Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/241

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» La réponse fut affirmative.

» La supérieure et une autre religieuse vinrent alors s’agenouiller près de la novice qui avait encore à ce moment le voile blanc.

» Elle prononça ses vœux d’une voix émue, puis on lui remit un cierge entre les mains.

» Le prêtre lui passa autour du cou la croix qu’elle devait à l’avenir toujours porter avec amour et respect. Il lui mit ensuite sur la tête le voile noir qui devait la dérober aux regards des hommes. Ensuite le célébrant lui dit : « Vous êtes morte au monde et à vous-même. »

» Après ces paroles, elle se plaça sous le drap mortuaire et les religieuses chantèrent le De profundis.

» On lui mit une couronne de roses blanches sur la tête, et une jeune fille, parente ou amie, offrit à tous les assistants les fleurs d’une corbeille qui avait été placée, pendant la cérémonie, devant la jeune religieuse.

» Celle-ci communia seule, à la messe dite à son intention.

» Après l’office, eut lieu la bénédiction du Saint-Sacrement.