Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 2.djvu/163

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venu plusieurs fois au Presbytère, mais on n’avoit revu Mr. Darcy qu’à l’église.

L’invitation fut acceptée comme on le faisoit toujours, car on n’imaginoit pas pouvoir jamais refuser, et à l’heure convenable, toute la famille de Hunsford arriva dans le salon de Lady Catherine. Sa Seigneurie les reçut poliment, mais il étoit clair que leur société ne lui étoit point si agréable que lorsqu’elle étoit seule ; elle étoit toute occupée de ses neveux, surtout de Darcy, qu’elle entretenoit plus qu’aucune des autres personnes qui étoient dans la chambre.

Le Colonel Fitz-Williams parut charmé de les voir ; toutes les visites qui arrivoient à Rosing, étoient pour lui une heureuse distraction, et la jolie amie de Mistriss Collins lui plaisoit surtout beaucoup. Il s’assit à côté d’elle, la conversation roula sur les comtés