Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 2.djvu/116

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

et ne pouvoient plus fournir à son divertissement.

Ils étoient partis de si bonne heure, qu’ils arrivèrent à midi dans Church Street ; lorsque la voiture s’arrêta devant la maison de M. Gardiner, Jane attendoit à la fenêtre l’arrivée de sa sœur ; elle se précipita au bas de l’escalier pour la recevoir, dès le premier coup-d’œil Elisabeth eut le plaisir de la retrouver plus jolie que jamais, et avec toute l’apparence de la santé ; elle étoit accompagnée d’une bande d’enfans que l’impatience de voir leur cousine avoit fait venir sur l’escalier, et que la timidité retenoit cependant un peu en arrière. La journée se passa très-agréablement, le matin à courir les boutiques, et le soir au théâtre.

Elisabeth put alors s’asseoir à côté de sa tante, et s’entretenir avec elle de ce qui l’intéressoit le plus. Elle fut très-