Page:Aicard - Les Jeunes Croyances, 1867.djvu/38

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Ainsi ceux qui l’ont vu, prodigue de lui-même,
Naïf et généreux répandre ce trésor,
N’iront pas aujourd’hui lui dire : « Je vous aime, »
Et lui rendre ce qui leur reste de son or !

Soit. — Moi, je vais à lui. Par son nom je le nomme ;
Tranquille, j’accomplis un devoir : me voici !
Et vous, vous qui fuyez la douleur de cet homme,
Puissiez-vous, ô méchants, me laisser seul aussi !

Toulon.