 1 et 4 : d’argent à l’arbre d’azur ; aux 2 et 3 : d’azur plein.

Jean, tué à la bataille de Maupertuis en 1356 ; Pierre, abbé de Saint-Gildas-de-Rhuis, puis de Redon, † 1514. Fondu dans Guillemet.


Brignon, sr de la Bégace, par. de Saint-Père-Marc-en-Poulet, — des Brosses, par. de Saint-Meloir-des-Ondes, — de * Lehen, par. de Saint-Suliac.

Montres de 1574, par. de Saint-Meloir, Chateauneuf et Paramé, év. de Saint-Maio.

D’azur à une tête de léopard d’or, accomp. de trois merlettes de même. (Arm. 1696).

Bernard, fit une fondation aux Cordeliers de Dinan en 1400, renouvelée par Michel Brignon en 1503 sous la réserve de droits d’obit, d’enfeu et de prééminences, reconnus par jugement de 1592 ; deux capitaines de vaisseaux en 1637 ; un secrétaire du Roi en 1788.


Brignon, sr des Fontenelles, — du Plessis-Raffray, par. de Domagué.

Déb. réf. 1668, ress. de Rennes.

D’azur à la bande d’argent, chargée de trois tourteaux de gueules (Arm. 1696).

Bruant, huissier à la Cour en 1586.


Brilhac (de) (orig. de Touraine), sr de Nouzières, — vicomte de Gençay en 1655, en Poitou, — sr des Roches-de-Choisy, — du Parc, — du Crévy, par. de la Chapelle-sous-Ploërmel.

Anc. ext. chev., arrêt du parlement de 1779, douze gén.

