Page:Aicard - Les Jeunes Croyances, 1867.djvu/63

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L’insecte s’éveille au sein de la rose,
Dont l’air embaumé fait un doux berceau ;
Le divin secret sort de toute chose ;
La chanson du nid vole avec l’oiseau ;

Et le ruisseau bleu joint à ce mystère
Le bruit éternel et mystérieux,
Le bruit du baiser qu’il donne à la terre,
Qu’il jette aux amants, qu’il envoie aux cieux !

La Crau d’Hyères, 1865.