Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/292

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Mme X…, effrayée, réveilla son mari, qui assista au même spectacle et ordonna, lui aussi, à la bonne de s’en aller.

Rien n’y fit.

Il se leva pour mettre fin à cette comédie et se trouva, tout à coup, dans l’obscurité la plus complète. Il alluma une bougie et ne vit plus rien. L’enfant dormait d’un profond sommeil et la chambre était fermée au verrou.

Le lendemain matin, la servante affirma qu’elle n’avait pas bougé de son lit.

Presque immédiatement la petite fille tomba malade, et ce ne fut que par des soins incessants qu’on réussit à la sauver.

J’ai connu M. D…, maître d’hôtel à Bain, qui était d’un sans gêne incroyable.

Tous les matins, avant d’achever sa toilette, il allait en caleçon et en bonnet de coton, sur la place devant sa porte, regarder une pie servant de girouette sur le haut d’un toit.

Cet homme faisait aussi le commerce des bois et s’absentait souvent.