Page:Alembert - Traité de dynamique (1758).djvu/117

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Remarque I.

57. Lorsqu’un corps se meut ou tend à se mouvoir suivant une direction quelconque, on peut imaginer ce corps comme composé d’une infinité de petits parallélépipedes rectangles d’une égale épaisseur, dont les côtés soient parallèles à la direction du corps ; ces parallélépipedes se mouvront ou tendront à se mouvoir suivant leur longueur avec une vitesse égale ; & par le principe du levier, on pourra toujours réduire le mouvement de ce corps à celui d’un de ces parallélépipedes, qui auroit une vitesse égale à la somme des vitesses de chaque parallélépipede, c’est-à-dire égale à la vitesse du corps multipliée par le nombre des parallélépipedes. Par là on voit aisément comment l’équilibre de deux corps se réduit à celui de deux parallélépipedes à bases égales ; &