Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 1.djvu/179

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SOKRATÈS.

Veux-tu connaître nettement les choses célestes, ce qu’elles sont au juste ?

STREPSIADÈS.

Oui, par Zeus ! si elles sont.

SOKRATÈS.

Et converser avec les Nuées, nos divinités ?

STREPSIADÈS.

Assurément.

SOKRATÈS.

Assois-toi donc sur la banquette sainte.

STREPSIADÈS.

Voilà, je suis assis.

SOKRATÈS.

Maintenant prends cette couronne.

STREPSIADÈS.

À quoi bon une couronne ? Malheur à moi, Sokratès ! Est-ce que vous allez me sacrifier comme Athamas ?

SOKRATÈS.

Non ; c’est tout ce que nous faisons aux initiés.

STREPSIADÈS.

Eh bien, qu’y gagnerai-je ?