Page:Aimard, Auriac - Jim l’Indien.djvu/44

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

CHAPITRE III

une visite


La nuit, — une belle nuit du mois d’août, — était splendide, calme, sereine, illuminée par une lune éclatante et pure ; l’atmosphère était transparente et d’une douceur veloutée ; il faisait bon vivre !

Après le souper, Maggie s’était mise au piano et avait joué quelques morceaux, sur l’instante requête de l’artiste ; chacun s’était assis au hasard sous l’immense portique dont l’ampleur occupait la moitié de la maison.

Halleck et le jeune Will fumaient leurs havanes avec béatitude ; l’oncle John avait préféré une énorme pipe en racine d’érable, dont la noirceur et le culottage étaient parfaits.