Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 1.djvu/369

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HERMÈS.

Eia, encore !

TRYGÆOS.

Eia ! Ho !

LE CHŒUR.

Il y a des malintentionnés parmi nous.

TRYGÆOS.

Vous au moins, qui avez envie de la paix, tirez vigoureusement.

LE CHŒUR.

Mais il y en a qui empêchent.

HERMÈS.

Citoyens de Mégara, n’irez-vous pas aux corbeaux ? Vous êtes en haine à la Déesse, qui a bonne mémoire ; car c’est vous les premiers qui l’avez frottée d’ail. Quant à vous, Athéniens, je vous dis de cesser de tirer maintenant de ce côté, car vous ne faites que vous occuper de procès. Si donc vous désirez délivrer la captive, descendez un peu vers la mer.

LE CHŒUR.

Voyons, mes amis, que les laboureurs seuls saisissent les câbles.

HERMÈS.

La chose est en bien meilleur train, mes amis, pour notre avantage.