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20 UllËATRE D\\RISTOPHANE.

ÊVELPIDE.

mon ami, ils sont comme les Cariens : ils se tion- nent sur la crête des montagnes, pour plus grande sûreté.

pisthétérus. par Neptune ! Vois-tu quelle affreuse troupe d'oi- seaux ?

EVELPIDE.

Justes dieux, quel nuage ! Hélas, hélas I En voilà tant, qu'ils-ont bouché le passage,

PISTHÉTÉRUS,

Tiens, voilà une perdrix.

ÉVELPIDE.

"Voici, ma foi, un francolin.

PISTHÉTÉRUS,

Celui-ci est le milouin.

ÉVELPIDE.

Voilà l'alcyon. Et cet autre par derrière?

PISTHÉTÉRUS.

Ce que c'est ? C'est un barbier.

ÉVELPIDE,

Y a-t-il un oiseau barbier ?

PISTHÉTÉRUS

Hé, pourquoi non? Sporgile l'est bien. Regarde, re- garde, voici une chouette.

ÉVELPIDE,

Que dis-tu ? Quoi, une chouette à Athènes * t Hé, qui l'a amenée?

  • 11 avait beaucoup de chouettes à Alhèues, parce qu^ cet

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