Page:Aristote Metaphysique 1840 2.djvu/377

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NOTES.


LIVRE QUATORZIÈME.




Page 293. Si l’on a un homme, un cheval, un Dieu, l’animal sera probablement la mesure, et le nombre formé par ces êtres sera un nombre d’animaux. BEKKER, p. 1088 : εἰ δ᾽ ἄνθρωπος καὶ ἵππος καὶ θεός, ζῷον ἴσως, καὶ ὁ ἀριθμὸς αὐτῶν ἔσται ζῷα.

Ce texte est celui de Brandis, p. 291, sauf la virgule après ἴσως, que Bekker a ajoutée, mais qui n’est pas indispensable. Les anciens éditeurs ont lu : εἰ δ᾽ ἄνθρ., καὶ ἵπ., καὶ θεός, καὶ ζῷον ἴσως… ; Bessarion traduit : Quod si homo, et equus, ac Deus, animal, numerus quoque eorum fortassis animalia erit, ce qui suppose … καὶ θεός, ζῷον ἴσως… Le texte des anciens éditeurs exige une correction, parce qu’on ne peut pas composer un nombre en ajoutant à trois unités déterminées une unité indéterminée ; celui de Bessarion contient lui-même un difficulté assez grave : si l’homme, et le cheval, et le dieu, sont certainement des animaux, ce n’est pas peut-être ni probablement (ἴσως) que leur nombre sera un nombre d’animaux, c’est nécessairement. Le texte nouveau, au contraire, s’accorde parfaitement avec ce membre de phrase : εἰ ἵππος τὸ μέτρον ἵππους, καὶ εἰ ἄνθρωπος, ἀνθρώπους : à εἰ ἵππος, εἰ ἄνθρωπος, correspond le ζῶον ἴσως, tournure dubitative aussi, et qui contient, comme ces expressions, la mention de la mesure dont il s’agit présentement.

Page 297. « Il est impossible, disait Parménide ;