Page:Apoukhtine - La Vie ambiguë.djvu/204

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Nastasia ne répondit rien, mais elle sourit d’un sourire heureux. Et moi, on me lava dans une bassine, on m’emmaillota et l’on me mit au berceau. Je m’endormis immédiatement comme un voyageur fatigué d’une route longue et pénible. Au bout de quelques heures je m’éveillai. J’étais un être sans force, sans raison, dévolu à la souffrance.

J’étais entré dans une nouvelle vie.


(Fin d’Entre la mort et la vie.)