Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 2.djvu/53

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absences ? Il vaudroit bien mieux négliger vos parens que de risquer d’offenser votre protectrice !

— Je vous suis très-obligé de cet avis amical, mon cher Monsieur, et vous pouvez compter que je ne ferai jamais une pareille démarche, sans le consentement de sa seigneurie.

— Vous ne sauriez être trop sur vos gardes, reprit Mr. Bennet ; il faut tout abandonner plutôt que de lui déplaire, et si vous voyez qu’elle désapprouve le moins du monde votre retour vers nous, ce que je crois extrêmement probable, restez chez vous, et soyez persuadé que nous ne nous en offenserons point.

— Croyez moi, mon cher Monsieur, dit Mr. Collins, ma reconnoissance est vivement excitée par de si grandes preuves d’attachement. Vous recevrez de moi très-promptement une lettre de remercîmens pour toutes les marques d’amitié