Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 1.djvu/402

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TRYGÆOS, à l’Esclave.

Avec la libation, prends ceci au plus vite.

HIÉROKLÈS.

Personne ne me donnera d’entrailles ?

TRYGÆOS.

Il nous est impossible de t’en donner « avant que le loup ne s’accouple avec la brebis ».

HIÉROKLÈS.

Je t’en prie à genoux.

TRYGÆOS.

C’est en vain, mon cher, que tu supplies. « Tu ne rendrais jamais lisse la peau rude du hérisson. » Voyons, spectateurs, régalez-vous de ces entrailles avec nous.

HIÉROKLÈS.

Et moi ?

TRYGÆOS.

Mange la Sibylle.

HIÉROKLÈS.

Non, par la Terre ! vous ne mangerez pas cela à vous seuls ; j’en prendrai ma part : c’est du bien commun.

TRYGÆOS, à l’Esclave.

Frappe, frappe ce Bakis.

HIÉROKLÈS.

Je prends à témoin…