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216 THEATRE D'ARISTOPHANE,

toute la génération céleste de les recevoir avec plaisir. Viens au milieu de nous, ô Jupiter, resplendissant de gloire. dieu ', distingué par ta lyre dorée, et qui fixcsi ton séjour dans l'île sacrée de Délos. Et toi, ô vierge % supérieure à tout, remarquable par tes yeux bleus et par 3 la riche lance que tu portes. Toi aussi, qu'on peut nom-| mer de mille manières, rejeton' de la belle Latone,| vierge, la terreur des bêtes féroces. Viens, ô vénérable '; Neptune, dieu des mers, et quitte le goufre de Nérée, | peuplé de poissons et agité de tempêtes. Joignez-vous en- ? core* à nous, ô Nymphes des vallées et des montagnes, j Que les sons de la cithare se fassent entendre avec nos ] prières. nobles Athéniennes, que la harangue soit con- i forme à nos vœux. j

LA FEMME-HÉRAUT. i

Adressez vos prières aux dieux et aux déesses de ;

l'Olympe, aux dieux et aux déesses pythiennes, aux \

dieux et aux déesses déliennes, enfin à toutes les autres ]

divinités. Faites des imprécations contre tous ceux qui ;

formeraient des desseins contraires aux intérêts du i

peuple-femme, qui voudraient faire leur paix avec Euri- ■

pide ou avec les Perses; contre ceux qui ambitionne- j

raient le pouvoir souverain, ou qui concourraient à faci- \

liter le retour d'un tyran ; contre tout délateur d'une '

femme qui aurait supposé un enfant; contre toute esclave |

qui, après avoir servi les galanteries de sa maîtresse, \

irait en jaser à l'oreille du mari, ou qui, chargée de quel- :

que message, rapporterait le contraire de ce qu'on lui \

aurait dit; contre tout débauché qui, séduisant une |

» Apollon. ]

« Miiiorve. ]

» Diaue. ^

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