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LES OISEAUX. 2V

lui ; mais à présent il nous faut punir ces deux vieillards et les mettre en pièces.

PISTHÉTÊftUS.

Nous voilà morts.

ÉVELPIDE.

C'est toi qui nous attires tous ces maux. Pôurqui m'a- mener ici ?

PISTHÉTÉRUS-

Pour t'avoir avec moi.

ÉVELPIDE.

Dis plutôt pour me voir pleurer.

PISTHÉTÉRUS.

Va, va, tu te moques.

ÉVELPIDE.

Comment ?

PISTHÉTÉRUS.

Est-ce que tu pourras pleurer, quand tu auras une fois les yeux crevés ?

LE CHŒUR.

lo! iof En avant! De nos ailes pressées précipitons- nous sur l'ennemi; enveloppons-les de tous côtés; il faut qu'ils soient punis et que leurs membres nous servent de pâture. Ni l'ombre des montagnes, ni les nuées du ciel, ni l'écume de la mer, ne les soustrairont à nos coups. Allons, précipitons-nous! Que le commandant engage l'aile droite.

ÉVELPIDE.

Malheureux que je suis, où fuirai-je

PISTHÉTÉRUS

Ne demeureras-tu pas?

II. r

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