Page:Alembert - Traité de dynamique (1758).djvu/109

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d’abord que l’action des corps & sur le point est la même, que si ces corps & étoient en ; on supposera que & soient entr’elles comme les vitesses des corps & ; on décomposera chacune de ces vitesses , en deux autres , ; & , ; dont les deux , aient des directions contraires, & les deux autres , soient dirigées suivant prolongée.

Fig. 15

Maintenant, puisqu’il y a équilibre, il s’ensuit que ; de plus, la quantité de mouvement du corps doit être égale à . Or si par un point quelconque de la ligne prolongée on tire parallèle à , & parallèle à ; je dis que les lignes , , seront entr’elles comme les quantités de mouvement des corps , , ; c’est-à-dire que . Car (à cause de ) (mettant pour & leurs proportionnelles & ) . Ce qu’il falloit démontrer.