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  1. E. de Cornulier, Bulletin du Bouquiniste, Paris, Auguste Aubry, année 1862, p. 38.
  2. Les rares exemplaires passés dans les ventes publiques ont été adjugés jusqu’à 300 francs.
  3. En 1579, Noël du Fail, conseiller au parlement, dans une épitre aux États les exhortait à supplier le Roi : « que bons et véritables commissaires, gens choisis, soient députez pour chercher et vérifier les usurpations que quelques particuliers ont faictes depuis cent ans sur vostre noblesse ; chose qui revient à la grande foulle et oppression des pauvres gens du Tiers-État, sur le dos desquels passe tout le faix et charge des tailles et impositions, etc. »
  4. Si l’on s’étonnait de rencontrer dans notre recueil les noms de quelques officiers de la chancellerie ou autres, qui n’avaient pas exercé assez longtemps pour acquérir la noblesse, nous répondrions qu’il nous était impossible de vérifier exactement s’ils avaient obtenu leurs lettres d’honneur, ou rempli les conditions requises ; qu’ils ont du moins joui, pendant plusieurs années, des privilèges attachés à la noblesse ; nous risquions donc, en les excluant, de rendre notre travail incomplet et de commettre une injustice.
  5. Cette noblesse municipale se nomma noblesse de cloche, parce que c’est au son de la cloche que se font les assemblées des communautés de ville.
  6. Arrêt du parlement de Bretagne, du 15 juin 1679, portant défense, sur les peines portées par l’article 677 de la Coutume (300 livres d’amende), aux personnes de condition commune, de prendre la qualité d’écuyer, et aux procureurs de la donner, sur les mêmes peines ; et à tous nobles de prendre la qualité de messire, chevalier, châtelain, comte, vicomte, baron, marquis, s’ils n’ont titres ou lettres du Roi, dûment vérifiées ; item de prieur et abbé, sans titre ni qualité, et à toutes personnes de quelque qualité qu’elles soient de se qualifier seigneur haut et puissant, et chef de nom et armes.
  7. Grâce à cette complaisance, on voit figurer parmi les croisés bien des noms pour l’admission desquels l’homonymie seule a suffi. Aucune admission n’a été faite d’office, excepté celle des grands dignitaires cités dans Joinville et autres histoiriens des croisades ; mais les familles éteintes des simples gentilshommes et celles existantes qui n’ont pas sollicité leur admission de M. Trognon, improvisé juge d’armes par succession des d’Hozier, ne sont pas inscrites dans ce soi-disant Livre d’or. Le faubourg Saint-Germain boudait la cour du roi-citoyen ; en le prenant par la vanité, Louis-Philippe obtint un certain nombre de conversions et atteignit le but plus politique qu’historique qu’il se proposait, tout en récompensant les ralliés au système dit du Juste-milieu.
  8. De la noblesse et de l’application de la loi contre les usurpations nobiliaires, — 3Modèle:E édition, Paris, Aubry, 1859, page 60.
  9. Abrégé chronologique d’édits, déclarations, règlements, arrêts et lettres-patentes des rois de France de la troisième race, concernant le fait de noblesse, par Chérin, généalogiste des ordres du Roi, 1787. Une autre ordonnance du 4 septembre 1696 obligea les notaires à fournir la déclaration des noms, surnoms et demeures de tous ceux qui, dans des actes, depuis 1668, avaient pris les qualités de noble homme, écuyer, messire et chevalier.
  10. Chérin, Abrégé chronologique, etc.
  11. Chérin. Abrégé chronologique, etc.
  12. Les registres de la généralité de Bretagne renferment 9771 inscriptions d’armoiries, pour lesquelles on versa aux commis à la recette la somme de 211,010 livres. Sur ce nombre, 5,269 blasons ont été déclarés par des individus majeurs appartenant à des familles soit nobles, soit déboutées, ou vivant noblement. Les familles comprises dans ces deux dernières catégories sont les seules dont nous ayons mentionné l’enregistrement à l’Armorial de 1696. Des individus d’une même famille déclarèrent parfois des armes différentes, ce qui explique les doubles armes que nous relatons fréquemment : d’autres déclarèrent les armes de familles nobles homonymes, mais éteintes. Les 4,502 blasons restants, que nous avons négligés, furent octroyés d’office à des recteurs, des procureurs, des huissiers, des apothicaires, des marchands drapiers, merciers, orfèvres et autres. Il eût été sans intérêt de rapporter que les recteurs dont on ignore souvent les noms, laissés en blanc, mais qu’on fit signifier dans leurs paroisses au payement des 20 livres exigées, reçurent pour armes : des cloches, des calices, des couronnes d’épines et des croix de toute nature ; qu’on orna ou meubla l’écusson des chirurgiens, de pieds, de mains et d’oreilles coupées ; celui des arpenteurs, d’équerres ou de compas ; celui des perruquiers, de perruques ; celui des orfèvres, de couronnes d’or et de colliers de perles ; qu’on donna aux procureurs, aux huissiers et aux commis greffiers, des bourses d’argent, des rateaux et des écritoires ; aux potiers d’étain, des aiguières, et aux apothicaires, des seringues. Avec les noms qui prêtaient au calembourg, on composa aussi des armoiries parlantes, mais fort peu héraldiques. — Ainsi les Bizeul portèrent deux yeux ; les Boulomer, une boule posée sur la mer ; les Boulonnois, une boule et des noix ; les Guillaume, un guy de chêne et trois heaumes ; les Guillemin, un guy et une main ; les Guilloré, un guy et des lauriers ; les Guillou, un guy et un loup : les Moal, en français le Chauve, une tête chauve de vieillard ; les Nicollon, un nid et des cols de grue ; les Perrot, des perroquets ; les Raguideau, un rat d’eau nageant, etc. Au droit principal de 20 livres, le tarif ajoutait 40 sols, pour les 2 sols pour livre, et 30 sols pour les frais de blason, ensemble 23 livres 10 sols. Le brevet était délivré contre un récépissé de cette somme donné par les commis à la recette, mais on comprend le peu d’empressement montré pour aller retirer certains brevets, dont voici la rédaction uniforme :

    Par ordonnance rendue le … par MM. les commissaires généraux du conseil députes sur le fait des armoiries, celles de N., telles qu’elles sont ici peintes et figurées, après avoir été reçues, ont été enregistrées à l’Armorial général, dans le registre coté X., généralité de X., en conséquence du payement des droits réglés par les tarifs et arrêt du conseil du 20Modèle:E de novembre de l’an 1696.

    En foy de quoi, le présent brevet a esté délivré à Paris, par nous Charles d’Hosier, conseiller du roy et garde de l’Armorial général de France, etc. Modèle:Droite

  13. Montesquieu, Esprit des Lois, livre 21.
  14. « Ces prétendus titres ne distinguent ceux qui les portent que par de mauvais endroits et ne servent guère qu’à faire rechercher, découvrir et publier ensuite sans miséricorde ce qu’il peut y avoir de défectueux dans les familles. Une personne accoutumée à dire naturellement ce qu’elle pense, prétendait que ces messieurs s’appellent comtes ou marquis, comme un chien s’appelle Citron, quand on veut bien lui en donner le nom. »
    (Avertissement qui précède l’Abrégé du Nobiliaire de la province de Bretagne, suivant les arrêts de la Réformation, etc., par le Père du Perré, de la Compagnie de Jésus, 1769.)
  15. Dans ces sommes ne sont pas compris les honoraires des référendaires laissés à l’appréciation des parties. Modèle:Droite
  16. Cette jurisprudence, suivie pour toutes les preuves de noblesse aux derniers siècles, a de nouveau été consacrée par un arrêt de la cour d’Angers du 28 décembre 1857.

