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imité. Cette phrase a d’ailleurs été maintenue dans la seconde édition de 1657 , dans celle de 1659 , et dans celle de Wendrock ; partout on a rétabli les alinéas et les deux petites phrases incidentes dont on avait sans doute dû faire le sacrifice.
IV. — LA RÉPONSE DU PROVINCIAL
En tête de la troisième Provinciale, Pascal publie une Réponse du Provincial, qui porte la date fictive du 2 février. L’idée d’une réponse a pu alors venir à plusieurs personnes, comme le montre cette note des Mémoires de Beaubrun, p. 302 : « Mr Le Roy abbé de haulte fontaine, reçut quelques jours après [le 29 janvier] la 2 de lettre au provincial et en rendit compte au P. Esprit de l’Oratoire le 9 fevrier suivant par une lettre qu’il luy en escrivit et s’excusoit de ce qu’on luy avoit attribué d’en estre l’auteur et que Mr de la Porte pouvoit luy assurer qu’il n’en estoit rien, qu’on luy faisoit trop d’honneur, qu’il la trouvoit si belle et si appropos qu’il eut souhaitté volontiers l’avoir faite, qu’elle ne cedoit en rien à la premiere, que ce seroit une agreable gazette toutes les semaines, qu’il voudroit bien que l’on fit la réponse du provincial à l’ami, que si il avoit une imprimerie il le feroit volontiers repondre... »1.
Les deux lettres d’un académicien et d’une dame, que Pas-
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croyoient pouvoir excuser charitablement leur amy sans notte d’infamie en leurs personnes ; mais que dans la seconde ils ne pouvoient pas le defendre sans passer eux-mesmes pour heretiques, pour impies, et pour blasphemateurs. » Et Marandé cite le cas du docteur Héron, qui avait été favorable dans la question de fait, et qui condamna Arauld sur le droit.
1. Les Provinciales étaient distribuées alors de tous côtés. On lit en effet dans une lettre de Pontchàteau à d’Asson de Saint-Gilles, datée du 30 janvier, 9 heures du soir : « Au reste, quand vous aurez des commissions, ne vous adressez point à d’autres. J’ay envoyé une grande quantité de Lettres au Provincial en notre pays. Cet honnête homme nous obligeroit bien de continuer et nous epargneroit bien du temps. Si vous ou vos amis le connoissez, vous nous obligerez de
