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Il faut posséder pour connaître,
Et pour posséder, contenir ;
L’œil, qui finit ce qu’il pénètre,
Pénètre ce qui doit finir.
Va, frère, ne jette à ce monde
Ni ton blasphème ni ton vœu ;
Ton âme est chose trop profonde :
Un seul la connaît — Dieu !

2 Décembre 1853.