Page:Arago - Œuvres complètes de François Arago, secrétaire perpétuel de l’académie des sciences - Astronomie populaire, tome 4.djvu/192

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

tement constatées. Nous distinguons les chutes d’aérolithes proprement dits qui ont eu des témoins, celles de masses qui doivent être, d’après leur aspect, regardées comme étant tombées du ciel, et les chutes de poussières.


§ 2. — Chutes d’aérolithes avant le commencement de notre ère.


? 1478 ans avant notre ère, en Crète ; la pierre de foudre dont Malchus parle, probablement regardée comme le symbole de Cybèle. (Chronique de Paros, lig. 18 et 19.)

La pluie de pierres dont parle Josué n’était peut-être que de la grêle.

1460. « Dieu envoya de grandes pierres du ciel. » (Conrad Lycosthène, Prodigiorum ac ostentorum chron.)

1200. Pierres conservées à Orchomène. (Pausanias.)

? 1168. Une masse de fer sur le mont Ida, en Crète. (Chronique de Paros, ligne 22.)

? 705 ou 704. L’Ancyle, probablement une masse de fer, à peu près de la même forme que celles du Cap et d’Agram (voir plus loin, pages 193 et 205). (Plutarque.)

654. Pluie de pierres sur le mont Albain. (Tite Live, i, 31.)

644 (au printemps). Cinq pierres dans le pays de Song, en Chine. (De Guignes.)

465. Chute d’une grande pierre près du fleuve Ægos, en Thrace. (Plutarque, Pline et autres.) Une pierre près de Thèbes. (Scholiaste de Pindare.)

459. Il pleut des pierres dans le Picenum (Marche d’Ancône). (Lycosthène.)