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76 THÉÂTRE D'ARISTOPHANE.

î.Liivi'e rennemi, qui sûrement ne doit pas être loin, mais quelque part dans le voisinage.

PISTHÉTÉRUS.

Il faut donc au plus vite se munir d'arcs et de frondes. Ici, camarade, ici. Allons, l'arc en main. Qu'on me donne une fronde.

LE CHOEUR.

Une guerre terrible éclate entre les dieux et moi. Gar- dons soigneusement l'air, fils de l'Érèbe, et les nuages qui le parcourent. Veille à ce qu'aucun dieu n'y pénètre à ton insu. Regarde de tous côtés. J'entends un bruit d'ailes, comme celui d'un dieu qui traverserait le ciel.

LE CHŒUR, PISTHÉTÉRUS, IRIS.

PISTHBTÉRUS.

Qui vive ? Qui va là ? Où va-t-elle ? Arrête, demeure là ; n'avance pas. Qui es-tu ? D'où es-tu ? Il faut que tu dises au plus tôt d'où tu es ?

IRIS.

Je suis députée par les dieux Olympiens

PISTHÉTÉRUS.

Comment te nommes-tu ? Galère ou gondole * ?

IRIS,

Je me nomme la prompte Iris.

PISTHÉTÉRUS,

Salanâinienne ou paralienne*?

IRIS.

Que veux-tu dire ?

C'étaieut des sobriquets de femmes publiques. C'étaient les noms des deux aalères sacrées.

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