Page:Aristophane - Théâtre 1889 tome 2.djvu/64

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Si THÉÂTRE D'ARISTOPHANIT.

PISTIIÉTÉRUS. ÉVELPIDE, en ois^aui.

PISTnÉTÉRUS.

Voilîi ce que c'est. Par Jupiter, je n'ai jamais rien vu de plus drôle.

ÉVELPIDE.

Qu'as-tu à rire ?

PISTHÉTÉRUS,

Je ris de tes ailes. Sais-tu bien à quel oiseau tu res- sembles, à présent que tu es ailé ? A une oie peinte sur une enseigne.

ÉVELPmE.

Et toi à un merle pelé.

PISTHÉTÉRUS

Voilîi des ressemblances qui nous conviennent parfaite- ment, et, comme dit fort bien Eschyle : t Ces plumes sont fort bien à nous; elles ne sont pas d'un autre *. »

LA HUPPE. PISTHÉTÉRUS. ÉVELPIDE, MANDORE,

XANTHIAS. LA HUPPn.

Hé bien, que faut-il faire ?

PISTHÉTÉRUS

D'abord, il faut donner un nom à notre ville, maïs un nom pompeux et magnifique, puis sacrifier aux nouveaux dieux.

< Vers parodié des Mirmidom d'Eschyle, oft un aij^le abattu par une flèche dont il est percé, s'exprime ainsi en voyant les phinies qui garnissaient l'autre extrémité de la flèche ; Ce ne sont point là les plumes d'autrui, ce sont bien les nôtres qui nous atteignent dans /w airs. Ce qui est devenu proverbe.

��i

�� �