Page:Andrac - Quelques considérations sur la cautérisation actuelle.djvu/23

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sur la surface qui lui aura été assignée, ou n’y reposera qu’en partie, ou enfin sur un de ses points, en y concentrant ses effets. Cela dépend de l’état de la surface du corps. D’après ce fait, on voit donc que le praticien ne pourra plus compter sur les effets qu’il attend de cet agent escharotique, ou du moins que d’une manière très incertaine.

Avant de quitter ce sujet, je devrais en quelques mots passer en revue les divers caustiques, en examinant leur mode d’action et les modifications offertes par l’eschare produite ; mais ces considérations m’amèneraient trop loin ; d’ailleurs, je crois en avoir assez dit concernant cette question.

Après cet exposé, on voit que le cautère actuel doit être choisi de préférence aux caustiques, dans la plupart des cas, et, sans être toujours efficace, c’est, dans la majorité des cas, le seul agent que l’on puisse opposer à un certain nombre d’affections, alors que tous les moyens ordinaires se sont montrés impuissants. Loin de vouloir rapporter toutes les cures merveilleuses obtenues par l’emploi raisonné du feu, je me contenterai de citer dans quels cas, dans quelles circonstances il s’est montré vraiment supérieur aux agents médicaux, employés dans le même but ; en un mot, voir ses indications en médecine vétérinaire.

Ainsi, nous l’examinerons comme excitant vital pour réveiller la contractilité, la vitalité dans une partie atrophiée, paralysée ; exalter la sécrétion des organes sécréteurs, faire récupérer leur vigueur, leur force, leur souplesse, à des membres usés, fatigués, etc.