Page:Aicard - Les Jeunes Croyances, 1867.djvu/28

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


L’homme souvent pâlit devant l’heure suprême ;
Moi, faible, en ce moment je veux devenir fort !
Dans un râle je veux chanter les vers que j’aime ;
Je veux être de ceux que fait vivre leur mort.

Toi, tu me pleureras quelquefois si tu restes !
Mais, pauvre enfant, sans moi s’il te fallait partir,
Si tu m’abandonnais pour tes frères célestes,
Ah ! je ne saurais plus ni vivre,… ni mourir !

Toulon, 21 juin 1866.