�L'ASSEl^LEE DES FEMMES. S37
costume et habillez-vous comme vous l'étiez auparavant, et ne traînez pas^ car nous allons voir tout à l'heure notre générale revenir de l'assemblée. Que tout le monde se hâte, et rougissez donc d'avoir encore votre barbe, sur- tout à la vue de celles-ci qui viennent vêtues dopuis long- temps comme à leur ordinaire.
LES MÊMES, PRAXAGORA.
PRAXAGORA.
Mes amies, tout ce que nous avions projeté, nous a réussi à merveille. Mettez donc bas au plus vite vos manteaux, avant que quelque homme nous aperçoive. Quittez cette chaussure d'homme, déliez ces courroies laconiennes: laissez vos bâtons. Allons, toi, m'amie, ar- range ces femmes; pour moi, je veux me glisser dans ma maison, et, sans être aperçue de mon mari, remellrc son manteau où je l'ai pris, ainsi quo tout ce que j'ai em- porté avec moi.
LZl GIIOZUR.
Tout est disposé comme tu l'as ordonné. C'est à loi maintenant à nous apprendre par quels moyens nos ser- vices pourront t'ètre utiles. Nous savons parfaitement que nous n'avons jamais rencontré aucune femme plus habile que toi.
r-?;AAAGOBA.
Attendez un peu, afin que je prenne vos avis sur la ma- nière de conduire l'administration dont on vient de OO charger. J'ai toujours eu à me louer de votre courage ail milieu des troubles, et dans les plus fortes crises.
im CnOEUR.
(Lacune.)
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