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ÉMILE NELLIGAN



FIVE O’CLOCK




Comme Litz se dit triste au piano voisin !
....................
Le givre a ciselé de fins vases fantasques,
Bijoux d’orfèvrerie, orgueils de Cellini,
Aux vitres du boudoir dont l’embrouillamini
Désespère nos yeux de ses folles bourrasques.

Comme Haydn est triste au piano voisin !
....................
Ne sors pas ! Voudrais-tu défier les bourrasques,
Battre les trottoirs froids par l’embrouillamini
D’hiver ? Reste. J’aurais tes ors de Cellini,
Tes chers doigts constellés de leurs bagues fantasques.