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422 THÉÂTRE D'ARISTOPHANE.

LE JEUiNE HOMME.

Étends donc d'abord un peu d'origan, casse quatre branches que tu mettras dessous, ceins ton front de ban- delettes, place les fioles à parfums et mets à la porte la coquille d'eau lustrale '.

DEUXIÈME VIEILLE.

Tu m'achèteras encore une couronne.

LE JEUNE HOMME.

Oui, certes, pourvu que tu vives encore quand les cierges seront consumés, car je pense que ce sera fait de toi, aussitôt que tu seras entrée.

LES MÊMES. LA JEUNE FILLE.

LA JEUNE FILLE.

Où le mènes-tu ?

DEUXIEME VIEILLE*

Chez moi, c'est pour moi.

LA JEUNE FILLE.

Mais c'est une folie, ce n'est pas ce qu'il te faut ; il n'a pas l'âge, il est trop jeune : tu serais plutôt sa mère que sa femme. Si on fait exécuter cette loi, on trouvera des (Edipes partout.

DEUXIÈME VIEILLE.

petite peste, c'est la jalousie qui te fait parler ainsi. Mais je m'en vengerai.

LE JEUNE HOMME.

Par Jupiter libérateur, tu m'as rendu là un grand ser

  • Tout ce cérémonial avait lieu pour l'exposilion des morts. L'ô-;

rigoQ est une plante aromatique sur laquelle ou étendait le cadavrei

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