    Si en 1668 et en 1696 on a demandé aux notaires communication de leurs minutes, ce n’était pas pour reconnaître comme nobles les personnes qui y avaient pris cette qualité, mais pour poursuivre celles qui n’en justifieraient pas.

    « Les titres reposent sur une seule tête… et les fils d’un titulaire n’ont droit ni à un titre d’un degré inférieur, ni, à plus forte raison, au titre même porté par leur pire. » (Circulaire du garde des sceaux aux procureurs généraux du 22 juillet 1874.)

  17. D. Morice, Histoire de Bretagne, t. II, Preuves, préface, pages 24 et 25.
  18. Conférez le texte latin donné par D. Morice, t. II, préface, p. 25, avec la traduction française dans les mémoires publiés par d’Hozier a la suite de l’Histoire de Bretagne, de Pierre Le Baud, page 201.
  19. Ces documents provenant, dit-on, de la banque de Saint-Georges, à Gênes, consistent pour la plupart en petits parchemins de 17 centimètres de longueur, sur 7 centimètres de hauteur, renfermant les noms de quatre croisés, associés pour donner pouvoir à un marinier de Nantes, de traiter de leur passage de Chypre à Damiette, en 1249. En voici le texte uniforme : Modèle:Lang Modèle:Lang
  20. Bulletin du bouquiniste, Paris, Aubry, NModèle:E du 15 janvier 1862.
  21. Extrait des procès-verbaux des assises des États généraux et ordinaires des pays et duché de Bretagne, convoqués et assemblés par autorité du Roi en la ville de Rennes, l’an 1776.
  22. Voir ci-après notre dissertation sur l’Origine et la formation des noms de famille.
  23. Conférez principalement ; L’Église de Bretagne ou Histoire des Sièges Episcopaux, Collégiales et Abbayes de cette province, publiée d’après les matériaux de D. Morice et continuée par l’abbé Tresvaux. In-Modèle:8o, Paris, Méquignon junior, 1839.
  24. Déclaration du Conseil des États sur l’interprétation des lettres de 1770. (Journal du Parlement, tome IV.)
  25. « Il est certain qu’en dehors des arrêts rendus par la Chambre de la Réformation de 1668, on n’a jamais eu la même confiance, ni aux ordonnances de maintenue, ni aux jugements émanés soit des Commissaires départis, soit même du Conseil du Roi, où les familles étant moins connues, pouvaient avoir plus de facilité à surprendre des jugements favorables par la similitude des noms, en prenant de fausses attaches à des maisons nobles, ou sur des pièces qui, produites en Bretagne devant les juges instruits des lois et des usages de la province, n’eussent pu soutenir un examen de discussion. »

    (Déclaration du Conseil des États sur l’interprétation des lettres de 1770, imprimée au tome IV du Journal du Parlement.)

    Nous regrettons que la longueur de ce curieux et excellent Mémoire, signé des plus célèbres avocats du temps, MM. Marc de la Chénardaie, Poulain du Parc, Varin, Boylesve et le Chapelier, ne nous permette pas de le reproduire in extenso.

  26. Ce procès-verbal existe aux archives d’Ille-et-Vilaine ; mais l’état nominatif des signataires n’y est pas joint. D’autres mémoires de la noblesse de Bretagne au Roi, imprimés en mai 1788 et janvier 1789, sont au contraire revêtus de 13 à 1400 adhésions par signatures ou par procuration.
  27. Ainsi Rois ou Empereurs ont pu ramasser dans la boue des financiers véreux et des proxénètes et dans le sang des conventionnels régicides pour en faire des princes, des ducs, des comtes ou des barons, tandis que Dieu lui-même, malgré sa toute puissance, ne peut créer spontanément un gentilhomme, puisque cette qualité ne peut s’acquérir que par une longue suite de générations nobles
  28. Nous avons trouvé pour la 3Modèle:E et présente édition un concours non moins précieux chez M. Frédéric Saulnier, ancien président de la société archéologique d’Ille-et-Vilaine, qui sait tout ce qu’on peut savoir sur les familles de l’évêché de Rennes, et chez M. René Kerviler, auteur de la Bio-Bibliographie bretonne, qui possède à fond tout ce qui regarde les familles du comté nantais.

    Les notes de ces deux érudits auxquels nous offrons l’expression de notre gratitude, ont singulièrement facilité notre tâche.

  29. Note Wikisource : l’année de 1796 ne semble correspondre à la mort d’aucun membre de la famille. Au contraire, Augustin-Marie Champion de Cicé est mort en 1815 à Hambourg.