Page:Allais - Le Boomerang.djvu/60

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voilà des messieurs, des messieurs bien, des journalistes qui se mettent à découvrir que j’ai une voix superbe, mais, là, superbe !

— Mes compliments !

— Tout le monde me prédit que j’arriverai à l’Opéra.

— Peste !

— Alors, qu’est-ce que je fais ? Je ne fais ni une ni deux, je prends des leçons de chant, et peu de temps après, me voilà qui débute dans un petit théâtre de province.

— C’était le pied à l’étrier.

— Ah ! ben ouiche !… Je n’avais pas plus