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�LES FÊTES DE GÉRÉS, ETC. 203

LES MÊMES, AGATIION, LE CHŒURS

AGATIION.

mes filles, prenez la torche sacrée aux déesses infer- nales, et, au sein de votre patrie libre, joignez la danse à vos cris de joie.

LE CHŒUR.

Dis-moi, pour quelle divinité ces préparatifs? Car j'aime honorer les dieux.

AGATHON.

Prends ton essor, ô Muse, et célèbre Apollon à l'arc d'or, qui éleva les murs d'une ville sur les bords du Sir mois.

LE CHŒUR.

Que les échos répètent les airs les plus beaux à la louange d'Apollon ; les sons qu'il sut tirer de sa lyre le rendirent vainqueur de tous ses rivaux.

AGATHON.

Célébrez aussi Diane, cette déesse qui se plaît sur les monts ombragés de forêts.

LE CIIŒUU.

Je ne cesserai jamais d'honorer par mes chants cette heureuse Artémise, auguste postérité de Latone.

AGATHON.

Célébrez aussi Latone et la lyre asiatique, dont les sons se marient si bien avec les danses des Grâces phry-

��* Ce chœur ne doit pas être confondu avec le chœur de celte pièce, qui n'est composé que des femmes qui célèbrent les thes- mophories.

  • Trait de méchanceté d'Aristophane, qui prête à Agathon du goût

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