Page:Aristophane, trad. Talbot, 1897, tome 1.djvu/75

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

DIKÆOPOLIS.

Apporte ici l’orbe de ma tarte au fromage.

LAMAKHOS.

N’y a-t-il pas là pour les hommes de quoi rire largement ?

DIKÆOPOLIS.

N’y a-t-il pas là pour les hommes de quoi savourer délicieusement ?

LAMAKHOS.

Verse de l’huile, esclave, sur le bouclier. J’y vois un vieillard qui va être accusé de lâcheté.

DIKÆOPOLIS.

Verse du miel, esclave, sur la tarte. J’y vois un vieillard qui fait pleurer de rage Lamakhos le Gorgonien.

LAMAKHOS.

Apporte ici, esclave, ma cuirasse de combat.

DIKÆOPOLIS.

Apporte ici, esclave, ma cuirasse de table, ma coupe.

LAMAKHOS.

Avec cela, je tiendrai tête aux ennemis.

DIKÆOPOLIS.

Avec cela, je tiendrai tête aux buveurs.

LAMAKHOS.

Esclave, maintiens les couvertures du bouclier.