Page:Allais - Le Boomerang.djvu/202

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chéri ? se dit-elle avec plus de ferveur que jamais.

Et, pendant qu’elle rend à sa blonde chevelure une ordonnance correcte :

— Trois heures passées, monologue-t-elle.

Encore une heure… et le pari était perdu…

Faut-il que je l’aime assez, mon Népo, pour avoir fait cela ?

Quand il m’a parlé de ça, il y a quelques jours, je n’ai vu qu’une chose, c’est qu’il fallait… connaître… hélas ! connaître ce Hollandais, pour faire gagner vingt-cinq louis à mon beau chéri, à mon Népo !

J’étais bien décidée, mais j’ai retardé jusqu’au dernier moment.

Je suis donc allée le trouver, ce Hollandais affreux que je déteste…

Je l’avais rencontré tant de fois dans l’escalier ! Ce qu’il m’en faisait, des agaceries de toutes sortes.

L’imbécile ! Je ne lui avais jamais répondu.

Et comme il faisait sonner sa galette !

Ah ? oui ! le duc de Richelieu ne parlait