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D’UNE SOLITAIRE

Dans la société, la femme n’existe qu’en vue et au profit de l’homme. Sans elle, ce dernier n’aurait ni famille ni foyer. Qu’elle se renferme donc dans les devoirs de sa destinée ; elle y trouvera les seuls bonheurs possibles pour elle, et surtout toutes les dignités.

On dit à la Foi : « Calme mes craintes, console mes douleurs, endors mes curiosités. Quant à la vérité, tu t’arrangeras avec elle comme tu pourras ; cela n’est point mon affaire. »

L’écrivain n’a pas seul le privilège des