Page:Adolphe Orain - De la vie à la mort - Tome second.djvu/295

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Immédiatement, neuf coups pour les garçons et onze pour les filles sont tintés à la cloche de l’église. Puis un prêtre monte en chaire et récite les prières des agonisants.

La veille d’un enterrement de première ou troisième classe seulement, le crieur de la ville moyennant la somme de 17 sous, s’en va, le soir, entre 7 et 8 heures, à tous les carrefours et sur toutes les places, tinter neuf coups de cloche pour les hommes et onze coups pour les femmes. Puis il dit :

« Nous recommandons à vos charitables prières le repos éternel de l’âme de M…, décédé en sa demeure le…, à telle heure, et dont l’inhumation aura lieu demain à… heures, en l’église paroissiale de…

« Et vous, âmes charitables, vous prierez pour le repos éternel de son âme. »

J’ai cherché à savoir pourquoi cette publication n’était faite que pour les enterrements de 1re et de 3e classe et les renseignements suivants que j’ai recueillis ne me satisfont qu’imparfaitement :

Pour les enterrements de 1re classe, c’est