Page:Austen - Orgueil et Préjugé (Paschoud) 3.djvu/189

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bien les lettres de son cousin étoient bizarres, suivoit des yeux par dessus l’épaule de sa sœur.

« Mon cher Monsieur

« Je suis appelé par les liens qui m’unissent à votre famille ainsi que par ma vocation, à venir m’affliger avec vous du malheur qui vous est arrivé, et que nous avons appris hier par une lettre du Hertfordshire. Soyez persuadé, Monsieur et cher parent, que Mistriss Collins et moi simpathisons vivement avec vous et votre respectable famille, et que nous partageons votre douleur actuelle qui doit être de l’espèce la plus amère puisqu’elle vient d’une cause que le tems ne sauroit atténuer. Je ne saurois trouver aucun argument qui puisse adoucir votre peine, dans une circonstance qui doit être plus affligeante que toute autre pour le cœur d’un père. La mort de votre fille auroit été une bénédiction en comparaison de ceci ; et l’on doit s’affliger d’au-