Page:Alembert - Traité de dynamique (1758).djvu/122

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

dernieres équations ayent lieu chacune en particulier.

Pour démontrer ces trois dernieres équations, les seules qui en ayent besoin, on considérera que les puissances étant perpendiculaires au plan , & les autres puissances étant dans ce même plan, les puissances doivent seules & indépendamment des autres être en équilibre ; donc non-seulement la somme de ces puissances doit-être , mais encore la somme de leurs momens par rapport aux lignes , . Donc , & . Donc , & . De même, en rapportant la puissance perpendiculairement au plan , comme on a rapporté la puissance perpendiculairement au plan , on trouvera , , & pour la puissance , rapportée perpendiculairement au plan , on aura , . Or ces six équations se réduisent aux trois que nous avons données.

Il est bon de remarquer que les équations , , & , sont chacune nécessaires pour qu’il y ait équilibre. Car soient par exemple trois puissances , , , (Pl. V. fig. 7.) en équilibre & perpendiculaires au plan ; il faut pour l’équilibre 1°. Que . 2º. Que les points , , , soient en ligne droite,