Page:Aristophane - Théâtre 1889 tome 2.djvu/71

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LES OISEAUX. 61

��PISTHETERUS,

��Cette peste de poète-là ne nous laissera pas en repos, si nous ne lui donnons quelque chose pour nous débar- rasser de lui. Hé I Manodore, tu as une casaque et une tunique. Donne-lui ta casaque. Tiens, on te donne cela; aussi bien parais-tu tout morfondu.

LE POÈTE.

Ma musc accepte volontiers ce présent. Mais écoute ces vers de Pindare.

PISTHÉTÉRUS.

Ce fâcheux ne nous laissera pas en paix.

LE POÈTE,

c Parmi les Scythes nomades erre Slraton qui ne pos- sède pas de vêtement tissé ; il n est affublé que d'un gros- sier manteau sans tunique. » Comprends-tu ce que je dis?

PISTHÉTÉRUS.

Je comprends bien que tu demandes aussi une tunique. (A Évelpide) : Donne-lui ta tunique. Il est bien d'obliger les poètes. Prends cela, et va-t'en.

LE POÈTK.

Je m'en vais, et en m'en allant je feini des vorn en l'honneur de votre ville.

« Apollon, toi qui es assis sur un trône d'or, célèbre celte cité froide et tremblante ; j'ai parcouru ces plaines fertiles et couvertes de neige. Tralala lala. »

parects et ses amis, donnait un nom à son enfant, offrait un sacrifice et servait ensuite un repas à tous ceux qui avaient comme servis de témoins.

II. 4

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